La situation géopolitique mondiale, les mirages politiques et le monde musulman

L’actualité géopolitique suscite de nombreuses craintes, et les analyses pullulent un peu partout, mais les Musulmans deviennent la cible des propagandes des puissances influentes dans la propagande internationale (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Chine, Inde, Israël, …) ainsi que de certaines puissances régionales, les induisant constamment en erreur.

Qu’il est triste de voir des personnes, qui prétendent à la clairvoyance et à l’éveil politique, se laisser berner par des personnes qui ne se font finalement que les avocats propagandistes de certaines puissances criminelles – dans un camp comme dans l’autre -, sans se soucier des principes islamiques de Vérité, de Justice et de Dignité. Or, que ce soit les pro-US, les pro-UE, les pro-Russie ou les pro-Chinois, tous font dans la propagande, tous soutiennent l’état israélien, tous ont commis des crimes de guerre (dont des crimes sexuels et des massacres de civils), et tous sacrifient les musulmans allègrement pour leur sinistre agenda politique.

Leurs ponts communs sont de rendre licite le sang des musulmans, de les manipuler et de les affaiblir pour empêcher leur union et leur indépendance, tout en s’alliant avec d’autres états criminels caractérisés pour leur dictature ou leur islamophobie (comme l’Inde de Narendra Modi par exemple).
La seule différence entre ces 2 blocs (les USA/EU vs la Chine/Russie, et Israël/l’Inde qui joue sur les 2 tableaux ; Israël entretenant de très bons liens avec toutes ses puissances, et l’Inde étant allié aux USA comme à la Russie) consiste à représenter la voie du progressisme (décadent) ou celui du conservatisme d’une terrible brutalité, bien que les frontières entre eux deviennent poreuses ; les pseudo-démocraties devenant de plus en plus illusoires et tyranniques, et les conservateurs devenant de plus en plus modernistes, et donc éloignés de la Tradition dans ses dimensions spirituelles et éthiques.

Tous s’inscrivent pourtant dans l’instauration d’un Nouvel ordre mondial – officiellement multipolaire pour la Chine/Russie malgré leurs conflits internes dans de nombreuses régions -. La Chine instaure déjà une société d’ultra-surveillance, de délation et de crédit social – un déterminisme totalitaire dépourvu d’humanité et de spiritualité. La Russie et les Etats-Unis sacrifient l’Europe et étendent leur impérialisme sous de faux prétextes, en empêchant les états voisins d’assurer leur souveraineté et leur indépendance. L’Inde de Modi renonce au pluralisme, au vivre-ensemble et à l’Etat de droit, et se noie dans une idolâtrie accompagnée d’un fanatisme ultranationaliste des plus crasses. Israël poursuit son terrorisme, l’extension de ses réseaux d’espionnage et de sabotage dans le monde musulman (notamment au Maroc et dans plusieurs pays du Golfe) et sa colonisation, et accélère les projets d’espionnage et d’assassinats politiques, en concertation avec les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie et la Chine.
Toutes ces puissances sèment la corruption et le chaos sur Terre, et s’accusent mutuellement (à tort et à raison) de tous les maux de la terre, et font dans la censure, tout en tenant des discours profondément hypocrites. Enfin, de nombreux décideurs influents au sein de ces puissances se retrouvent dans le même club privé du Forum de Davos, planifiant un système totalitaire dans les domaines politiques, économiques, technologiques, idéologiques et sanitaires.

Les musulmans n’ont donc pas à se sacrifier et à mourir pour leurs causes mondaines et perverses, et tout en oeuvrant à l’indépendance de la Ummah, doivent éviter de renforcer inutilement les grandes puissances iniques, pour opter justement pour un amoindrissement de la dépendance aux nations injustes, sans se laisser entrainer dans leurs guerres intestines et dans la course aux armements sales ou aux pratiques ordurières et crapuleuses.

L’Occident ne supporte pas de perdre son monopole face à d’autres nations tandis que la Chine et la Russie ne veulent pas renoncer à leur impérialisme et à leurs zones d’influence qui prévalaient juste avant la colonisation et la guerre froide. Dans ce contexte, ces 2 blocs financent le terrorisme et jouent les perturbateurs dans de nombreuses régions du monde (le Pacifique, les Balkans, l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, le Maghreb, l’Afrique, …).
En Ukraine, la Russie comme l’Occident mentent, occultent des informations cruciales, et couvrent leurs crimes respectifs, en sacrifiant cependant la population ukrainienne et les soldats russes envoyés au casse-pipe, alors que la guerre était aisément évitable si les 2 camps étaient dans une optique de stabilité, puisque l’Ukraine ne menaçait pas la Russie, qu’elle avait renoncé à garder sur son sol ses armes nucléaires (qui, si elle les avait gardé, aurait pu dissuader la Russie d’envahir l’Ukraine), sachant que plusieurs pays de l’OTAN dont la France (menant souvent une politique pro-russe sous l’ère Macron notamment, avec des ventes d’armes pour la Russie jusqu’en 2020 officiellement, même après l’annexion illégale de la Crimée et le soutien à des groupes terroristes et séparatistes au Donbass) refusait l’adhésion de l’Ukraine dans l’OTAN. Quant aux néonazis que l’on retrouve en très petit nombre des 2 côtés, il y a plusieurs choses à dire. Tout d’abord que le régiment Azov du côté ukrainien – soutenu par le Vlodomir Zelensky (dirigeant ukrainien millionnaire se comportant en autocrate, et qui est Juif et pro-israélien, soutenant le terrorisme contre le peuple palestinien ; son nom est apparu dans le cadre des fraudes et détournements d’argent dans l’affaire des Pandora Papers ; même si Poutine lui est milliardaire) et qui n’est pas critiqué par l’Occident – ne constitue cependant même pas 3% des forces ukrainiennes – bataillon renforcé à cause de l’invasion russe par ailleurs – et du côté russe nous trouvons aussi des néo nazis, et vu les crimes de guerre des forces russes, ils n’ont rien à envier aux néonazis. La propagande russe axe tout sur la « dénazification » de l’Ukraine qui n’est qu’un prétexte pour justifier la guerre et la prise de territoires stratégiques en Ukraine (contrôle du blé, accès à la mer, contrôle d’autres matières premières et ressources, extension de la zone d’influence russe, etc.), et de plus en plus de Russes s’aperçoivent du mensonge d’Etat (en Russie il est interdit d’avoir une autre opinion sur la guerre, sous peine de lourdes sanctions) et quand ils arrivent en Ukraine pour combattre, se rendent compte que les néonazis ne courent pas les rues et que la grande majorité des combattants et civils ukrainiens ne sont pas du tout néonazis et défendent simplement leur pays contre l’agression russe – illégale et immorale -. Beaucoup d’Ukrainiens se fichent de Zelensky et des Etats-Unis comme de la Russie, et souhaitent juste la paix dans leur pays et le retrait total et sans concession des forces russes. Les accords de Minsk, qui étaient désavantageux pour l’Ukraine, ne furent pas respectés par les différentes parties, et la Russie a excité des mouvements séparatistes (comme en Géorgie en 2008, ayant précédé ensuite l’annexion d’une partie importante du territoire géorgien). Le régime ukrainien avait mené des frappes aussi dans le Donbass, visant essentiellement les séparatistes pro-russes, mais ayant aussi tué des civils et endommagé des bâtiments civils, suite aux menaces et attaques des séparatistes pro-russes – la Russie elle-même ne tolérait pas que des peuples non-russes qu’elle avait colonisé, réclament leur indépendance notamment pour les peuples du Caucase, en les massacrant sauvagement jusqu’au début du 21e siècle). Dans un discours médiatique, Poutine disait subtilement que les Russes violeront l’Ukraine (au sens littéral comme au figuré), donnant le champ libre aux crimes de guerre d’ordre sexuel en Ukraine (de nombreux témoignages sérieux et des preuves vont dans ce sens, même si l’on met de côté les témoignages fallacieux qui existent dans pratiquement toutes les guerres). Souvenons-nous que parmi les clauses signées entre la Russie et la Syrie pour l’intervention russe, Moscou avait exigé l’absence de poursuites pénales en cas de viols ou de meurtres commis sur des victimes syriennes…
Les Etats-Unis quant à eux, ne veulent pas que la guerre en Ukraine cesse – d’où le refus de nombreux pays occidentaux de livrer en masse des équipements militaires de pointe pour mettre rapidement un terme au conflit -, car les industries militaires s’enrichissent tout en affaiblissant l’Europe et jouant sur les prix des matières premières, enrichissant considérablement les spéculateurs. De 2014 au 23 février 2022, la guerre avait fait environ 13 000 morts au Donbass (dont plusieurs milliers de combattants pro-ukrainiens et pro-russes). Du 25 février 2022 au 6 août 2022, du côté russe on comptait environ 40 000 soldats et conscrits tués et presque autant de blessés graves (dont certains ont pu décéder entre temps), et du côté ukrainien, au moins 20 000 combattants tués, autant de blessés (voire plus) ainsi que des milliers de civils tués – parfois sauvagement exécutés et violés – par les forces pro-russes. La Russie y a perdu aussi énormément de matériel militaire (dépôts d’armes, avions, chars, blindés, drones, hélicoptères, systèmes de défense, etc.) bien plus que du côté ukrainien (qui comporte aussi de nombreuses pertes). La Russie a échoué sur plusieurs plans mais a gagné sur d’autres plans aussi, avec des sanctions handicapantes sur les plans technologiques et économiques, mais aussi de nouvelles rentrées d’argent (avec l’augmentation du prix du gaz et de nouveaux accords commerciaux avec la Chine et l’Inde notamment). Très peu de pays dans le monde ont validé les sanctions occidentales – perçues à juste titre comme étant hypocrites et arbitraires -. Dans ce conflit, la Russie est soutenue par la Biélorussie sur le plan militaire, ainsi que par le régime syrien (qui envoie aussi des mercenaires et forces loyalistes – considérées à juste titre comme étant terroristes vu ce qu’ils font aux civils syriens qui s’opposent à Bashar -. Un bataillon tchétchène (celui de Kadyrov) fidèle à Moscou se bat aussi en Ukraine. Dans le camp ukrainien, on retrouve aussi des combattants (anciens civils ou soldats) occidentaux (allemands, canadiens, français, américains, …) ainsi que des Russes et des Biélorusses qui ont fait défection, des Tchétchènes et des Géorgiens qui n’ont pas oublié les massacres commis par les forces russes entre la fin du 20e siècle et 2008 dans leur pays.
La Russie mène une intense propagande, en poussant des personnalités comme Anne-Laure Bonnel et Adrien Bocquet à déformer la réalité et à propager quelques fakes news. Récemment aussi, le 5 août 2022, Oksana Pokalchuk, directrice d’Amnesty Ukraine, a démissionné en protestation contre la publication d’un rapport mensonger par Amnesty International qui n’avait pas vérifié la crédibilité des informations pro-russes. Sur d’autres dossiers, Amnesty International propage des visions biaisées pro-US. Tous leurs rapports ne sont pas mauvais, mais il faut rester très vigilant sur certains dossiers.
Du côté ukrainien, surtout au début de l’invasion russe, de nombreuses fakes news ont été propagées et relayées sans aucune vérification par des médias pro-US et anti-russes, en reprochant aussi à la Russie des exactions et manoeuvres commises par les Etats-Unis et des pays de l’UE, et cette hypocrisie exaspère de nombreux citoyens occidentaux eux-mêmes. L’Occident parle des censures opérées par le pouvoir russe – ce qui est vrai – mais oublie de parler des nombreuses censures en termes de liberté de la presse et d’expression qui sont ordonnées et imposées par l’UE.

A Taïwan, la Chine refuse la souveraineté légitime de Taïwan qui se voit, dans les faits, comme un pays à part qui ne souhaite pas subir le totalitarisme chinois, tandis que les Etats-Unis, qui s’en tamponnent du bien-être des Taïwanais, ne veulent pas perdre leur influence dans la région et garder un certain contrôle sur les puces et micro-processeurs qui sont produits à Taïwan (plus de 50% de la production mondiale, servant dans la fabrication de smartphones, ordinateurs, avions, voitures, armements, écrans, etc.). Dans les Balkans, la Russie excite la Serbie pour relancer les tensions et les hostilités face au Kosovo, à la Bosnie, à l’Albanie et à la Croatie, pour se venger de leurs défaites militaires (après avoir tenté d’y commettre un génocide) dans les années 1990. Au Mali, après l’échec et les crimes commis par les forces armées françaises, la Russie a pris la relève et multiplie les massacres contre des résistants et des civils. En Syrie, la Russie continue de frapper des civils et des infrastructures sanitaires, et s’allie avec les Etats-Unis pour soutenir des organisations terroristes marxistes (comme le PKK et ses branches YPG, PYD, YPJ, FDS) et milices loyalistes réputées pour leurs nombreux crimes de guerre. En Libye, la France et la Russie soutenaient le criminel de guerre Haftar contre le gouvernement légitime de Tripoli. La Chine, pour des raisons géostratégiques et idéologiques, a voulu se débarrasser des plusieurs minorités ethnico-religieuses comme les Ouïghours en Chine et les Rohingyas en Birmanie (qui les gênaient pour leur projet de la Route de la soie), causes dont se sont emparées, par pur opportunisme, des pays occidentaux pour ternir l’image de la Chine (qui se tire souvent des balles dans le pied par leur politique inique et brutal). La Russie et la Chine se disputent des zones d’influence dans des pays d’Asie centrale comme le Kazakhstan et toute la région arctique, et leur présence en Afrique est progressivement mal perçue par de nombreux africains, même s’ils sont jugés plus compétents et travailleurs que les pays occidentaux qui n’ont presque rien construit en plus de 150 ans de présence (colonisation puis influence et pillage des ressources économiques). La Chine, assez méprisante envers les Africains, assure sa domination économique mais construit de nombreuses voies ferroviaires et des hôpitaux. L’Inde et la Chine sont ennemies, et de disputent encore plusieurs territoires frontaliers, mais les 2 ont des alliés communs : la Russie et Israël, sauf que l’Inde peut compter en plus sur les Etats-Unis et l’Union européenne même s’ils ne sont pas des alliés objectifs. L’Occident alimente la russophobie de façon hystérique, et les médias russes justifient une mentalité génocidaire contre l’Ukraine et le peuple ukrainien, accusés d’être tous des néonazis s’ils s’opposent à la barbarie de l’invasion russe en Ukraine. Dès qu’un pays sort de la zone d’influence de l’Occident ou de la Russie, les 2 blocs crient au scandale, à la violation de la souveraineté, à la propagande, à la déstabilisation politique, etc. La Russie et l’Iran sont des alliés de circonstance autant que des rivaux stratégiques (pour l’énergie et pour leur zone d’influence), et sont alliés en Syrie pour soutenir le tyran Bashar al-Assad, mais la Russie et Israël ont signé des accords pour ne pas empêcher les forces israéliennes de frapper les cibles iraniennes, des civils syriens et des entrepôts d’armement en Syrie mais sans jamais frapper directement le régime syrien (qu’Israël perçoit comme étant un moindre mal, puisque le régime syrien ne riposte jamais face aux attaques israéliennes sur son sol, et sécurise même la frontière, tout en ayant livré le Golan sans combattre aux israéliens). Pour différentes raisons, les Etats-Unis, l’UE, la Chine, la Russie et Israël soutiennent de sanglantes dictatures en Afrique, dans le monde arabe et ailleurs, mais se condamnent mutuellement lorsqu’ils se disputent des zones d’influence, mais sans jamais condamner les mêmes crimes commis par le régime israélien – crimes dénoncés par de nombreuses voix juives (religieuses comme laïques) – qui commettent les pires horreurs sans jamais être sanctionnées par les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l’UE, malgré leurs nombreuses violations du droit international, ce qui prouve toute l’hypocrisie de ces puissances qui se disputent le leadership mondial. A noter que de plus en plus de Juifs et d’Israéliens se désavouent de la politique israélienne et beaucoup d’universitaires israéliens fuient Israël.

Même si l’on peut préférer Taiwan à la Chine (pour des raisons politiques, éthiques, etc.), le fait qu’ils nous bassinent avec la « démocratie » fait partie de la propagande à parler de constamment « d’alliance entre démocraties » alors que les Etats-Unis et les pays européens de l’UE ne sont plus des démocraties – et qu’elles furent les nations les plus sanglantes du 20e et du 21e siècle avec les régimes communistes athées (pour le 20e siècle), et ils misent donc sur une solidarité « de nos valeurs communes » alors que l’Occident s’en tamponne royalement et combat l’indépendance, la justice et les élections libres dans plusieurs pays d’Amérique Latine, du Moyen-Orient, du Proche-Orient et d’Asie. Même la Turquie est réellement plus libre et démocratique (malgré la présence de nombreux opportunistes, qui existent dans les pays dictatoriaux comme « démocratiques » là où il y a du pouvoir et de l’argent en jeu) que des pays comme la France et les Etats-Unis, où l’emprise des multinationales est très forte, l’opportunisme politique atteint son paroxysme, et où les peuples ne sont jamais sollicités pour les grandes questions, et où les seuls candidats admis doivent être approuvés et soutenus par les multinationales et oligarques… La pseudo-démocratie occidentale est très facilement manipulable, et les peuples n’ont plus du tout le contrôle sur la politique, la santé et la liberté d’expression, il n’y a donc, de fait, plus aucune démocratie en Occident, sauf dans des pays scandinaves. Or, les gens veulent avant tout la justice, de vraies valeurs, la dignité, avoir de quoi vivre dignement et de la spiritualité avec ou sans démocratie, sachant que beaucoup de pays non-démocratiques se portent bien mieux que les pays dits démocratiques.

En Afrique, la France et la Russie mettent le feu aux poudres, jouent dans la surenchère et mènent une guerre de propagande sur les médias et les réseaux sociaux afin d’attirer la sympathie des pays africains et paient de nombreux trolls pour mener un discours pro-russe/anti-français ou anti-russe/pro-français, mais les 2 s’accordent sur une politique islamophobe et raciste en Occident (Europe et Amérique du Nord).

Au Maghreb, Israël provoque et exacerbe des tensions entre le Maroc et l’Algérie, et avait annoncé l’implantation d’une ambassade officielle au Maroc, ce qui signifie un nouveau réseau d’espionnage facilitant les assassinats ou les sabotages stratégiques et politiques, sachant que comme pour les Etats-Unis et la Russie, les diplomates et ambassades servent de centre d’espionnage et de sabotage.

Dans le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la désinformation bat son plein concernant la zone du Haut-Karabagh. La présence azérie comme arménienne dans cette région remonte à de nombreux siècles, puis au début du siècle dernier, cette région appartenait légalement à l’Azerbaïdjan à l’égard du droit international, mais les forces d’occupation arménienne y ont commis des massacres et des expulsions (environ 1 million de civils Azéris et d’autres ethnies). Ils ont également détruit de nombreuses mosquées – certaines ayant été transformées en porcherie – ainsi que de nombreuses maisons et autres édifices historiques. Depuis 30 ans, ils occupaient illégalement et immoralement cette région, avec le soutien tacite de la Russie, des Etats-Unis et de la France notamment.
Lorsqu’en 2020, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont décidé de lancer une opération militaire pour libérer les territoires occupés et dégager les terroristes après leur avoir lancé des ultimatums, et après que les forces terroristes aient lancé des attaques contre des cibles civils et militaires azerbaïdjanais, l’opération fut lancée, et de nombreux territoires furent libérés (au total, environ 20% du territoire azerbaïdjanais était occupée par les forces arméniennes) conformément à la morale et au droit international, même si l’on déplore des crimes de guerre commis par des combattants arméniens contre des Azerbaïdjanais, et des crimes de guerre commis par des soldats azerbaïdjanais contre des combattants arméniens. A noter que dans les 2 camps, des combattants venant de Syrie et du Liban furent appelés en renfort, et que des Arméniens de France partirent sur le champ de bataille avec la bénédiction de la France.
Dans cette région, même si Israël n’a rien contre l’Arménie, elle vend ses drones à l’Azerbaïdjan comme à la Russie. La Russie a besoin d’une Arménie pro-russe (et même s’ils ne sont pas des alliés objectifs, la Russie a souvent utilisé l’Arménie comme bouclier ou comme sacrifice pour son agenda impérialiste, comme lorsqu’elle avait poussé les révolutionnaires arméniens à commettre des massacres en terres ottomanes au 19e siècle), mais le Kremlin ne peut pas renoncer non plus à l’Azerbaïdjan, bien que ce dernier s’émancipe petit à petit de l’influence russe. La Russie vend aussi des armes aux 2 belligérants, ce qui suscite la méfiance des 2 pays à l’égard de Moscou. Quoi qu’il en soit, alors que l’Azerbaïdjan était totalement dans son droit, l’Occident a condamné d’un bloc l’opération légitime turco-azérie, mais dénonce la Russie en Ukraine pour les mêmes crimes (certes pas à la même échelle) commis par les forces arméniennes en Azerbaïdjan. L’Arménie est ainsi soutenue fermement par les Etats-Unis, la France, le Canada, l’Allemagne et d’autres pays de l’UE, et timidement par l’Iran, le régime syrien et la Russie. L’Azerbaïdjan est soutenu officiellement par la Turquie et le Pakistan notamment.

En Afghanistan, l’Occident a causé une terrible famine après avoir massacré bien plus de civils (enfants et femmes notamment) que les Talibans sur une période de 20 ans, et cherche encore aujourd’hui à relancer une guerre intestine et tribale en Afghanistan, en soutenant le fils du commandant Massoud (qui était loin d’être le héros irréprochable vendu par les Occidentaux, et ce même si les Talibans ne sont pas non plus exempts de défauts et de critiques, même s’ils sont loin d’être homogènes puisqu’il y a plusieurs profils fort différents en leur sein ; des plus pondérés et nobles aux plus rustres et violents) au lieu de voir un Afghanistan prospère, stable et pacifié.
En somme, que ce soit dans le Haut Karabagh, en Syrie ou en Afghanistan, les propagandes occidentales et pro-russes vont bon train, et faussent complètement la perception des conflits et de leurs enjeux.

La liberté religieuse est toutefois mieux respectée en Russie, en Turquie, au Canada et aux Etats-Unis, que dans des pays comme la France et la Belgique. Pour les libertés politiques, chaque État a ses lignes rouges et exerce de la censure, des pressions et des menaces, et les Etats-Unis, comme le Canada et les pays de l’Union européenne (comme la France, la Belgique et l’Allemagne par exemple) l’ont démontré avec des millions de censures, de fakes news, de propos et accusations à la fois injurieux et infondés, et d’exclusions (des plateaux tv) de scientifiques, politologues et médecins, sur des sujets de santé publique, de science, d’économie, de géopolitique (notamment la question des conflits autour de l’Ukraine et de la Palestine). La corruption politique existe dans tous les pays cités, mais le degré d’État de droit diffère, la fréquence des arrestations, la dureté des peines encourues, etc. varient aussi, mais la corruption et l’absence de contre-pouvoir réelle sont observées en Russie, en Chine, aux Etats-Unis tout comme en France, où des criminels de guerre, des violeurs et des pédocriminels qui siègent dans les institutions politiques, judiciaires, financières et médiatiques ne sont jamais jugés et incriminés, et où de nombreuses enquêtes n’aboutissent jamais et où les affaires sont généralement classées sans suite, avec des assassinats politiques et d’opposants (soit dans leur pays, soit en dehors de leurs frontières).

Les valeurs familiales et traditionnelles sont elles aussi, mieux préservées dans des pays comme la Turquie, la Russie, la Hongrie, la Pologne et la Chine – malgré les ravages que l’occidentalisation via la propagande et les réseaux sociaux engendrent dans ces pays -, que les pays occidentaux d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest, qui imposent leurs sanctions, chantages, fakes news et idéologies à tous les niveaux de la société (éducation, politique, média, finance, divertissement, administration, …) au point de falsifier la science, d’engendrer de nombreux malaises, de nuire à la santé physique, morale et mentale des enfants et des adolescents – avec une hausse de suicides, d’hospitalisations ou de décès liés aux complications et conséquences des théories du genre et des opérations médicales et traitements hormonaux lors de leur changement de sexe -, et de rendre l’ambiance sociétale invivable pour de nombreux citoyens, avec leurs âneries et réformes LGBT, de Cancel culture et de wokisme. Tous les pays qui refusent de se plier à leur fanatisme et à cette folie, sont accusés par l’Occident et sont victimes de propagande très crasse et grossière, alors que les problèmes et abus s’accumulent en Occident, y compris autour des problèmes liés au féminisme (augmentation des dérives et des crimes de part et d’autre). Rien n’est fait non plus pour les scientifiques, auteurs et intellectuels – hommes et femmes -, qui sont victimes d’agression et de menace de la part des mouvements extrémistes parmi les adeptes LGBT ou du wokisme. Même des homosexuels et des femmes militant pour les droits légitimes en rapport avec la protection des femmes, sont menacés et agressés par des extrémistes LGBT.

A l’heure actuelle, ces puissances continuent de massacrer des civils musulmans ou de lutter contre des pays musulmans qui aspirent à la justice et à l’indépendance. Par ailleurs, qu’ils lancent des guerres ou qu’ils fassent étalage de leur puissance militaire par des démonstrations de missiles ou autres – qui polluent l’atmosphère et l’environnement -, ils rendent le monde moins sûr, plus instable, terrifiant et sinistre, là où même les groupuscules extrémistes les plus virulents (identifiés comme islamistes) – et dont certains sont pilotés ou infiltrés par des grandes puissances -, ne présentent pas une aussi grande menace, malgré la propagande sino-russo-occidentale.

Par analogie, cela ressemble quelque peu à la situation géopolitique lors de l’avènement de l’Islam ; un monde à la fois en pleine stagnation (sur les plans civilisationnel et intellectuel) et en pleine décadence morale et politique, avec des superpuissances injustes se faisant la guerre et humiliant globalement les peuples se trouvant dans leur sillage. Dans cette configuration, une nouvelle force, qui bouleversera le destin du monde, émergea, et proposa une voie alternative splendide, réinsufflant la vitalité spirituelle et le souffle de l’esprit à de nombreux peuples, qui connurent ainsi une effervescence civilisationnelle et un renouveau spirituel, scientifique, intellectuel et moral, les sauvant d’une destruction certaine (étant donné la phase avancée de décadence et de dégénérescence) – que ce soit le monde perse, le monde byzantin, le monde chinois, le monde indien ou les autres peuples, notamment en Afrique et au Maghreb -.

C’est dans cette ambiance eschatologique, qu’il est dit que l’imâm Mahdi (‘alayhî salâm) se manifestera, dans une époque où l’injustice et l’angoisse existentielle atteignent leur paroxysme. Soyons donc des acteurs de la justice, de la spiritualité, de la sagesse et de l’endurance, préparant ainsi sa venue sans rester les bras croisés. Les véridiques, les endurants et les âmes sincères en quête de justice et de bienfaisance, seront les partisans du Mahdi, et sauront le reconnaitre par la Grâce divine, sans s’opposer à lui et sans travestir sa voie.


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