Jean Borella – Mythologie et Science, Tradition et Modernité


Nombreux sont les débats épistémologiques et intellectuels qui tournent autour des notions de mythologie, de science, de Tradition et de modernité. Si de grands intellectuels comme René Guénon, Seyyed Hossein Nasr, Mahmoud Bina, Alireza K. Ziarani, Mehdi Golshani, Muzaffar Iqbal, Frithjof Schuon, Titus Burckhardt, Ananda K. Coomaraswamy et d’autres ont beaucoup écrit là-dessus – souvent de façon brillante et magistrale -, voici les développements d’un intellectuel rattaché consciemment au Christianisme.

Jean Borella, dans la préface de l’ouvrage de Wolfgang Smith, Sagesse de la cosmologie ancienne – Les cosmologies traditionnelles face à la science contemporaine (éd. L’Harmattan, 2008) disait ainsi : « Qu’il existe encore aujourd’hui, dans notre civilisation, des religions et des hommes qui adhèrent à leurs croyances, c’est, au regard du monde moderne, une sorte d’anomalie : les croyances religieuses appartiennent à un âge définitivement révolu. La situation du croyant, à quelque religion qu’il appartienne, n’est donc pas aisée. Mais ce qui est vrai pour toutes les formes sacrées l’est particulièrement pour le christianisme parce que c’est lui qui affronte directement, depuis trois siècles, les négations de la modernité. Le jour où l’hindouisme, le bouddhisme ou l’islam auront vraiment pris acte de l’omniprésence de cette modernité, nul doute qu’ils ne connaissent à leur tour des crises gravissimes. Les atteintes que le monde moderne porte à l’âme religieuse des peuples concernent d’abord le plan de l’existence immédiate et quotidienne. Ici, nul besoin de combats idéologiques ; c’est par la seule force de sa présence et de son extraordinaire réussite matérielle, que ce monde réfute le religieux, le réduit au silence et ruine son pouvoir. C’est que la religion parle d’un monde invisible, alors que la civilisation contemporaine rend le monde sensible de plus en plus présent, et le monde invisible de plus en plus absent. Ce n’est pourtant là que l’aspect le plus apparent des choses. L’omniprésence d’un monde de plus en plus « mondain » n’est que l’effet, dans l’ordre pratique, d’une cause de nature théorique plus décisive, à savoir la révolution de la science galiléenne dont le progrès technique n’est que la conséquence confirmative. L’importance, pour l’âme religieuse, de la révolution scientifique tient au fait qu’elle atteint cette âme dans son intériorité même. Si puissante soit-elle, la société ne représente pour l’être humain qu’un environnement dont il peut, en principe, se préserver. Tandis que la révolution scientifique, en tant qu’elle se donne pour la vérité, s’impose irrésistiblement et de l’intérieur à l’intelligence qu’elle investit. C’est une révolution culturelle, et donc « spirituelle », dans la mesure où elle s’adresse à notre esprit. Lorsque cet esprit est celui d’un croyant, c’est en lui qu’est subvertie la vision du monde et de la réalité qu’impliquait sa foi. Il ne lui reste alors qu’à renoncer à sa foi, ou bien – solution presque désespérée – à la désolidariser presque complètement de la cosmologie qu’elle véhiculait. Globalement, la pensée chrétienne s’est engagée dans la seconde voie : garder la foi (mais une foi « purifiée » !) et abandonner toutes les représentations cosmologiques par lesquelles elle s’est exprimée. Solution désespérée, cependant, parce que ces représentations cosmologiques sont d’abord des présentations scripturaires, c’est-à-dire les formes mêmes par lesquelles Dieu nous parle de lui-même. Si l’on fait abstraction de ces formes, que reste-t-il de la foi ? L’Écriture nous apprend que les apôtres ont vu le Christ s’élever de terre et disparaître derrière une nuée ; la science galiléenne objecte que l’espace est infini, qu’il n’a ni haut ni bas; et que cette ascension, à supposer même qu’elle soit possible – ce qu’elle n’est pas —, n’aurait aucune signification. Il reste donc à y voir une fiction symbolique par laquelle la communauté primitive tente de dire sa foi en Jésus-Christ disparu : s’il n’est plus visible, c’est qu’il est « remonté au ciel ». À la suite de Rudolf Bultmann, la majorité des exégètes et des théologiens, protestants ou catholiques, a adopté cette « solution ».

Alors s’est engagé un immense processus de démythologisation de la révélation scripturaire. Est mythologique, selon Bultmann, la croyance à la réalité objective de la présentation cosmologique de la révélation : « descente », « résurrection », « ascension », etc. Démythologiser, c’est comprendre que cette présentation cosmologique n’est, en réalité, qu’un langage symbolique, c’est-à-dire une fiction. Passer du mythe au symbole, voilà l’herméneutique qui permet d’éviter la schizophrénie culturelle d’un croyant moderne, vivant en même temps dans deux univers incompatibles ; celui de la Bible et celui de la science galiléenne.

Mais à quel prix ? Au prix d’une déréalisation de tous les enseignements bibliques sur lesquels repose la foi et dont elle est solidaire. Rejeter cette présentation cosmologique, dont par exemple les apôtres affirment avoir été les témoins, n’est-ce pas du même coup rejeter la foi qui s’y attache ? Qui fera le départ entre la foi et son revêtement cosmologique, entre le kérygme et le mythe ? Ne serait-ce pas, au fond, séparer le Verbe divin de son enveloppe charnelle, et finalement nier l’incarnation ?

Or, il est une autre voie dont on s’étonne qu’elle ne soit jamais venue à l’esprit de Bultmann, et qui, si elle était prise en considération, pourrait changer beaucoup de choses dans le cours de l’histoire religieuse de l’Occident. C’est cette voie que le grand mathématicien et physicien Wolfgang Smith s’est proposé d’explorer et dont il nous offre présentement quelques aperçus. L’on conçoit qu’il soit difficile d’exagérer l’importance d’un tel ouvrage. Dans la crise où se débat la pensée chrétienne, partagée entre un fidéisme impossible ou son confinement dans les problèmes moraux, le livre de Wolfgang Smith ouvre une perspective libératrice qui, au nom même de la science, restaure la foi dans son entière vérité. Et cette vérité, l’Auteur nous en administre la preuve avec l’autorité que lui confère sa compétence reconnue en mathématiques et en physique.

De quoi s’agit-il ? D’un fait assez simple à énoncer: l’apparition de la théorie de la Relativité et celle de la physique quantique entraînent l’abandon du modèle galiléen de l’univers, abandon définitif: au mieux, le modèle galiléen demeure valable en première approximation et donne une description commode — quoique très inexacte — de l’univers. Simple à énoncer, ce fait est riche de bouleversements multiples d’une extrême complexité et que la science est toujours impuissante à embrasser dans une théorie générale et unifiée. Disons seulement, pour nous en tenir à quelques points saillants, que la conception que l’on doit se faire du cosmos est radicalement transformée aussi bien pour ce qui est de sa structure spatio-temporelle (c’est la Relativité) que pour ce qui est de la constitution de la matière (c’est la théorie des quanta), si tant est qu’il soit encore possible de s’en faire une représentation quelconque. C’est en tout cas aujourd’hui le matérialisme du XIXème siècle qui apparaît comme une pure superstition scientiste. Ces deux événements ne sont pas récents : ils se sont produits au début du XXème siècle. Voilà donc près d’une centaine d’années que s’est modifié en profondeur le paysage cosmologique et épistémologique de notre culture. Cependant, tant s’en faut que philosophes, théologiens ou exégètes s’en soient aperçus. Ainsi de Bultmann. La vision scientifique du monde qu’il oppose à la vision mythologique de la foi est celle d’une science largement dépassée au moment où, en 1941, il expose son programme de démythisation (Entmythologisierung). Ou, s’il évoque la nouveauté de la théorie de la Relativité, c’est en passant et pour nier que les données du problème soient changées : visiblement, il continue de penser dans le cadre spatio-temporel de la physique matérialiste du XIXème siècle. Et cela n’a pas changé. Aujourd’hui encore on se moque d’une Église catholique condamnant Galilée au nom d’une conception rétrograde du monde, alors qu’on est soi-même prisonnier d’une cosmologie obsolète. On s’en moque, ou on le déplore quand on appartient à cette Église et qu’on rougit d’un passé jugé peu glorieux au regard de ce qu’on croit être les exigences de la science.

Il serait temps, au contraire, que l’on prenne vraiment conscience de la révolution cosmologique qui s’est opérée. Nous ne pensons pas qu’il y ait, pour ce faire, un ouvrage plus utile et plus efficace que celui que nous avons le plaisir de préfacer, et qui prolonge et éclaire celui que Wolfgang Smith avait publié en 1995, The Quantum Enigma. Finding the Hidden Key. Sur les points les plus essentiels, les questions les plus brûlantes concernant l’héliocentrisme, la cosmologie biblique, la nature de la matière et de l’espace, la conception d’une véritable causalité, etc., il montre combien les conclusions de la science la plus récente cessent d’être incompatibles avec les affirmations de la cosmologie traditionnelle.

Pour autant, il ne s’agit pas d’un nouveau concordisme, c’est-à-dire de cet effort plus ou moins maladroit, mené au XIXème siècle (et encore au début du XXème) pour faire concorder les données bibliques et celles de la science. L’erreur de ce concordisme n’était pas tant de chercher à retrouver les thèses de la physique dans les enseignements de l’Écriture (le besoin d’unité est naturel à la raison), mais de partager avec la science officielle la conviction que le monde est une réalité entièrement matérielle et entièrement définie par ses coordonnées d’espace et de temps. Au fond, s’agissant de la création, les uns et les autres étaient également matérialistes, comme Descartes l’était en physique.

Cette conception n’est plus soutenable aujourd’hui, la notion de matière s’étant singulièrement évanouie dans la physique contemporaine. Mais, pour le comprendre et en fournir une véritable interprétation, il faut recourir aux clefs spéculatives que nous offre la cosmologie traditionnelle. Wolfgang Smith le prouve d’une manière singulièrement précise, révélant par là l’ampleur d’une culture capable, par exemple, de se référer aux enseignements de la philosophie hermétique et de la théosophie germanique (Jakob Boehme, Franz von Baader, etc.) pour nous montrer quelle lumière le concept baadérien d’extension intensive jette sur le dogme de la corporéité spirituelle des ressuscités. On pourrait d’ailleurs, pensons-nous, rapprocher ce concept de celui d’extension interne (extensio interna), utilisé en théologie (en particulier par Suarez) pour rendre compte de la présence réelle du corps du Christ dans l’eucharistie : il s’y trouve en effet avec la distinction de ses diverses parties et les relations qui les ordonnent entre elles, mais selon un mode essentiel, et sans rapport au lieu extérieur qui les circonscrit dans son mode charnel d’existence.

C’est ici que l’œuvre de Wolfgang Smith manifeste son originalité et son importance. Il ne s’agit pas de concordisme, nous l’avons dit ; mais il ne s’agit pas non plus de rejeter purement et simplement la Relativité et les quanta comme n’ayant, par définition, aucune valeur devant les affirmations transcendantes de la foi. Cette attitude négative était celle de René Guénon. Certes, mieux que beaucoup d’autres penseurs, il a su restaurer la cosmologie sacrée dans sa vérité, et c’est à juste titre que Wolfgang Smith se nourrit de sa doctrine. Mais, à l’égard de la physique récente, son attitude est bien décevante : ce n’est pour lui qu’une production parmi d’autres d’un monde moderne qu’il condamne en bloc. Au demeurant, il n’a, semble-t-il, aucune connaissance de la théorie des quanta ; quant à la Relativité, il n’y fait que de brèves allusions et n’y voit que du nominalisme mathématique. C’est d’autant plus regrettable qu’à l’égard du calcul infinitésimal, invention pourtant très moderne, Guénon a su en montrer l’intérêt et le faire servir (sous sa forme leibnizienne) à la solution de quelques questions de haute métaphysique.

Wolfgang Smith en use différemment. Sans viser à réhabiliter dans son ensemble la science moderne qui, bien souvent, n’est — comme dit Guénon — qu’« un savoir ignorant», il constate cependant que cette science, en rompant avec le matérialisme étroit de la physique classique, rend inopérantes les objections que le mécanicisme galiléen élevait contre les données de la foi, mais en même temps qu’elle exige impérieusement d’être complétée et rectifiée par l’interprétation métaphysique que nous fournit la philosophia perennis.

Nous disons cette exigence impérieuse, parce que les données fournies par la physique quantique sont si paradoxales qu’on ne peut les intégrer dans une théorie réaliste et intelligible, construite à l’aide des seules ressources de la conceptualité moderne. Ce n’était pas le cas de la physique galiléenne qui paraissait avoir réussi, en réduisant le monde à de la matière étendue, à identifier réalité physique et rationalité mathématique, éliminant ainsi tout besoin de recourir à la métaphysique. À une question de Napoléon, Laplace répondait : «Dieu, je n’ai pas besoin de cette hypothèse ! » Ce n’est plus le cas de la physique actuelle, et beaucoup de savants parmi les plus grands, tels Niels Bohr ou Werner Heisenberg, en ont eu une vive conscience : contrairement à ce que soutient Heidegger, ils ont prouvé que la science aussi s’efforçait de penser. Mais encore faut-il disposer des instruments conceptuels pour le faire. C’est ici que l’auteur contribue à une avancée décisive : reprenant un terme du mathématicien-philosophe A.N. Whitehead, auteur, avec B. Russel, des Principia Mathematica (1910-1913) et de nombreux autres ouvrages, le Professeur Smith dénonce la « bifurcation » que Descartes a imposée à la connaissance en instituant une hétérogénéité radicale entre la réalité pensante et la réalité étendue. Ce « bifurcationnisme » conduit aussi bien à l’impasse de l’idéalisme, qui réduit l’étendue à la pensée, qu’à celle du matérialisme, qui fait l’inverse. Il faut donc opter résolument pour une démarche « non-bifurcationniste ». Resterait à se demander si Descartes se serait reconnu dans toutes les conséquences qui ont découlé de ses principes.Nous ne saurions évoquer la multitude des questions abordées par Wolfgang Smith. Nous citerons seulement les admirables analyses développées dans le chapitre VII, « L’écueil de la cosmologie astrophysique ». Il expose d’abord les critiques que certains savants ont adressées à ce dogme majeur de la nouvelle cosmologie, la théorie du Big Bang : ces critiques en révèlent la fragilité, voire l’impossibilité, si bien que la théorie ne saurait rendre à la théologie les services qu’elle s’imagine pouvoir en attendre. Il établit ensuite que la théorie des quanta ne peut avoir, appliquée aux corps célestes, une valeur opérationnelle, elle a donc, et nécessairement, une signification ontologique. Mais cette signification ontologique, elle n’est pas en mesure de l’assumer. Si en effet les corps sidéraux ne sont constitués, comme l’exige la théorie des quanta, que d’une poussière de particules quasi inexistantes, ces corps s’évanouissent eux-mêmes en tant que réalités identifiables dans l’espace. Car un corps, c’est aussi un corps : un être qui n’est pas un être n’est pas non plus un être, disait Leibniz. Or, sur l’existence de ce principe d’unité nécessaire pour rendre compte de la réalité d’un corps, la théorie quantique ne dit strictement rien : elle est donc vraiment incapable de rendre compte de la réalité d’aucun être physique, stellaire ou terrestre (c’est pourquoi quelques physiciens ont versé dans un idéalisme par ailleurs insoutenable). Il est donc de nécessité absolue, comme le rappelle Wolfgang Smith, de recourir à ce que la philosophie traditionnelle nomme une « forme substantielle », principe d’unité qui donne sa réalité propre à la matière corporelle. Il ne s’agit pas là d’un luxe spéculatif dont on pourrait se passer, mais d’une exigence rigoureusement scientifique, puisque c’est l’incontestable vérité de la physique quantique qui, à défaut de cette forme substantielle, rend à tout jamais inexplicable et plus encore impossible la réalité des corps. On saura gré au Professeur Wolfgang Smith d’avoir rappelé ces vérités premières, avec son autorité de savant reconnu et toutes les ressources de sa grande culture philosophique et religieuse. Saluons aussi son courage, car il en faut pour oser affronter, avec tant de fermeté, l’idéologie dominante de la culture moderne, ce qui ne va pas sans risque, comme le prouve l’exemple de l’astrophysicien Halton Arp (cf., ici même, chap. VII, n. 5, p. 184). Cette idéologie a érigé la science (une certaine science !) en mythologie majeure de notre temps. Au fond, Wolfgang Smith nous montre avec simplicité, et beaucoup d’humour parfois, que Bultmann s’est trompé d’objet : ce n’est pas la religion qu’il faut démythiser, c’est le discours officiel de la physique contemporaine, à laquelle seule la doctrine de la philosophia perennis est en mesure de restituer sa pleine vérité ».

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Jean Borella (né le 21 mai 1930 à Nancy en France), est un philosophe et théologien français de confession catholique, métaphysicien, historien et théoricien du symbole, philosophe de la religion spécialisé dans les questions de gnose et d’ésotérisme. Il fut profondément influencé par les oeuvres de René Guénon et de Frithjof Schuon, tout en prenant ensuite ses distances (refusant sans doute certaines conséquences et implications logiques de leurs oeuvres), et procédant même à une certaine critique partielle et partiale (lacunaire et infondée) de l’œuvre guénonienne – confirmée pourtant par les développements historiques, scientifiques, politiques, philosophiques et sociétaux que nous pouvons observer depuis maintenant plus d’un siècle.

  Le Professeur Wolfgang Smith, physicien, mathématicien et philosophe, a enseigné au Massachussetts Institute of Technology (MIT), à l’Université de Californie (U.C.L.A) et à l’Oregon State University. Dans le cadre de sa collaboration avec Bell Aircraft Corporation, il a également contribué à la résolution du problème des fondements théoriques de la rentrée dans l’atmosphère de la navette spatiale. Depuis sa retraite de l’Université, en 1992, il se consacre à ses écrits et à la poursuite de ses recherches. Parmi les ouvrages qu’il a publié on peut citer : Cosmos and transcendence (1985), Theilhardism and the New Religion (1988) et The Quantum Enigma, Finding the Hidden Key (2005). Lui aussi a été influencé par des auteurs traditionnels comme René Guénon, Frithjof Schuon et Seyyed Hossein Nasr.

   C’est ce que disait aussi le physicien, chimiste et prix Nobel de Chimie (1912) Paul Sabatier qui résumait en ces termes la relation entre la science profane et la religion : « Vouloir établir des contradictions entre les sciences de la nature et la religion prouve que l’on méconnaît l’une et l’autre de ces disciplines ».


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