Dieu, l’intelligence, le hasard, l’évolutionnisme et l’adaptationnisme.

Il existe plusieurs voies pour ressentir et approcher le Divin, et l’une d’entre elles est la méditation fondée sur l’observation du monde, à commencer par notre propos corps physique.

L’existence des veines, du coeur, du cerveau, des couches épidermiques, du sang, du squelette, des nutriments, des organes et processus biochimiques pour la respiration, l’orientation, la mémorisation, la digestion, la régénération des cellules, la plasticité neuronale, les facultés cognitives et mentales, en adéquation avec le monde qui nous entoure et la possibilité de communiquer et de nous comprendre de façon universelle, tout cela ne s’identifie pas au hasard, mais bien à l’intelligence et à l’information, sur des bases de coordinations complexes et d’interdépendance avec le reste du vivant et de la nature comme du cosmos, le tout étant relié par la conscience et l’esprit, à des degrés divers, sans quoi la communication et le traitement de l’information seraient impossibles, et il n’y aurait tout simplement pas de connaissance possible (la façon dont on comprend, trie et façonne l’information, pour en tirer de la connaissance, de la sagesse, des leçons, des outils, etc.).

La vie comme notre survie actuelle dans les conditions modernes (mauvaise hygiène de vie, drogue, tabac, alcool, produits chimiques transformés dans notre alimentation, pollutions, adjuvants toxiques injectés via des vaccins, etc.) sont aussi des miracles et une preuve du process intelligent dans nos capacités de résistance et d’adaptation dans un environnement en perpétuel changement. Si l’évolutionnisme au sens transformiste de spéciation (une espèce se transformant radicalement en une autre espèce, sortant de son plan d’organisation structurelle) n’a jamais été observée jusqu’à présent, même sur les espèces mutant énormément et se reproduisant rapidement sur plusieurs générations successives comme la drosophile, l’adaptationnisme, lui, est un fait corroboré par l’observation, c’est-à-dire que soit l’espèce s’adapte sur certains aspects secondaires (régime alimentaire, couleur, taille, etc.) à travers des mutations et micro-évolutions, sans jamais changer d’espèce ni même de sous-espèce, soit certains membres de l’espèce finissent par dériver de l’espèce-mère pour s’apparenter à une nouvelle variante (sous-espèce) au sein de l’espèce originelle, sans en sortir complètement, mais en pouvant aller jusqu’à la barrière reproductible (ne donnant plus de progéniture fertile avec les autres variétés de l’espèce)..  Le hasard comme l’athéisme sont donc impossibles, et la science, comme la réflexion et l’observation, infirment totalement cette croyance matérialiste et athée. Par ailleurs, qui dit information dit conscience – y compris pour appréhender, analyser, décrypter et comprendre l’information -. L’énergie, l’information, la conscience, les lois physiques, l’intelligence et l’ordre – qui sont au fondement de la quête et de la démarche scientifique – sont l’exact opposé du hasard et de ce que l’athéisme aurait dû engendrer si cette croyance – déjà contradictoire en soi – était vraie.

Le mathématicien, métaphysicien, logicien, épistémologue et philosophe René Guénon écrivait au sujet de l’évolutionnisme et de la conscience : « D’un autre côté, l’extension indéfinie de la conscience rend complètement inutiles certaines théories étranges qui ont vu le jour à notre époque, et que leur impossibilité métaphysique suffit d’ailleurs à réfuter pleinement. Nous n’entendons pas parler seulement ici des hypothèses plus ou moins « réincarnationnistes » et de toutes celles qui leur sont comparables, comme impliquant une semblable limitation de la Possibilité universelle, et sur lesquelles nous avons eu déjà l’occasion de nous expliquer avec tous les développements nécessaires (9) ; nous avons plus particulièrement en vue l’hypothèse « transformiste », qui, du reste, a maintenant perdu beaucoup de la considération imméritée dont elle a joui pendant un certain temps (10). Pour préciser ce point sans nous y étendre outre mesure, nous ferons remarquer que la prétendue loi du « parallélisme de l’ontogénie et de la philogénie », qui est un des principaux postulats du « transformisme », suppose, avant tout, qu’il y a réellement une « phylogénie » ou « filiation de l’espèce », ce qui n’est pas un fait, mais une hypothèse toute gratuite ; le seul fait qui puisse être constaté, c’est la réalisation de certaines formes organiques par l’individu au cours de son développement embryonnaire et dès lors qu’il réalise ces formes de cette façon, il n’a pas besoin de les avoir réalisées déjà dans de soi-disant « existences successives », et il n’est pas davantage nécessaire que l’espèce à laquelle il appartient les ait réalisées pour lui dans un développement auquel, en tant qu’individu, il n’aurait pu prendre aucune part, D’ailleurs, les considérations embryologiques étant mises à part, la conception des états multiples nous permet d’envisager tous ces états comme existant simultanément dans un même être, et non pas comme ne pouvant être parcourus que successivement au cours d’une « descendance » qui passerait, non seulement d’un être à un autre, mais même d’une espèce à une autre (11). L’unité de l’espèce est, en un sens, plus véritable et plus essentielle que celle de l’individu (12), ce qui s’oppose à la réalité d’une telle « descendance » ; au contraire, l’être qui, comme individu, appartient à une espèce déterminée, n’en est pas moins, en même temps, indépendant de cette espèce dans ses états extra-individuels, et peut même, sans aller aussi loin, avoir des liens établis avec d’autres espèces par de simples prolongements de l’individualité. Par exemple, comme nous l’avons dit plus haut, l’homme qui revêt une certaine forme en rêve, fait par là même de cette forme une modalité secondaire de sa propre individualité, et, par suite, il la réalise effectivement suivant le seul mode où cette réalisation lui soit possible. Il y a aussi, à ce même point de vue, d’autres prolongements individuels qui sont d’un ordre assez différent, et qui présentent un caractère plutôt organique ; mais ceci nous entraînerait trop loin, et nous nous bornons à l’indiquer en passant (13). D’ailleurs, pour ce qui est d’une réfutation plus complète et plus détaillée des théories « transformistes », elle doit être rapportée surtout à l’étude de la nature de l’espèce et de ses conditions d’existence, étude que nous ne saurions avoir l’intention d’aborder présentement ; mais ce qu’il est essentiel de remarquer, c’est que la simultanéité des états multiples suffit à prouver l’inutilité de telles hypothèses, qui sont parfaitement insoutenables dès qu’on les envisage du point de vue métaphysique, et dont le défaut de principe entraîne nécessairement la fausseté de fait.

Nous insistons plus particulièrement sur la simultanéité des états d’être, car, même pour les modifications individuelles, qui se réalisent en mode successif dans l’ordre de la manifestation, si elles n’étaient pas conçues comme simultanées en principe, leur existence ne pourrait être que purement illusoire. Nous avons eu déjà l’occasion d’insister suffisamment là-dessus (14), et nous avons alors montré que l’« écoulement des formes » dans le manifesté, à la condition de lui conserver son caractère tout relatif et contingent, est pleinement compatible avec la « permanente actualité » de toutes choses dans le non-manifesté.

(1)  Le rapport de contenant à contenu, pris dans son sens littéral, est un rapport spatial ; mais ici il ne doit être entendu que d’une façon toute figurée, puisque ce dont il s’agit est sans étendue et ne se situe pas dans l’espace.

(2) Il résulte de là que la psychologie, quoi que certains puissent en prétendre, a exactement le même caractère de relativité que n’importe quelle autre science spéciale et contingente, et qu’elle n’a pas davantage de rapports avec la métaphysique ; il ne faut d’ailleurs pas oublier qu’elle n’est qu’une science toute moderne et « profane », sans lien avec quelques connaissances traditionnelles que ce soit.

(3) Voir L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, ch. VII.

(4) Ibid., ch. VIII.

(5)  Il arrive, en effet, que, pour des choses dont chacun a par lui-même une notion suffisamment claire, comme c’est le cas ici, la définition apparaît comme plus complexe et plus obscure que la chose elle-même.

(6)  Sur cette équivalence de tous les états au point de vue de l’être total, voir Le Symbolisme de la Croix, ch. XXVII.

(7) Certains psychologues ont cependant employé ce terme de « superconscience », mais ils n’entendent par là rien d’autre que la conscience normale claire et distincte, par opposition à la « subconscience » ; dans ces conditions, ce n’est là qu’un néologisme parfaitement inutile. Au contraire, ce que nous entendons ici par « superconscience » est véritablement symétrique de la « subconscience » par rapport à la conscience ordinaire, et alors ce terme ne fait plus double emploi avec aucun autre.

(8) Voir L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, p. 182.

(9) L’Erreur spirite, 2ème partie, ch. VI ; cf. Le Symbolisme de la Croix. pp. 125-127.

(10) Le succès de cette théorie fut d’ailleurs dû pour une bonne part à des raisons qui n’ont rien de « scientifique », mais qui tiennent directement à son caractère antitraditionnel ; pour les mêmes raisons, il est à prévoir que, alors même qu’aucun biologiste sérieux n’y croira plus, elle subsistera longtemps encore dans les manuels scolaires et les ouvrages de vulgarisation.

(11) Il doit être bien entendu que l’impossibilité du changement des espèces ne s’applique qu’aux espèces véritables, qui ne coïncident pas toujours forcément avec ce qui est désigné comme tel dans les classifications des zoologistes et des botanistes, ceux-ci pouvant prendre à tort pour des espèces distinctes ce qui n’est en réalité que races ou variétés d’une même espèce.

(12) Cette affirmation peut paraître assez paradoxale au premier abord, mais elle se justifie suffisamment quand on considère le cas des végétaux et celui de certains animaux dits inférieurs, tels que les polypes et les vers, où il est à peu près impossible de reconnaitre si l’on se trouve en présence d’un ou de plusieurs individus et de déterminer dans quelle mesure ces individus sont vraiment distincts les uns des autres, tandis que les limites de l’espèce, au contraire, apparaissent toujours assez nettement.

(13)  Cf. L’Erreur spirite, pp. 249-252.

(14) L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, pp. 120-124 ». (René Guénon, Les états multiples de l’être, chap.7 : Les possibilités de la conscience individuelle, éd. Véga, 1932).

A titre d’exemples, voici quelques scientifiques ayant écrit de nombreux articles et ouvrages, réfutant ou contestant les différents postulats de l’évolutionnisme, du point de vue scientifique.

Russell Carlson, biologiste moléculaire à l’Université de Géorgie, a déclaré que les dernières données scientifiques montraient les limites du néodarwinisme et du naturalisme, et que cela démontre, sur la base d’une biologie moléculaire de pointe, pourquoi expliquer l’origine des animaux n’est plus seulement un problème de fossiles manquants, mais un problème d’ingénierie encore plus grand (Cité notamment dans Debating Darwin’s Doubt, éd. Discovery Institue Press, 2015, p.10).

Même conclusion en substance du paléontologue Mark McMenamin du Mt. Holyoke College, disant que toutes ces données changeaient la donne concernant l’étude de l’évolution. C’était son commentaire à la suite de l’ouvrage Darwin’s Doubt de Stephen C Meyer

David Berlinski, mathématicien, philosophie, biologiste et historien des sciences, il s’oppose à l’évolution pour des raisons scientifiques, sans toutefois identifier précisément l’origine de la vie et de son développement sur terre.

Douglas Axe est un biochimiste de formation, directeur du Biology Institute, spécialiste des protéines, qui à travers la biologie moléculaire et la génétique, a montré que l’hypothèse évolutionniste concernant les molécules, les protéines, les organes élémentaires et leurs premières fonctions ne pouvaient tout simplement pas émerger par hasard ni de façon gradualiste.

Mentionnons aussi Ann Gauger qui est une zoologiste et biologiste du MIT et de l’Université de Washington. Ses recherches ont été publiées notamment dans les célèbres revues scientifiques Nature, Development, et Journal of Biological Chemistry.

William A. Dembski est mathématicien, philosophe et théologien et a notamment travaillé sur la complexité irréductible et de la complexité spécifique dans le domaine de la biologie appliquée.

Paul Chien, biologiste, chimiste et physiologiste de formation sino-américain, et formé ensuite à la paléontologie (domaine dans lequel il travaille actuellement), il critique lui aussi l’évolution et surtout le néodarwinisme.

Guillermo Gonzalez est physicien et astrophysicien des universités d’Arizona, de Washington, d’Austin et du Texas. Il fut récompensé à plusieurs reprises, notamment par la NASA, l’Université de Washington, la National Science Foundation et Sigma Xi. Lui aussi s’oppose au néodarwinisme.

Wolfgang Smith est physicien, philosophe des sciences, mathématicien et métaphysicien. Il critique non seulement le néodarwinisme mais aussi l’évolutionnisme de façon générale, sans pour autant adhérer à la conception évangéliste du créationnisme (jeune terre, fixisme absolu, etc.).

Henry F. Schaefer III est chimiste et informaticien, et est l’un des chimistes les plus cités au monde. Chrétien de confession, il avait été proposé aussi parmi les candidats au prix Nobel et demeure une sommité dans plusieurs domaines. Faisant partie du Discovery Institute, il reste très critique vis-à-vis de l’évolution et surtout du néodarwinisme.

Marcus R. Ross, après des études en sciences de la vie et de la terre (notamment la biologie et la chimie), se dirige vers des études en paléontologie et en géosciences (englobant la physique, la chimie et la biologie dans le domaine des sciences géologiques). Il est un fervent opposant à l’évolutionnisme de façon générale, et tient le récit biblique pour une vérité dans son aspect littéral, et adhère également à l’hypothèse de la terre jeune.

Dean H. Kenyon, biologiste et biophysicien, il critique aussi l’évolution tout en adhérant à l’hypothèse de la terre jeune.

Si l’on peut reprocher à ces 2 derniers scientifiques leur adhésion à l’hypothèse de la terre jeune, leurs travaux sont cependant sérieux sur le plan scientifique en ce qui concerne la réfutation de l’évolutionnisme et du néodarwinisme. Dean H. Kenyon était d’ailleurs un partisan de l’évolutionnisme auparavant, mais après des débats scientifiques avec des non ou anti-évolutionnistes, il changea d’avis.

Arthur Ernest Wilder-Smith (1915 – 1995) était un scientifique détenteur de 3 doctorats, en chimie, en pharmacologie et le 3ème obtenu à la Swiss Federal Institute of Technology dans le domaine des sciences pharmacologiques. Scientifique très respecté et ancien athée, il contestait aussi l’évolutionnisme et notamment les estimations chronologiques (qui sont hypothétiques) évoquées dans la littérature évolutionniste (en milliards d’années).

Quant à l’existence des maladies, celles-ci nous rappellent que cette existence terrestre est une épreuve, avec son lot de difficultés et de joie, et cette imperfection terrestre est aussi source d’émerveillement, de découvertes salutaires (pour le corps et l’esprit), et une source inépuisable d’enseignements, de recherches et de compassion envers les autres, ce qui nous amène logiquement également, à faire preuve de gratitude et de reconnaissance envers le Créateur de toute chose, et la Source de toutes les qualités qui nous émerveillent : la Beauté, l’Intellect, la Compassion, la Bonté, la Douceur, la Justice, la Pureté, l’Amour, la Générosité, la Vie, la Science, etc.


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