Le jeu pervers du gouvernement français concernant les imâms et l’Islam en France

Rien ne va plus en France, le pays s’enfonce dans l’hypocrisie et le fanatisme le plus crasse d’Europe, que ce soit concernant les crises économiques et écologiques, politiques et culturelles, sociales et idéologiques, sanitaires et scientifiques, ou concernant l’Islam et les musulmans.

Si la démocratie – le gouvernement du pays par le peuple – n’existe déjà plus en France depuis longtemps (avant même l’an 2000), la preuve éclatante en avait été donnée en 2005 lors du référendum européen où les politiques avaient refusé de respecter le choix de plusieurs peuples européens -. Depuis, pratiquement aucun choix consenti et éclairé du peuple n’a été entendu et respecté (le refus de mener certaines guerres sales et illégitimes à l’étranger, les lois et dispositifs concernant l’éducation, la santé, les retraites, l’écologie, le climat, la liberté d’expression et de conscience, la protection de la vie privée et des données numériques, etc.). La France connait de nombreux défis, mais étant infestée par de nombreux députés incompétents et racistes, infiltrés (et suivant l’agenda imposé par les dirigeants du Forum de Davos) et hypocrites, conduisant la France vers l’abîme, et étant incapables de trouver de bonnes solutions aux nombreux problèmes du pays (écologie, travail, chômage, retraites, vivre-ensemble, libertés de la presse et de la recherche scientifique qui sont menacées et mises à mal, la liberté de culte et de conscience qui n’existe plus de fait sur de nombreux sujets, etc.), la France doit toujours trouver un bouc-émissaire pour dissimuler leurs échecs et détourner l’attention de l’opinion publique. C’est ainsi la même stratégie politique qui s’opère devant nos yeux : l’islamophobie et le racisme (contre les immigrés venus d’Afrique ou du Moyen-Orient, qu’ils soient Musulmans, Chrétiens ou autres, et dont les vagues migratoires sont souvent causées par les guerres occidentales ou par les manœuvres politiques qu’ils mènent en Afrique ou au Moyen-Orient).


Par rapport à l’Islam dans ce pays décadent – comme l’admettent bien volontiers des français de souche – Chrétiens, déistes et même athées -, tous les imâms, prédicateurs et intellectuels musulmans qui incitent les musulmans à s’éduquer, à s’éloigner de la criminalité et de la délinquance, qui défendent la dignité, la spiritualité et les droits des musulmans, sont dans le collimateur du gouvernement français.

Une communauté de délinquants et de gens dociles, faibles et lâches, voilà ce que les autorités françaises et leurs idéologues veulent pour les musulmans de France.

En effet, ils ont soutenu et/ou financé le wahhabisme (rigorisme) ainsi que l’orientalisme et le réformisme moderniste, qui sont un poison pour les musulmans en même temps que pour la société toute entière. Dans le premier cas, cela occulte toute la dimension spirituelle et chevaleresque de l’Islam ainsi que sa dimension métaphysique et symbolique, – c’est-à-dire vider l’Islam de sa profondeur et de sa vitalité pour n’y laisser qu’une coquille vide -, et dans le second cas, priver la Communauté de son identité religieuse, des Bénédictions et de la protection qu’offrent les préceptes de la Religion concernant ses rites et ses valeurs. Au final, les musulmans sont perdus, faibles, dociles, déboussolés et n’ont plus rien à offrir au monde. Ils imposent ainsi un choix fallacieux entre la peste et le choléra ; une religion dépouillée de sa vitalité spirituelle et de sa force politico-sociale.

S’ils souhaitaient des musulmans vigoureux, libres, érudits, bien éduqués et respectueux, ils auraient encouragé l’étude et la lecture de nombreux auteurs musulmans du passé (enracinés dans le Tasawwuf comme dans l’exotérisme) ainsi que les grands intellectuels musulmans connus en Occident pourtant (comme René Guénon, Martin Lings, Seyyed Hossein Nasr, Titus Burckhardt, Jean-Louis Michon, Roger Du Pasquier, Malek Bennabi, Muhammad Asad alias Leopold Weiss, Alija Izetbegović, Haydar Bammate et son fils Najm oud-Dine et d’autres) ou les grandes figures ayant établi des ponts entre l’Occident et l’Orient comme l’émir Abd Al-Qâdir ou le Shaykh Ahmad Al-Alawî.

Même pour les immigrés (musulmans ou non) ils font la promotion que des gens qui font les singes et les clowns, qui renoncent à leur pudeur et à leur dignité, et qui crachent sur leur propre communauté et leurs parents. Les autres sont censurés, licenciés, boycottés, expulsés ou emprisonnés dès qu’ils expriment des opinions politiques trop critiques et pertinentes qui s’écartent de la doxa politique.

Ils savent bien que les gens ne respectent pas une religion qui n’a ni principe ni honneur, et aussi qu’une religion sans spiritualité n’attire pas énormément de monde ni ne permet d’abreuver les âmes qui aspirent à l’élévation spirituelle et à la profondeur.

Ainsi donc, la liberté de culte, d’expression et de conscience n’est plus du tout garantie en France, ni même l’état de droit, puisque de simples accusations fallacieuses justifient le lynchage médiatique, la persécution politique, l’expulsion, l’exclusion, le licenciement, l’emprisonnement ou l’assassinat politique.

Ce que beaucoup de larbins et de serpillères humaines oublient, est que les puissants ne respectent jamais les faibles et les dociles, qu’ils humilieront et sacrifieront après qu’ils aient accepté de faire le sale boulot et de ramper devant eux, tandis que les personnes fortes – attachées à leurs principes et se montrant déterminées – attirent le respect et la sympathie non seulement des opprimés et des citoyens éclairés, mais forcent même l’admiration chez les puissants ou leurs rivaux dans de nombreux cas.

Ramper face aux injustes – ou approuver leur injustice -, c’est non seulement renoncer au Soutien divin et à la libération spirituelle salvatrice – mais c’est aussi se retrouver humilier et priver de sa dignité lorsque ces mêmes injustes écraseront et sacrifieront ceux qui les avaient soutenu dans leurs injustices.

Comme le disait une de nos connaissances : « Il y a absolument une volonté de maintenir la communauté musulmane dans les ghettos, la pauvreté financière, sociale et culturelle, qu’ils soient frustrés et humiliés (par le biais de l’inaccessibilité au pouvoir, aux postes intéressants, aux quartiers sécurisés et par le biais des femmes) pour que cela réveille l’instinct animal de chacun et la haine de soi qui se transforme en la haine de l’autre ». Très shaytanesque comme attitude.

Parmi les imâms expulsés ou menacés en France, et taxés « d’antisémitisme, d’islamisme, de séparatisme, de misogynie », etc.., il y avait pourtant des imâms qui dénonçaient l’antisémitisme et le racisme – certains ne critiquaient que l’idéologie sioniste et les massacres/crimes perpétrés par leurs adeptes -, qui appelaient à voter pour le pouvoir en place, qui incitaient leurs fidèles (dans leurs mosquées et dans leurs cours) à s’intégrer dans la société française, et certains prédicateurs mêmes, étaient des agents au service de l’État (leur communiquant les noms des personnes qui avaient un discours éclairé, critique et intelligent par rapport aux dérives autoritaires de l’État, ou de la mauvaise gestion du culte musulman en France, mauvaise gestion voulue par les autorités françaises pour maintenir la communauté musulmane dans une situation humiliante et médiocre). Ces prédicateurs étaient même soutenus et approuvés par l’État qui leur avait octroyé quelques privilèges. Or, le gouvernement, après les avoir « élevé » (socialement) et exploité, n’a pas hésité à les sacrifier et à les humilier, tout en mentant sur eux concernant les raisons de ce revirement politique, alors même que parmi leurs bourreaux (comme le Ministre Gérald Darmanin, ou du côté des députés de l’Extrême droite), il y a de l’antisémitisme avéré – malgré un soutien indéfectible à la politique criminelle du régime israélien -, de la misogynie, des affaires et accusations de viols, d’harcèlement et de sexisme, de la corruption politique, des affaires de pédocriminalité, des fraudes et manipulations électorales, des lois discriminant de nombreux citoyens français, de l’argent public détourné à des fins personnelles et criminelles, de multiples trahisons et actes allant à l’encontre de l’intérêt général, et un soutien envers des personnalités politiques de la communauté franco-israélienne qui défendent une vision sexiste et méprisante à l’égard des femmes et des non-Juifs, tout en appelant à ne pas s’intégrer avec le reste de la société française. Ces personnalités franco-israéliennes sont intouchables en France malgré leurs nombreux crimes (vol, calomnies, terrorisme, meurtres, fraudes, mensonges, escroquerie, faux-témoignages, corruption de juges, de députés et de ministres, …), et sont même dénoncés par des militants, intellectuels et collectifs Juifs.

A l’étranger, les autorités françaises se lient d’amitié avec des criminels de guerre, des barons de la drogue, des acteurs du terrorisme d’État, des organisations terroristes marxistes, des misogynes, des personnalités d’extrême droite (comme Navalny en Russie), des racistes et des dictatures qui s’opposent fermement à la liberté d’expression (respectueuse et fondée sur une information éclairée) et la liberté de conscience…

Quel est donc cette hypocrisie abjecte ? A titre d’exemple, en Afrique, la France pactise avec des trafiquants de drogue et des dictatures, et jette de l’huile sur le feu en Afrique dans un contexte sous haute tension avec l’influence russe (elle aussi impliquée dans des actes criminels en Afrique, tout comme les forces françaises) : « Retour sur la tournée africaine d’Emmanuel Macron. Le président l’a achevée, vendredi, en Guinée-Bissau, où il a rencontré le président Umaro Sissoco Embalo, pour parler notamment de la sécurité au Sahel.

A cette occasion, il s’est illustré par des propos extrêmement maladroits sur la très glissante thématique de l’ethnicité, en accusant le régime militaire malien de cibler une communauté ethnique : les Peuls. Des propos qui mettent volontairement de l’huile sur le feu dans un contexte particulièrement délicat et sur fond de tensions avec le pouvoir de Bamako.

Avant cela, Macron s’était rendu au Cameroun et au Bénin, où il a serré la main à des autocrates comme Patrice Talon ou Paul Biya, qui règne sur le Cameroun depuis 40 ans. Cette tournée s’est faite sur fond de guerre d’influence avec la Russie. Les analyses de Théophile Kouamouo et Thomas Dietrich » (“Tournée de Macron en Afrique – Un président ne peut pas parler comme ça !”, Le Média, 3 août 2022 : https://www.youtube.com/watch?v=7x_0gPheHLs).


Que les doués d’intelligence et les gens animés par la justice et la sincérité méditent sur ces nobles paroles de l’Emir Abd al-Qâdir (d’Algérie ; ce prince arabe descendant du Prophète (ﷺ) par l’imâm Hassân, disciple spirituel du Shaykh al-Akbar Ibn ‘Arabî, et au savoir encyclopédique impressionnant) dans ses Lettres aux français : « Avec qui aurait-il pu partager cette conviction, dans une Europe où les défenseurs de la tradition, se révèlent presque toujours être les apôtres de la répression, de la contrainte, et où les professeurs de liberté ne songent qu’à asservir démocratiquement la planète à leur idéal de progrès ? (…) Que l’Occident, qui entend régenter le monde et qui a, à l’évidence, les moyens matériels de le faire, n’a peut-être pas toute la sagesse (les moyens spirituels) qu’il faut pour réussir dans cette entreprise. Qu’il possède les techniques, c’est sûr, mais peut-être pas la science (le discernement). Qu’il profite de l’opportunité que lui offre sa puissance d’un instant, mais qu’il ne mesure probablement pas les conséquences de ses actes, conséquences qui pourraient bien se retourner contre lui s’il n’y prend garde, en même temps que contre tout le reste de la communauté humaine ».

Comme le disait encore Sayyidûna ‘Umar Ibn Al Khattâb, s’adressant aux fidèles musulmans : « Avant l’islam vous étiez un peuple vil, et Allâh vous a élevé par l’islam, quiconque donc cherche une autre issue que l’Islam se verra humiliée » (Propos relaté selon différentes versions, très voisines : voir Al-Bidâya wa an-Nihâya de Ibn Kathîr 7/66, et Hayât us-sahâba de al-Kândahlawî 5338-5340), et c’est ce qui arriva !

Abû Barza, un autre Compagnon du Prophète, a dit quant à lui une fois : « Vous, Arabes, étiez dans la situation que vous connaissez d’humiliation, de faiblesse et d’égarement. Et Allâh vous (en) a fait sortir par l’islam et par Muhammad, jusqu’à ce qu’Il vous ait fait parvenir à ce que vous voyez. C’est (l’attachement excessif à) ce monde qui a gâché les relations entre vous » (Rapporté par al-Bukhari dans son Sahîh n°6695).


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