Le sunnisme, un frein à la science (expérimentale) et à la spiritualité ?

De nos jours, il y a une idée reçue qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux, à savoir que l’âge d’or du monde musulman était lié au mutazilisme, et que le sunnisme a été un frein à la spiritualité et à la science. Or, rien n’est plus faux. De plus, les mutazilites furent très durs dans le fiqh, tandis que d’autres furent hanafites, shafiites ou « jafarites » (1) dans le fiqh. Il y eut également une inquisition mutazilite à l’encontre des savants dissidents (notamment sunnites). Il y eut également une inquisition mutazilite à l’encontre des savants dissidents (notamment sunnites). Néanmoins, le mu’tazilisme a aussi produit des linguistes, des philosophes et des exégètes très intéressants (notamment Abû Hayyân al-Tawhîdî le sûfisant, az-Zamakhshari, …), à l’instar de ce que l’on peut trouver aussi chez les sunnites (As-Sayyid as-Sharif ‘Alî ibn Muhammad al-Jurjânî, Murtadâ’ Az-Zabidî, …) et les shiites (tel que le Shaykh Tabarsi) en la matière.

Par ailleurs, les nombreux pères fondateurs de la science moderne furent des théologiens musulmans traditionnalistes asharites ou maturidites (ou entre les 2), tels que Abû Hâmid al-Ghazâlî concernant l’éducation, la psychologie et l’épistémologie, ‘Umar Khayyâm sur l’épistémologie (sûfi et amî du sûfi et théologien asharite Ahmad al-Ghazâlî, frère du célèbre sûfi et asharite Abû Hâmid al-Ghazâlî ; Khayyâm fut aussi astronome, philosophe, théologien et mathématicien), Ibn Khaldûn sur l’histoire et la sociologie, Al-Bîrunî sur les religions comparées, l’indologie, la géodésie et l’anthropologie (en plus d’être un grand astronome, mathématicien, encyclopédiste, physicien, médecin, minéralogiste et pharmacologue), Ibn al-Haythâm (2) concernant la physique expérimentale et l’optique, Ibn Nafis dans l’ophtalmologie et la chirurgie et qui fut celui qui découvrit la circulation pulmonaire.

Et puis tous les autres scientifiques musulmans ayant enrichi les sciences comme Fakhr ud-Dîn Râzî (lexicographie, logique, philosophie, chimie, astronomie, physique), Nasr ud-Dîn at-Tûsî qui s’était initié au tasawwuf (médecine, biologie,  minéralogie, astronomie, mathématiques, éthique, …), Ibn Sina qui s’était aussi initié au tasawwuf et qui était un juriste hanafite (médecine, philosophie, astronomie, …), Qutb ad-Dîn as-Shirazî le sûfi (logique, médecine, mathématiques, astronomie, philosophie, …), Matrakçı Nasuh (calligraphe, miniaturiste, cartographe, mathématicien, historien, maître d’art-martial, …), etc.

En réalité, les plus grands scientifiques musulmans (et de l’histoire des sciences au niveau mondial avant l’ère moderne) furent généralement des sunnites, et accessoirement des mutazilites (comme Al-Kindî, Al-Jahiz ou Abû Bakr Zakariyya (3)) et shiites.

Le sunnisme n’a donc jamais été un frein pour la science ni pour la spiritualité ou l’art, étant donné que la plupart des poètes, artistes et maîtres spirituels du monde musulman se rattachaient au sunnisme (Al-Junayd, Al-Jilânî, les frères Al-Ghazâlî, Ibn ‘Arabî, Hafez, Khayyâm, Sâadi, Rûmî, Attâr, Nizami, Qutb ad-Dîn Shirazî, etc.). Le problème réside donc dans le manque d’adab de certains, et dans leur rapport superficiel au fiqh ainsi que dans la mentalité psychorigide de certains de leurs adeptes, au même titre que ce que l’on peut retrouver chez les adeptes des autres communautés (athées, chrétiens, juifs, mutazilites, shiites, laïcs, modernistes, etc.).

Il en parle notamment dans son Risâlat-i wujûd, où il aborde les différents modes de la connaissance (rationnelle qu’elle soit théologique ou philosophique, scientifique et spirituelle). Toujours dans son Risâlat-i wujûd (éd. Bayâdi MS., Téhéran, Bibliothèque nationale), il divise les pèlerins de la connaissance en 4 catégories :

« 1. Les théologiens, qui trouvent leur satisfaction dans les discussions et les preuves « convaincantes » (rationnelles), et considèrent une telle connaissance du Créateur – excellent est Son Nom ! – comme suffisante ;

2. Les philosophes et les lettrés, d’inspiration grecque, qui usent d’arguments rationnels et s’appliquent à connaitre les lois de la logique ; ils ne se contentent jamais de simples arguments de conviction, mais ne parviennent à rester fidèles aux impératifs de la logique qui, à son tour, les abandonne ;

3. Les Ismaéliens, branche de l’islam shiite, et certaines doctrines pour lesquelles il n’est chemin de connaissance, sinon dans l’enseignement d’un maitre instruit et digne de foi ; car il est ardu de raisonner sur la connaissance du Créateur, Son Essence et Ses Attributs. Devant Lui, le raisonnement de ceux qui s’opposent à l’autorité finale de la Révélation, comme ceux qui s’y soumettent pleinement, reste paralysé et sans moyens. Il est donc préférable de rechercher la connaissance à travers les paroles d’une personne sincère ;

4. Les sûfis, qui ne cherchent pas la connaissance dans la cogitation mentale ou dans la pensée discursive, mais en purifiant leur être intérieur et leurs intentions. Ils débarrassent l’âme rationnelle des impuretés de la Nature et de la forme corporelle pour la rendre substance pure. Elle rencontre alors le monde spirituel, et les formes de ce monde se reflètent en elle dans leur vérité, exemptes de doute et d’ambiguïté. De toutes les voies, elle est la meilleure : aucune des perfections de Dieu n’en est exclue, et aucun voile ni obstacle n’en interdit l’accès. L’ignorance de l’homme vient donc de l’impureté de sa nature ; qu’on retire cet écran, et la vérité des choses apparait dans son évidence. C’est ce que le Maître (Sayyîd), le Prophète Muhammad ( صلى الله عليه وسلم) dit : « En vérité, tout au long de votre existence, des inspirations vous viennent d’Allâh. Ne voulez-vous donc pas les suivre ? ». Allez-dire aux « raisonneurs », que pour les amoureux du Divin, – les sûfis (gnostiques) -, c’est l’intuition (inspiration divine ; ilhâm) qui est un guide, et non la pensée discursive ! ».

René Guénon à ce sujet, dira : « (…) et, pour s’en tenir au monde musulman, il est assez singulier qu’on parle toujours presque uniquement à cet égard de la poésie persane, alors qu’on peut facilement trouver des exemples similaires dans la poésie arabe, d’un caractère non moins ésotérique, par exemple chez Omar ibn El-Fârid. Ajoutons que bien d’autres « voiles » ont été employés également dans les expressions poétiques du Soufisme, y compris celui du scepticisme, dont on peut citer comme exemples Omar El-Khayyam et Abul-Alâ El-Maarri ; pour ce dernier surtout, bien peu nombreux sont ceux qui savent qu’il était en réalité un initié de haut rang ; et, fait que nous n’avons vu signalé nulle part jusqu’ici, il y a ceci de particulièrement curieux, pour le sujet qui nous occupe présentement, que sa Risâlatul-Ghufrân pourrait être regardée comme une des principales « sources » islamiques de la Divine Comédie ». (René Guénon, Aperçus sur l’ésotérisme chrétien, Chap. V : Le langage secret de Dante et des « Fidèles d’Amour » (II)).

A propos de Umar Khayyâm, le traducteur persan Omar Ali-Shah a bien montré aussi, dans sa traduction des Rubayat, les erreurs et traductions tendancieuses de plusieurs orientalistes qui ont traduit les Rubayat d’Umar Khayyâm. Dans ses autres écrits comme al-Khutbat al-gharrå (Le splendide sermon), al-Rissâlah fil-wujûd (Traité de l’Existence), Rissalah fî sharhmâ ashkâl min mushâdarât kitâb uqlidus (Traité sur l’élaboration des problèmes concernant le livre d’Euclide) et d’autres, il reconnaît clairement l’Unicité divine, proclame Ses louanges, cite des versets du Qur’ân et considère aussi le Prophète Muhammad comme le maître (sayyid) des prophètes et recherchait son intercession auprès d’Allâh. De son vivant et même des générations après sa mort, il ne fut jamais traité d’hérétique par les théologiens et maîtres spirituels musulmans, y compris par ses proches musulmans (qui lisaient et commentaient ses quatrains). Les savants comme Zahîr al-Dîn al-Bayhaqî, Abûl-Fazl Bayhaqî, Ahmad al-Ghazâlî, Nizami Aruzi, al-Zamakhsharî, Farîd ud-Dîn Attâr, Najm al-Din Razî (573h/1177-654h/1256) et d’autres, et qui étaient tous (ou presque) de grands savants musulmans et initiés au tasawwuf également (mais seuls certains d’entre eux étaient connus comme des maîtres spirituels exprimant leurs doctrines à travers la poésie) témoigneront de sa piété religieuse et de son attachement à l’islam, – ainsi que de son affiliation au tasawwuf (comme le relate Ahmad al-Ghazâlî) – soit pour ceux qui l’ont connu directement (ainsi que le témoignage du pieux musulman et sultan Nizam al Mulk) soit ceux qui ont lu attentivement son oeuvre et/ou qui ont connu ses disciples ou ses proches. Le nom de Khayyâm figure dans quelques sources traditionnelles islamiques. Cela est également évoqué par Seyyed Hossein Nasr : « Zamakhshari s’est référé à lui sous le nom de « philosophe du monde » et son beau-fils, Mohammad Baghdâdi, a dit que Khayyâm avait enseigné la partie Ilâhyyât (Métaphysique) du livre Al-Shifâ (Le Livre de la Guérison) d’Avicenne. Beaucoup d’autres sources ont aussi témoigné qu’il a enseigné durant des décennies la philosophie d’Avicenne à Nayshâbûr, là où il a vécu une grande partie de sa vie jusqu’à sa mort, et où il a été enterré. Son mausolée demeure un site célèbre visité par un grand nombre de gens chaque année ». Puis Khayyâm avait des disciples sûfis, et ne fut jamais inquiété pour un manquement aux rites religieux.

 Ce sont aussi d’éminents savants sunnites qui ont transmis le Qur’ân, et qui ont développé les sciences s’y afférant, comme le tajwîd, la grammaire, la rhétorique, l’éloquence, la lexicographie, l’exégèse (historique, spirituelle, théologique, juridique, linguistique, métaphysique, éthique, etc.), tout comme ils ont propagé l’Islam et l’enseignement de nombreuses sciences, dont l’adab, le Qur’ân, la médecine, la logique, les mathématiques, l’astronomie, la métaphysique et la spiritualité par exemple. Encore aujourd’hui, de nombreux non-sunnites se basent sur les travaux des savants sunnites (et d’autres traditionnalistes qui ne sont pas sunnites). Or, les principaux détracteurs du sunnisme, depuis quelques décennies, n’ont presque rien produit d’intéressant et d’utile, et entrainent des gens non-avertis dans des superstitions dangereuses, un esprit polémiste très peu fécond, et des conceptions intellectuelles d’une superficialité aberrante.

Que les anciens savants ne fussent pas parfaits, qu’ils eurent commis des erreurs ou tenus des propos déplacés, infondés ou même grossiers pour certains, – comme on peut le voir aussi chez les réformistes contemporains -, cela est une évidence mais qui ne doit pas nous pousser à être hautain, injuste, inique ou hystérique à leur égard comme le sont de nombreux réformistes que nous connaissons ou que nous avons pu lire sur les réseaux sociaux.

Notes :

(1) L’école de jurisprudence dite « jafarite » est l’école la plus répandue parmi les shiites (principalement duodécimains), la faisant remonter à l’imâm Jâ’far as-Sâdiq (‘alayhî salâm), sauf que de nombreux avis qu’ils lui attribuent ne sont pas de lui ou ne remontent pas jusqu’à lui avec certitude. De plus, ses nombreux disciples furent surtout sunnites, et ont recueilli ses avis et les ont transmis, si bien que ces avis se trouvent éparpillés dans plusieurs écoles juridiques sunnites. Enfin, de nombreux avis juridiques sunnites et shiites se rejoignent sur un certain nombre de questions.

(2) Ziauddin Sardar, Science in Islamic philosophy. Islamic Philosophy. Encyclopedia of Philosophy. Routledge, 1998 : « Indeed, some of the greatest scientists in Islam, such as Ibn al-Haytham (d. 1039), who discovered the basic laws of optics, and al-Biruni (d. 1048), who measured the circumference of the earth and discussed the rotation of the earth on its axis, were supporters of Ash’arite theology ».

Kaminski, Joseph J. The Trajectory of the Development of Islamic Thought—A Comparison Between Two Earlier and Two Later Scholars. The Contemporary Islamic Governed State, Palgrave Macmillan, Cham, 2017, 31-70 : « For example, Ibn al-Haytham and Abū Rayhān al-Bīrūnī were among the most important medieval scholars who used the scientific method in their approach to natural science, and they were both Ash’arites ».

(3) Ibn Taymiyya a dit dans Majmû al-Fatawâ (19/12) : « Un groupe des Mutazilites parmi lequel figurent al-Jabaï, Abû Bakr ar-Râzî et d’autres a contesté la possibilité pour les jinns de se mettre dans la peau d’un malade. Mais ils ne contestent pas l’existence des jinns. C’est parce que cette existence était plus évidente à l’époque du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) que la possession des humains par les jinns. Mais ils ont tort. C’est pourquoi al-Ashari dit dans son exposé des doctrines des membres de la communauté des fidèles à la Sunnah qu’ils professent que le jinn peut prendre possession du corps de sa victime. C’est en ce sens que le Très Haut dit : « Ceux qui mangent (pratiquent) de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé » (Qur’ân 2/275). ‘Abdallâh ibn al-imam Ahmad a dit : « J’ai dit à mon père : des gens prétendent que le djinn ne peut pas pénétrer dans le corps humain ?  – Il m’a dit : « fiston ! Ils mentent puisque le djinn va même jusqu’à utiliser la langue de sa victime pour s’exprimer. Ceci est bien expliqué à l’endroit approprié » ».

On peut lire en effet dans le Kitâb al-Hawî fi al-Tibb (2/6) de Abû Bakr Muhammad Ibn Zakariyyâ ar-Râzî, qu’il mentionne l’existence des jinns et qu’il aborde la question des maladies en lien avec les jinns, sans en rejeter leur existence. Dans ses livres de médecine, il évoquait la Basmala, formule traditionnelle islamique pour appeler et recevoir les Bénédictions Divines. Dans plusieurs ouvrages, on peut y lire les Louanges adressées à Allâh et les éloges sur le Prophète Muhammad. Le savant musulman Al-Birûnî avait aussi recensé plusieurs ouvrages où Abû Bakr Ar-Râzî professait son islamité. En effet, si dans sa Risâla fī Fihrist Kutub al-Râzî, Al-Birûnî recense 2 ouvrages « hérétiques » qui lui furent imputés (mais qui contiennent probablement des falsifications, puisque contredisant ses ouvrages authentiques, et le témoignage de ses maîtres comme de ses disciples ; falsifications imputées à son opposant ismaélien Abû Hatim ar-Râzî qui n’apprécia pas qu’il critique les batinites, – ismaéliens -), il cite aussi les autres ouvrages où il professe son rattachement à l’Islam de façon explicite, comme Fi Wujub Da‘wat al-Nabi ‘Ala Man Nakara bi al-Nubuwwat (L’obligation de propager les enseignements du Prophète contre ceux qui renient les prophéties) et Fi anna li al-Insan Khaliqan Mutqinan Hakiman (Cet Homme a un Sage et Parfait Créateur).  Selon le professeur et chercheur Abdul Latif al-‘Abd, (professeur de philosophie islamique à l’Université du Caire), Abû Hatim ar-Râzî et son étudiant Ḥamîd ad-dîn Karmânnî (m. peu après 411 H/1020) étaient des extrémistes ismaéliens qui déformèrent souvent les positions de Abû Bakr ar-Râzî (Abdul Latif Muhammad al-Abd, Al-ṭibb al-rūḥānī li Abū Bakr al-Rāzī, Cairo: Maktabat al-Nahḍa al-Miṣriyya. 1978, pp. 4, 13, 18 ; voir aussi Michael Ebstein. Mysticism and Philosophy in al-Andalus: Ibn Masarra, Ibn al-ʿArabī and the Ismāʿīlī Tradition, BRILL, 25 November 2013, p. 41. D’anciens savants et historiens savants musulmans relataient déjà cela, comme al-Shahrastani qui disait : « que de telles accusations doivent être mises en doute puisqu’elles ont été faites par des Ismâʿîlî, qui avaient été sévèrement critiqués par Muḥammad Ibn Zakariyyâ Râzî ». Seyyed Hossein Nasr et Mehdi Amin Razavi, dans An Anthology of Philosophy in Persia (vol. 1, New York: Oxford University Press, 1999, p. 353) relataient ceci aussi : « Parmi les autres personnalités éminentes qui ont attaqué Râzî, il y a le philosophe ismâ’îlî Abû Ḥatim Râzî, qui a écrit 2 livres pour réfuter les vues de Râzî sur la théodicée, la prophétie et les miracles ; et Nâṣir-i Khusraw. Shahrastânî, cependant, indique que de telles accusations doivent être mises en doute puisqu’elles ont été faites par des Ismāʿîlîs, qui avaient été sévèrement attaqués par Muḥammad ibn Zakariyyâ Râzî ». Le spécialiste Al-‘Abd souligne que les opinions prétendument exprimées par Abû Bakr ar-Râzî contredisent ce que l’on trouve dans les propres œuvres de Râzî lui-même, comme la médecine spirituelle (Fî al-ṭibb al-rûḥânî). (Abdul Latif Muhammad al-Abd, Al-ṭibb al-rūḥānī li Abū Bakr al-Rāzī, Cairo: Maktabat al-Nahḍa al-Miṣriyya. 1978, pp. 4, 13, 18). Le chercheur Peter Adamson convient aussi qu’Abû Hatim a probablement « délibérément mal décrit » la position de Abû Bakr ar-Râzî comme un rejet de l’islam et des religions révélées alors que ar-Râzî argumentait seulement contre l’utilisation de miracles pour prouver la prophétie du Prophète Muhammad, contre la conception anthropomorphiste de certains et l’acceptation non critique de taqlîd contre le naẓar. Il mentionne également un écrit du savant musulman de Fakhr ud-Dîn ar-Râzî où ce dernier mentionne qu’Abû Bakr ar-Râzî citait le Qur’ân et les prophètes pour soutenir ses positions (John Marenbon. The Oxford Handbook of Medieval Philosophy, Oxford University Press, 14 June 2012 pp. 69–70).


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