Le Shaykh Ahmadû Bamba, le lion, l’épreuve et le Prophète bien-aimé (ﷺ)

Le Shaykh Ahmadû Bamba Mbacké (1853 – 1927) était un grand imâm et savant du continent africain, théologien asharite, juriste malikite, poète, exégète du Qur’ân, logicien, connaisseur du Hadith et de la Sirah, et fondateur de la confrérie spirituelle des Mûrides. En plus de sa langue maternelle, il maitrisa aussi l’arabe, étudia des ouvrages de ‘aqida et de Tawhîd, tout comme de fiqh et de poésie, et en traduisit quelques-uns. Grand maître spirituel, il lutta aussi contre la colonisation par le verbe. Son charisme spirituel impressionnait même les colons. Ses écrits sont estimés à quelques milliers de traités (parfois très courts), et on en trouve une quarantaine qui sont fréquemment édités et commentés, essentiellement dans la ‘aqida, la spiritualité, la poésie, le Qur’ân, l’éthique et le hadith, mais aussi le fiqh et quelques autres domaines.


En 1889, après avoir constaté que trop de personnes lui vouaient allégeance, le gouverneur français Clément Thomas donna l’ordre au Shaykh de renvoyer ses disciples chez eux, mais ses directives ne furent pas suivies, et une persécution générale s’ensuivit, ayant pour conséquence que ses disciples furent dépossédés de leurs biens, les poussant à s’exiler vers Touba. Après plusieurs tentatives infructueuses pour inviter le Shaykh à se présenter à Saint-Louis, les convocations devinrent menaçantes mais ne le firent pas céder sous la menace. Shaykh Ahmadû Bamba quitta Touba pour s’installer à Mbacké Bari dans le Djolof à 50 km au nord de Touba en avril 1895. Il décide le 10 août 1895 d’aller répondre à la convocation du gouverneur en quittant Mbacké Bari et rencontre sur le chemin l’armée coloniale à Djéwol. Il est arrêté et amené à Coki puis à Louga afin de prendre le train en direction de Saint-Louis. À Saint-Louis il est placé au siège du gouverneur de l’Afrique-Occidentale française (AOF). Le jeudi 5 septembre 1895, le conseil privé dirigé par le gouverneur général Louis Mouttet convoqua une assemblée à l’issue de laquelle la décision d’envoyer Shaykh Ahmadû Bamba vers le Gabon fut adoptée. Son frère Mame Thierno Birahim Mbacké supplée à son absence auprès de sa famille et de la communauté mûride. L’administration coloniale justifie alors sa décision en affirmant : « Il ressort clairement du rapport que l’on n’a pu relever contre Ahmadû Bamba aucun fait de prédication de guerre sainte, mais son attitude, ses agissements, et surtout ceux de ses principaux élèves sont en tous points suspects ». Il fut embarqué le 21 septembre 1895 dans un paquebot brésilien, le Pernambuc, à destination du Gabon où il passa 7 années dont 5 ans à Mayumba et 2 ans à Lambaréné. À Mayumba, il fut pratiquement livré à la nature dans des endroits inhabités, sans abri, ni nourriture, à la merci des bêtes sauvages, des intempéries des saisons de la région. L’objectif visé par l’autorité coloniale était sa mort (1).

Le 11 novembre 1902, ce fut le retour d’exil, le navire Ville de Maceio où avait embarqué le Shaykh arriva à Dakar, et fut accueilli par ses disciples et acclamé par la foule, alors que beaucoup pensaient qu’il était mort. Il décida d’aller rendre visite à certains de ses disciples, et fonda avec eux le village de Darou Marnane. Sa principale préoccupation dans cette zone était l’éducation spirituelle de ses talibés (étudiants). À Darou Marnane beaucoup de gens vinrent lui rendre visite, de tous les coins du pays, mais sa notoriété et son influence suscitèrent une nouvelle fois la méfiance des autorités coloniales, qui l’exilèrent cette fois-ci en Mauritanie, auprès d’un savant maure, le Shaykh Sidia Baba. En 1904 à Sarsara, Shaykh Ahmadû Bamba affirma avoir vu le Prophète Muhammad (ﷺ) en veille et que ce dernier lui a remis son propre wird nommé « Al Wird’ul Mâhûzu ». Il resta en Mauritanie jusqu’au 26 avril 1907 soit 4 ans et reçut de l’administration coloniale l’autorisation de revenir au Sénégal. Dès son retour il fut assigné en résidence surveillée à Thiéyène. Dans cet endroit lui et son entourage sont surveillés et les visites de ses disciples limitées (2).

Après avoir obtenu l’autorisation de retourner au Baol par une lettre que le gouverneur général du Sénégal Henri François Charles Cor avait adressée au gouverneur de l’AOF William Merlaud-Ponty, le Shaykh quitte Thiéyène le 12 janvier 1912 pour arriver à Diourbel le 16 janvier 1912. Il s’installa en février 1913 sur un site choisi par lui-même qu’il nommera la maison bénite (bûq’at al-mubâraka), ou en wolof Keur gou Mak. Les autorités françaises réalisent que le Shaykh ne désire pas la guerre malgré son désir de justice et de paix sociale. Ils décidèrent toutefois de mettre à profit sa voix et sa vision des choses et collaborent avec lui lors de la Première Guerre mondiale, saluant ses efforts et sa contribution, le Shaykh Ahmadû Bamba est alors honoré par le gouverneur, qui lui décerne en janvier 1919, le diplôme et la croix de chevalier de la légion d’honneur, mais le Shaykh, tout en acceptant le diplôme, refusa de porter la Croix de la légion d’honneur. En 1921, le Shaykh organisa publiquement pour la première fois l’anniversaire de son départ en exil, recommandant par la même occasion aux mûrides de rendre grâce à Allâh chaque année à cette date par l’adoration d’Allâh, la lecture du Qur’ân et la distribution des repas (notamment aux plus démunis). Il meurt le mardi 19 juillet 1927 à Diourbel. Son corps fut transporté par voiture le lendemain à Touba et fut inhumé dans sa maison, rattachée aujourd’hui à la grande mosquée de Touba (3). Il sera remplacé officiellement par son fils aîné cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké à la tête de la confrérie mûride (4).

Sa prédication et son travail éducatif permirent de préserver l’identité musulmane de millions d’Africains, de lutter intellectuellement et socialement contre la colonisation barbare française, et d’entretenir le lien des populations musulmanes africaines avec Allâh et le Qur’ân, ainsi qu’avec le Prophète (ﷺ) et sa Tradition, tout comme avec le Tasawwuf et les autres sciences islamiques.

On lui attribue de nombreux prodiges, certains étant attestés par de nombreux témoins indépendants, tandis que d’autres sont peut-être une invention ou une exagération de certains de ses partisans et admirateurs. Parmi les choses extraordinaires qui ont été avérées et documentées, est son épreuve avec un lion affamé, qui a refusé de l’attaquer et qui était apaisé en sa présence, alors qu’il ne possédait rien avec lui (ni substance chimique, ni matraque, etc.) : « Lors de son séjour à Saint-Louis, sur le chemin de sa déportation vers le Gabon, Shaykh Ahmadû Bamba fut introduit au jardin d’essais de Ndar en présence d’un lion affamé et féroce. L’objectif des colonisateurs était d’éliminer physiquement celui sur qui ils avaient porté de fausses accusations. Ce jour-là, devant la porte dudit endroit, les responsables de l’opération éprouvèrent un premier sentiment de satisfaction sur la personne du Shaykh.

En effet, celui-ci opposait une résistance à chaque fois que l’on tentait de l’introduire dans ce lieu. Ses bourreaux en conclurent que le Shaykh avait peur. Leur satisfaction était d’autant plus grande que pour la première fois, le Shaykh semblait manifester un sentiment de « peur » depuis qu’ils avaient affaire à lui. Que nenni ! En racontant la scène à S. Hamsatou Diakhaté, le Shaykh dira : « Quand les ennemis ont voulu m’introduire dans ce lieu, je reçus de mon Seigneur l’information selon laquelle mon Bien-Aimé Muhammad (ﷺ), avec qui je ne m’étais plus entretenu depuis de nombreux jours, allait me tenir compagnie en ce lieu. Or, la déférence que je lui porte m’interdit d’entrer dans ce lieu avant lui.

C’est la raison pour laquelle je reculais à chaque fois que les ennemis tentaient de m’y pousser. D’ailleurs, dès que mon Bien-Aimé est mystiquement arrivé, il est passé devant et je l’ai immédiatement suivi. Ce jour-là, j’étais assis face au Prophète Élu (ﷺ), mes genoux en face des siens.

Je lui ai adressé en cette circonstance des louanges écrits dont l’intensité mystique est telle que vous ne les verrez ni ici-bas ni dans l’au-delà » (5).

Il est connu qu’à travers l’histoire, ainsi que selon nos propres observations à notre époque, que les maîtres spirituels et personnes ayant de fortes sensibilités spirituelles, attirent la sympathie et la compagnie des animaux, non seulement des chiens, des chats, des chevaux et des oiseaux, qui ne sont pas généralement hostiles à l’égard de l’espèce humaine – mais bien craintive souvent -, mais aussi des animaux réputés plus féroces, comme des chiens sauvages, des loups, des ours, des tigres ou des lions. Il n’y a donc rien là l’impossible, et ce genre d’anecdotes sont légion.

De même, beaucoup de personnes éprouvées, qu’elles soient musulmanes ou non, ont pu voir le Prophète Muhammad (ﷺ) ainsi que d’autres Prophètes (notamment Jésus et Moïse) lors de songes spirituels ou même à l’état d’éveil, leur venir en aide – selon des modalités spirituelles produisant des interactions aussi avec le monde physique – dans les moments difficiles, par la Grâce divine.

Même pour de simples croyants, il est possible d’expérimenter ce genre de choses avec des animaux comme des poissons, des chants, des canards ou des oiseaux, qui réagissent de façon particulière à l’écoute du Qur’ân ou d’un dhikr intense – basé sur les formules traditionnelles comme le takbir, la salât an-nabi, le tahlil, tasbih, tamhid, etc. -.

Et il n’y a rien d’étonnant à cela, puisque comme nous, les animaux et les plantes possèdent ce souffle de vie, accordée à tout être vivant et conscient, malgré les différences de degrés et de modes dans la façon de vivre, de percevoir les choses ou d’intelligence et de conscience.

Allâh dit en effet : « Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier » (Qur’ân 17, 44).

De nombreux ahadiths  et récits vont également dans ce sens, notamment ce récit où d’après Mu’awiyya Ibn Khudaij : « Je suis passé près de Abû Dharr alors qu’il était debout vers un cheval lui appartenant et je lui ai demandé : « Que fais-tu avec ce cheval ? ». Il a dit : « Je pense certes que l’invocation de ce cheval a été exaucée ». J’ai dit : « Et quelle est l’invocation d’un animal parmi les animaux ? ». Abû Dharr répondit : « Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main ! Il n’y a pas un cheval qui n’invoque pas à la fin de chaque nuit en disant : « Ô Allâh ! Tu m’as confié à un serviteur parmi Tes serviteurs, Tu as mis ma subsistance dans sa main, ainsi fais en sorte que je sois plus aimé auprès de lui que sa famille, son argent et son enfant » (6).

Raison pour laquelle l’Islam enjoint à bien traiter les animaux et à ne pas semer la corruption sur terre, pas même contre la Nature : « Au milieu des biens qu’Allâh t’a accordés, recherche la Demeure Dernière. Ne néglige pas ta part de ce bas-monde. Sois bon et bienfaisant comme Allâh est Bon et Bienfaisant avec toi. Ne cherche (et ne sème) pas la corruption et le désordre sur la Terre. Allâh n’aime pas ceux qui sèment la corruption et le désordre » (Qur’ân 28, 77) et : « (…) ceux qui ont la foi et accomplissent de bonnes œuvres ; puis qui [continuent] d’être pieux et d’avoir la foi et qui [demeurent] pieux et bienfaisants. Car Allâh aime les bienfaisants » (Qur’ân 5, 93)

Le Prophète (ﷺ) a dit aussi en une occasion : « Un homme a eu très soif pendant qu’il était en chemin, là il est tombé sur un puits. Il est descendu du puits, a étanché sa soif et est sorti. Pendant ce temps, il a vu un chien haletant et lécher la boue parce qu’il était assoiffé. L’homme se dit : « Ce chien souffre de soif comme moi ». Alors, il est redescendu du puits et a rempli sa chaussure d’eau et l’a arrosée. Allâh l’a récompensé pour cet acte et lui a pardonné ». Des Compagnons posèrent alors la question suivante au Prophète (ﷺ) : « Serions-nous récompensés pour le bien fait aux animaux ? ». Le Prophète (ﷺ) répondit : « Pour le bien (ou service) fait à tout être vivant il y aura une récompense » » (7).

Ainsi que d’autres ahadiths dans lesquels nous apprenons que : « Les droits de chaque être vivant seront restaurés au Jour de la Résurrection jusqu’à ce que justice soit accomplie, même entre les brebis sans cornes et les brebis à cornes » (8).

Le Messager d’Allâh () a dit : « Si quelqu’un tue ne serait-ce qu’un moineau ou quelque chose de plus grand sans juste cause, alors Allâh le Très-Haut lui en tiendra rigueur le Jour de la Résurrection » (9).

Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit : « Qu’Allâh maudisse (c-‘est-à-dire prive de bénédictions) celui qui défigure (et fait souffrir inutilement) un animal (sans aucune raison juste) » (10).

Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit : « Ne prenez aucun être vivant comme cible (en l’effrayant ou en le blessant par pur plaisir et sans raison juste) » (11).

« Le Prophète () est entré dans un jardin appartenant aux Ansars. Lorsqu’un chameau a vu le Prophète, il s’est mis à pleurer et à émettre des sons au fur et à mesure que ses larmes coulaient. Le Prophète est venu vers lui et lui a caressé la tête, de sorte qu’il est devenu silencieux. Le Prophète a dit : « Qui est le maître de ce chameau ? A qui appartient-il ? ». Un jeune homme des Ansars vint et dit : « Ceci est à moi, ô Messager d’Allâh ». Le Prophète a dit : « Ne craignez-vous pas Allâh à propos de cet animal qu’Allâh a mis en votre possession (sous votre responsabilité) ? En vérité, elle s’est plainte à moi que vous la mainteniez affamée et fatiguée » (12).

 « J’étais en présence d’Ibn ‘Umar quand nous sommes passés à côté d’un groupe qui avait attaché un oiseau et ils l’utilisaient comme cible. Quand ils virent Ibn ‘Umar, ils s’enfuirent et l’abandonnèrent. Ibn ‘Umar a dit : « Celui qui a fait cela, alors qu’il sache que le Prophète () a maudit (et blâmé) celui qui a fait cela ». Il a été rajouté ensuite : « Le Prophète () a maudit celui qui a fait « Muthla » à un animal (c’est-à-dire, couper ses membres ou une autre partie de son corps alors qu’il est encore en vie) » (13).

Le Messager d’Allâh (ﷺ) a dit après avoir vu des gens tirer des projectiles sur un bélier : « Ne blessez pas et ne mutilez pas les animaux (en les prenant pour cibles) » (14).

Il est rapporté que le Calife ‘Umar ibn Al-Khattâb a dit : « Si une brebis perdue sous ma garde devait mourir sur les rives de l’Euphrate, je m’attendrais à ce qu’Allâh l’Exalté m’interroge à ce sujet le Jour de la Résurrection » (15).

Tout cela peut entrer dans le cadre de ce verset : « Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communautés » (Qur’ân 6, 38).

L’imâm et poète Farid ud-Dîn Attâr rapporte dans son Tadhkirat ul-Awliyâ’ dans la biographie de l’imâm et Sûfi Sufyân at-Thawrî (97 H/716 – 161 H/778) : « On raconte qu’un jour, de son vivant, Sufyân Ath Thawrî étant allé au marché, vit qu’on mettait en vente un petit oiseau. Il l’acheta et lui rendit la liberté. Cet oiseau venait chaque jour chez Sufyân et, quand il le trouvait absorbé dans ses exercices de piété, il le contemplait en silence, se posant chaque fois sur son épaule. Quand on déposa Sufyân dans sa dernière demeure (sa tombe), ce petit oiseau, poussant des cris plaintifs, vint se poser sur le cercueil et accompagna le corps ; en voyant cela, tous les gens assistants à la scène se mirent à pleurer. Puis, à la fin [de la mise en tombe], il se plaça sur le tombeau et tomba lui-même inanimé ».

L’Imâm Tâj ud-Dîn As-Subkî rapporte dans ses Tabaqât As-Shâfi`iyyah Al-Kubrâ dans la biographie de l’imâm et Sûfi Abû Al-Qâsim Al-Qushayrî (376 H/986 – 465 H/1072) que l’Imâm Al-Qushayrî retourna à Nishapur en 456 H et y expira son dernier souffle en 465 H (1072) et qu’il fut enterré auprès de son Shaykh Abû `Alî Ad-Daqqâq et « qu’il avait une jument qui s’abstint de toute nourriture après son décès, elle empêcha quiconque de la monter, et mourut au bout de quelques jours ».

Le Shaykh et imâm Ibn ‘Ajiba dans son Iqadh al-himam wa sharh al-hikam qui est un commentaire des Hikâm de l’imâm et maître Ahmad Ibn Atâ’Llâh As-Sakandarî a écrit : « Allâh se dévoile à toute chose par les secrets et les lumières de Son Essence. Il se dévoile à toute chose et toute chose Le reconnaît en son for intérieur ; toute chose Le glorifie et Le louange. Allâh le Très-Haut a dit : « … il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges » (Qur’ân 17, 44). Gloire à Celui qui se dévoile à toute chose, en toute chose. Les connaissants en Allâh saisissent cela, et les inconscients l’ignorent ».

Du point de vue scientifique, des chercheurs de l’Institut de physique du globe à Paris ont confirmé la structure interne de notre planète grâce à son bourdonnement. La Terre émet en permanence un son (similaire à un chant ; aux louanges) inaudible pour les humains mais détectable par les sismomètres qui mesurent les mouvements de la planète. Les animaux qui chantent, le fait que l’eau, les arbres, etc. émettent aussi des sons harmonieux manifestent cette Louange Universelle du Seigneur des mondes, et montrent que les autres espèces aussi, possèdent des rites et suivent des rythmes cycliques dans leur mode d’existence. Un documentaire a été réalisé à ce sujet par Audrey Mikaelian par universcience en 2010 : https://www.youtube.com/watch?v=xJOGUGYn-rs

Notes :

(1) Emmanuel Brisson, “Reportage sur la confrérie Mouride”, Grand reportage, p.3, 2008.

(2) Jean-Pierre Bat, “Cheikh Ahmadou Bamba à travers les archives”, Africa4, Libération, 21 février 2019 : https://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2016/02/21/cheikh-ahmadou-bamba-travers-les-archives-du-senegal/

(3) Cheikh Guèye, Touba : la capitale des mourides, éd. Khartala, 2002, p. 82.

(4) Ibid., p.100.

(5) Notes de S. Hamsatou Diakhaté, disciple et calligraphe de Shaykh Ahmadû Bamba. Recherche et Traduction par Seydina Omar Ba ; “Le Cheikh, le lion et le Prophète bien-aimé”, Jikapost, 18 août 2021 : https://jikapost.com/histoire/le-cheikh-le-lion-et-le-prophete-bien-aime/1924/

(6) Rapporté par Ahmad dans son Musnad n°21442, sahîh.

(7) Rapporté par al-Bukharî dans son Sahîh n°2363, 2466 et 6009, selon Abû Hurayra et par Muslim dans son Sahîh n°2244.

(8) Rapporté par Muslim dans son Sahîh n° 2582 selon Abû Hurayra.

(9) Rapporté par An-Nasâ’î dans ses Sunân n°4445 – sahîh – selon ‘Abdullâh Ibn ‘Amir.

(10) Rapporté par An-Nasâ’î dans ses Sunân n°4442 – sahîh – rapporte selon Ibn ‘Umar.

(11) Rapporté par An-Nasâ’î dans ses Sunân n°4441 et 4443 – sahîh – selon Ibn ‘Abbâs et Ibn ‘Umar.

(12) Rapporté par Abû Dawûd rapporte dans ses Sunân n°2549 – sahîh – selon ‘Abdullâh Ibn Ja’far.

(13) Rapporté par Al-Bukharî dans son Sahîh n°5515 selon Sa’îd Ibn Jubayr.

(14) Rapporté par An-Nasâ’î dans ses Sunân n°4440 – sahîh – selon ‘Abdullâh Ibn Ja’far.

(15) Rapporté par Abû Nu’aym dans son Hilyat al-Awliyâ’ n°137.


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