Nos sociétés occidentales sont-elles patriarcales ou matriarcales ?

Depuis quelques années, les médias et discours politiques rejettent tous les maux de la société sur le « patriarcat », et donc en quelque sorte, par identification et par extension, à l’ensemble des hommes. Or, les médias, les discours politiques, les aides financières, les émissions télévisées, les propagandes diverses (notamment via les séries et les films, etc.) et l’arsenal juridique sont en faveur des femmes et en défaveurs des hommes. Des milliards de $ sont en effet dépensés chaque année dans cette propagande vile et délétère, pendant que dans la vraie vie, des millions de femmes et d’hommes souffrent de pauvreté, de famine ou de persécutions politiques injustes (en Occident comme en Orient), et pendant que les promoteurs (et promotrices) de ces propagandes, orchestrent des famines en Afrique et en Asie centrale, ainsi que des guerres civiles qui tuent ou maltraitent des millions de femmes et de filles dans le monde. Or, tout cela est financé et planifié de longue date, par un certain nombre de personnalités criminelles et perverses (hommes et femmes). Même dans le langage, il y a ce terrorisme intellectuel, qui se transforme ensuite en lutte des sexes et en terrorisme idéologique, où des faits ne peuvent plus être évoqués, et où certains questionnements légitimes ne sont plus autorisés ni même audibles. Il n’est pas question ici de banaliser ou de cautionner les maltraitances réelles ou propos sexistes visant les femmes victimes d’abus, car ces agissements sont intolérables et éminemment condamnables, au nom même de la Tradition et du Sacré, qui obligent les hommes à se comporter toujours droitement envers les femmes. C’est justement avec la modernité, que les hommes et les femmes ont été victimes de nombreuses injustices, d’importants déséquilibres, en éloignant les hommes de la droiture morale et de la virilité spirituelle, et les femmes de leur force intérieure et de leur féminité. Dans nos sociétés, les femmes peuvent frapper, gifler, humilier, calomnier, diffamer ou tuer des hommes sans que cela n’émeuve pratiquement personne, et sans que cela ne débouche sur des polémiques ou une hystérie médiatico-politique. Quand un homme meurt, on ne parle pas « d’hominicide », mais quand une femme meurt, les médias parlent de « féminicide » alors que dans l’immense majorité des cas, ces femmes ne sont pas mortes à cause du fait d’être femme, mais à cause de leur entourage ou d’inconnus agissant sous l’effet de l’alcool, de la drogue, de la violence et de la misère sexuelle favorisés par les sociétés occidentales (ou occidentalisées), ou à cause d’une réaction violente aux agissements pervers, malsains ou « criminels » aussi de la femme en question, qui a entrainé une réaction pulsionnelle et criminelle à son tour. Certaines de ses femmes ont même été tuées par d’autres femmes, ou par des hommes manipulés par des femmes, qui utilisent souvent des hommes pour commettre des crimes ou des délits sans se salir les mains.

Pourtant, dans nos différences spécifiques – qui n’impliquent ni infériorité ni supériorité en soi de façon absolue, mais diversité et complémentarité -, il faut savoir s’aimer et se respecter, et agir dans l’intérêt général du couple, de la famille, de la société, de la communauté, de l’humanité et même de l’ensemble du vivant, au lieu d’être asservi à nos caprices et à l’égoïsme, qui engendrent de terribles dérives et déviances, là où le patriarcat traditionnel agit pour l’intérêt général des hommes et des femmes, des enfants et de la nature, avec droiture, responsabilité et bienveillance.

Les discours modernes tentent à déresponsabiliser les femmes dans leur mauvais comportement, à frustrer les hommes et à rendre malheureuse et hautaine les femmes, à cautionner les pires injustices des femmes, à agrandir le gouffre entre les hommes et les femmes, et à conduire au suicide ou à la dépression, les hommes comme les femmes. C’est aussi le modernisme qui éloigne les hommes de la piété, du sens des responsabilités, de la droiture morale et de la maitrise de ses pulsions sexuelles, de son langage verbal et corporel, justement car ses aspirations ne sont plus spirituelles, et qu’il délaisse l’éducation de l’âme et le cadre éthique qui doit guider ses pas.

Ces « féministes » (radicales) méprisent et agressent même les femmes pieuses et intelligentes qui refusent de se plier à leur diktat politique et égotique, ou se font la guerre entre elles pour avoir le pouvoir, veulent le beurre et l’argent du beurre, méprisent les hommes mais veulent les imiter dans leurs défauts ou leurs dérives, s’autorisent ce qu’elles interdisent aux hommes, jugent et discriminent les hommes mais s’indignent et s’insurgent quand certains leur font la même chose, … Elles se compromettent même avec les pires criminel(le)s qui soient, uniquement pour obtenir des subsides ou des postes politiques importants pour un combat illusoire qui engendre plus de mal que de bien, et qui ne placent pas « le curseur » au bon endroit… De plus, en portant de fausses accusations (selon certaines enquêtes cela peut atteindre les 50% des plaintes), – inventant de toute pièce ou exagérant les faits -, sur des hommes innocents (car ayant rejeté leurs avances, ou leur ayant dit des paroles qui ont pu les vexer ou les blesser, ou pour d’autres raisons encore), cela dessert la cause de nombreuses femmes, qui elles sont réellement victimes d’abus et d’injustices. Ces fausses plaintes et accusations jettent non seulement le discrédit sur l’ensemble des femmes, mais trahissent aussi la cause juste et noble des femmes opprimées ou maltraitées, en plus de gaspiller des millions d’euros (des dépenses publiques de l’Etat) et de nombreuses personnes dépêchées pour enquêter et traiter ces affaires, alors que pendant ce temps-là, des victimes réelles sont encore en attente, ou ne peuvent pas obtenir justice à cause de la surcharge de travail ou du discrédit causé par celles qui ont menti. Si on peut suspecter potentiellement les hommes influents (politiciens, hommes d’affaire, producteurs ou patrons de grandes boites de production ou de photographie) éloignés de toute piété et discipline spirituelle, qui sont accusés d’agressions sexuelles ou de pratiques pédocriminelles – que les autorités politiques aux Etats-Unis, en France, en Belgique ou ailleurs étouffent souvent car impliquant des personnalités connues et souvent influentes -, car il est connu dans ces milieux, où règnent la débauche, l’alcool, la drogue, l’ostentation, la luxure et même parfois le satanisme, que ce genre d’actes arrivent fréquemment.

Les discours féministes peuvent diaboliser, mépriser et injurier les hommes de façon générale, mais n’admettent aucunement la moindre critique de leurs méfaits et dérives, même quand ils sont avérés, même sur de simples éléments biologiques ou psychologiques qui sont observables et vérifiables.

On l’a vu récemment aussi, lors des guerres (comme en Ukraine), ce sont toujours, dans l’immense majorité des cas, les hommes qui sont sur le front ou qui sont sacrifiés pour défendre un pays et donc les femmes et les enfants, et là, le silence des « féministes » est assourdissant, n’évoquant plus « l’égalité des sexes », même si évidemment, derrière la ligne de front, il y a aussi des femmes sur le terrain (pour les soins, l’approvisionnement ou les repas alimentaires – aux côtés des hommes -). C’est aussi Ursula Von der Leyen, criminelle notoire et va-t-en guerre, qui refuse la paix et l’apaisement avec la Russie, et qui met en péril la santé, la dignité et la vie de millions de femmes et d’enfants (déjà avant la guerre en Ukraine avec ses plans pour discriminer et empoisonner la vie et la santé de millions de citoyens européens lors de la Crise du Covid), qui envenime la situation alors qu’elle promeut les idéologies « féministes » et « Lgbt » tout en ne faisant rien pour protéger les droits de millions de femmes européennes qui ont choisi la voie de la pudeur et de la dignité.

Malgré cette haine et ce rejet du patriarcat, les inégalités se creusent encore plus, les femmes sont de plus en plus insatisfaites et insatiables, et les hommes encore plus incompris et méprisés, et aussi paradoxalement violents, avec des mouvements réactionnaires comme le « masculinisme », caricature bien souvent de la véritable virilité spirituelle de nos grandes figures spirituelles et politiques des époques passées. Nous ne vivons donc plus dans un système patriarcat, mais dans le règne de l’ego, de l’individualisme et de la violence sociale, sans jamais trouver le bon équilibre et l’apaisement. Tout comme nous devons enseigner aux enfants à ne pas se mettre en danger, à cultiver les bonnes manières et à éviter ce qui peut leur causer du tort, nous devons inculquer cela aussi aux hommes et femmes adultes qui se mettent d’eux-mêmes en danger (avec un mode de vie très mal sain : habitudes alcooliques, drogues, boites de nuit, fornication, adultère, manque de spiritualité, mauvaises fréquentations, activités criminelles, …).

L’absence d’une spiritualité pure et opérative, engendre tous les maux de l’ego dont les gens se plaignent à notre époque, tout en refusant de discipliner leur ego, devenant ainsi, leurs propres bourreaux, tel le malade qui se plaint de la maladie qui l’affecte tout en refusant le remède proposé par son médecin qualifié. Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit en effet : « Celui qui me garantit (la maitrise de) ce qu’il y a entre ses 2 mâchoires [sa bouche et ce qui en sort en termes de propos] et ce qu’il y a entre ses jambes [ses pulsions sexuelles et passionnelles], je lui garantis le Paradis » (Rapporté par Al-Bukhari dans son Sahîh n°6474 selon Sahl Ibn Sâ’d, par At-Tirmidhî dans ses Sunân n°2409 selon Abû Hurayra et n°2408 selon Sahl, par Mâlik dans Al-Muwattâ’ n°1824 selon Zayd Ibn Aslam et Atâ’ Ibn Yasar, par Ibn Hibbân dans son Sahîh, Al-Bayhaqî et d’autres) ainsi que : « Vous informerais-je au sujet du croyant (mû’min) ? C’est celui que les gens ne craignent pas quant à leurs biens et leurs propres personnes [ne leur causant aucune nuisance et ne les terrifiant pas]. Et le musulman, c’est celui dont les gens sont épargnés (du mal) de sa main et de sa langue. Et le (véritable) combattant (al mujâhid) est celui qui lutte contre son ego (ses défauts et ses mauvais penchants). Et l’émigré (al muhâjir) est celui qui délaisse (quitte) les péchés et les mauvaises actions » (Rapporté par Ahmad dans son Musnad n°23438 selon Fadalah ibn ‘Ubayd) et « Les forts ne sont pas ceux qui terrassent les gens. Au contraire, les forts sont ceux qui maîtrisent leur ego (en le domptant) » (Rapporté par At-Tahawî dans Mushkil al-Âthâr n°1426).

Il nous faut, au lieu de nous embrouiller pour tout et pour rien, plutôt nous entraider et nous faciliter la vie dans l’accomplissement du bien, de l’apaisement et des choses utiles et bénéfiques, et non pas nous rendre la vie impossible, nous faire du mal et perdre notre temps dans des polémiques aussi stériles qu’incessantes.

Or, Allâh est très clair dans Sa Parole bénie, certaines femmes tout comme certains hommes ont un comportement exécrable, tandis que d’autres (femmes et hommes) sont exceptionnel(le)s et remarquables, mais tous devraient s’allier et se soutenir mutuellement dans des objectifs communs, et trouver l’apaisement :

« …Parmi Ses signes qu’Il ait créé pour vous à partir de vous-même des épouses, afin qu’auprès d’elles vous trouviez l’apaisement ; et Il a placé entre vous mawwada (affection, tendresse) et rahma (miséricorde, amour, compassion, …) » (Qur’ân 30, 21).

« C’est Lui qui vous a créé d’une âme unique, dont il tira l’épouse, pour que ce dernier trouvât auprès d’elle la paix… » (Qur’ân 7,189).

 « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles » (Qur’ân 2, 187).

« Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (Qur’ân 5, 2).

« Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, pieux et pieuses, donneurs et donneuses d’aumône, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allâh et invocatrices : Allâh a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense » (Qur’ân 33, 35).

« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakât et obéissent à Allâh et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allâh fera miséricorde, car Allâh est Puissant et Sage » (Qur’ân 9, 71),

« Ne convoitez pas ce qu’Allâh a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Allâh de Sa grâce. Car Allâh, certes, est Omniscient » (Qur’ân 4, 32).

« Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée ; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt » (Qur’ân 91, 7-10).

« Faites le bien, car Allâh aime ceux qui sont bienfaisants et excellents (dans leur conduite) » (Qur’ân 2, 195).


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