Islam : Laïcité ou Sharî’ah en terres d’Islâm ?

Chez les laïcs, il est souvent question d’un discours visant à « enfermer » la Religion dans la sphère privée (là où la loi de 1905 sur la laïcité permettait tout de même une certaine expression publique des religions et de leurs symboles vestimentaires ou rituels), pour mieux imposer leur idéologie (qui peut changer selon le type de gouvernement au pouvoir), en sachant bien que même les laïcs entre eux, se divisent entre les « tolérants » ou les « modérés » d’une part, et les « extrémistes » et les « fanatiques » profondément intolérants d’autre part. Sous ce rapport, les mêmes tares peuvent concerner les religieux comme les laïcs, tares psychologiques multifactoriels qui ne sont pas propres à une ethnie ou à une communauté particulière. En France par exemple, la laïcité est souvent orientée pour justifier plusieurs formes institutionnalisées de racisme et de persécution intellectuelle et religieuse, notamment envers ceux qui critiquent objectivement le sionisme (sans verser dans la judéophobie pour autant), l’élite pédocriminelle du pays, l’idéologie LGBT, l’impérialisme US, les scandales et horreurs des multinationales et oligarques d’Occident, les dérives de Big Pharma, ou encore ceux qui s’acharnent injustement sur les populations immigrées du Moyen-Orient ou du continent africain, et visant la communauté musulmane et ses symboles traditionnels. Pour ceux-là, leurs droits sont menacés (censure, persécution de l’Etat, refus de protection de la part de l’Etat en cas de menaces sur leurs personnes, emprisonnement, licenciement, assassinats parfois, menaces physiques ou pressions diverses, etc.), et les coupables ne sont jamais traduits réellement en justice et sont pour la plupart, toujours libres et en fonction dans les postes les plus élevés de l’Etat (présidence, ministère, banque, média influent, etc.). Néanmoins, même chez les non-musulmans, la question de la laïcité divise, certains voulant son abolition, pour instaurer une monarchie (acceptant aussi une certaine liberté de culte et de conscience), d’autres encore, laïcards ou identitaires, veulent modifier profondément la laïcité pour justifier une plus grande persécution encore – dans le cadre d’un système totalitaire – envers les communautés culturelles ou religieuses en lien avec l’Islam (et indirectement aussi avec l’Eglise orthodoxe) ou les populations d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-Orient.

Or, ils font fausse route, puisque c’est la croyance laïque, tout comme les histoires d’orientations sexuelles ou d’idéologie du genre (car il ne s’agit là ni de science, ni de spiritualité ni d’un avantage objectif pour l’Humanité, bien au contraire même, cela peut déstructurer l’éducation des enfants, la structure familiale, la santé physique et mentale des individus, etc.), qui doivent rester dans la sphère privée et ne pas se mêler de la politique car cela engendre souvent du fanatisme et des dérives comme on peut le voir en France ou dans d’autres pays comme la Syrie laïque. De même le sécularisme sous ses différentes formes comme en Chine, aux États-Unis ou ailleurs, ne protègent pas les nations du fanatisme moderne, de la corruption, du totalitarisme ou de la violence.

La liberté de conscience et de culte n’est pas intrinsèque ou spécifique à la laïcité – qui elle consiste essentiellement en la séparation de l’Etat et du religieux qui n’est pas une neutralité de l’Etat contrairement à ce qui est dit car il y a forcément une idéologie orientée qui sera adoptée par les autorités politiques et fonctionnaires de l’Etat -,et existait bien avant l’apparition de la laïcité, notamment en terres d’Islam où la Vérité (qu’il est possible d’expérimenter à travers la Tradition islamique) et la Justice universelle étaient les fondements de la Constitution, avec la tolérance envers les autres expressions (altérées ou déformées du point de vue de l’orthodoxie) du Sacré ou même des communautés ne reconnaissant pas le Sacré (comme les dénégateurs ou certains idolâtres), acceptant officiellement tous les cultes fondés sur une expérience du Sacré à l’origine divine (Judaïsme et Christianisme, mais aussi Zoroastrisme, Hindouisme, Shintoïsme, Confucianisme, Bouddhisme, …) et les autres qui ne se fondent ni sur une Révélation divine (authentique à l’origine) ni sur une Sagesse universelle et inspirée, comme les idolâtres ou les dénégateurs – parmi eux les athées, les agnostiques, les déistes, ou les mouvements syncrétistes comme le Baha’isme, le Sikhisme, etc. -.

Les religions et cultes officiellement admis peuvent avoir leurs lieux de culte (officiellement reconnus dans leur forme extérieure comme les églises chrétiennes, les synagogues, les temples hindous ou bouddhistes par exemple) tandis que les autres peuvent pratiquer leur culte dans leur établissement privé prévu à cet effet.
Ainsi, l’affirmation de la Vérité (islamique) dans sa portée universelle et l’instauration de la justice (pour tous) formant le socle de la Constitution – et qui fondent également l’existence et la pérennité du genre humain -, fournissent un idéal et un sens à toute la nation, tout en acceptant les autres croyances ou formes d’expression (jugées, objectivement et doctrinalement comme étant altérées, non-orthodoxes ou déviantes sur certains aspects), ne les érigeant pas en tant que doctrine officielle ou modèle universel – car ce qui n’est pas fondé exclusivement sur la Vérité, la Sagesse, la Justice et la Loi divine ne saurait être pris pour modèle excellent et indépassable – mais l’Islam, tout en affirmant et exprimant la Loi divine et donc ce qui constitue la Vérité et la Justice dans leur portée universelle et globale, institue aussi non seulement la liberté de culte et de conscience – encadrée par le respect des autres communautés et de l’identité civilisationnelle de la Nation, mais aussi la protection morale et juridique des communautés non-musulmanes qui résident en terres d’Islam ou qui ont un pacte avec les musulmans tout en vivant en dehors des terres d’islam ; obligation individuelle et étatique pour tous les musulmans, si un dhimmi est agressé, kidnappé ou victime d’injustice, c’est toute la communauté islamique qui se trouve dans l’obligation d’assurer leur sécurité et de les secourir au besoin, quitte à y perdre la vie. Là où la laïcité française ne respecte pas les valeurs et dispositions juridiques des différentes communautés qui doivent tous acceptées l’autorité juridique de l’idéologie officielle de l’Etat, l’Islam permet à chaque communauté de juger leurs affaires familiales, religieuses, cultuelles ou maritales selon leur propre loi et tribunal, et en cas de litige, porter l’affaire auprès d’un tribunal indépendant et islamique qui jugera en toute équité en cherchant l’intérêt général et l’équité entre les personnes concernées dans le litige.

Un musulman – même calife – qui commettrait une injustice envers un dhimmi (non-musulman protégé par un pacte avec l’autorité musulmane ou par un engagement personnel ou professionnel avec n’importe quel musulman lambda) sera sanctionné et si les preuves objectives sont en faveur du dhimmi c’est ce dernier qui obtiendra gain de cause, tout comme la présomption d’innocence, où même si un Calife (‘l’autorité politique suprême parmi les hommes en islam) accuserait (à raison) un dhimmi d’avoir commis un délit ou un crime mais sans apporter de preuves objectives suffisantes, alors cette accusation ne conduira à aucune sanction pour le dhimmi, et il y a le célèbre exemple historique avec l’Imâm ‘Alî lorsqu’il était Calife, qui avait vu un non-musulman (Juif ou Chrétien selon les versions du récit, comme cela a été rapporté notamment par Ibn Kathîr dans Al-Bidâya wa an-Nihâya 8/4-5) lui voler son bouclier, il alla alors voir le juge mais ce dernier lui demanda des preuves (plusieurs témoins) mais l’imâm ‘Alî fut incapable de prouver son accusation, alors le juge trancha en faveur du simple dhimmi (citoyen non-musulman), et en voyant cela, le dhimmi, qui vola effectivement le bouclier de l’imâm, vint voir le Calife et imâm ‘Alî pour lui remettre son bouclier et se convertir à l’Islam en voyant cette noblesse dans la façon de rendre justice, et en guise de cadeau, l’imâm ‘Alî lui offrit ce bouclier. En effet : « Le bouclier du Prince des Croyants ‘Alî – qu’Allâh l’agrée – tomba de sa monture. Il le retrouva chez un chrétien et dut porter l’affaire devant le juge Shurayh. ‘Alî dit : « Ce bouclier m’appartient, je ne l’ai ni vendu ni donné ». Le juge demanda au chrétien ce qu’il pensait du propos du Prince des Croyants. Le chrétien dit : « Le bouclier est à moi, sauf le respect du Prince des Croyants ». Shurayh se tourna vers ‘Alî et lui demanda s’il avait des preuves.’Alî rit et dit : « Shurayh a vu juste ; je n’ai aucune preuve ». Shurayh jugea alors en faveur du chrétien étant donné que le bouclier était en sa possession et que ‘Alî n’avait fourni aucune preuve du contraire. L’homme prit le bouclier et fit quelques pas en direction de la sortie, puis fit demi-tour. Il dit : « Je témoigne que ce n’est là que la justice des Prophètes ! Le Prince des Croyants porte plainte contre moi et son juge me donne l’avantage sur lui ! J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allâh et que Mohammad est l’Envoyé d’Allâh. Le bouclier est à toi ô Prince des Croyants. J’ai suivi l’armée lors de ton départ de Siffîn. Le bouclier est tombé de ton chameau blanc ».’Alî – qu’Allâh l’agrée – dit : « Étant donné que tu as embrassé l’islam, le bouclier est désormais à toi ! » ».

Il y a également les nombreuses anecdotes concernant Abû Bakr et ‘Umar qui renoncèrent à toute richesse, qui allaient voir les citoyens sous leur responsabilité, aidaient les pauvres, les femmes veuves ou malades et les orphelins, en leur préparant à manger, en s’assurant qu’ils ne manquaient de rien, etc. durant la nuit, tandis que pendant le jour, ils s’occupaient des affaires du Califat, et supervisaient les gouverneurs s’assurant de leur bon comportement envers les administrés – Musulmans comme non-Musulmans – et donnant raison aux citoyens méprisés ou opprimés par des gens occupant de hauts rangs dans la politique ou l’administration. De même qu’il y a toutes les anecdotes où ‘Uthmân Ibn Affân (qui devint aussi Calife) mit toute sa richesse au service du peuple, ne gardant que l’essentiel pour lui, et se satisfaisant du jeûne, de la prière et de la récitation du Qur’ân. Or, les dirigeants (présidents, rois ou tyrans) de notre époque sont très loin de cette noblesse, impliqués dans de nombreux scandales, se souciant peu du peuple, volant l’argent des citoyens et pensant les mettre à l’abri dans des comptes offshore, et où leurs noms (y compris les présidents et ministres américains, français, russes, ukrainiens, britanniques, etc.) sont cités dans les Panama Papers et les Pandora Papers (se chiffrant à plus de 13 000 milliards de $, de quoi régler la faim dans le monde, l’électricité, l’eau potable, l’éducation, la santé, l’écologie, …) alors qu’ils préfèrent enfermer ou assassiner tous les opposants politiques qui n’ont fait que dénoncer des scandales ou des injustices et leur rappeler qu’ils devaient rendre des comptes devant Allâh et/ou devant les citoyens, tout en laissant crever inutilement de millions de citoyens (en Occident notamment).

L’Islam, dans son principe, est donc l’idéal civilisationnel pour tous les musulmans et même objectivement pour les autres communautés, qui aspirent au Sacré et à la justice, tout en neutralisant les idéologies délétères qui menacent l’ordre international, l’environnement ou le monde du vivant, comme le sont les menaces capitalistes et communistes, ou encore le satanisme et toutes les idéologies qui menacent les valeurs familiales et traditionnelles, la santé physique ou mentale des individus. Ce n’est que lorsque les autorités et les fidèles oublient cet idéal, et s’éloignent des valeurs et finalités de l’Islam, qu’il y a fanatisme et corruption au sein de la société, et c’est le rôle traditionnel des maîtres spirituels, des savants exotériques et des intellectuels musulmans, de rappeler ces valeurs et d’éviter autant que possible les dérives sectaires, les abus de toute sorte, et de répondre aux incompréhensions ou attaques contre l’Islam, par la sagesse, l’intelligence, et un argumentaire solide (avec les nuances qui conviennent), adapté à l’audience et à la matrice idéologique ou intellectuelle des opposants ou des personnes qui s’interrogent sur tel ou tel aspect de la Religion, du fiqh, etc. Mais quand les savants s’enlisent dans le sectarisme ou l’ignorance – comme beaucoup aujourd’hui -, que les maîtres spirituels qualifiés ne sont plus écoutés, et que les forces de l’ordre comme la classe politique se coupent totalement de l’éducation spirituelle, des valeurs morales et des préceptes religieux – épousant ainsi de fait le paradigme séculariste -, la société se corrompt et se radicalise, suffoquant la population, radicalisant les différents extrêmes, et poussant souvent une partie des citoyens à l’hypocrisie ou à la débauche, comme on peut tristement le voir de nos jours dans de nombreux pays arabes (très sécularisés) et même dans des pays officiellement régis par la Sharî’ah mais qui n’en respectent pas les fondements et les finalités (justice sociale, liberté de culte, respect de la propriété privée et la dignité humaine, etc.) comme l’Arabie Saoudite ou l’Iran, qui transgressent la Loi divine dans de multiples domaines, et qui sont en réalité des systèmes politiques hybrides (mixant modernité, culture, tribalisme, capitalisme et religion).

De nombreux états laïcs ou sécularisés, que ce soit dans le monde occidental ou non, connaissent d’importantes crises identitaires, écologiques, économiques, sociales et politiques, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Belgique, la Tunisie, la Syrie, la Russie, etc., et a contrario, certains états religieux et islamiques comme le Qatar, le Sultanat de Brunei, le Sultanat d’Oman, etc., connaissent une certaine prospérité économique et une certaine stabilité. Leurs côtés négatifs, pourrions-nous dire, sont justement ceux qui sont en lien avec une influence moderne, notamment celle du consumérisme et de la parte de certaines valeurs, et la corruption des élites en lien avec le monde occidental et leurs institutions financières et sportives, foncièrement corrompues, mauvaises et criminelles.

Même par rapport à la jeunesse, peu de pays « musulmans » et de « savants officiels » sont à la hauteur des enjeux et idéaux islamiques, notamment face aux propagandes et lavages de cerveau opérés par le système occidental (qui dépense chaque année des milliards de $ rien qu’en propagande). Mais face à ce système décadent et propagandiste, certains, pour y faire face, ne proposent que moquerie, violence ou ignorance, comme la fois où dans une émission télévisée en Egypte, un jeune homme (athée) qui a apostasié (à l’époque du moins) fut traité avec mépris, et le présentateur ne lui laissa même pas développer son argumentaire jusqu’au bout alors qu’il restait calme (même si ce qu’il dit au début était faux et qu’il confondait sans doute le Big Bang et la théorie de l’évolution tout en faisant la confusion entre le Principe métaphysique et la Loi universelle/première d’une part et les causes naturelles/secondaires – conditionnées par le Principe absolu/créateur – d’autre part). Il faut savoir cependant que beaucoup d’athées considèrent la Religion comme une maladie mentale et les religieux comme étant des malades, donc c’est de bonne guerre – même si inadéquat – de dire à ce jeune homme de consulter un psychiatre ou un thérapeute comme ils l’ont fait, pour qu’il se « soigne » de l’athéisme. En un certain sens, le Shaykh n’a pas tort, l’athéisme et le matérialisme sont des aberrations logiques et intellectuelles, et peuvent s’apparenter à une sorte de maladie/atrophie mentale ou intellectuelle – comme bien d’autres idéologies ou mentalités dont le fanatisme quel qu’il soit -. Mais ce jeune homme, comme tant d’autres, ont été endoctrinés par des athées militants avec des arguments à la fois bancals, confus et intellectuellement inexacts. Or ce qu’il faut, c’est de se placer sur le terrain de la bienveillance, du respect et des arguments plutôt que de les traiter de la sorte. Beaucoup de musulmans dorment sur une Vérité (l’Islam) qu’ils ne comprennent pas et ne respectent pas à sa juste valeur, et sont de piètres avocats et ambassadeurs de l’Islam malheureusement, ce qui éloigne beaucoup de nos jeunes de la piété, de la confiance, de la fierté d’être musulman et de la spiritualité.

L’intellectuel, logicien, métaphysicien et philosophe Frithjof Schuon l’avait remarquablement décrit et observé : « Le succès du matérialisme athée s’explique en partie par le fait qu’il est une position extrême, et d’un extrémisme facile vu le monde glissant qui en est le cadre, et vu les éléments psychologiques auxquels il fait appel … » (Frithjof Schuon, Regards sur les Mondes anciens, éd. Traditionnelles, 1968, chapitre « Universalité et actualité du monachisme »).

« Un mot sur la « libre-pensée », ou plus précisément sur l’obligation quasi morale qui est faite à tout homme de « penser par lui-même » : cette exigence n’est nullement conforme à la nature humaine, car l’homme normal et vertueux, en tant que membre d’une collectivité sociale et traditionnelle, se rend compte en général des limites de sa compétence. De deux choses l’une : ou bien l’homme est exceptionnellement doué sur tel ou tel plan, et alors rien ne peut l’empêcher de penser d’une manière originale, ce qu’il fera d’ailleurs en accord avec la tradition — dans les mondes traditionnels qui seuls nous intéressent ici— précisément parce que son intelligence lui permet de saisir la nécessité de cet accord ; ou bien l’homme est d’intelligence moyenne ou médiocre, sur un plan quelconque ou d’une façon générale, et alors il s’en remettra aux jugements de ceux qui sont plus compétents que lui, et c’est là dans son cas la chose la plus intelligente à faire. La manie de détacher l’individu de la hiérarchie intellectuelle, c’est-à-dire de l’individualiser intellectuellement, est une violation de sa nature et équivaut pratiquement à l’abolition de l’intelligence, et aussi des vertus sans lesquelles l’entendement réel ne saurait s’actualiser pleinement. On n’aboutit ainsi qu’à l’anarchie et à la codification de l’incapacité de penser » (Frithjof Schuon, La Transfiguration de l’homme, Chapitre « Réflexions sur le sentimentalisme idéologique », 1955, pp.18-19).

« Il faut dire que les progressistes ne se trompent pas tout à fait quand ils estiment qu’il y a quelque chose, dans la religion, qui ne va plus ; en fait, l’argumentation individualiste et sentimentale avec laquelle opère la piété traditionnelle ne mord plus guère sur les consciences, et il en est ainsi, non seulement pour la simple raison que l’homme moderne est irréligieux, mais aussi parce que les arguments religieux habituels, n’allant pas suffisamment au fond des choses et n’ayant d’ailleurs pas eu besoin autrefois de le faire, sont quelque peu usés psychologiquement et ne répondent pas à certains besoins de causalité » (Frithjof Schuon, Forme et substance dans les religions, éd. L’Harmattan, 2012, p. 236).

Sur tout ces sujets, voir les écrits de René Guénon, Frithjof Schuon, Seyyed Hossein Nasr, Belgacem Marzougui, Martin Lings, Titus Burckhardt, Hamza Benaïssa, Roger Du Pasquier, Tayeb Chouiref, Ragheb el Serjany, ‘Abdallâh al-Maliki, et Frédéric Guillaud notamment.


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