L’Islam et la maitrise de soi – Les dangers des dérives comportementales liées à la « sécularisation » de la société

Peu importe les codes sociaux ou les constitutions humaines à telle époque et dans telle région, l’Islam transcende les contingences historiques et juridiques (influencées par la coutume ou les idéologies locales ou nationales), et invite tout musulman à atteindre l’excellence en toute chose, et à traiter les gens de la meilleure façon possible. Ainsi, au-delà des divergences juridiques et politiques toujours possibles, et qu’il n’est pas (toujours) possible d’abolir tant certaines mentalités et divergences sont ancrées et fortes chez certains groupes de personnes, il convient d’adopter la plus belle des vertus dans nos interactions sociales, familiales et sociétales.

Le Qur’ân dit à ce propos :

« Et quiconque se purifie, ne se purifie que pour lui-même, et vers Allâh est la Destination » (Qur’ân 35, 18).

« Et Allâh guide vers Sa Lumière qui Il veut » (Qur’ân 24, 35).

« Et ceux qui dominent leur rage et pardonnent aux gens, Allâh aime vraiment les bienfaisants » (Qur’ân 3, 134).

« Telle est la Grâce d’Allâh, Il la donne à qui Il veut. Et Allâh est Détenteur de la Grâce Immense » (Qur’ân 57, 21).

Lorsque le musulman a conscience du Divin et de Ses injonctions, il s’efforce d’éviter les interdits et les endroits, pensées, idéologies ou pratiques qui y mènent :

« Certes, celui qui se rebelle et qui préfère la vie présente, la Géhenne lui sera certes un refuge quant à celui qui redoute sa présentation devant son Seigneur et qui interdit à son âme (rebelle) les passions, le Paradis lui sera certes un asile » (Qur’ân 79, 37-41).

« Ceux qui pratiquent la piété, lorsqu’une suggestion du shaytân (diable) les touche, ils se rappellent (de l’Ordre d’Allâh) : et les voilà devenus clairvoyants » (Qur’ân 7, 201).

« Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, celui qui suit ses passions, et dont le comportement est outrancier (Furût) » (Qur’ân 18, 28).

Ce verset, d’une portée générale, nous enjoint de ne pas obéir aux injonctions proférées par des individus qui n’aspirent pas à leur Seigneur, qui sont esclaves de ce bas-monde, qui manifestent un mauvais comportement et qui suivent leurs passions et leurs caprices plutôt que la sagesse et les vertus dont les croyants doivent s’inspirer et se revêtir. En effet, en obéissant dans le blamâble à ce genre d’individus, le mal se répand, et la personne corrompra sa raison, son âme et n’apportera que le malheur dans la société. Bien sûr, si des injustes disent des choses véridiques, ou qu’ils occupent une fonction importante, et que certaines directives sont justes, il ne faut pas les contester sur ce plan-là. Quant aux injustes qui détiennent le pouvoir politique, et que par les moyens légaux, – ou en l’absence de moyens pragmatiques garantissant leur destitution en même temps qu’une situation plus juste et moins chaotique -, il n’est pas possible de les neutraliser, la patience et le respect des lois, – sans appliquer ce qui est contraire à la Loi Divine et sans approuver intellectuellement et moralement ce qui s’y oppose -, demeurent de mise.

« As-tu donc vu celui qui a fait de sa passion sa (fausse) divinité ? » (Qur’ân 45, 23). De même, l’Envoyé d’Allâh (ﷺ) a dit que : « La passion est la plus détestable des idoles adorées sur la terre » (rapporté par Abû Hâmid al-Ghazâlî dans son Mishkat Al-Anwar au chapitre 3).

Lorsque les gens oublient Allâh, se détournent de la sagesse et de la spiritualité, ils laissent une brèche pour Shaytan et les pensées les plus malsaines et perverses, même s’ils se disent « religieux », car beaucoup se laissent corrompre par les idéologies modernes (non ou anti-religieuses) et par les distractions profanes les plus nocives pour l’âme et la société : « Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l’Agrément d’Allâh, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense énorme » (Qur’ân 4, 114).

‘Umar ibn Al-Khattâb a écrit à Abû Mûsâ en disant : « Quiconque purifie son intention, Allâh prendra soin de ses affaires entre les gens. Quiconque embellit pour les gens ce qu’Allâh sait qu’il n’est pas dans son cœur, Allâh le déshonorera » (Abû Nu’aym, Ḥilyat al-Awliyâ’ 1/50 d’après Amir al-Sha’bi).

Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit : « Le véritable croyant est celui qui inspire de la sécurité aux gens (étant ainsi préservés de sa langue et de ses mains ; des paroles et actions mauvaises et violentes). Le véritable musulman est celui dont les musulmans sont à l’abri des méfaits de sa langue et de sa main. Le véritable muhâjir (celui qui émigre pour Allâh) est celui s’écarte de ce qui est mauvais et blâmable. Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, la personne dont le voisin n’est pas à l’abri de ses méfaits n’entrera pas au Paradis (sauf par Miséricorde divine) ». (Rapporté par Ibn Abi ad-Dunya dans son livre sur le silence, n°28, selon Anas Ibn Mâlik).

L’expression « aux/les gens » englobe aussi bien les musulmans que les non-musulmans, les adultes et les enfants, les femmes et les hommes, les pauvres et les riches, les blancs et les noirs, les arabes et les non-arabes. Par « musulmans » cela concerne aussi bien les vertueux que les pécheurs, les orthodoxes comme les déviants (sur le plan doctrinal). Quant aux voisins, il s’agit là aussi d’une portée générale.

L’Islam qui englobe les notions d’acceptation/soumission de l’âme au Divin créateur qui l’a créé, ainsi qu’à la paix que cette voie procure, – paix de l’âme, paix entre l’âme individuelle et le Divin, et paix entre les créatures -, est en rapport aussi avec la sécurité que l’Islam doit procurer aux gens et à la société. Celui qui inspire ce sentiment est donc bien-guidé, quant à celui qui n’est animé essentiellement que par la haine, le conflit, l’agressivité ou la terreur, s’est alors fourvoyé. En effet, concernant l’Au-delà comme l’ici-bas, Allâh a dit : « Allâh appelle à la demeure de la paix et guide qui Il veut vers un droit chemin » (Qur’ân 10, 25).

Allâh a dit aussi : « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur (par le bien) ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce immense. Et si jamais le Shaytan t’incite (à agir autrement), alors cherche refuge auprès Allâh ; c’est Lui, vraiment l’Audient, l’Omniscient » (Qur’ân 41, 34-36).

Ici, l’ennemi est général, pouvant désigner aussi bien le non-musulman hostile et injuste que le musulman ignorant et injuste.

Ibn ‘Abbâs a dit, en guise de commentaire de ce passage qurânique : « Allâh ordonne aux croyants d’être patients lorsqu’ils se sentent en colère, d’être indulgents lorsqu’ils sont confrontés à l’ignorance et de pardonner lorsqu’ils sont maltraités. S’ils font cela, Allâh les sauvera de Shaytan et leur soumettra leurs ennemis jusqu’à ce qu’ils deviennent comme des amis proches » (Rapporté par Ibn Kathîr dans son Tafsiîr al-Qur’ân al-‘Āzîm 41/34).

Depuis l’avènement du monde moderne, et de la période dite de « libéralisation sexuelle », et d’une mixité envahissante et omniprésente (l’Islam autorise la mixité dans certains cas, – à ne pas confondre avec la promiscuité -), le nombre d’agressions sexuelles, de viols, de cas de pédocriminalité/pédophilie, de zoophilie, etc. a explosé, et la parole commence à peine à se libérer en Occident.
On apprend dans un documentaire intitulé 1 sur 5 sorti en octobre 2021 et réalisé notamment par le célèbre Karl Zéro (https://www.youtube.com/watch?v=m2BcLFbu5IA) en France, que l’Etat français, au lieu de traquer les pédocriminels qui s’en prennent « aux enfants de la France » (comme aux enfants « étrangers »), continue de persécuter les femmes musulmanes voilées, les hommes musulmans et les associations musulmanes, pour détourner l’attention des français vers de faux-combats. Pendant ce temps-là, des milliers d’enfants et de familles vivent un cauchemar par les réseaux « laïcs » bien organisés, jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir politique et médiatique.

Historiquement, dans le monde moderne, cela s’est « libéralisé » avec la période de la « libéralisation sexuelle » (une phase historique avancée du monde moderne, s’éloignant encore plus de la Tradition au sens métaphysique du terme). C’est la conséquence d’un monde sans spiritualité (où tout ne finit par tourner qu’autour d’une sexualité déviante et d’une absence d’éducation spirituelle), où même des religieux qui délaissent l’éducation de l’âme, les retraites et activités spirituelles, se laissent corrompre par les idéologies modernes et le mode de vie profane.

De 2018 à 2021, plus de 18 000 enfants migrants qui ont atteint l’Europe ont littéralement disparu…, la plupart d’entre eux se retrouvant dans les mains de ces réseaux pédocriminels (impliquant juges, ministres, animateurs télé, policiers, magistrats, procureurs, banquiers, présidents, députés, conseillers, professeurs, … qu’ils soient hommes ou femmes).

En France, on estime potentiellement l’ampleur du phénomène à 10 millions de victimes, – majoritairement dans les milieux « laïcs », alors qu’on estime les victimes à environ 300 000 enfants au sein de l’Eglise sur 50 ans environ -. L’OMS elle-même a contribué à répandre la pédocriminalité et des expériences sexuelles sur les enfants, – notamment à travers l’institut Kinsey qui continue d’ailleurs à inspirer une partie de la classe politique française – !

Il ne faut pas oublier que ce sont les mêmes qui gèrent et orientent les médias, les institutions économiques et politiques, la propagande envers les autres états ou envers les musulmans et accessoirement envers les chrétiens. La France, comme les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux sont donc plus proches d’une pédocratie que d’une démocratie… Ces grands réseaux occidentaux ont ensuite des « petits réseaux » un peu partout en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie où ils s’implantent. Là où les pays se sécularisent, – soit dans leurs élites politiques (comme dans plusieurs pays du Golfe) soit au sein de leurs populations -, les cas de pédocriminalité, de viols et d’agressions sexuelles se multiplient, et touchent ainsi tous les milieux qui encouragent trop la mixité, le consumérisme et la déresponsabilisation des hommes et des femmes dans leur comportement, leurs activités et leur comportement vestimentaire. De nombreux mannequins, acteurs, chanteuses et actrices en Occident, dénoncent de plus en plus ces horreurs bien trop fréquentes dans le monde du cinéma (1), du mannequinat (2), de la musique (3), de la politique (4), de la santé (5) et même de l’armée (6), de la police (7), de l’humanitaire (8), – comme par exemple des membres de l’ONU qui forçaient des enfants à avoir des rapports sexuels en échange de nourriture ! – ou de l’Education nationale (9), même s’il faut se méfier aussi des nombreuses fausses accusations en tous genres (10), où le même phénomène concerne maintenant les fausses accusations « d’islamisme » ou de « radicalisation » (11).

S’il faut condamner fermement et sévèrement toutes les dérives et atrocités qui sont commises, – dans ces milieux ou ailleurs (de façon plus isolée -), il faut aussi condamner et avertir contre ces activités qui sont très malsaines en soi (le monde du mannequinat, la « starisation » des chanteurs/chanteuses ou acteurs/actrices, etc.) qui comportent potentiellement des dérives de ce genre ou même de grands abus financiers et politico-idéologiques qui ont pour but de tromper et d’égarer la jeunesse et d’empoisonner la société par des idéologies malsaines et délétères… De même, les jeunes (hommes ou femmes) qui aiment à séduire ou à « agresser/exciter » visuellement (vestimentairement parlant notamment) ou par leur attitude provocante (dans leurs paroles, leurs procédés psychologiques, etc.), qui manipulent ou usent de leur charme pour obtenir un avantage mondain pour ensuite se plaindre des conséquences, – à condamner évidemment – sont eux aussi à blâmer et à dénoncer. L’équilibre s’obtient quand la pudeur, la responsabilité et la décence émanent de toutes les composantes de la société.

Même si le monde musulman semble moins toucher par ces fléaux, l’influence de la sécularisation et de la débauche sexuelle, – qui entraine une perte ou un amoindrissement conséquent de la spiritualité – fait que dans certains milieux, ces crimes et abus sont commis, – essentiellement là où la culture locale ou la sécularisation prennent le pas sur les préceptes religieux et la spiritualité – se répandent, en même temps que la pornographie, la fornication et l’adultère qui sont les effets délétères de la modernité sécularisée, fléaux amplifiés par l’accès aux réseaux sociaux et aux changements négatifs dans les mœurs. Un autre danger vient aussi de milieux prétendument spirituels mais qui favorisent une mixité où la pudeur, la courtoisie, la maitrise de soi et la spiritualité sont réellement absentes, conduisant à de graves dérives. L’Islam condamne tout cela, et enjoint au contraire une véritable maitrise de soi, et cela n’est pas seulement dans le Qur’ân, mais aussi au cœur de la Tradition prophétique. Le proche intime et beau-père du Prophète (ﷺ) et 1er calife de l’Islam, Sayyidûna Abû Bakr as-Siddiq (‘alayhî salâm) – et ancêtre de l’imâm Jâ’far as-Sadiq (‘alayhî salâm) – a dit : « Celui qu’Allâh – à Lui la Puissance et la Majesté -, préserve du mal qui aurait été causé par ce qui se trouve entre ses mâchoires et entre ses jambes (c’est-à-dire ses désirs et appétits sexuels) entrera au Paradis » (Rapporté par Ibn Abi ad-Dunya dans son livre sur le silence, n°20, selon Sufyân at-Thawrî, d’après Zayd Ibn Aslam d’après son père). Et cela car il s’agit d’un jihâd an-nafs, où la maitrise de soi n’est pas toujours aisée, mais s’abstenir de faire le mal et dompter ses mauvais désirs sont des actes qui conduisent à l’Agrément divin, et donc au Paradis.

La parole de Sayyidûna Abû Bakr (‘alayhî salâm) est conforme à la parole prophétique dans laquelle le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit que, parmi les actes conduisant au Paradis, il y avait : « La piété (taqwâ) et le bon caractère (et comportement). (Et concernant les actes qui peuvent conduire à l’Enfer il y a) : Les 2 organes creux du corps : la langue et le bas-ventre (c’est-à-dire la langue par les mauvaises paroles, et le bas-ventre pour les appétits sexuels incontrôlés et la gloutonnerie qui est nocive) » (Rapporté par Ibn Abi ad-Dunya dans son livre sur le silence, n°4 selon Abû Hurayra).

Cela constitue donc clairement une injonction en faveur de la maitrise de soi pour s’abstenir de toutes sortes de violences, agressions et déviances sexuelles, verbales, psychologiques et physiques.

Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit par ailleurs : « Voudriez-vous que je vous informe des actes d’adoration les plus faciles et les plus aisés pour le corps ? Il s’agit du silence et du bon caractère » (Rapporté par Ibn Abi ad-Dunya dans son livre sur le silence, n°27).

Le silence évite la propagation du mal, des troubles, de la méchanceté, de la calomnie et de la médisance. Quant au bon caractère, il tranquillise les coeurs, rappelle Allâh, favorise Sa Paix, empêche le mal, évite le blâmable, incite les gens à la paix, au respect et à l’entraide.



Notes :

(1) Par exemple : “Elijah Wood dénonce les réseaux pédophiles organisés à Hollywood”, Le Figaro, 24 mai 2016 : https://www.lefigaro.fr/cinema/2016/05/24/03002-20160524ARTFIG00249-elijah-wood-denonce-les-reseaux-pedophiles-organises-a-hollywood.php : « « Il y a quelque chose de vraiment mauvais qui réside dans les tréfonds de Hollywood», avance encore Elijah Wood en précisant que ce genre de crime « doit encore arriver » derrière les murs, à la vue de tous les regards sans que personne ne fasse rien. « Ce qui m’irrite le plus là-dedans, c’est que les victimes ne peuvent pas autant s’exprimer que les gens qui ont le pouvoir » ».

(2) “#MeToo dans le monde de la mode : plusieurs mannequins et une ancienne journaliste de la BBC témoignent”, RTBF, 5 septembre 2021 : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_metoo-dans-le-monde-de-la-mode-plusieurs-mannequins-et-une-ancienne-journaliste-de-la-bbc-temoignent?id=10836382 ; “EXCLUSIF. Des mannequins dénoncent des viols et des agressions sexuelles”, Le Point, 15 novembre 2017 : https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-calvaire-des-filles-de-johann-15-11-2017-2172538_23.php

(3) “Une vague #MeToo déferle dans le monde de la musique”, 20 minutes, 28 septembre 2020 : https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2872039-20200928-vague-metoo-deferle-monde-musique : « Une vague #MeToo pourrait bien déferler sur la filière musicale, amplifiée par les réseaux sociaux. #MusicToo, apparu au cours de l’été sur Instagram, est la plateforme qui fait le plus parler. Ce collectif anonyme, assisté d’« avocates », recueille, via un formulaire, les récits de victimes ou témoins de violences sexistes et sexuelles jusqu’au 30 septembre pour « commencer à dessiner des profils et rassembler des plaintes ». (…) 31 % des femmes du secteur musical victimes. Le but est que « la peur change de camp ». Les statistiques font froid dans le dos : « 31 % des femmes travaillant dans le secteur musical (artistes ou professionnelles) disent avoir été victimes, au moins une fois, de harcèlement sexuel », selon une étude de 2019 de la Cura (Collectif pour la santé des artistes et des professionnels de la musique) et de la Gam (Guilde des artistes de la musique) (…) ».

(4) “Violences sexuelles : « les hommes politiques ont un sentiment d’impunité »”, TV5 Monde, 11 novembre 2011 : https://information.tv5monde.com/terriennes/violences-sexuelles-les-hommes-politiques-ont-un-sentiment-d-impunite-2555 : « Les affaires de violences sexuelles impliquant des hommes politiques se multiplient. DSK ancien président du FMI, Silvio Berlusconi ex-chef du gouvernement italien, Jacob Zuma président de l’Afrique du Sud… tous ont été accusés de viol ou de proxénétisme mais aucun n’a été condamné. C’est en Israël que la justice a frappé : l’ancien chef d’Etat Moshe Katzav a écopé de 7 ans de prison pour viol et harcèlement, le 10 novembre 2011. (…) ».

(5) “Violences sexuelles à l’hôpital Tenon : une dizaine de plaintes en préparation”, Libération, 30 septembre et 2 octobre 2021 : https://www.liberation.fr/societe/police-justice/gynecologue-accuse-de-violences-a-tenon-une-enquete-pour-viol-sur-mineur-ouverte-20210930_WV2O7MQMR5HWZGT3TIHYFTY7ZA/ : « Elles étaient plusieurs – étudiantes ou patientes – à avoir dénoncé ses pratiques et à l’accuser de violences verbales et physiques. Le professeur de gynécologie Emile D., exerçant à l’hôpital Tenon, à Paris, fait depuis mardi l’objet d’une enquête pour viol par personne ayant autorité sur mineur de plus de 15 ans. (…) Une étudiante raconte par exemple qu’elle a vu le médecin « s’amuser avec les bougies anales dans les patientes endormies pour leur opération du cancer de l’ovaire avancé, en s’exclamant que certaines n’ont pas l’habitude de se faire sodomiser ». Une autre rapporte une scène extrêmement brutale pendant laquelle le gynécologue « s’empare du spéculum » et, « sans prévenir » la patiente, « l’insère dans [son] vagin », « d’un coup ». « Elle se crispe sous la douleur. Ses muscles se contractent et font ressortir l’instrument. Le médecin le renfonce, plus fort. Il hurle “détendez-vous !”. Elle gémit, il est évident qu’elle est terrorisée, raconte-t-elle. Il s’exaspère. Le speculum ressort encore. Il le renfonce de plus en plus brutalement. J’ai envie de pleurer, parce que je réalise que je viens d’assister à un viol et que je n’ai rien dit » (…) » ; “Hôpitaux : des centaines de patients vulnérables sont violés chaque année”, Medisite, 8 janvier 2020 : https://www.medisite.fr/a-lhopital-hopitaux-des-centaines-de-patients-fragiles-psychologiquement-sont-violes-chaque-annee.5552324.734030.html : « Au moins 1019 agressions sexuelles ont été signalées par des patients au sein de services de psychiatrie, en Angleterre. Ces chiffres, recensés entre avril 2017 et octobre 2019, ont été publiés par le Health Service Journal. Les patients souffrant de troubles mentaux sont fréquemment agressés par leurs camarades. Au total, 491 attaques ont été considérées comme “très graves” puisqu’elles nécessitaient des mesures de protection envers les patients, et 104 incidents ont été signalés à la police. Le taux d’agressions s’avère particulièrement élevé dans les quartiers mixtes des hôpitaux, en comparaison avec les zones unisexes, où l’on compte seulement 286 cas au cours de la même période (…) » ; “Hôpital : du sexisme jusqu’au harcèlement”, France Info, 28 mai 2019 : https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement/hopital-du-sexisme-jusqu-au-harcelement_3462955.html : « (…) Une ambiance sexiste qui règne au quotidien, voilà ce qu’a découvert Julia à l’hôpital, (…). Autre stage, autre chef de service et nouvelle humiliation pour l’étudiante. “Il me fait venir dans son bureau. Il avait préparé un café. Il arrive finalement face à moi, il me tient les épaules, et là il essaye de m’embrasser”, confie Julia. Un cas qui n’est pas isolé. Pour s’en rendre compte, il suffit de parcourir le bloc “Paye ta blouse” ou le meilleur du pire des remarques sexistes quotidiennes dans le monde hospitalier. À Marseille, un chirurgien très respecté vient d’être renvoyé en correctionnelle après des accusations d’agressions sexuelles avec abus d’autorité. Il risque la radiation et jusqu’à sept ans de prison » ; “Sexisme à l’hôpital: un collectif passe à l’action”, Medscape, 21 octobre 2020 : https://francais.medscape.com/voirarticle/3606455 : « L’association « Donnez des elles à la santé » vient de voir le jour. Elle veut aider à lutter contre les discriminations sexistes à l’hôpital qui accuse un retard de vingt ans en la matière. (…) » ; “Le sexisme à l’hôpital est une réalité quotidienne”, Le Parisien, 17 novembre 2017 : https://www.leparisien.fr/societe/le-sexisme-a-l-hopital-est-une-realite-quotidienne-17-11-2017-7398384.php : « (…) 86 % des internes en médecine estiment subir du sexisme ou en être directement victimes (…). Près de 3000 étudiants dont 75 % de femmes ont répondu à un questionnaire depuis le mois de septembre et les résultats sont édifiants sur ce phénomène.

86 % des internes (hommes et femmes confondus) en médecine estiment subir du sexisme ou en être directement victimes via des blagues graveleuses, des réflexions sur le physique, des mains aux fesses, des baisers non désirés…14 % des internes ont reçu « des demandes insistantes de relation sexuelle », 12 % du chantage à connotation sexuelle, 9 % des « simulations d’actes sexuels ». Enfin, dans 9 % des cas, les étudiants avouent avoir subi du harcèlement sexuel ». Même si certains propos peuvent paraitre déplacés hors contexte (par exemple « viens t’asseoir sur mes genoux (s’il n’y a plus de place) » ce sont des propos – qui ne sont pas convenables en Islam en tout cas – qui sont tenus souvent pour rire aussi bien de la part des femmes que des hommes, tout dépendra donc du contexte, de la fréquence (le nombre de fois où ce genre de propos sont tenus), du ton et du « langage corporel » pour déterminer si cela peut être considéré comme du harcèlement ou du sexisme.

(6) “Viols dans l’armée américaine : les photos choc”, Le Parisien, 17 septembre 2013 : https://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/viols-au-sein-de-l-armee-americaine-les-photos-qui-fachent-17-09-2013-3145587.php : « Le Pentagone planche depuis le printemps dernier sur le scandale des agressions sexuelles, et en premier lieu les viols, dont au moins 26 000 militaires (hommes et femmes confondus) ont été victimes selon sa propre enquête ». Et en France : “Des légionnaires soupçonnés de diriger un réseau de prostitution arrêtés à Nîmes”, France Info, 23 octobre 2021 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/des-legionnaires-soupconnes-de-diriger-un-reseau-de-prostitution-arretes-a-nimes-2306866.html : « 6 légionnaires ont été présentés à un juge de la JIRS de Marseille ce vendredi 22 octobre. Ils sont soupçonnés d’être à la tête d’un réseau de prostitution national.  Ils sont soupçonnés d’avoir organisé un réseau de prostitution nationale. “Six légionnaires du régiment de Nîmes ou qui y seraient récemment passés au cours de leur carrière militaire, été présentés à un juge  de la JIRS de  Marseille ce vendredi 22 octobre”, précise Dominique Laurens, procureure de Marseille. Ils ont été mis en examen pour proxénétisme aggravé, traite d’êtres humains, blanchiment et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. (…) Le 16 février 2021, une information judiciaire était ouverte des chefs de proxénétisme aggravé en bande organisée, blanchiment du produit de faits de proxénétisme aggravé en bande organisée, de traite des êtres humains en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission de crimes. “L’enquête confiée à la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille) a permis de mettre au jour un réseau de prostitution organisé depuis la capitale du Gard”, confirme Dominque Laurens, procureure de Marseille. Les mis en cause qui faisaient principalement venir des jeunes femmes originaires des Pays de l’Est se chargeaient de la location d’appartements, de la diffusion d’annonces sur internet et même de recruter des standadistes pour les rendez-vous avec les clients (…) ».

(7) “Liège: les trois policiers arrêtés pour viol ont été libérés sous conditions”, Le Soir, 8 février 2021 : https://www.lesoir.be/353764/article/2021-02-08/liege-les-trois-policiers-arretes-pour-viol-ont-ete-liberes-sous-conditions

(8) “Viols et pédophilie : Nouvelles révélations sur les victimes de l’humanitaire français”, Seneweb, 27 octobre 2021 : https://www.seneweb.com/news/Societe/viols-et-pedophilie-nouvelles-revelation_n_362347.html : « Brice Theret est dans de sales draps. L’humanitaire de nationalité française a violé pendant plusieurs mois des garçons et des filles défavorisés, âgés de moins de 15 ans, dans le centre de l’Adtp “Eléments terres” sis à Keur Mbaye Fall (…) » ; “Scandales sexuels dans plusieurs ONG: L’humanitaire dévalorisé (OPINION)”, La Libre, 23 février 2018 : https://www.lalibre.be/debats/opinions/2018/02/23/scandales-sexuels-dans-plusieurs-ong-lhumanitaire-devalorise-opinion-6Q62VSBRP5CEDLGTYHXJCQB3GY/ : « (…) Helen Evans, directrice de la prévention interne à Oxfam entre 2012 et 2015, a dénoncé l’existence d’une “culture d’abus sexuels au sein de certains bureaux”, et a fait état de viols ou tentatives de viol au Sud-Soudan ou d’agressions sur des mineurs œuvrant comme bénévoles dans des magasins tenus par l’ONG au Royaume-Uni. L’ancien directeur d’Oxfam en Haïti a reconnu qu’il avait eu des rapports tarifés avec des prostituées dans des locaux financés par l’organisation, selon un rapport établi en 2011 par l’ONG à l’issue d’une enquête interne et rendue publique. (…) » ; “Un travailleur humanitaire canadien accusé de pédophilie au Népal”, Le Soleil, 15 mai 2018 : https://www.lesoleil.com/actualite/monde/un-travailleur-humanitaire-canadien-accuse-de-pedophilie-au-nepal-e1ef213addd1686ac3118213d6264798 : « (…) Le chef de la police népalaise, Pushkar Karki, a expliqué lundi que Peter Dalglish avait été arrêté dans sa villa en avril en compagnie de deux Népalais âgés de 12 et 14 ans, après plusieurs semaines d’enquête. Son dossier sera entendu par un tribunal de Kavre, près de Katmandou. M. Karki a indiqué que M. Dalglish, 60 ans, était accusé d’avoir violé les deux garçons et qu’il était passible d’une peine de 13 ans de prison. M. Dalglish, qui a fondé l’organisation Street Kids International, s’implique depuis plusieurs décennies auprès de différentes organisations humanitaires et d’aide au développement, dont des agences de l’ONU, qui œuvrent principalement auprès des enfants. Il a notamment travaillé en Afghanistan et au Libéria. Des responsables ont affirmé que M. Dalglish attirait chez lui des enfants pauvres avec des promesses d’éducation et de voyages, avant de les agresser sexuellement (…) » ; “Affaires d’abus sexuels: les ONG ne se soucient pas vraiment de la confiance des populations locales”, Slate, 26 avril 2018 : http://www.slate.fr/story/160925/action-humanitaire-scandales-abus-sexuels-oxfam-onu-afrique-haiti-confiance-populations-locales-beneficiaires-aide-developpement : « Depuis deux mois, les révélations d’abus sexuels commis sur le terrain par des membres d’ONG s’accumulent. Seulement, la prise de conscience ne s’est pas accompagnée d’une plus grande implication des bénéficiaires de l’aide humanitaire. (…) d’autres employés sont accusés de harcèlement et d’intimidation; le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé que vingt-trois de ses membres avaient quitté l’organisation depuis 2015 en raison de comportements sexuels répréhensibles; Médecins sans frontières (MSF) a annoncé avoir été confronté à vingt-quatre cas de harcèlement ou d’abus sexuels en 2017. Save the Children, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ou encore International Rescue Committee s’ajoutent aux organisations humanitaires touchées par des accusations de violences sexuelles en marge de missions sur le terrain. Un raz-de-marée provoqué par la publication d’une enquête du journal britannique The Times sur Oxfam, qui ébranle la confiance envers le monde de l’humanitaire. (…) Parmi les nombreux scandales qui ont éclaboussé les casques bleus, les dizaines de cas de viols rapportés en Centrafrique, où opère la Minusca –la mission locale de maintien de la paix des Nations unies, ont particulièrement choqué. Des soldats de diverses nationalités –français, congolais, mauritaniens…– ont été renvoyés dans leur pays après des accusations d’habitants de camps de réfugiés ou de zones urbaines voisines (…) » ; “Viols d’enfants en Centrafrique: les soldats français bénéficient d’un non-lieu”, L’Express, 15 janvier 2018 :  https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/viols-d-enfants-en-centrafrique-les-soldats-francais-beneficient-d-un-non-lieu_1976246.html : « 3 ans après avoir été accusés de viols d’enfants en Centrafrique, des militaires français visés par l’enquête bénéficient d’un non-lieu. (…) Révélées en 2015, les accusations avaient terni la réputation de l’armée française déployée dans le pays sous égide de l’ONU, dans le cadre de l’opération Sangaris, censée restaurer la sécurité après des mois de violences interconfessionnelles.  (…) L’affaire avait éclaté en avril 2015. Le quotidien britannique The Guardian avait alors fait état d’une note interne de l’ONU relatant les auditions de six garçons de 9 à 13 ans qui accusaient des militaires de les avoir abusés dans le camp de déplacés de l’aéroport M’Poko, à Bangui. Des viols commis en échange d’argent et de nourriture, entre décembre 2013 et juin 2014, selon leur récit. (…) Depuis, d’autres scandales touchant des contingents d’autres pays ont éclaté, et les Nations unies ont souvent été critiquées pour leur manque de réactivité. (…) » ; “Starving children ‘as young as NINE forced to give UN officials oral sex to get food'”, Express, 18 décembre 2015 : https://www.express.co.uk/news/world/627783/Starving-children-as-young-as-NINE-forced-to-give-UN-officials-oral-sex-to-get-food : « CHILDREN as young as nine traded oral sex for food from UN peacekeepers in warzones while officials looked the other way, a shocking new report has claimed. Memos about the sexual abuse in the Central African Republic were “passed from desk to desk, inbox to inbox, across multiple UN offices, with no one willing to take responsibility”, the report found. It added: “The welfare of the victims and the accountability of the perpetrators appeared to be an afterthought, if considered at all.” The investigation revealed that French peacekeepers from the UN’s children agency, UNICEF, failed to act on reports of sexual abuse in early 2014 in the midst of civil war. UN Secretary-General Ban Ki-moon expressed “profound regret that these children were betrayed by the very people sent to protect them” and said he accepted the panel’s broad findings. (…) ».

(9) “Violences sexuelles : dans l’Éducation nationale, de gros changements ont été menés depuis quatre ans”, France Info, 8 février 2020 : https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/violences-sexuelles-dans-l-education-nationale-de-gros-changements-ont-ete-menes-depuis-quatre-ans_3817073.html ; “1 sur 5 le film contre la pédocriminalité”, Karl Zéro Absolu, 25 octobre 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=m2BcLFbu5IA ; “Pédophilie à l’école”, L’Express, 2015 : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pedophilie-a-l-ecole_1773792.html : « L’Education nationale a été secouée en 2015 par l’affaire de Villefontaine, en banlieue de Lyon, où un directeur de maternelle a été radié et mis en examen pour viols sur les enfants scolarisés. Début mars, la ministre Najat Vallaud-Belkacem annonce que 27 révocations ont eu lieu l’année précédente, pour des affaires de pédophilie ou de pédopornographie (…) ».

(10) L’existence de fausses accusations (pour se venger ou par colère, obtenir de l’argent, pour des motifs politiques, sous la contrainte d’une tierce-personne ou du pouvoir politique, pour avoir la garde des enfants, pour exercer un chantage, etc.), , très nombreuses selon plusieurs études (entre 5 et 65% des plaintes selon les études) -, n’exclut toutefois pas l’ampleur des dérives dénoncées, d’autant plus quand on sait que la sexualité déviante et la luxure se trouvent au « cœur » du mode de vie moderne des personnes riches et influentes, sont propices à ce genre d’atrocités et de dérives. Il faut aussi blâmer les personnes, – hommes ou femmes – parmi les acteurs/actrices qui ont accepté (ou toléré) ces horreurs en échange de leur notoriété et de leurs richesses, en vendant notamment leur corps pour des objectifs malsains et pervers, qui par ailleurs, ne valorisent nullement la cinématographie ou la musique. Pour l’étude, voir par exemple : “Les plaintes pour viols sont souvent non-fondées”, La Dernière Heure, 6 juin 2010 : https://www.dhnet.be/actu/faits/les-plaintes-pour-viols-sont-souvent-non-fondees-51b7989ce4b0de6db9835de1 : « (…) Pour se faire une idée du phénomène l’auteur de l’étude s’est basé sur un travail canadien qui s’intéresse aux fausses allégations de violences sexuelles. Un premier constat est de mise : ces plaintes mensongères sont principalement le fait de femmes. Deux catégories distinctes d’affabulateurs sont mises en exergue. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une plainte fantaisiste d’une personne qui fait part d’une violence sexuelle imaginaire et qui décrit un auteur tout aussi imaginaire. Dans une minorité des cas, le plaignant est convaincu d’avoir été victime d’un viol. Des faux souvenirs viennent s’embrouiller. Parfois, il arrive aussi que la pseudo-victime soit atteinte de troubles mentaux. L’étude canadienne montre que la moitié des faits signalés en matière de violence sexuelle est soit complètement fausse, soit exagérée. Chez nous, le phénomène est difficilement quantifiable. Pour la simple et bonne raison que les auteurs des déclarations mensongères ne sont que très rarement poursuivis. Le phénomène ne peut pourtant pas être banalisé. C’est pour cette raison qu’il est important de détecter ces fausses plaintes ». Voir aussi les cas des enfants qui sont manipulés par un des parents pour diaboliser/calomnier l’autre parent en cas de divorce ou de vengeance mais qui sont des cas minoritaires : “Karl Zéro chez Bercoff: 1SUR5 en questions”, Karl Zéro Absolu, 27 octobre 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=NxfEUzYbm70

(11) Après avoir diabolisé les musulmans par les médias et par la classe politique française, et accuser n’importe qui d’islamiste ou de radicalisation (même des non-musulmans, ou de simples musulmans qui prient, font le jeûne et condamnent le terrorisme et les injustices), des citoyens comme des politiciens accusent leurs détracteurs, voisins, époux, enfants ou vendeurs « d’islamistes radicalisés » afin d’obtenir gain de cause ou de nuire par vengeance ou par colère. Les politiciens et forces de l’ordre sont en effet, en France, plus prompts à intervenir en cas « d’islamisme » qu’en cas d’agressions sexuelles par exemple. “Nîmes : victime de violences conjugales une femme dénonce son mari comme islamiste armé et radicalisé”, France Info, 19 octobre 2020 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/nimes-victime-violences-conjugales-femme-denonce-son-mari-islamiste-arme-radicalise-1886180.html : « « Une femme victime de violences conjugales a contacté les forces de l’ordre en indiquant que son mari était un islamiste radicalisé et qu’il possédait illégalement des armes à son domicile » Eric Maurel.
Dénonciation calomnieuse : « Très vite, les policiers se rendent au domicile de l’homme en question, mais à leur arrivée surprise… L’individu n’est pas vraiment un djihadiste mais plutôt un catholique intégriste. De plus, il possède bien des armes, mais tout à fait légalement. Résultat, deux procédures sont ouvertes : la première pour violences conjugales et la deuxième pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de la femme »
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“Nouvelle mosquée de Strasbourg : ses promoteurs rejettent des accusations “infondées””, Europe1, 6 avril 2021 : https://www.europe1.fr/societe/nouvelle-mosquee-de-strasbourg-ses-promoteurs-rejettent-des-accusations-infondees-4036656 :  « (…) Les “accusations d’islam politique sont fausses, infondées et nous les rejetons avec force”, a encore insisté Eyüp Sahin, assurant que les promoteurs de cette mosquée n’étaient pas un “parti politique” et n’avaient pas de “projets” ou d'”agenda” politiques (…) ». Ainsi de nombreuses mosquées, associations (intellectuelles, humanitaires, culturelles, religieuses, …), écoles et maisons d’édition notamment, ont été visées ou dissoutes sous de faux motifs « d’islamisme », de « terrorisme » ou de « séparatisme islamiste » alors qu’après vérification, il apparaissait clairement que dans la plupart des cas, il n’y avait aucun lien (ni aucune promotion) avec le terrorisme, la criminalité, l’extrémisme ou une quelconque volonté de séparatisme, – où ce sont plutôt des millions de français non-musulmans qui manifestent depuis plusieurs années pour que le gouvernement actuel dégage et que la France se retire de l’UE car la France n’a plus de réelle souveraineté -. Le gouvernement lutte cependant efficacement contre la liberté de culte et d’expression, puisque les contre-pouvoirs disparaissent les uns après les autres, et que la France instaure désormais un terrorisme intellectuel où la moindre opposition peut être ciblée et traquée par tous les moyens possibles, tandis que les idéologues de la haine, du racisme et du terrorisme sont payés et invités dans tous les médias pour propager leur appel à la haine et leur désinformation continuelle.


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