Beaucoup de personnes, sous prétexte de vouloir montrer qu’ils sont tolérants, finissent par abandonner leurs principes, et à nourrir une vision relativiste des formes traditionnelles, voire même à tomber dans le syncrétisme. Si déjà le fait de pratiquer les méthodes spirituelles des différentes turuq sûfies pose de sérieux problèmes (d’où son caractère prohibé), – car des conséquences dangereuses pour l’âme sont possibles (la perte de lucidité, des états puissants difficilement contrôlables -, pouvant faire perdre à la personne le respect des convenances, et la clarté dans les états spirituels et psychiques, que dire du mélange des formes traditionnelles par le syncrétisme, poussant les individus à la folie, à l’irrespect des convenances, à la profession de croyances hérétiques (sans aucun fondement qurânique et métaphysique) et à confondre occultisme et ésotérisme, de même que psychisme et spiritualité. Les maîtres spirituels de haut niveau ont tous mis en garde contre cela, de même que contre les individus qui jouent excessivement sur la fibre émotionnelle pour charmer l’auditoire. Le syncrétisme opère une brèche où s’infiltrent plusieurs influences psychiques, où peuvent s’engouffrer également un certain nombre d’entités proprement « sataniques », où ensuite l’ego de la personne gonfle de plus en plus au point de perdre toute convenance ou de faire de sa propre subjectivité, sa nouvelle religion, que cette personne garde ou non un comportement globalement convenable n’y change pas grand-chose malheureusement. Chez un certain nombre d’entre eux d’ailleurs, – même s’ils n’en ont pas le monopole – nous observons une certaine instabilité à la fois psychologique et psychique qui se traduit par des changements et revirements continuels, aussi bien doctrinaux qu’idéologiques, avec la même ferveur et le même sectarisme, sans jamais connaitre l’apaisement et sans avoir de bases solides sur lesquelles s’appuyer pour bien avancer dans leur cheminement spirituel.
L’orgueil est certes interdit en Islam, et nul ne peut pas prétendre, sans preuve textuelle ou spirituelle, qu’untel ira définitivement en Enfer, car seul Allâh jugera en toute justice, et il en va de même pour ceux qui prétendent à la Proximité Divine. La supériorité de l’Islam relève de la Vérité, mais le musulman qui par orgueil, se vante et souhaite « écraser » ou promettre personnellement le « feu perpétuel » à d’autres personnes, ne s’est pas conformé à la sagesse de l’Islam et s’est laissé berner par ses propres illusions, et sera blâmé par Allâh.
Cependant, la Vérité ne doit pas être tributaire du relativisme ambiant ni être conditionné par le sentimentalisme. Ainsi, sous prétexte qu’il faut être tolérant, – l’Islam instituant la bienveillance et la tolérance sur le plan pratique -, nous ne pouvons pas dénaturer la Vérité, qui donne justement tout son sens à ce qu’est à l’Amour et la Connaissance.
Ce qui relève de l’idolâtrie, de l’égarement ou de l’erreur, doit être identifié comme tel, de même que la Vérité et la Sagesse exigent de remettre chaque chose à sa juste place et de se conformer à la Vérité en toute humilité. L’Islam, en tant que synthèse et sceau de la Révélation, est destiné à jouer un rôle particulier et déterminant en cette fin de cycle, et jouit donc d’une prééminence à l’égard des autres formes traditionnelles. On lui doit donc loyauté et fidélité, bien qu’il puisse exister des vérités et des doctrines encore véridiques chez les anciennes communautés, – que l’on peut étudier et méditer également – mais aussi mêlées d’un certain nombre de déviances plus ou moins grandes.
Certains Prophètes ont été qualifiés de « chefs » (sayyîd) dans le Qur’ân, comme dans ce verset qurânique : « Alors, les Anges l’appelèrent pendant que, debout, il priait dans le Sanctuaire : « Voilà qu’Allâh t’annonce la naissance de Yahya, confirmateur d’une parole d’Allâh. Il sera un chef (sayyîd), un chaste, un prophète et du nombre des gens de bien » » (Qur’ân 3, 39).
Parmi les paroles prophétiques qui corroborent ceci, citons : « Je suis le maître (sayyid) des fils de Âdam le jour dernier et je ne dis pas cela par prétention » (hadîth rapporté par At-Tirmidhî et Ibn Mâjah dans leur Sunân selon une chaine authentique). Et dans la version rapportée par Ibn Mâjah nous y trouvons la suite qui dit : « Je suis le premier devant qui la terre se fendra au Jour du Jugement ; je le dis sans prétention. Je suis le premier intercesseur et le premier à qui l’intercession sera accordée ; je le dis sans prétention. L’étendard de la Louange [liwa’ al hamd] sera entre mes mains au Jour du Jugement ; je le dis sans prétention ».
Al-Bukharî dans son Sahîh rapporte quant à lui : « Je suis le maître des gens [al-qawm] au Jour du Jugement » ainsi que : « Je suis le maître de l’humanité au Jour du Jugement ».
Muslim dans son Sahîh : « Je suis le maître des fils d’Adam au jour du Jugement, le premier dont la tombe s’ouvrira, le premier intercesseur, et le premier dont l’intercession sera acceptée ».
Al-Bayhaqî, en relatant les mérites des compagnons du Prophète Muhammad (‘alayhî salât wa salâm) raconte que notre maître ‘Alî (‘alayhî salâm) ayant apparu de loin, le Prophète a dit : « Voici le seigneur (sayyîd) des Arabes ». ‘Aîsha, l’épouse du Prophète, lui répondit : « N’es-tu pas le seigneur (sayyîd) des Arabes ? ». Ce à quoi, il répondit : « Je suis le seigneur (sayyîd) des créatures d’Allâh et il (‘Alî) est le seigneur des Arabes ». En arabe, le mot « Rabb » désigne le Seigneur au sens de la Divinité, – le Créateur des mondes et le Maitre absolu de l’existence -, tandis que le mot « sayyîd » désigne un guide, maître, seigneur, etc. qui peut se référer à des créatures, mais donc pas au sens absolu et divin, et qui ne peuvent donc pas s’opposer au Seigneur des mondes ni à Sa Volonté et à Sa Puissance, car Il est Celui qui détermine et existencie toute chose.
Ainsi, ce qui pour une personne du vulgaire pourrait sembler être de l’orgueil (puisque leurs ambitions et prétentions ne correspondent pas à leur nature intérieure), pour un saint ou un prophète, la Vérité ne s’embarrasse pas d’une fausse modestie, et doit être dite afin qu’elle prenne le pas sur les fausses prétentions des gens. Mais dans leurs bouches (aux Prophètes et aux Saints), ce ne sont ni de fausses paroles ou de fausses prétentions, ni des intentions motivées par l’orgueil ou la vanité.
Exprimer et manifester les Bienfaits provenant du Seigneur des mondes, en toute humilité, fait partie de la Sagesse : « Et quant aux bienfaits qui te sont accordés, raconte-les » (Qur’ân 93, 11), à condition qu’il s’agit là réellement de choses véridiques, et n’ayant pas pour finalités de soutirant (par la tromperie) de l’argent ou des faveurs quelconques, afin de satisfaire son ego ou d’amasser une fortune selon des intentions douteuses et individualistes.
L’amour bienveillant implique de distinguer le vrai du faux, la justice de l’injustice, et de vouloir ainsi le meilleur pour les autres comme on le souhaiterait pour soi-même. Se conformer au Vrai, c’est la voie menant à la sagesse et à l’acquisition des vertus, loin des illusions et des faux-semblants. Le Prophète Muhammad (‘alayhî salât wa salâm) a dit : « Evite les interdits et tu seras alors le plus pieux des hommes, satisfais-toi de la portion (subsistance) qu’Allâh t’a donnée et tu seras alors le plus riche des hommes, sois bienfaisant envers ton voisin et tu seras croyant. Aime pour les autres ce que tu aimes pour toi-même et tu seras musulman » (Hadîth rapporté par At-Tirmidhî dans ses Sunân 4/551, n°2305).
Là où René Guénon mettait en garde contre le syncrétisme et le relativisme des formes traditionnelles (et ne cherchait pas à tout prix à justifier la pertinence des doctrines déviantes, et ne versait pas dans un œcuménisme excessif) et incitait à se rattacher à l’orthodoxie traditionnelle, Frithjof Schuon tomba justement dans les travers dénoncés par Guénon (même si certains parleront de retour à l’orthodoxie de Schuon en fin de vie), ce qui n’enlève toutefois rien à l’intelligence et l’érudition impressionnantes de Schuon, notamment sur l’explication de la religion, de ses aspects, de la science, de la philosophie et de la critique des idéologies modernes.
Un autre danger majeur émane des croyances spirites issues du New-âge moderne, où croyances hétérodoxes et pratiques dangereuses se côtoient et influencent même des personnes se rattachant à des religions traditionnelles. Ils se mettent alors à délaisser les doctrines métaphysiques et théologiques puisant dans la Révélation, délaissent l’éducation de l’âme au point de tomber dans des déviances sexuelles, des affaires très sombres ou des combats d’ego d’une violente intensité. Certains se mettent même à la pratique de la magie, ou se laissent tromper par des jinns tout en pensant avoir été « illuminés », et deviennent ensuite des charlatans (parfois sans s’en rendre compte) et exercent des « métiers » comme « magnétiseur », « guérisseur » ou « exorciste », mais de façon arbitraire, avec beaucoup d’ignorance, et mettant parfois en danger la vie de leurs patients. S’il peut exister évidemment des « guérisseurs » authentiques et des spécialistes compétents de la roqya, beaucoup demeurent des imposteurs et exigent de fortes sommes d’argent, motivés par des ambitions capitalistes et consuméristes, où la santé des patients leur importe peu, – comme pour beaucoup de médecins modernes d’ailleurs -. La prudence est toujours de mise, et il convient de se renseigner au maximum quand il est question de sa santé, et de ne se diriger que vers les personnes compétentes qui ont fait leur preuve de façon certaine (au-delà des rumeurs ou de faux témoignages, – qu’ils soient aussi bien favorables que défavorables).
Le satanisme, qu’il soit grossier ou subtil, n’est jamais bien loin de ces déviances modernes. Citons ici l’exposé magistral de René Guénon à ce sujet :
« Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes », c’est-à-dire l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus ou moins méprisants encore ; et il est des gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère. Ceux-là, en effet sont bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective ; cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées toutes faites dans lequel ils ont coutume de se mouvoir. C’est là un exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons fait allusion précédemment : les conceptions religieuses sont une chose, la « vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on a bien soin d’établir une cloison aussi étanche que possible ; autant dire qu’on se comportera en fait comme un véritable incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de faire autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante » que la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’ « halluciné » ? Sans doute, une certaine prudence est souvent nécessaire, mais prudence ne veut pas dire négation « à priori » et sans discernement (…) si ce n’est pas encore une ruse du diable que de se faire nier, il faut convenir qu’il n’y a pas trop mal réussi (…)
Le diable n’est pas seulement terrible, il est souvent grotesque ; que chacun prenne cela comme il l’entendra, suivant l’idée qu’il s’en fait ; mais que ceux qui pourraient être tentés de s’étonner ou même de se scandaliser d’une telle affirmation veuillent bien se reporter aux détails saugrenus que l’on trouve inévitablement dans toute affaire de sorcellerie, et faire ensuite un rapprochement avec toutes ces manifestations ineptes que les spirites ont l’inconscience d’attribuer aux « désincarnés ».
En voici un échantillon pris entre mille : « On lit une prière aux esprits, et tout le monde place ses mains, qui sur la table, qui sur le guéridon qui lui fait suite, puis on fait l’obscurité… La table oscille quelque peu, et Mathurin, par ce fait annonce sa présence (…) ».
Il serait difficile d’imaginer quelque chose de plus puéril ; pour croire que les morts reviennent pour se livrer à ces facéties de mauvais goût, il faut assurément plus que de la naïveté ; et que penser de cette « prière aux esprits » par laquelle débute une telle séance ? Ce caractère grotesque est évidemment la marque de quelque chose d’un ordre fort inférieur ; même lorsque la source en est dans l’être humain (et nous comprenons dans ce cas les « entités » formées artificiellement et plus ou moins persistantes), cela provient des plus basses régions du « subconscient » ; et tout le spiritisme, en y englobant pratiques et théories, est, à un degré plus ou moins accentué, empreint de ce caractère. Nous ne faisons pas d’exception pour ce qu’il y a de plus « élevé », au dire des spirites, dans les « communications » qu’ils reçoivent : celles qui ont des prétentions à exprimer des idées sont absurdes, ou inintelligibles, ou d’une banalité que des gens complètement incultes peuvent seuls ne pas voir ; quant au reste, c’est de la sentimentalité la plus ridicule.
Assurément, il n’y a pas besoin de faire intervenir le diable pour expliquer de semblables productions, qui sont tout à fait à la hauteur de la « subconscience » humaine ; s’il consentait à s’en mêler, il n’aurait certes aucune peine à faire beaucoup mieux que cela. On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper quelque sottise, qui est comme sa signature ; mais nous ajouterons qu’il n’y a qu’un domaine qui lui soit rigoureusement interdit, et c’est celui de la métaphysique pure (…).
Mais revenons aux divagations de la « subconscience » : il suffit que celle-ci ait en elle des éléments « démoniaques », au sens que nous avons dit, et qu’elle soit capable de mettre l’homme en relation involontaire avec des influences qui, même si elles ne sont que de simples forces inconscientes par elles-mêmes n’en sont pas moins « démoniaques » aussi ; cela suffit, disons-nous, pour que le même caractère s’exprime dans quelques-unes des « communications » dont il s’agit. Ces « communications » ne sont pas forcément celles qui, comme il y en a fréquemment, se distinguent par la grossièreté de leur langage ; il se peut que ce soient aussi, parfois, celles devant lesquelles les spirites tombent en admiration (…)
Si le diable peut être bon théologien quand il y trouve avantage, il peut aussi, et « à fortiori », être moraliste, ce qui ne demande point tant d’intelligence ; on pourrait même admettre, avec quelque apparence de raison, que c’est là un déguisement qu’il prend pour mieux tromper les hommes et leur faire accepter des doctrines fausses. Ensuite, ces choses « consolantes » et « moralisantes » sont précisément, à nos yeux, de l’ordre le plus inférieur, et il faut être aveuglé par certains préjugés pour les trouver « élevées » et « sublimes » ; mettre la morale au-dessus de tout, comme le font les protestants et les spirites, c’est encore renverser l’ordre normal des choses ; cela même est donc « diabolique », ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui pensent ainsi soient pour cela en communication effective avec le diable.
A ce propos, il y a encore une autre remarque à faire : c’est que les milieux où l’on éprouve le besoin de prêcher la morale en toute circonstance sont souvent les plus immoraux en pratique ; qu’on explique cela comme on voudra, mais c’est un fait ; pour nous, l’explication est toute simple, c’est que tout ce qui touche à ce domaine met en jeu inévitablement ce qu’il y a de plus bas dans la nature humaine (…).
Nous n’avons voulu qu’apporter ici quelques faits, que chacun soit libre d’apprécier à son gré ; les théologiens y verront probablement quelque chose de plus et d’autre que pourraient y trouver de simples « moralistes ». En ce qui nous concerne, nous ne voulons pas pousser les choses à l’extrême, et ce n’est pas à nous qu’il appartient de poser la question d’une action directe et « personnelle » de Satan ; mais peu importe, car, quand nous parlons de « satanisme », ce n’est pas ainsi que nous l’entendons. Au fond les questions de « personnification », si l’on peut s’exprimer ainsi, sont parfaitement indifférentes à notre point de vue ; ce que nous voulons dire est tout à fait indépendant de cette interprétation particulière aussi bien que de toute autre, et nous n’entendons en exclure aucune, sous la seule condition qu’elle corresponde à une possibilité. En tout cas, ce que nous voyons dans tout cela, et plus généralement dans le spiritisme et les autres mouvements analogues, ce sont des influences qui proviennent incontestablement de ce que certains appellent la « sphère de l’Antéchrist » ; cette désignation peut encore être prise symboliquement, mais cela ne change rien à la réalité et ne rend pas ces influences moins néfastes. Assurément, ceux qui participent à de tels mouvements, et même ceux qui croient les diriger, peuvent ne rien savoir de ces choses ; c’est bien là qu’est le plus grand danger, car beaucoup d’entre eux, très certainement, s’éloigneraient avec horreur s’ils pouvaient se rendre compte qu’ils se font les serviteurs des « puissances des ténèbres » ; mais leur aveuglement est souvent irrémédiable, et leur bonne foi même contribue à attirer d’autres victimes ; cela n’autorise-t-il pas à dire que la suprême habileté du diable, de quelque façon qu’on le conçoive, c’est de faire nier son existence ? ».
(René Guénon, L’erreur spirite ; chap. 10 : La question du satanisme, pp. 301-328).
Ceci étant dit, nous rappellerons également qu’il ne convient pas de juger de façon hâtive et péremptoire des propos ou comportements considérés comme « ambigus » qui peuvent soit admettre des significations et explications orthodoxes ou « excusables », soit des comportements qui relèvent uniquement de la faiblesse humaine mais non pas d’une « perversion notoire » ou du « satanisme conscient ».
Comme le dit Allâh dans le Qur’ân : « Et ne poursuis pas ce dont tu es dépourvu de science. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela on sera interrogé (ou rendu responsable) » (Qur’ân 17, 36).
« Ô vous qui avez cru ! Qu’un groupe ne se raille pas d’un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu’eux. Et que des femmes ne se raillent pas d’autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu’elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que « perversion » lorsqu’on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas… Ceux-là sont les injustes » (Qur’ân 49, 11).
« Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait » (Qur’ân 49, 6).
‘Umar Ibn Al-Khattab a dit : « N’interprète pas mal la parole qui sort de la bouche de ton frère, alors que tu peux lui trouver une interprétation dans le bien » (Tafsir Al Qur’ân Al Karim, 213/4).
Alî ibn Abî Tâlib a dit : « Parlez aux gens de ce qu’ils comprennent, voulez-vous que l’on accuse de mensonge Allâh et Son Messager » (Rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh n°127).
‘Abd Allah Ibn Mas’ûd a dit : « Si tu parles aux gens d’une chose qu’ils ne peuvent pas comprendre, cela sera une épreuve pour certains d’entre eux » (Rapporté par Muslim dans son Sahîh 1/11).