L’hypocrisie occidentale dans toute sa splendeur : le cas de la Turquie

Depuis quelques années, il ne se passe pas un jour sans que les médias occidentaux parlent de la Turquie, et surtout d’Erdogan, pour en dire volontairement du mal. Mais une analyse approfondie dévoile les nombreuses manipulations médiatiques, les discours politiques d’une grande hypocrisie, les contradictions et les condamnations arbitraires, ainsi que le parti pris idéologique flagrant, des médias conventionnels soumis aux gouvernements et multinationales de l’Occident.

Un pays légitime qui veut protéger ses frontières contre des mouvements terroristes qui mènent des opérations criminelles contre ce pays et à ses frontières, qui libèrent des prisonniers (jugés terroristes) dans leurs intérêts, qui font du nettoyage ethnique, qui enrôlent de force des enfants pour en faire des soldats, qui commettent des crimes de guerre (dont des viols) un peu partout, et qui sont soutenus par des puissances réputées pour leurs massacres, se voit qualifier de tous les maux et de tous les noms péjoratifs, alors que ce pays abrite plus de 4 millions de réfugiés (dont environ 300 000 ont pu retourner dans leurs régions natales sous la protection des forces turques), qui a protégé de nombreux civils syriens (arabes, turkmènes, kurdes, assyriens, …), qui a construit des universités, des écoles, des hôpitaux, des boulangeries et des usines dans les endroits repris aux groupes terroristes. Or, ceux qui critiquent ce pays sont connus pour avoir massacré des milliers de civils (au minimum) syriens, d’avoir soutenu activement des groupes terroristes ou des régimes criminels, sans parler de leurs nombreuses violations des résolutions internationales et des droits humains. Parmi ces pays criminels, citons : le régime syrien (et ses alliés politiques majeurs), les Etats-Unis, la France, l’Arabie Saoudite, Israël, et d’autres pays (notamment européens).

Or, la présence occidentale en Irak et en Syrie n’est aucunement justifiable étant donné la disparité culturelle et religieuse, l’absence de frontières géographiques avec leurs propres pays, et le fait que leur présence est associée systématiquement à un facteur de criminalité et d’instabilité dans la région depuis fort longtemps.

Les autres puissances ont toujours refusé la solution proposée par la Turquie pour établir une zone de sécurité en Syrie pour protéger la population syrienne qui viendrait s’y refuser : la Turquie faisant ainsi d’une pierre deux coups (sécuriser ses frontières, protéger ses citoyens, et protéger les civils syriens). Au lieu de cela, le régime syrien, les Etats-Unis, des pays européens et d’autres pays, ont préféré que la guerre perdure en touchant tous les civils possibles.

La guerre n’est jamais chose souhaitable selon le Qur’ân et la Tradition prophétique, mais elle est parfois nécessaire quand les voies diplomatiques demeurent inefficaces et inaudibles.

Par ailleurs, la population syrienne, au sein de l’opposition, et qui constitue la majorité des citoyens syriens, soutient globalement l’opération des forces turques et leurs alliés (kurdes, arabes, turkmènes, assyriens, etc.).

Entre un pays qui protège ses citoyens et les citoyens des pays voisins, qui reconstruit leurs villes et respecte leurs droits fondamentaux, et des pays connus pour avoir détruit des villes entières, massacrés au moins des centaines de milliers de personnes (et parfois même leur propre peuple), et qui n’ont aucune légitimité islamique, éthique ou populaire, le choix est vite fait non ?

Le 9 octobre 2019, dans un moment de lucidité, Donald Trump disait dans un tweet : « Les États-Unis ont dépensé HUIT TRILLION DOLLARS au Moyen-Orient pour combattre et maintenir l’ordre. Des milliers de nos grands soldats sont morts ou ont été grièvement blessés. Des millions de personnes sont mortes de l’autre côté. Entrer au Moyen-Orient est la pire décision qui n’ait jamais été prise … ».
Les gouvernements occidentaux qui ont massacré des dizaines de millions de personnes dans cette région depuis 40 ans, qui ont rasé des villes, encore très récemment en Syrie et en Irak, – et causant des dizaines de milliers de victimes parmi les civils -, tout en engendrant des déplacements massifs de réfugiés, osent condamner la Turquie, alors que cette dernière tente de protéger les civils turcs et syriens (kurdes ,arabes, turkmènes, assyriens et autres) tout en luttant activement contre le terrorisme dans la région (marxiste ou daeshite). Est-ce vraiment sérieux ? Les médias passent sous silence également que, en Turquie comme en Syrie, de nombreux kurdes condamnent les actes terroristes du PKK/YPG/PYD, et soutiennent également le gouvernement turc.

Le chroniqueur et historien David Bizet, le 10 octobre 2019, disait sur sa page facebook personnelle : « Cher amis,
Nous sommes dans l’obligation morale de soutenir l’opération « source de paix » menée par l’armée turque actuellement.
Celle-ci vise à anéantir une menace terroriste qui menace la stabilité de la région depuis presque quatre décennies.
L’ « opinion internationale », entendez ceux qui ont pillé et ravagé l’Irak, l’Afghanistan, et tant d’autres pays faisant des millions de morts parmi les populations civiles et autant de déplacés sur leur passage, sont opposés à cette opération. Soudainement le sort des civils est devenu une inquiétude. Quelle hypocrisie !
Le fait est que depuis les années 1860 et l’introduction de la « question d’Orient », les diplomaties européennes ont œuvré à ce que le Moyen-Orient se retrouve dépendant militairement, économiquement et politiquement. Ils ont œuvré à ce qu’aucune puissance régionale ne perdure. Une Turquie forte représente pour eux une menace, car elle contrecarre leur projet d’asservissement.
Il est venu pour nous le moment de soutenir massivement la Nouvelle Turquie et de lui apporter tout notre soutien. Le moment d’investir dans l’économie turque afin de la soutenir ainsi que l’action de son gouvernement, le moment de témoigner notre opposition aux ingérences extérieures au Moyen-Orient.
Aujourd’hui, il n’est pas simplement question de la Turquie mais d’une Paix globale dans la région qu’un siècle et demi d’ingérence européenne n’a su apporter. Il est question du retour des Syriens dans leur pays et de l’avenir de ce pays. Il est question de mettre fin au despotisme en anéantissant ceux qui pratiquent le nettoyage ethnique en chassant les Arabes de leur terre.
De la même manière que les armées de Selim Ier ont apportée la paix et la prospérité dans la région au XVIe siècle, l’armée turque revient un siècle après avoir été chassée dans cet objectif. La Turquie est seule pour surmonter les nombreux enjeux de la région. Elle doit savoir que nous sommes derrière elle, dans nos invocations, dans nos prises de positions et dans nos actes.
La Turquie vaincra ! »
.

Un autre historien, sous pseudonyme (Nagato Izbak) disait le 10 octobre 2019 : « Depuis ce matin je me délecte des larmes françaises à propos de l’intervention turque. Ce n’est pas la France qui a son armée dans plusieurs pays africains ? Ce n’est pas elle qui a mis la Lybie à feu et à sang ? Vraiment ils sont culottés. L’ingérence c’est bien que quand c’est la France qui en est la source. Je salue la décision de Trump de se retirer, les US n’ont rien à faire en Asie ».

Page le Journal Turc (facebook, 10 octobre 2019) :
« Pays qui condamnent l’opération Turque 🇹🇷 :
France
🇫🇷 : est présent au Mali, en Syrie, en Afghanistan, au Niger. A ruiné la Lybie.

Égypte 🇪🇬 : le général Sisi massacre son peuple, a mis en prison le président élu démocratiquement.

Arabie Saoudite 🇸🇦 : Tue des milliers d’innocents au Yémen.

États-Unis 🇺🇸 : a des bases militaires partout dans le Monde. Est présent dans la majorité des pays. A fait la guerre pour aucune raison à plusieurs pays.

Syrie 🇸🇾 : Bachar al-Assad ne défend pas les populations Turkmènes et Arabes du Nord de la Syrie qui sont persécutés par les Kurdes.

Russie 🇷🇺 : Bombarde des civils en Syrie, occupe la Crimée, l’Ossetie du Sud, l’Abkazie. Soutien des séparatistes du Donbass en Ukraine.

D’autres pays : Australie, Royaume-Unis, Belgique, Iran, Pays-Bas.

Enfin, tous ces pays n’ont aucun centimètre de frontière avec la Syrie, certains se trouvent même à 10 000 km de la Syrie.

Parmi tous ces pays, aucun n’a accueilli le peuple Syrien en tant que réfugié de la guerre ».

Benjamin Blanchard, directeur général de SOS chrétiens d’Orient :

« Il ne faut pas blanchir les milices kurdes qui font régner la terreur dans le nord-est de la Syrie ».
« Le PKK fait une épuration ethnique dans le nord-est de la Syrie, vis à vis de tout ce qui n’est pas kurde ».
« L’exode hélas a commencé depuis bien longtemps (avant l’opération lancée par la Turquie) pour fuir notamment les exactions du YPG, pour fuir la guerre (…) ».

Source : Entretien du 10/10/2019 avec Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient. Il réagit au lancement d’une opération militaire turque contre la milice kurde en Syrie des YPG, RT France 10 octobre 2019 : https://twitter.com/rtenfrancais/status/1182348436097634312?s=12

Cependant Benjamin Blanchard s’oppose à la présence turque dans la région alors qu’il ne dit rien concernant les forces américaines, françaises, russes et iraniennes, qui elles détruisent les villes syriennes, massacrent des civils, et ne partagent aucune frontière avec la Syrie, contrairement à la Turquie, qui protège ses frontières et assure la protection de nombreux civils syriens en Syrie, et accueille des millions de réfugiés syriens en Turquie.

Sigmar Gabriel, ancien vice-chancelier allemand (2013-2017) a dit : « Lorsque la guerre civile syrienne a éclaté, Erdoğan a proposé une zone d’interdiction de survol pour empêcher Assad de bombarder son peuple, mais les premiers à avoir refusé sont l’Allemagne et l’Europe. Nous ne parlons pas des Kurdes, mais d’une organisation terroriste interdite [PKK]. Et voici pourquoi : Chantage, trafic d’armes et trafic de drogue ». (Dans l’émission “Maybrit illner – Erdogans Krieg, wie machtlos ist Europa?” du 17 octobre 2019 sur la chaine allemande ZDF : https://www.youtube.com/watch?v=Qy6DbPElkI8).

Des familles kurdes dénoncent le PKK, critiquent le HDP pour son hypocrisie et sa corruption, et s’insurgent contre l’enlèvement forcé de leurs enfants par les miliciens du PKK : “Kurdish Families vs. the PKK in Turkey’s Eastern Provinces”, The New Turkey, 16 septembre 2019 : https://youtu.be/wWImnF5AItg

Par ailleurs les kurdes syriens non-affiliés au groupe terroriste PKK soutiennent l’armée turque et leur opération (incluant des forces alliées arabes et kurdes) : « Les Kurdes syriens soutiennent l’opération Source de Paix de la Turquie visant à détruire le corridor de la terreur à la frontière sud, a déclaré mercredi l’Association indépendante des Kurdes syriens (SBKR) ». Les Kurdes syriens soutiennent l’opération Source de Paix de la Turquie visant à détruire le corridor de la terreur à la frontière sud, a déclaré mercredi l’Association indépendante des Kurdes syriens (SBKR).
« L’organisation terroriste du PKK et ses extensions en Syrie ont entraîné non seulement des Kurdes, mais également toutes les populations de la région dans une catastrophe », a déclaré leur déclaration.
« Nous déclarons notre soutien à l’Opération Source de Paix, afin qu’une zone de sécurité soit établie, ce qui était une revendication nationale de la révolution syrienne et afin de nous débarrasser des organisations terroristes dans la région, », ajoute le texte.
Le groupe a également appelé les populations de la région à rester à l’écart des zones militaires et à ne pas quitter leurs maisons.
« Ne suivez pas les discours provocateurs diffusés par les PKK/YPG », a averti le groupe.
L’Association indépendante des Kurdes de Syrie (SBKR) est connue pour son opposition au groupe terroriste YPG / PYD.
Abdulaziz Temmo, chef du groupe, a déclaré l’an dernier à l’agence Anadolu dans une interview que les YPG/PKK « ni ne sert, ni ne représente les Kurdes du pays ».
La Turquie a lancé l’opération Source de Paix, troisième d’une série d’opérations antiterroristes transfrontalières dans le nord de la Syrie, ciblant les terroristes de la région, le 9 octobre à 16 heures.
Depuis 2016, les opérations turques du Bouclier de l’Euphrate et de l’Olive en Turquie dans le nord-ouest de la Syrie ont libéré la région des terroristes YPG / PKK et Daesh, permettant à près de 400 000 Syriens ayant fui la violence de rentrer chez eux.
La Turquie a débarrassé une zone de 4.000 km² en Syrie de groupes terroristes grâce à deux opérations transfrontalières lancées depuis 2016, l’opération Bouclier de l’Euphrate et l’opération Rameau d’Olivier. Ces deux opérations étaient conformes au droit de légitime défense du pays issu du droit international, aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et au droit à l’autodéfense, selon l’Article 51 de la Charte des Nations Unies, tout en respectant l’intégrité territoriale de la Syrie.
Au cours de ses plus de 30 ans de campagne terroriste contre la Turquie, le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE – a été responsable de la mort de quelques 40000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. (“Les Kurdes syriens soutiennent l’opération turque « Source de Paix » contre le PKK/YPG”, Red’Action, 10 octobre 2019 : https://www.redaction.media/articles/kurdes-syriens-soutiennent-loperation-turque-source-de-paix-contre-pkkypg).

La Turquie a accueilli plus de 600 000 kurdes syriens qui fuyaient la guerre syrienne, et qui attendent désormais de retourner chez eux, attendant que la Turquie débarrasse leur terre de ces organisations terroristes qui ne tolèrent aucunement les kurdes récalcitrants et pacifiques.

Le 10 octobre 2019, le président turc fit un discours.

Erdogan à l’UE : « Qualifiez l’opération d’occupation, et nous vous enverrons 3,6M de Syriens »

Le président Recep Tayyip Erdogan a souligné qu’à la base, l’opération Source de Paix à l’est de l’Euphrate, vise à empêcher la fondation d’un Etat terroriste à la frontière sud de la Turquie.

« Nous appelons ceux qui ont pris l’habitude de critiquer la Turquie en fermant les yeux à tous les développements en Syrie, à faire preuve de raisonnement, de conscience et de moralité » a affirmé Erdogan lors de la réunion de son parti.

Le président a indiqué que l’objectif de l’opération est de contribuer à l’intégrité territoriale et l’union politique de la Syrie, précisant que de ce fait, il n’accepterait aucune critique à cette opération lancée par la Turquie en vue d’empêcher une structure terroriste à une période où des dizaines de forces étrangères agissent à leur guise sur les terres syriennes.
« Ils critiquent la démarche que nous avons entreprise pour l’union et la solidarité en Syrie. Qu’ils se tiennent à l’écart, nous, nous poursuivrons notre chemin » a-t-il ajouté.
Erdogan a également critiqué l’Arabie saoudite et l’Egypte en raison de leurs propos sur l’opération.
« Que l’Arabie saoudite se regarde d’abord dans le miroir. Qui a entrainé le Yémen dans cette situation ? Et puis, l’Egypte, toi, tu n’as pas le droit de parler.  Tu (le président égyptien al-Sisi) es l’assassin de la démocratie dans ton pays » a fustigé le président turc.

Par la suite, Erdogan a critiqué l’Union européenne (UE) : « Si vous tentez de qualifier notre opération d’occupation, ce que nous aurons à faire est simple : nous ouvrirons les portes et vous enverrons les 3,6 millions de réfugiés syriens. Soi-disant, ils (l’UE) ne vont pas envoyer le deuxième fonds de 3 milliards d’euros (pour les réfugiés syriens). De toute façon, ont-ils respecté leurs engagements jusqu’à présent ? Non ».
Erdogan a assuré que la Turquie poursuivrait en tout honneur sa lutte contre les organisations terroristes Daesh, PKK, YPG et PYD. « Nous avons d’ailleurs renvoyés les 5500 terroristes de Daesh venant de la France, l’Allemagne et les Pays-Bas en Syrie » a-t-il ajouté.
A savoir quel est le sort réservé aux membres de Daesh en Syrie après l’opération Source de Paix, le président a indiqué que la Turquie n’avait jamais fui ses responsabilités. « Nous ne voulons pas que Daesh pose problème, ni à nous ni au monde entier. Nous ferons ce qu’il doit de se faire aux membres de Daesh. Ceux qui doivent rester, resteront dans les prisons. Une partie sera renvoyée dans leur pays si leur pays de provenance l’accepte. Une fois que la Turquie aura pris le contrôle de cette région, Daesh ne pourrait plus exister sur ces terres » a-t-il affirmé.

Le président turc a martelé que la Turquie luttait contre les organisations terroristes et non ses frères kurdes en Syrie.
« Notre amour pour le peuple syrien est indiscutable. Nos cibles sont les organisations terroristes comme Daesh, l’YPG et le PYD qui occupent la Syrie. Nous n’avons aucun problème avec nos frères kurdes qui se trouvent dans cette région. Notre but avec l’opération Source de Paix, est d’empêcher la fondation d’un Etat terroriste » a-t-il déclaré.
Erdogan a précisé que la Turquie ne convoitait les terres ni les biens d’aucun pays. « Ce n’est pas non plus l’intention de l’Armée nationale syrienne qui agit avec la Turquie ».

Il a indiqué que la Turquie allait instaurer la confiance et la sérénité dans toute la région allant de Manbij jusqu’à la frontière irakienne en peu de temps, et disperser les nuages qui planent sur le peuple syrien depuis 8 ans.

Le président turc s’est par la suite adressé à tous les pays membres de l’OTAN, dont les Etats-Unis : « Nous sommes la Turquie. Nous sommes un membre de l’OTAN. Vous connaissez très bien l’article 5 ; vous ne pouvez garder le silence alors que des organisations terroristes attaquent la Turquie, un membre de l’OTAN ».

Dernièrement, Erdogan a noté que 109 terroristes ont été neutralisés jusqu’à présent lors de l’opération Source de Paix. (“Erdogan à l’UE : « Qualifiez l’opération d’occupation, et nous vous enverrons 3,6M de Syriens »”, TRT, 10 octobre 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/turquie/2019/10/10/erdogan-a-l-ue-qualifiez-l-operation-d-occupation-et-nous-vous-enverrons-3-6m-de-syriens-1285622).

Source de Paix : La vérité face à la propagande noire contre l’opération de la Turquie en Syrie.

Par Öznur Küçüker Sirene, 10 octobre 2019.

« ANALYSE – L’opération militaire Source de Paix a été lancée ce mercredi après des mois de préparatifs minutieux pour éradiquer la menace terroriste en Syrie. Malgré les nombreux avantages qu’elle présente tant en termes de sécurité et stabilité régionales que pour la paix mondiale, elle suscite également de vives polémiques à travers le monde, exacerbées par la désinformation des médias occidentaux. Zoom sur les détails et vérités de l’action militaire de la Turquie.

Depuis que le président Recep Tayyip Erdoğan a annoncé ce mercredi le lancement de l’opération militaire Source de Paix dans le nord de la Syrie, le monde entier suit minute par minute les développements dans la région.

Si la nouvelle opération militaire turque prévue de longue date s’inscrit dans la continuité des deux opérations précédentes, Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’Olivier lancées par les forces armées turques depuis 2016, elle est encore plus ambitieuse dans ses objectifs puisque la Turquie vise à réinstaller 2 millions de réfugiés syriens dans la zone de sécurité qui sera créée grâce à cette action militaire.

La Turquie : le pays qui accueille le plus de réfugiés syriens au monde

Rappelons rapidement que la Turquie abrite actuellement 3,6 millions de réfugiés syriens et a dépensé jusqu’à présent 40 milliards de dollars pour l’accueil des réfugiés, selon les chiffres officiels. Or l’UE qui ne cesse de répéter « son aide financière » à la Turquie en la matière et qui avait promis une aide de 6 milliards d’euros dans le cadre de l’accord sur l’immigration pour améliorer les conditions de vie des réfugiés syriens en Turquie n’a versé jusqu’en juin 2019 seulement 2,22 milliards d’euros.

L’UE qui répète à longueur de journée son attachement aux droits de l’homme n’a pas non plus hésité à négocier avec le président Erdoğan que nombre de responsables politiques et médias qualifient de « dictateur » pour déléguer à la Turquie son devoir moral d’aide et de secours aux millions de personnes dans le besoin.

Alors que les pays occidentaux se contentent d’observer de loin la noyade des enfants comme Aylan, ils trouvent quand même normal de condamner la moindre action de la Turquie en faveur de la stabilité dans un pays où errent librement plus de 10 acteurs étrangers.

La Turquie n’a pas de revendication territoriale en Syrie

Depuis le début de l’opération Source de Paix, les médias occidentaux évoquent « une invasion turque » en Syrie. Or cette désinformation vise clairement à décrédibiliser l’action militaire turque menée dans le respect total de l’intégrité territoriale de la Syrie et ce, conformément au droit du pays à la légitime défense issu du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’opération a deux objectifs principaux : Elle vise tout d’abord à empêcher la création d’un corridor terroriste à travers la frontière sud de la Turquie donc à assurer la sécurité des frontières turques et d’instaurer la stabilité et la paix dans la région, comme son nom l’indique.

Comme évoqué précédemment, son succès mènera également à l’établissement d’une zone de sécurité, facilitant ainsi le retour des réfugiés syriens chez eux.

La Turquie mène une lutte acharnée contre le terrorisme du PKK / YPG et de Daesh

Membre de l’OTAN jouant un rôle extrêmement important au sein de l’alliance atlantique, la Turquie est un pays qui a de l’expérience sur le terrain contre les éléments terroristes, d’où son importance dans la lutte contre le terrorisme.

Le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – mène depuis plus de 30 ans une campagne terroriste contre la Turquie, faisant près de 40 000 morts, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

La Turquie a longtemps décrié la menace terroriste à l’est de l’Euphrate, dans le nord de la Syrie, en promettant une action militaire pour empêcher la formation d’un « corridor terroriste » à cet endroit.
Depuis 2016, les opérations turques du Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’Olivier dans le nord-ouest de la Syrie ont libéré la région des terroristes des YPG / PKK et Daesh, permettant à près de 400 000 Syriens ayant fui la violence de rentrer chez eux.

Dans son dernier discours au sujet de l’opération Source de Paix, le président Erdoğan a précisé que « La Turquie a neutralisé un total de 16000 terroristes, dont 7500 sur le territoire national et 8500 à l’étranger au cours des quatre dernières années ».

Il a également souligné que la Turquie avait expulsé 7600 suspects liés à Daech de 102 pays, alors qu’elle avait bloqué l’entrée de quelques 77000 suspects de 151 pays.

Présentés comme des « héros », les YPG ont en réalité commis « des crimes de guerre » en Syrie

Les Etats-Unis ont longtemps désigné les YPG comme “des alliés fiables” dans la lutte contre Daesh. Ils les ont soutenus avec des équipements militaires de pointe et les ont financés. Les pays européens ont suivi cette approche avec les médias, films (comme le film de propagande “Sœurs d’Armes” de Caroline Fourest) et ouvrages occidentaux qui ont diffusé des “histoires de bravoure et d’héroïsme” sans jamais mentionner leurs atrocités en Syrie : les destructions des villages, le déplacement forcé des civils, le nettoyage ethnique des Arabes, les crimes de guerre, …

La radicalisation véhiculée par les terroristes des YPG est non seulement une menace pour les Syriens mais aussi les Européens eux-mêmes. Ainsi selon un récent article du site internet Mediapart, les militants d’extrême gauche ayant combattu dans les rangs des YPG / PKK en Syrie sont rentrés en France et les services de renseignement craignent qu’ils lancent des attaques dans le pays.
De la même manière, le groupe terroriste PKK représente un danger pour l’Europe. L’indulgence exprimée envers les sympathisants et les membres de l’organisation terroriste PKK par de nombreux pays européens au fil des années donne aux terroristes le courage nécessaire pour intensifier leurs attaques violentes contre les Turcs d’Europe et la communauté turque au sens large.

Dans ses attaques, le groupe cible fréquemment les mosquées, les associations de la société civile et les entreprises appartenant aux Turcs d’Europe. En 2018, 42 attaques ont été enregistrées en Allemagne, 6 en France, 5 aux Pays-Bas, 3 en Suisse, 1 en Autriche et 1 en Grèce, en Suisse, au Danemark, en Irlande et au Royaume-Uni contre les cibles turques.

De plus, le groupe ne prend pas uniquement pour cible les Turcs d’Europe et leurs établissements. A titre d’exemple, les partisans du PKK ont récemment pris d’assaut un bâtiment du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) à Francfort pour protester contre « l’implication de l’Allemagne dans l’opération dans la région d’Afrin via des ventes d’armes à la Turquie ».

La Turquie ne collabore pas avec Daesh

Un autre mensonge fréquemment utilisé par les médias occidentaux pour discréditer les actions militaires de la Turquie est sa pseudo-collaboration avec l’organisation terroriste Daesh. Or contrairement à cette désinformation la Turquie est l’un des rares pays qui combat efficacement Daesh « sur le terrain » et qui contribue donc directement à la sécurité de l’Europe.

Le mensonge d’une pseudo-collaboration de la Turquie avec Daesh est tellement gros qu’il convient de rappeler les nombreux attentats perpétrés sur le sol turc et revendiqués par Daesh. Le plus frappant est certainement l’attentat qui a fait 39 morts dans une boîte de nuit d’Istanbul le 1er janvier 2017.

La Turquie ne vise pas les civils en Syrie

Depuis le début de l’opération Source de Paix, les médias et responsables occidentaux n’arrêtent pas d’avertir la Turquie sur la nécessité d’épargner les civils. Cet avertissement est particulièrement insensé puisque l’action militaire turque vise au contraire à « protéger » les civils de la menace terroriste qu’ils subissent au quotidien.

Les pays qui ont pillé et ravagé l’Irak, l’Afghanistan, les territoires palestiniens et tant d’autres pays faisant des millions de morts parmi les populations civiles et autant de déplacés sur leur passage, sont aujourd’hui opposés à cette opération. Soudainement le sort des civils est devenu une inquiétude.
Le ministre de la Défense nationale, Hulusi Akar, a déclaré que les soldats turcs seront aux côtés du peuple en Syrie. Il a souligné que les civils innocents, les œuvres historiques et les structures culturelles et religieuses seront « intouchables » lors de l’opération Source de Paix, comme ce fut le cas jusqu’à présent.

La Turquie ne combat pas les Kurdes mais les terroristes du PKK / YPG

La propagande occidentale contre la Turquie est depuis toujours et principalement basée sur une pseudo-lutte de la Turquie contre « les Kurdes ». Le terme « Kurdes » remplace « le PKK » ou « les YPG » dans presque tous les médias occidentaux pour donner l’impression que la Turquie persécute les Kurdes.

Or même Donald Trump a su faire la différence dans ses derniers tweets en reprenant l’analyse de Michael Doran, expert sur le Moyen-Orient à l’Institut Hudson : « A l’époque d’Obama, au lieu de collaborer avec les Kurdes, nous l’avons fait avec l’ennemi numéro un de notre allié la Turquie, le PKK. Avec cette politique, nous avons semé les graines de la guerre Turquie-PKK et poussé la Turquie dans les bras de la Russie. ».

Aujourd’hui force est de constater que la population kurde elle-même est la première victime du groupe terroriste PKK tant en termes de perte de vie que sur le plan économique, la menace terroriste étant la première source du retard économique dans les régions de l’Est et du Sud-Est de la Turquie.

Rappelons que la Turquie est le pays abritant la plus grande population kurde de la région (environ 20 millions d’habitants) et les lois du pays protègent les droits de toutes les minorités religieuses et ethniques présentes sur le territoire turc. Sans être soumis à aucune forme de discrimination dans le pays, les Kurdes sont aujourd’hui parfaitement intégrés dans la vie socio-économique et politique du pays avec de nombreuses figures politiques, économiques ou artistiques de premier plan, étant d’origine kurde. Pour citer un exemple symbolique parmi tant d’autres, l’un des présidents de la République les plus populaires de la Turquie de 1989 à 1993, Turgut Özal, était d’origine kurde.

D’ailleurs, depuis le 3 septembre, des mères kurdes pleurent à Diyarbakır pour le retour de leurs enfants enlevés par le PKK. Pourtant pas un seul article dans les mêmes médias occidentaux pour parler de leurs histoires.

Dernièrement, les Kurdes syriens ont déclaré soutenir l’opération Source de Paix de la Turquie visant à détruire le corridor de la terreur à la frontière sud, a déclaré mercredi l’Association indépendante des Kurdes syriens (SBKR).

Hypocrisie des réactions internationales contre l’opération militaire Source de Paix

Lorsqu’on analyse les réactions des pays qui s’opposent actuellement à l’opération militaire de la Turquie, on ne peut que s’étonner de leur hypocrisie.

Parmi ces pays, l’Arabie saoudite et l’Egypte attirent l’attention : « J’exhorte l’Arabie saoudite à se regarder dans le miroir et à répondre de ce qu’elle a fait au Yémen », a déclaré Erdoğan.

« Quant à l’Égypte [se référant à al-Sissi], vous ne pouvez rien dire. Vous avez laissé Morsi élu démocratiquement mourir dans un tribunal », a souligné le président, notant que le pays n’avait même pas permis à la famille de Morsi d’assister à ses réunions funéraires. « C’est le genre de tueur que vous êtes », a-t-il déclaré.

Dernièrement le Conseil de Sécurité de l’ONU qui se réunit « d’urgence » au lendemain de l’offensive militaire turque a de maintes reprises prouvé son inefficacité à gérer nombre de drames et tragédies humanitaires dans le monde.

En conclusion, même si la Turquie, le pays le plus généreux du monde en termes d’aides humanitaires, le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde, est aujourd’hui sous le feu de critiques, on peut facilement en conclure qu’elle dérange « les intérêts » de nombreux pays du monde qui tirent des avantages économiques et politiques du chaos qui règne au Moyen-Orient.

La victoire de la Turquie dans l’opération Source de Paix serait celle de l’ensemble du monde musulman, celle de la Justice.

Sa chute serait sans aucun doute celle de tous les opprimés du monde et de tous ceux qui aspirent à « un monde plus grand que cinq » ».

Les marxistes du PKK/PYD/YPG en Syrie utilisent les civils assyriens (qu’ils persécutent depuis quelques années) comme boucliers humains contre les forces turques.
Selon les informations de première main provenant de Syrie, le YPG aurait pilonner la ville turque de Nsibin, dans les quartiers assyriens de Kamishli, afin d’attirer les Turcs sur les Assyriens et d’utiliser les victimes chrétiennes comme propagande. Le YPG utilise des Assyriens comme boucliers humains. (Source : Assyria TV official, 9 octobre 2019, compte twitter : https://twitter.com/assyriatv/status/1182032744920096770?s=12).

De nombreux assyriens soutiennent l’opération turque, – bien qu’ils n’aiment pas forcément les turcs en temps normal -, car ils sont persécutés par le PKK/YPG. De même, de nombreux arabes de la région, ainsi que des kurdes et des turkmènes, soutiennent l’opération turque. Les arméniens de Turquie soutiennent aussi l’armée turque. Le Patriarcat arménien de Turquie a apporté son soutien à l’opération Source de Paix lancée contre les terroristes dans le nord de la Syrie, « priant pour que l’Opération Source de Paix atteigne ses objectifs pacifiques ».

« L’évêque Sahak Mashalyan, Préfet du Patriarcat des Arméniens de Turquie, a partagé, vendredi, un communiqué de presse relatif à l’Opération Source de Paix en Syrie.
Mashalyan indique d’abord que les guerres et chaos qui règnent au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, sont une source d’inquiétudes pour leur communauté.
“Malheureusement, l’établissement de la Paix ne se fait pas toujours par des moyens pacifiques, a-t-il regretté. Nous prions pour que l’opération, entamée pour mettre fin au terrorisme et sécuriser les frontières, se poursuive dans cet objectif et pour que la prospérité et la sécurité soient assurées au plus vite. Que Dieu défende notre pays et nos citoyens des catastrophes.”
L’évêque arménien souligne également que les Syriens, en tant que peuple victime d’oppressions, terrorisme, injustices, tortures et migrations, méritent désormais “la plus juste des paix”.
“Nous prions pour qu’ils puissent regarder avec espoir vers un avenir meilleur sans perdre leur foi en la justice, la paix et les jours heureux”, a-t-il poursuivi.
Mashalyan a ajouté que des prières pour l’avenir de la Turquie et pour son armée sont toujours prononcées dans les églises arméniennes de Turquie.
“Nous prions pour que l’Opération Source de Paix atteigne ses objectifs pacifiques et pour que nos soldats reviennent dans leurs foyers après avoir effectué avec succès leurs missions”, a-t-il conclu ». ( “Le Patriarcat arménien de Turquie prie pour le succès de l’opération Source de Paix”, TRT, 11 octobre 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/turquie/2019/10/11/le-patriarcat-armenien-de-turquie-prie-pour-le-succes-de-l-operation-source-de-paix-1286506).

Des pays comme le Pakistan, le Qatar et l’Espagne soutiennent le combat légitime de la Turquie contre les mouvements terroristes et séparatistes qui menacent leur sécurité nationale et leur intégrité territoriale.

Opération Source de Paix: Les partisans du YPG/PKK manipulent l’opinion publique

Des comptes de médias sociaux de partisans de l’organisation terroriste PYD/PKK ciblent la Turquie à travers des campagnes de désinformation et de manipulation de l’opinion publique.

Les Forces armées turques poursuivent l’opération Source de Paix lancée mercredi 9 octobre, dans le nord de la Syrie, à l’Est de l’Euphrate, dont l’objectif est d’empêcher la création d’un corridor terroriste à la frontière sud de la Turquie, et de rétablir la paix et le calme dans la région.

Pendant ce temps, les organisations terroristes et leurs partisans mènent une campagne de désinformation contre cette opération, en diffusant des photos et informations mensongères afin de manipuler l’opinion publique.

Plusieurs photo-montages sont ainsi repris et partagés en masse par les partisans de l’organisation terroriste.

Un partage, repris par les réseaux proches du YPG/PKK, montre une femme serrant ses enfants au milieu d’un bombardement aérien, affirmant qu’il s’agit de frappes turques. Or, il s’agit d’un cliché, datant de 2014, pris en Syrie.

Un second cliché qui accuse la Turquie de “bombarder les enfants” est en réalité une photo prise en juillet 2019 après des bombardements de l’aviation russe, alliée du régime syrien, sur Idleb. La photo avait été prise dans un centre de soins où des enfants étaient soignés. Encore une fois, cette photo n’a rien à voir avec l’opération turque.

Le troisième cliché repris par les partisans du PYD/PKK est en réalité une photo prise en août 2016. On y voit un enfant, le visage dans le sang.

Un quatrième partage montre un homme porter le corps sans vie d’un enfant. Mais la photo date en réalité de mai 2014 à Alep.

Depuis le début de l’opération, les sympathisants de ces organisations terroristes essaient d’influencer l’opinion publique en partageant des photos “reprises au hasard” sur différents sites internet.

Source : “Opération Source de Paix: Les partisans du YPG/PKK manipulent l’opinion publique”, TRT, 10 octobe 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/moyen-orient/2019/10/10/operation-source-de-paix-les-partisans-du-ypg-pkk-manipulent-l-opinion-publique-1285466

Le PKK/FDS/PYD/YPG utilise souvent les civils comme boucliers humains (notamment à Afrin), la Turquie a prévenu toute la population depuis des mois, justement pour que les civils fuient les zones de combat. Par ailleurs, certain(e)s combattant(e)s s’habillent parfois en civils, et simulent, ou prennent des photos ou courtes vidéos d’une mise en scène montrant des enfants ou d’autres civils grièvement blessés ou morts, mais on les revoit dans d’autres photos et vidéos en diverses occasions, parfois bien vivants.
Voir par exemple : “PKK/YPG continues to spread – false claims and fake propaganda against the Turkish operation” : https://www.facebook.com/FatihC32GS/videos/10215839652840556/

Cela n’exclut pas évidemment les réelles victimes tuées involontairement dans ces opérations, mais la Turquie a donné plusieurs mois, solutions et garanties pour préserver la vie des civils, mais quand les forces du PKK/YPG/FDS ne font rien pour mettre les civils en sécurité en dehors des zones de combat, ils en sont alors responsables.

L’armée turque libère des femmes, des enfants et des hommes civils d’une prison tenue par le PKK/YPG. Quand @afpfr affirme que 5 personnes de Daesh ont été libérés suite à un bombardement turc, la réalité est qu’il s’agissait de civils non-combattants sans aucun lien avec Daesh, et que le YPG/PKK emprisonnait des femmes et des enfants.
Source : https://www.facebook.com/Idriss.Sihamedi/videos/2352522755000472/?__cft__[0]=AZWtSoUlRsRlgNOFaxOgnkq-GBMvByzbkiJ2VWM3ORfbZPD7CC0MYPVdC3zBww2tSVYhkqj4m5EXxxxV988MqTVBevqjjUIKavE-NpApdmkdXp5qALTotV2Ua7Bczr9YK38v1Z6mZdL2epCBNnW7Lh4AiOscEVam5fNpwd3v8srZ7g&__tn__=%2CO (12 octobre 2019)

Syrie: Les tribus à Rassoulayn se soulèvent contre le YPG/PKK

L’opération Source de Paix a été lancée mercredi par l’armée turque dans l’Est de l’Euphrate.

Un conflit a éclaté entre plusieurs tribus et l’organisation terroriste YPG/PKK se trouvant à Rassoulayn, zone occupée par le groupe terroriste.

La tribu Bqara ainsi que d’autres, se trouvant dans le village Umm al-Hayr à Ras al-Aïn, se sont soulevées contre les terroristes du YPG/PKK.

De nombreuses tribus sont entrées en contact avec les autorités de sécurité turques et ont demandé le soutien de la Turquie.

Rassoulayn, qui se trouve à la frontière du district Ceylanpinar de la province turque de Sanliurfa, est l’une des cibles de l’opération Source de Paix lancée mercredi par l’armée turque, à l’Est de l’Euphrate.

Par ailleurs, les forces armées turques continuent à effectuer des tirs d’obus contre le district dans le cadre de l’opération Source de Paix, qui a pour objectif d’éliminer le corridor de terrorisme planifié près des frontières sud de la Turquie, et de rétablir la paix et le calme dans la région.

Source : “Syrie: Les tribus à Rassoulayn se soulèvent contre le YPG/PKK”, TRT, 10 octobre 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/moyen-orient/2019/10/10/syrie-les-tribus-a-rassoulayn-se-soulevent-contre-le-ypg-pkk-1285810

Opération Source de Paix : La Turquie avance vers la victoire en Syrie

par Öznur Küçüker Sirene, 10/10/2019

L’opération « Source de Paix » a été lancée mercredi dans l’objectif d’éliminer les organisations terroristes YPG/PKK et Daech à l’est de l’Euphrate. Cette nouvelle action militaire est particulièrement ambitieuse dans ses objectifs pour rétablir la paix et la stabilité dans la région.

Les yeux du monde entier sont rivés sur la Turquie depuis l’entretien téléphonique de dimanche entre le président Recep Tayyip Erdoğan et le président américain Donald Trump qui marque un nouveau tournant pour toute la région. L’armée turque a annoncé lundi que tous les préparatifs en vue d’une opération transfrontalière contre les éléments terroristes dans le nord-est de la Syrie étaient terminés, alors que le retrait des troupes américaines avait commencé parallèlement à l’action militaire turque. Mercredi après-midi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a finalement annoncé le lancement de l’opération militaire.

Cette nouvelle opération prévue de longue date en Syrie n’est pas une surprise puisque le président turc l’évoquait depuis des mois. Elle s’inscrit dans la continuité des deux précédentes opérations militaires Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’Olivier lancées par les Forces armées turques depuis 2016 dans le nord-ouest de la Syrie pour libérer la région des terroristes des YPG/PKK et de Daech.

Le succès des deux opérations précédentes a permis à près de 400.000 Syriens ayant fui la violence de rentrer chez eux. L’objectif de la nouvelle opération stratégiquement nommée « Source de Paix » est encore plus ambitieux : Elle vise tout d’abord à empêcher la création d’un corridor terroriste à travers la frontière sud de la Turquie et d’apporter la paix dans la région, comme son nom l’indique. Son succès mènera également à l’établissement d’une zone de sécurité, facilitant ainsi le retour des réfugiés syriens chez eux.

Lors de son discours à la tribune des Nations Unies, le 24 septembre 2019, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà évoqué son plan pour l’établissement d’« un corridor de paix d’une profondeur de 30 kilomètres et d’une longueur de 480 kilomètres » dans le nord-est de la Syrie, où il souhaite « permettre l’installation de 2 millions de Syriens avec l’appui de la communauté internationale ».

La Turquie garante de la stabilité dans la région

Même si des médias occidentaux de propagande présentent les faits comme une intervention militaire de la Turquie « en vue d’obtention des territoires syriens » ou encore comme « un combat contre les PKK/YPG, terroristes présentés comme des alliés fiables dans la lutte contre Daech », la réalité est toute autre.

La situation dans le nord de la Syrie est extrêmement préoccupante depuis un certain temps. L’organisation terroriste YPG, alliée de facto des Etats-Unis, terrorise la région en procédant à un nettoyage ethnique des Arabes. Un rapport d’Amnesty International publié en 2015 soulignait déjà les destructions de villages par les YPG qui constituent « des crimes de guerre ».

Le nombre croissant de prisonniers de Daech en Syrie est un autre problème, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée pour gérer la crise croissante. Entre-temps, une autre crise humanitaire semble se profiler et des rapports montrent qu’une nouvelle vague de réfugiés devrait frapper à nouveau les côtes européennes.

Dans un tel contexte, la Turquie ayant de longues années d’expériences sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme et abritant plus de 3,6 millions de réfugiés syriens sur son territoire est non seulement le premier pays à être concerné par les développements en Syrie mais aussi le seul qui est capable d’agir efficacement pour rétablir la paix et la stabilité dans la région et ce, dans le respect total de l’intégrité territoriale de la Syrie et de la vie des civils.

Victoire diplomatique de la Turquie vis-à-vis des Etats-Unis 

Dans cette nouvelle opération, le point qui a le plus surpris le monde est sans aucun doute les décisions et déclarations successives du président américain. Ce n’est pas un secret qu’il existe des divergences importantes entre Donald Trump et l’establishment américain au sujet du rôle que les Etats-Unis devraient assumer en Syrie. Si pour Trump, il est temps de rester loin des conflits du Moyen-Orient pour laisser les acteurs régionaux les gérer eux-mêmes, pour le Congrès américain, abandonner « leurs alliés » dans la région (les YPG) serait synonyme de « la résurgence de Daech ».

Or cette fois-ci Trump est déterminé à donner son feu vert à la Turquie même si dans un certain nombre de tweets « menaçants », il semble également essayer de satisfaire ses opposants.

Il a ainsi tweeté : « Je me suis tenu à l’écart de ce conflit pendant presque trois ans, mais il est temps pour nous de sortir de ces guerres ridicules et sans fin, dont beaucoup sont tribales ».

De la même manière, dans un autre tweet il insiste clairement sur la différence entre les « Kurdes » et l’organisation terroriste PKK en reprenant l’analyse de Michael Doran, expert sur le Moyen-Orient à l’Institut Hudson : « A l’époque d’Obama, au lieu de collaborer avec les Kurdes, nous l’avons fait avec l’ennemi numéro un de notre allié la Turquie, le PKK. »

Pour expliquer sa décision, il a également mis l’accent sur les liens stratégiques entre son pays et la Turquie : « Beaucoup oublient que la Turquie est un grand partenaire commercial des Etats-Unis. La Turquie fabrique le fuselage en acier des avions de combat F-35. En même temps, elle m’a aidé à sauver la vie de nombreuses personnes à Idleb, en Syrie. Elle a assuré le retour du pasteur Brunson. Et plus important encore, n’oubliez pas que la Turquie est un membre prestigieux et important de l’OTAN ».

Tous ces tweets prouvent que même si les Etats-Unis ne soutiendront pas directement la Turquie dans son opération, ils ne l’empêcheront pas non plus d’agir sur le terrain.

Enfin, les autres puissances mondiales semblent ne pas partager la position de Trump vis-à-vis de la Turquie. Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris la décision de se réunir d’urgence et à huis clos ce jeudi à la demande de ses membres européens. Néanmoins une chose est certaine : si une certaine partie du monde qui reste silencieuse face aux atrocités d’Israël sur les territoires palestiniens ou aux crimes de guerre au Yémen semble aujourd’hui être aussi préoccupée par l’action militaire de la Turquie c’est que leurs intérêts sont menacés dans la région. Qu’ils le veuillent ou non, la victoire est proche non seulement pour la Turquie mais aussi pour la population civile syrienne qui paie les conséquences d’une guerre qui s’éternise en raison de l’inefficacité de la communauté internationale.

“Opération Source de Paix : La Turquie avance vers la victoire en Syrie”, TRT, 10 octobre 2019, Öznur Küçüker Sirene : https://www.trt.net.tr/francais/moyen-orient/2019/10/10/operation-source-de-paix-la-turquie-avance-vers-la-victoire-en-syrie-1285919


Du mercredi 9 octobre 2019 au dimanche 13 octobre, l’armée turque et ses alliés ont causé la mort de 7 civils (ou des combattants déguisés en civil, il est difficile de l’établir concrètement, car c’est une pratique courante au sein du PKK/YPG lors d’un affrontement direct) et ont exécuté 2 prisonniers de guerre. Au sein des rangs du PKK/YPG, ils ont tué une dizaine de civils et ont utilisé des assyriens chrétiens comme boucliers civils depuis le début des affrontements.
Si l’opération est totalement légitime, les dérives volontairement commises par certains combattants, elles, ne le sont pas.
Après la Turquie avait prévenu longtemps à l’avance le monde entier, pour que les civils puissent quitter les zones de combat, et prend des précautions pour éviter les pertes civiles, mais rien n’est parfait. Puis il y a des combattants ennemis qui se déguisent aussi en civils. Ce n’est pas évident. Les autorités turques ont également affirmé qu’elles ne tolèreront pas les crimes de guerre et que les soldats coupables de telles exactions seront clairement sanctionnées. Comme nous le pouvons voir, sur la même durée et avec les mêmes méthodes militaires, l’armée turque est celle qui a protégé le plus de civils, qui prend le plus de précautions pour ne pas cibler les civils, et qui préservent au maximum les régions reprises aux mains des groupes terroristes. En effet, là où des pays comme la Russie, le régime syrien, la France et les Etats-Unis, ont rasé des villes entières, massacré des milliers de civils (parfois en un seul ou quelques jours), – dont de nombreux enfants ainsi que des femmes -, en plus d’être dans une région où ils ne sont pas légitimes, et où cela porte atteinte directement au peuple syrien, la Turquie fait de son mieux pour protéger ses intérêts en même temps que ceux du peuple syrien.
Il faut aussi noter que les forces du PKK/YPG exécutaient aussi des civils dans les régions où ils dominaient, qu’ils en bannissaient énormément, qu’ils avaient enlevé de force des enfants kurdes pour en faire des combattants, qu’ils avaient enfermé tous leurs opposants politiques et leurs familles (femmes, enfants, …) et qu’ils torturaient aussi des personnes innocentes, en plus de voler leurs biens, de confisquer leurs maisons et leurs terres, etc.

Du mercredi 9 octobre 2019 au dimanche 13 octobre, l’armée turque et ses alliés ont causé la mort de 7 civils (ou des combattants déguisés en civil, il est difficile de l’établir concrètement, car c’est une pratique courante au sein du PKK/YPG lors d’un affrontement direct) et ont exécuté 2 prisonniers de guerre. Au sein des rangs du PKK/YPG, ils ont tué une dizaine de civils et ont utilisé des assyriens chrétiens comme boucliers civils depuis le début des affrontements.
Si l’opération est totalement légitime, les dérives volontairement commises par certains combattants, elles, ne le sont pas.
Le 12 octobre 2019, 11 civils furent tués par les forces du PKK/YPG (“Opération Source de Paix : 11 civils tués dans les attaques des terroristes du YPG/PKK”, TRT, 12 octobre 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/turquie/2019/10/12/operation-source-de-paix-11-civils-tues-dans-les-attaques-des-terroristes-du-ypg-pkk-1286759).

De même, 2 jours avant, soit le 10 octobre 2019, les forces du PKK/YPG ont tué 2 civils dont 1 bébé, et ont fait 46 blessés.

(“Les terroristes des YPG/PKK tuent 2 civils dont un bébé et blessent 46 autres”, TRT, 10 octobre 2019 : https://www.trt.net.tr/francais/turquie/2019/10/10/les-terroristes-des-ypg-pkk-tuent-2-civils-dont-un-bebe-et-blessent-46-autres-1285939).

Après, la Turquie avait tout de même prévenu longtemps à l’avance le monde entier, pour que les civils puissent quitter les zones de combat, et prend des précautions pour éviter les pertes civiles, mais rien n’est parfait. Puis il y a des combattants ennemis qui se déguisent aussi en civils. Ce n’est pas évident. Les autorités turques ont également affirmé qu’elles ne tolèreront pas les crimes de guerre et que les soldats coupables de telles exactions seront clairement sanctionnées. Comme nous le pouvons voir, sur la même durée et avec les mêmes méthodes militaires, l’armée turque est celle qui a protégé le plus de civils, qui prend le plus de précautions pour ne pas cibler les civils, et qui préservent au maximum les régions reprises aux mains des groupes terroristes. En effet, là où des pays comme la Russie, le régime syrien, la France et les Etats-Unis, ont rasé des villes entières, massacré des milliers de civils (parfois en un seul ou quelques jours), – dont de nombreux enfants ainsi que des femmes -, en plus d’être dans une région où ils ne sont pas légitimes, et où cela porte atteinte directement au peuple syrien, la Turquie fait de son mieux pour protéger ses intérêts en même temps que ceux du peuple syrien.
Il faut aussi noter que les forces du PKK/YPG exécutaient aussi des civils dans les régions où ils dominaient, qu’ils en bannissaient énormément, qu’ils avaient enlevé de force des enfants kurdes pour en faire des combattants, qu’ils avaient enfermé tous leurs opposants politiques et leurs familles (femmes, enfants, …) et qu’ils torturaient aussi des personnes innocentes, en plus de voler leurs biens, de confisquer leurs maisons et leurs terres, etc.

Des turkmènes du groupe Ahrar Al-Sharqiya se sont filmés en train d’exécuter une responsable politique d’un parti pro-YPG (terroriste et criminel) et pro-régime syrien (terroriste et criminel) ainsi que son chauffeur. Il n’était pas nécessaire de les exécuter, et encore moins de filmer ça. S’il ne s’agit certes pas d’un crime de guerre, en ce sens qu’un responsable politique qui cautionne et encourage publiquement un régime criminel et/ou un groupe terroriste à poursuivre leurs crimes de guerre et leurs ambitions politico-idéologiques, l’Islam n’enjoint cependant pas d’exécuter les personnes qui ne représentent plus de menace réelle en cas de capture, sauf en cas de loi du talion si cette personne avait commis un meurtre bien attesté, et que la famille de la victime exige sa mort en compensation.

Selon une source bien informée (Corentin SouriyaHouriya), avant 12 h (heure française), Ras Al-Ayn était presque prise par les forces turques, plus d’une vingtaine de villages étaient pris la veille, le siège sur Tel Abyad est en train de se refermer, il y a eu des avancées importantes pendant la nuit.

De façon générale, les combattants qui se rendent avant d’avoir été capturés sont bien traités, ils sont nourris, lavés, bien habillés et bien traités. La Turquie lance souvent des appels et donne du temps avant chaque opération pour que les combattants ennemis se rendent. Le 13 octobre 2019, 24 combattants ennemis se sont rendus aux forces turques, avant la fin de l’après-midi. Il faut préciser aussi que de nombreuses personnes fuient ou se rendent, car la plupart des membres ont été forcés ou manipulés pour rejoindre le PKK/YPG.

Une autre démonstration de l’hypocrisie occidentale est le fait que l’Allemagne puis la France ont décidé de suspendre la vente d’armes à la Turquie (dans les armes susceptibles d’être utilisées dans la région où la Turquie mène son opération), en plus de menacer la Turquie de leur appliquer d’autres sanctions. « La France a décidé de suspendre tout projet d’exportation vers la Turquie de matériels de guerre susceptibles d’être employés dans le cadre de l’offensive en Turquie”, annoncent samedi 12 octobre les ministères français des Armées et des Affaires étrangères dans un communiqué. “Cette décision est d’effet immédiat”. Un peu plus tôt dans la journée, l’Allemagne avait pris la même décision. Reste à arriver à une position européenne commune, ce qui sera tenté dès la semaine prochaine. “Le conseil des Affaires étrangères de l’UE qui se réunira le 14 octobre à Luxembourg sera l’occasion de coordonner une approche européenne en ce sens” ». (“Offensive turque en Syrie : la France annonce qu’elle suspend les exportations d’armes de guerre vers la Turquie”, France Info, 12 et 13 octobre 2019 : https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie/offensive-turque-en-syrie/offensive-turque-en-syrie-la-france-annonce-qu-elle-suspend-les-exportations-d-armes-de-guerre-vers-la-turquie_3656495.html).

Or, l’opération turque est légitime et vise à sécuriser ses frontières de même qu’à assurer une protection à des millions de syriens, et de libérer de nombreux civils des prisons tenues par le YPG/PKK et de libérer les citoyens de la terreur qu’ils imposent dans certaines zones (tenues par le PKK/YPG). Or, quand la France, les Etats-Unis ou Israël massacrent des milliers de civils, colonisent des terres qui ne leurs appartiennent pas, pillent de nombreux pays ou détruisent des villes entières, ou sèment la guerre civile en dehors de leurs frontières, aucune sanction n’est appliquée, ni même une seule menace. De même, ils vendent leurs armes à l’Arabie Saoudite, dont le conflit avec le Yémen est considéré comme la pire catastrophe humanitaire, où de nombreux civils ont été massacrés, et où des millions de civils souffrent de famines et de maladies à cause de la guerre. De même, les nations occidentales continuent de vendre des armes aux pires dictatures africaines ou à la dictature de Sissi en Egypte.

Sont-ils, dès lors, des symboles de la loyauté et de la justice, ou plutôt les symboles de l’hypocrisie et du terrorisme « déguisé » ?

Pour rappel :

  • Le régime syrien a détruit des villes syriennes, a massacré plus de 300 000 civils en Syrie depuis le début de la guerre, et a commis de nombreux crimes de guerre (tortures, viols massifs, exécutions sommaires de non-combattants, etc.), et a violé de nombreux cessez-le-feu. En termes d’atrocités et de victimes civiles, le régime syrien a dépassé largement Daesh.
  • Le PKK/YPG/PYD/FDS s’est allié avec le régime syrien terroriste et criminel, responsable en grande partie de la destruction de la Syrie, du déplacement massif de population/réfugiés, et du massacre de nombreux syriens (arabes, kurdes, assyriens, turkmènes, etc.).
  • Dans les zones tenues par le PKK/PYD/YPG, les crimes de guerre sont fréquents : meurtres de civils, tortures et mauvais traitements sur les prisonniers, emprisonnement de civils ou de kurdes qui contestent leur autorité, destruction de maisons civiles, menaces, extorsions, vols, viols, attentats terroristes (notamment sur le sol turc), trafique de drogue, nettoyage ethnique, déportations forcées de population, etc. Voir le rapport d’Amnesty International de 2015 (des porte-paroles de l’YPG/PYD ont contesté certaines accusations, mais après vérification, les preuves fournies dans le rapport d’Amnesty International corroborent les accusations, qui sont donc fondées et vérifiables, du moins pour l’immense partie des accusations).
  • Le PKK/YPG/PYD ont déjà passé quelques accords avec Daesh de façon circonstancielle dans certaines régions.
  • Le PKK/YPG/PYD avait déjà libéré volontairement des centaines de combattants daeshites lors de la confrontation à Afrin afin de les lâcher sur les forces turques et leurs alliés. Ils ont par-contre garder de nombreux enfants et des femmes en tant que prisonniers. Lors de la dernière opération en cours à Ain Issa, juste avant l’arrivée des soldats turcs, ils avaient libéré près de 1000 combattants daeshites qu’ils retenaient prisonniers, en espérant que les daeshites luttent contre les forces turco-syriennes (arabes, turkmènes, kurdes, …) et d’accuser ensuite les turcs d’avoir libéré des combattants de Daesh.
  • Le régime syrien et Daesh ont passé des accords dans certaines régions pour un moment déterminé, afin de lutter “ensemble” contre les forces de l’opposition.
  • Al Qaïda a combattu Daesh également, et en dépit de certaines exactions, Al Qaïda a commis moins de crimes de guerre que les forces marxistes du PKK/YPG/PYD.
  • Les pays européens, qui ont soutenu symboliquement (et ensuite avec de faibles moyens) l’opposition syrienne au début, ont vite fait volte-face, et ont soutenu le régime syrien dans sa lutte criminelle contre les forces de l’opposition et contre Daesh.
  • De nombreux pays occidentaux, en toute connaissance de cause, ont armé et soutenu des organisations terroristes en Syrie d’obédience marxiste.
  • Des compagnies occidentales, comme Lafarge, ont commercé avec Daesh durant une certaine période.
  • Les forces occidentales de la coalition ont rasé plusieurs villes en Irak et en Syrie, en plus d’avoir massacré des dizaines de milliers de civils (dont femmes et enfants) et d’avoir détruit l’environnement dans les zones bombardées, et ont causé un fort déplacement de population.
  • Les pays occidentaux ont refusé la solution proposée par la Turquie pour créer une zone de sécurité à la frontière turque, afin de protéger la population civile syrienne et de protéger également la sécurité des citoyens turcs. Une fois de plus, plusieurs pays membres de l’OTAN ont trahi la Turquie (un pays membre de l’OTAN), et ont préféré armer et soutenir des organisations terroristes, et faire le jeu du régime syrien.
  • C’est la Turquie qui accueille et protège la plupart des réfugiés syriens (environ 3,6 – 4 millions), dont plusieurs centaines de milliers de réfugiés kurdes de Syrie. L’ensemble du monde occidental n’accueille même pas 1/4 des réfugiés que la Turquie a accueilli et protégé. De même, l’Europe avait promis de verser environ 6 milliards d’euro à des ONG non-gouvernementales turques à destination des réfugiés syriens, mais même après plusieurs années, la somme promise n’a pas été versée en totalité, ce qui montre une fois de plus, que l’Europe n’a pas tenu ses engagements. Au même moment, la Turquie a déjà dépensé 40 milliards d’euro pour les réfugiés syriens.
  • L’armée turque a également combattu Daesh, notamment en envoyant des troupes au sol (c’est le seul pays membre de l’OTAN qui l’a fait). Des responsables européens et américains l’ont admis et même rappelé plusieurs fois.
  • Des millions de kurdes soutiennent la Turquie, notamment dans cette opération. Dans cette histoire, l’Occident ne soutient que les kurdes appartenant à des organisations terroristes et criminelles. Par ailleurs, des kurdes participent dans cette opération aux côtés des turcs.
  • La Turquie a tout à fait le droit, et même le devoir, de protéger ses frontières en cas d’agressions, conformément au Droit Divin (islamique) et aussi selon le “droit international”.
  • Les troupes occidentales en Afrique et au Moyen-Orient n’ont aucune légitimité, puisqu’elles ne défendent pas leurs frontières, et qu’elles massacrent régulièrement des populations civiles dans ces contrées, qu’elles pillent les richesses des pays où leurs troupes sont présentes, ce qui constitue une sorte de colonisation et d’invasion officieuses, privant les populations locales de leurs droits, de leur souveraineté et de leurs richesses.
  • En Syrie et en Irak, les pays de la coalition ont massacré plus de civils que Daesh, et s’il faut bien sûr condamner les dérives et exactions commises par Daesh, il faut en faire de même avec les autres groupes et pays. La différence est que le discours de Daesh est plus violent en apparence, alors que dans les faits, les forces de la coalition ont été plus sanglantes.

Conclusion : les pays occidentaux renforcent le terrorisme et les injustices dans la région, s’opposent à des solutions pacifiques concrètes, cautionnent la mort de nombreux civils et le nettoyage ethnique opéré dans certaines régions par leurs alliés (organisations terroristes).

L’histoire retiendra que les nations occidentales aux ambitions impérialistes, furent celles qui s’opposèrent le plus violemment au respect des droits humains, à la souveraineté des peuples et des nations, et qu’elles furent aussi celles qui soutinrent continuellement différentes organisations terroristes…


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