En visionnant quelques vidéos sur le sujet, et en discutant avec quelques personnes issues de ces mouvements, dont certains étaient hystériques et fanatiques, quelques réflexions à ce propos venaient à l’esprit. Tout (ou presque) était malheureusement faux dans leurs propos. Etablir des constats, discuter du bien-fondé d’une idéologie ou d’une pratique, ne fais pas de nous des « xxxphobes », tout comme des personnes non-musulmanes qui discutent du bien-fondé de certaines pratiques ou doctrines religieuses, philosophiques, scientifiques ou politiques, ne font pas d’elles nécessairement des « islamophobes », des « religiophobes », des « politicophobes », des « philosophobes », des « scientophobes », etc. De la même façon, évoquer les réalités dangereuses, les aberrations, les dérives, les déviances ou l’extrémisme de certains mouvements comme celui des LGBTQ+, ne fais pas des « opposants » ou des « sceptiques », des personnes fanatiques, extrémistes ou détestables. Seuls ceux qui appellent réellement à la haine, à l’humiliation, au meurtre ou à la vulgarité peuvent recevoir, en tout état de cause, ce genre de qualificatifs. Nous concernant, nous n’avons pas « peur » des homosexuels ou des transgenres, ni n’avons de haine à leur égard, et nous n’appelons évidemment pas à la violence à leur encontre, ni verbale, ni physique, ni psychologique, ni politique. Cependant, nous devons nous interroger aussi bien sur leurs dérives – dont de nombreuses menaces de mort contre des personnes (hommes et femmes) tout à fait respectables et qui n’ont jamais menacé ou violenté personne, tout comme nous pouvons nous questionner sur la nature idéologique de tels mouvements, qui chamboulent et perturbent le bon fonctionnement et l’ordre traditionnel de nos sociétés humaines, pour imposer leur idéologie, menacer les citoyens exprimant une opinion divergente, et faire taire les spécialistes et scientifiques qui considèrent, à juste titre, certaines de leurs revendications ou pratiques, comme étant déviantes, anormales ou dangereuses. De même, leur refus de débattre ou de tolérer les revendications légitimes d’autres groupes qu’eux, posent évidemment question sur leur prétendue tolérance et l’égalité dont les instances nord-américaines et de l’UE prétendent défendre – ce qui est faux dans la pratique -. Lorsque l’on creuse ces sujets pointilleux – et certes complexes – bien loin du simplisme habituel des partisans et des détracteurs « primaires », on essuie souvent leurs insultes et menaces, mais cela ne fera pas disparaitre le Réel ni améliorer le profond mal-être de nos sociétés modernes.
Corinne Lalo, journaliste scientifique et grand reporter à la télévision depuis 30 ans, est spécialisée dans la santé, couvrant notamment de grandes affaires telles que le sang contaminé, le « nuage de Tchernobyl », la vaccination contre l’hépatite B, la grippe H1N1 et le Mediator. Elle est coauteure du Livre noir du médicament (Plon, 2011) et Se soigner sans médicaments de A à Z (le cherche midi, 2015) et s’est entourée de nombreux spécialistes de la santé pour mener ses enquêtes et rédiger ses articles.
Corinne Lalo a ainsi montré par des études scientifiques le rôle des perturbateurs endocriniens et de certains produits chimiques dans les processus d’homosexualisation et de perturbations sexuelles chez les individus, même si souvent c’est multifactoriel. Une société qui pousse également à détester les hommes comme les femmes conduit aussi à désorienter les individus, car l’immense majorité des gens ne peut pas vivre sans combler les besoins d’amour et de sex. Dans son ouvrage Le Grand Désordre hormonal (éd. Cherche Midi, 2021) montre qu’il y a une corrélation voire une causalité entre les perturbateurs endocriniens et la hausse d’homosexualité, de calvitie précoce, de diminutions de la taille du pénis, des problèmes et troubles avec les ovaires, les cancers du sein, la thyroïde, l’infertilité, etc. : « Certains fantasment sur un humain augmenté… Encore faudrait-il commencer par arrêter de le diminuer au point de menacer sa survie. Le principal danger ne vient pas des virus, mais des produits chimiques qui ont envahi notre environnement quotidien et dérèglent notre système hormonal : les perturbateurs endocriniens. En cinquante ans, les hommes ont perdu plus de la moitié de leurs spermatozoïdes et leur testostérone décline. Les femmes voient leurs capacités de reproduction décroître avec la montée de nouvelles maladies ovariennes. Les cas d’autisme et d’allergies explosent chez les enfants. Des maladies autrefois rarissimes comme le diabète, l’obésité, les dysfonctions de la thyroïde, l’endométriose deviennent communes. Cette perte de potentialité n’est pas propre à l’espèce humaine, c’est toute la biodiversité qui est menacée. Ce livre se propose de dresser un pont entre la recherche scientifique et le grand public. À l’aide de dessins explicatifs, Corinne Lalo y décrypte le phénomène de l’empoisonnement chimique de nos cellules et donne des conseils pour se protéger, car si nous sommes cernés par les perturbateurs hormonaux, nous pouvons apprendre à les reconnaître et ainsi à mieux les éviter ».
Voir aussi ses interventions télévisuelles : “Corinne LALO : « Ces perturbateurs hormonaux qui nous empoisonnent ! »”, L’Invité – TV5 Monde, 21 décembre 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=UGeFrgmqxyE et “Corinne Lalo – Ces perturbateurs qui nous empoisonnent”, Sud Radio, 10 février 2022 : https://www.dailymotion.com/video/x87sd7w
Cela expliquerait aussi pourquoi l’on voit « plus » de comportements sexuels déviants aussi chez les animaux (contaminés par les produits chimiques déversés dans la nature et donc dans leur environnement et leur alimentation).
Beaucoup d’homosexuels qui sont pourtant bien acceptés et privilégiés dans des sociétés occidentales sont enclins au suicide, à la drogue et à l’alcoolisme comme aux USA. Tout comme les super riches sont souvent enclins à commettre plus d’abus et de délits en plus d’être indifférents à la condition et au malheur des autres, car c’est psychologique essentiellement. Enfin, les études ont montré que l’éducation homoparentale engendrait plus de problèmes chez les enfants, et qu’autoriser ce genre de pratique, sans recul nécessaire, revient à prendre ces enfants comme des cobayes, ce qui s’identifie à un crime et à des expérimentations immorales, tout cela par égoïsme de ces « couples », tout comme cela serait scandaleux pour des couples connus pour des pratiques mafieuses et criminelles ou pédocriminelles.
Cela explique aussi en partie – le rôle des perturbateurs endocriniens – pourquoi nous assistons à une augmentation de personnes agissant de façon violente et impulsive, s’expliquant aussi par l’absence d’éducation spirituelle, et par les excitants et excitateurs qui sont omniprésents : relations interpersonnelles mixtes à l’école comme au travail (avec des personnes s’habillant de façon sexy et parlant souvent de sex), publicités réduisant la femme sexy à n’être qu’un objet sexuel de consommation, réseaux sociaux où les femmes sexualisées et vulgaires et les hommes vulgaires (au sens de sexualisation comme d’obscénité) sont mis en avant aussi pour la consommation et agir sur les pulsions des individus, ainsi que dans les émissions TV, les séries et les films, où tout devient hypersexualisé et objet de consommation et donc de manipulation.
Qu’on le veuille ou non, toutes ses « nouvelles » orientations sexuelles et revendications juridico-politiques, relèvent de troubles – ce n’est pas une insulte mais un constat – que leurs militants défendent souvent par le mensonge, de mauvaises études scientifiques (biaisées et pilotées par ces mêmes mouvements), – parfois même par l’OMS depuis sa corruption par Big Pharma (d’où le fait que l’idéologie LGBT a été enlevée des maladies mentales en 2018, lorsque Bill Gates et Soros y étaient plus actifs) -, diverses croyances, et beaucoup de propagande et de terrorisme idéologique. Mais ils ne sont pas les seuls, beaucoup de gens à notre époque justifient leurs troubles et déviances (y compris l’islamophobie, le racisme, le sexisme anti-femme ou anti-homme) par le chantage et la croyance également. Ceci étant dit, cela n’empêche pas d’être bienveillant et amical envers des individus subissant ses troubles, souvent malgré eux, et surtout quand ce sont des gens aimables, à l’écoute, et ouverts sincèrement au dialogue. On peut en effet se respecter mutuellement tout en défendant chacun ses principes avec force et sincérité, sans tomber dans l’invective ou la violence. Quoi que l’on en pense, ce sont bien des anormalités, que ce soit du point de vue biologique et statistique, ou même sociétal et psychologique, et ce, même si des scientifiques divergent, – surtout ceux qui sont soumis aux lobbys puissants qui peuvent les sanctionner s’ils ne suivent pas l’agenda politico-idéologique qui leur est imposé -. Quant à la cause ou aux causes impliquées dans ces phénomènes, elles sont sans doute multifactorielles, et pas du tout (du moins essentiellement) génétiques, puisqu’aucun gène, malgré le séquençage génomique, n’a été identifié pour expliquer l’origine de l’homosexualité ou du transgenrisme. En disant cela, nous nous contentons de rétablir de simples évidences et d’ouvrir des pistes de réflexion, parfois trop longtemps négligées ou moquées injustement. C’est un constat, dire qu’une pratique ou une idée est mauvaise, anormale ou déviante selon les cas, ce n’est pas forcément de la peur ou de la haine, mais cela peut être justifié (par la logique, la science, la philosophie, etc.), que cela s’accompagne ou non de dégoût (légitime ou non). Par exemple des homosexuels ou transgenres trouvent les femmes ou les hommes, ou l’hétérosexualité dégoûtant (de façon illégitime ici) et on ne leur dit rien. Certain(e)s éprouvent à juste titre du dégoût pour les pédophiles et leurs actes pédophiles ou pédocriminels, et c’est normal. Il faut arrêter l’hystérisation des débats. Condamneront-ils les propos hétérophobes ou même homophobes émanant d’une partie militante du mouvement LGBTQ+ avec la même fermeté ? Contrairement à leur croyance, la science n’est pas unanime ni de leur côté pour justifier leurs déviances et aberrations (dans leurs propos et assertions), mais seulement certaines institutions idéologiques promouvant une certaine vision de l’homme. Nous sommes nombreux dans notre entourage, avec un parcours scientifique, à considérer cela comme des déviances ou des troubles, comme ce que l’on peut voir aussi chez les enfants d’aujourd’hui (affectés par de nombreux troubles neurologiques et psychologiques, en lien avec l’Education nationale agissant comme un lavage de cerveau et une perversion de l’esprit et une atteinte à la santé et à la dignité de l’enfant, ou encore à cause de l’impact toxique des réseaux sociaux/influenceurs et du contact prolongé avec les écrans et le manque d’interactions humaines directes avec leurs parents ou frères et soeurs). Il es important de savoir nommer les choses clairement, identifier les problèmes à leur source, et essayer de trouver des solutions, au lieu de tout nier en bloc, car sinon on produit une société de fanatiques et d’hystériques en tous genres, des détraqués, des frustrés et des gens suicidaires.
Un ami ne peut pas laisser une personne s’enfoncer dans un vice ou un comportement mauvais ou malsain. Laisserait-on nos « amis » se détruire par l’alcool, la drogue ou le tabac sans rien dire, sous prétexte qu’il faille les accepter tels quels ? Plutôt, un ami bienveillant ne les abandonnera pas et leur donnera des conseils pour qu’ils essaient de s’en sortir et de devenir meilleurs, et de se préserver de tous les maux possibles, et de ne pas participer activement à leur déchéance.
Ce n’est pas un hasard non plus si les décideurs de la société moderne encouragent l’homosexualité et surtout les idéologies transgenres, en faisant en sorte que les gens ne s’acceptent pas tels qu’ils sont de façon naturelle, puis en imposant aux gens de les accepter uniquement lorsqu’ils auront changé de sexe ou d’orientation sexuelle, car cela alimente considérablement l’industrie pharmaceutique (médicaments, traitements hormonaux, médicaments pour les complications potentielles, etc.) ainsi que de la chirurgie plastique et esthétique, sans se soucier des morts liés au suicide ou aux complications de santé chez un certain nombre de leurs victimes idéologiques qui par la suite se sentent perdus et tellement mal dans leur peau, et incapables de retrouver leur état normal d’origine (fille ou garçon).
Ces dernières années, nous avons vu l’accumulation et la multiplication, à une vitesse vertigineuse, de nouveaux mouvements sociaux, certains étant légitimes – pour dénoncer la maltraitance animale, le consumérisme, le gaspillage, les violences faites aux enfants, aux femmes et à certaines catégories d’hommes ou de minorités -, mais d’autres sont dangereux et délétères, comme les mouvements racistes, les mouvements qui s’en prennent indistinctement à tous les hommes ou à toutes les femmes, ceux qui contestent l’ordre traditionnel lié aux structures et valeurs familiales, morales, etc., et qui transgressent toute décence et toute dignité humaine, pour imposer des idéologies visant à mutiler et manipuler des enfants pour qu’ils soient mal dans leur peau et les inciter à changer de sexe alors qu’ils ne sont même pas conscients de tous les dangers.
Les mêmes qui veulent détruire les sociétés traditionnelles, la notion de famille, et imposer l’idéologie LGBT (et non pas simplement lutter contre les persécutions dont ils peuvent être victimes ; bien qu’ils oublient tous les autres persécutés et « oubliés » comme les Musulmans, les Arabes et Maghrébins, les Arabes, les Turcs, les enfants, les femmes violées ou harcelées dans les institutions politiques ou les plateaux médiatiques en Occident, etc.) se taisent face aux violeurs, pédocriminel(le)s et harceleurs… En effet, l’Etat français protège les réseaux pédocriminels et auteur(e)s d’hacèlements sexuels (envers des adultes) et d’abus sur mineurs au sein de la FFF (Fédération française de football), crimes et délits couverts par la plupart des médias mainstream affiliés au pouvoir politique français :
« Quand on ne connait pas les méandres de la Fédération française de #football, on se demande forcément pourquoi une telle agressivité, au sujet d’une des dernières figures consensuelles et lisses du pays, Zinedine #zidane ? Quels enjeux spécifiques recouvrent ces mots à l’emporte-pièce ? Et pourquoi un député comme François Piquemal, de la NUPES, demande la démission de Noël Le #Graët ? Faut-il s’irriter de ce qu’un dérapage médiatique fasse plus parler de lui que les nombreux scandales sexuels et possiblement financiers de ces derniers mois ?
Que dire aussi de tous ces scandales qui viennent entâcher la plus haute institution du football français et plus particulièrement celui qui la dirige ? Racisme, propagande du #Qatar, soupçon d’harcèlement sexuel et soupçons de pédocriminels couverts par la Fédération, tout y passe et Noël Le Graët semble indéboulonnable à son poste. Pour en parler, Irving Magi reçoit le journaliste Romain Molina. C’est l’entretien express ». (“Zidane, Corruption, Criminalité…Romain Molina balance sur Noël Le Graet et la FFF”, Le Média, 9 janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=7pq4ZlD0VYs).
La journaliste Dora Moutot et la militante Marguerite Stern ont raison de dire que « La théorie du genre est une croyance qui doit rester privée, (ces croyances) n’ont pas à s’immiscer dans l’éducation nationale, dans l’espace publique ou dans les institutions républicaines », même si elles se trompent en invoquant la loi de 1905 qui concerne les religions et qui peuvent se manifester en public, mais que l’Etat se doit d’être « neutre » tout comme ses fonctionnaires, tout comme leur slogan de « valeurs contraires à la République » n’est pas pertinent (sachant que la liberté, l’égalité, la fraternité, la justice, la sagesse, et l’intelligence ne sont pas du tout incarnées par la République française, et que ces valeurs et vertus s’incarnent même en dehors de l’idéologie républicaine). Elles associent la théorie du genre à une religion là où il s’agit d’une idéologie – ici dangereuse – car comme elles le relatent, cela menace les femmes-même dans leur identité, ainsi qu’en termes de sécurité où n’importe qui – même des détraqués – pourraient se revendiquer femme et porter atteinte à leur vie privée, à leur santé, à leur honneur, etc. – ce qui est déjà arrivé – en plus de fausser de nombreuses statistiques et de poser de nouveaux problèmes majeurs concernant l’éducation, l’aménagement des salles, le droit, les statuts juridiques, le nombreux problèmes de santé physique et psychologique et dommages que tout cela cause sur l’ensemble de la population (suicides, morts suite aux complications médicales, corps détruit et dégradé, dépressions, infertilité suite au changement de sexe, etc.), notamment les enfants. Leur mouvement a été victime de diffamations et de pressions de la part de certains partisans de la théorie du genre et de féministes qu’elles qualifient d’hystériques, alors que leur mouvement s’inscrit aussi dans le cadre du féminisme. Elles déplorent le fait que les réseaux sociaux censurent des vérités biologiques et des évidences physiologiques, comme le fait de dire qu’une femme est une femme et qu’un homme est un mâle – biologiquement parlant -, propos qui sont alors censurés sous le faux-prétexte de « propos haineux ». Elles dénoncent aussi les attaques des mouvements LGBTQ+ qui visent les femmes et même les homosexuels.
Nous ne sommes évidemment pas d’accord avec tout ce qu’elles disent, mais nous nous accordons sur les éléments soulevés dans ces quelques lignes.
“Dora Moutot & Marguerite Stern – “La théorie du genre est croyance qui doit rester privée””, Sud Radio, 10 janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=CtN_6oh5ikw
René Guénon l’avait pourtant bien prédit, il y a de cela 1 siècle environ : « Quoi qu’il en soit de ces prévisions peut-être lointaines, les Occidentaux d’aujourd’hui en sont encore à se persuader que le progrès, ou ce qu’ils appellent ainsi, peut et doit être continu et indéfini ; s’illusionnant plus que jamais sur leur propre compte, ils se sont donné à eux-mêmes la mission de faire pénétrer ce progrès partout, en l’imposant au besoin par la force aux peuples qui ont le tort, impardonnable à leurs yeux, de ne pas l’accepter avec empressement. Cette fureur de propagande, à laquelle nous avons déjà fait allusion, est fort dangereuse pour tout le monde, mais surtout pour les Occidentaux eux-mêmes, qu’elle fait craindre et détester ; l’esprit de conquête n’avait jamais été poussé aussi loin, et surtout il ne s’était jamais déguisé sous ces dehors hypocrites qui sont le propre du « moralisme » moderne. L’Occident oublie, d’ailleurs, qu’il n’avait aucune existence historique à une époque où les civilisations orientales avaient déjà atteint leur plein développement ; avec ses prétentions, il apparaît aux Orientaux comme un enfant qui, fier d’avoir acquis rapidement quelques connaissances rudimentaires, se croirait en possession du savoir total et voudrait l’enseigner à des vieillards remplis de sagesse et d’expérience. Ce ne serait là qu’un travers assez inoffensif, et dont il n’y aurait qu’à sourire, si les Occidentaux n’avaient à leur disposition la force brutale ; mais l’emploi qu’ils font de celle-ci change entièrement la face des choses, car c’est là qu’est le véritable danger pour ceux qui, bien involontairement, entrent en contact avec eux, et non dans une « assimilation » qu’ils sont parfaitement incapables de réaliser, n’étant ni intellectuellement ni même physiquement qualifiés pour y parvenir.
En effet, les peuples européens, sans doute parce qu’ils sont formés d’éléments hétérogènes et ne constituent pas une race à proprement parler, sont ceux dont les caractères ethniques sont les moins stables et disparaissent le plus rapidement en se mêlant à d’autres races ; partout où il se produit de tels mélanges, c’est toujours l’Occidental qui est absorbé, bien loin de pouvoir absorber les autres. Quant au point de vue intellectuel, les considérations que nous avons exposées jusqu’ici nous dispensent d’y insister ; une civilisation qui est sans cesse en mouvement, qui n’a ni tradition ni principe profond, ne peut évidemment exercer une influence réelle sur celles qui possèdent précisément tout ce qui lui manque à elle-même ; et, si l’influence inverse ne s’exerce pas davantage en fait, c’est seulement parce que les Occidentaux sont incapables de comprendre ce qui leur est étranger : leur impénétrabilité, à cet égard, n’a d’autre cause qu’une infériorité mentale, tandis que celle des Orientaux est faite d’intellectualité pure. Il est des vérités qu’il est nécessaire de dire et de redire avec insistance, si déplaisantes qu’elles soient pour beaucoup de gens : toutes les supériorités dont se targuent les Occidentaux sont purement imaginaires, à l’exception de la seule supériorité matérielle ; celle-là n’est que trop réelle, personne ne la leur conteste, et, au fond, personne ne la leur envie non plus ; mais le malheur est qu’ils en abusent. Pour quiconque a le courage de voir les choses telles qu’elles sont, la conquête coloniale ne peut, pas plus qu’aucune autre conquête par les armes, reposer sur un autre droit que celui de la force brutale ; qu’on invoque la nécessité, pour un peuple qui se trouve trop à l’étroit chez lui, d’étendre son champ d’activité, et qu’on dise qu’il ne peut le faire qu’aux dépens de ceux qui sont trop faibles pour lui résister, nous le voulons bien, et nous ne voyons même pas comment on pourrait empêcher que des choses de ce genre se produisent ; mais que, du moins, on ne prétende pas faire intervenir là-dedans les intérêts de la « civilisation », qui n’ont rien à y voir. C’est là ce que nous appelons l’hypocrisie « moraliste » : inconsciente dans la masse, qui ne fait jamais qu’accepter docilement les idées qu’on lui inculque, elle ne doit pas l’être chez tous au même degré, et nous ne pouvons admettre que les hommes d’État, en particulier, soient dupes de la phraséologie qu’ils emploient lorsqu’une nation européenne s’empare d’un pays quelconque, ne fût-il habité que par des tribus vraiment barbares, on ne nous fera pas croire que c’est pour avoir le plaisir ou l’honneur de « civiliser » ces pauvres gens, qui ne l’ont point demandé, qu’on entreprend une expédition coûteuse, puis des travaux de toutes sortes ; il faut être bien naïf pour ne pas se rendre compte que le vrai mobile est tout autre, qu’il réside dans l’espérance de profits plus tangibles. Ce dont il s’agit avant tout, quels que soient les prétextes invoqués, c’est d’exploiter le pays, et bien souvent, si on le peut, ses habitants en même temps, car on ne saurait tolérer qu’ils continuent à y vivre à leur guise, même s’ils sont peu gênants ; mais, comme ce mot d’« exploiter » sonne mal, cela s’appelle, dans le langage moderne, « mettre en valeur » un pays : c’est la même chose, mais il suffit de changer le mot pour que cela ne choque plus la sensibilité commune. Naturellement, quand la conquête est accomplie, les Européens donnent libre cours à leur prosélytisme, puisque c’est pour eux un véritable besoin ; chaque peuple y apporte son tempérament spécial, les uns le font plus brutalement, les autres avec plus de ménagements, et cette dernière attitude, alors même qu’elle n’est point l’effet d’un calcul, est sans doute la plus habile. Quant aux résultats obtenus, on oublie toujours que la civilisation de certains peuples n’est pas faite pour les autres, dont la mentalité est différente ; lorsqu’on a affaire à des sauvages, le mal n’est peut-être pas bien grand, et pourtant, en adoptant les dehors de la civilisation européenne (car cela reste bien superficiel), ils sont généralement plus portés à en imiter les mauvais côtés qu’à prendre ce qu’elle peut avoir de bon. Nous ne voulons pas insister sur cet aspect de la question, que nous n’envisageons qu’incidemment ; ce qui est autrement grave, c’est que les Européens, quand ils se trouvent en présence de peuples civilisés, se comportent avec eux comme s’ils avaient affaire à des sauvages, et c’est alors qu’ils se rendent véritablement insupportables ; et nous ne parlons pas seulement des gens peu recommandables parmi lesquels colons et fonctionnaires se recrutent trop souvent, nous parlons des Européens presque sans exception. C’est un étrange état d’esprit, surtout chez des hommes qui parlent sans cesse de « droit » et de « liberté », que celui qui les porte à dénier aux civilisations autres que la leur le droit à une existence indépendante ; c’est là tout ce qu’on leur demanderait dans bien des cas, et ce n’est pas se montrer trop exigeant ; il est des Orientaux qui, à cette seule condition, s’accommoderaient même d’une administration étrangère, tellement le souci des contingences matérielles existe peu pour eux ; ce n’est que lorsqu’elle s’attaque à leurs institutions traditionnelles que la domination européenne leur devient intolérable. Mais c’est justement à cet esprit traditionnel que les Occidentaux s’en prennent avant tout, parce qu’ils le craignent d’autant plus qu’ils le comprennent moins, en étant eux-mêmes dépourvus ; les hommes de cette sorte ont peur instinctivement de tout ce qui les dépasse ; toutes leurs tentatives à cet égard demeureront toujours vaines, car il y a là une force dont ils ne soupçonnent pas l’immensité ; mais, si leur indiscrétion leur attire certaines mésaventures, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. On ne voit pas, du reste, au nom de quoi ils veulent obliger tout le monde à s’intéresser exclusivement à ce qui les intéresse, à mettre les préoccupations économiques au premier rang, ou à adopter le régime politique qui a leurs préférences, et qui, même en admettant qu’il soit le meilleur pour certains peuples, ne l’est pas nécessairement pour tous ; et le plus extraordinaire, c’est qu’ils ont de semblables prétentions, non seulement vis-à-vis des peuples qu’ils ont conquis, mais aussi vis-à-vis de ceux chez lesquels ils sont parvenus à s’introduire et à s’installer tout en ayant l’air de respecter leur indépendance ; en fait, ils étendent ces prétentions à l’humanité tout entière. S’il en était autrement, il n’y aurait pas, en général, de préventions ni d’hostilité systématique contre les Occidentaux ; leurs relations avec les autres hommes seraient ce que sont les relations normales entre peuples différents ; on les prendrait pour ce qu’ils sont, avec les qualités et les défauts qui leur sont propres, et, tout en regrettant peut-être de ne pouvoir entretenir avec eux des relations intellectuelles vraiment intéressantes, on ne chercherait guère à les changer, car les Orientaux ne font point de prosélytisme. Ceux mêmes d’entre les Orientaux qui passent pour être le plus fermés à tout ce qui est étranger, les Chinois, par exemple, verraient sans répugnance des Européens venir individuellement s’établir chez eux pour y faire du commerce, s’ils ne savaient trop bien, pour en avoir fait la triste expérience, à quoi ils s’exposent en les laissant faire, et quels empiétements sont bientôt la conséquence de ce qui, au début, semblait le plus inoffensif. Les Chinois sont le peuple le plus profondément pacifique qui existe ; nous disons pacifique et non « pacifiste », car ils n’éprouvent point le besoin de faire là-dessus de grandiloquentes théories humanitaires : la guerre répugne à leur tempérament, et voilà tout. Si c’est là une faiblesse en un certain sens relatif, il y a, dans la nature même de la race chinoise, une force d’un autre ordre qui en compense les effets, et dont la conscience contribue sans doute à rendre possible cet état d’esprit pacifique : cette race est douée d’un tel pouvoir d’absorption qu’elle a toujours assimilé tous ses conquérants successifs, et avec une incroyable rapidité ; l’histoire est là pour le prouver. Dans de pareilles conditions, rien ne saurait être plus ridicule que la chimérique terreur du « péril jaune », inventé jadis par Guillaume II, qui le symbolisa même dans un de ces tableaux à prétentions mystiques qu’il se plaisait à peindre pour occuper ses loisirs ; il faut toute l’ignorance de la plupart des Occidentaux, et leur incapacité à concevoir combien les autres hommes sont différents d’eux, pour en arriver à s’imaginer le peuple chinois se levant en armes pour marcher à la conquête de l’Europe ; une invasion chinoise, si elle devait jamais avoir lieu, ne pourrait être qu’une pénétration pacifique, et ce n’est pas là, en tout cas, un danger bien imminent. Il est vrai que, si les Chinois avaient la mentalité occidentale, les inepties odieuses qu’on débite publiquement sur leur compte en toute occasion auraient largement suffi pour les inciter à envoyer des expéditions en Europe ; il n’en faut pas tant pour servir de prétexte à une intervention armée de la part des Occidentaux, mais ces choses laissent les Orientaux parfaitement indifférents ». (René Guénon – Shaykh Abd al-Wâhid Yahya – dans Orient et Occident, 1924, Chapitre 4 : Terreurs chimériques et dangers réels., pp. 47-50 de l’édition pdf).
Malheureusement depuis, la mentalité et la corruption occidentales ont pénétré jusqu’au coeur de la politique chinoise, avec les méfaits et conséquences que l’on connait : système totalitaire, mentalité capitaliste et consumériste, vices liés aux moeurs, etc.
L’entrepreneur, économiste, écrivain et formé aussi à la psycho-sociologie dans le cadre de ses chroniques et de ses travaux, Stanislas Berton, reprenant les travaux de nombreux spécialistes, rappelait – comme nous l’écrivions déjà depuis plus près de 2 décennies – que de nombreux mouvements sociaux occidentaux de nature progressiste étaient manipulées par les propagandistes et idéologues de l’ingénierie sociale, spécialisés dans la manipulation, en faisant croire à des gens qu’ils étaient les auteur(e)s de leurs idées ou idéologies alors qu’ils étaient simplement manipulés pour le croire, via la propagande s’exerçant dans l’Education nationales, les médias, les stars mis en avant et instrumentalisé(e)s pour associer leur image avec certaines idéologies ou certains articles de mode, etc. De même, comme de nombreux autres observateurs et spécialistes, il dénonce l’athéisme et le sécularisme comme étant responsables de tous les délires et dérives idéologiques modernes, et que la solution passe par un retour à la Tradition, et nous préciserons ici par la voie spirituelle, un exotérisme épuré des scléroses du rigorisme, du modernisme et du fanatisme, et une éthique fondée aussi sur la morale universelle religieuse, elle-même garante de la piété religieuse qui permet d’éviter les ravages de l’alcool, de la drogue, du tabac, de la prédation sexuelle, de la débauche, du consumérisme et des pratiques et considérations sexuelles malsaines ou perverties, ainsi que les problématiques liées aux relations hommes/femmes.
“Stanislas Berton : “le rejet de l’Occident est porté par la Chine et la Russie””, Sud Radio, 11 janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=Z-u-pCM2_80
Pour conclure, même si la situation est absurde et « ridicule » en ce sens, la souffrance de bon nombre de ces personnes est réelle – tout comme beaucoup d’autres catégories de personne souffrent sans que les décideurs politiques et médias mainstream ne parlent d’eux ou montrent leur compassion ou leur soutien envers les véritables « oubliés » pourtant plus nombreux -, mais au lieu de les aider et de les soigner, les autorités occidentales alimentent leur psychose, empirent leurs troubles, banalisent leurs déviances et maladies, et les poussent indirectement au suicide, à la dépression ou aux persécutions par des gens qui ne supportent plus leur propagande, leur omniprésence et même leurs procédés inquisitoires et extrémistes pour imposer partout leurs dérives et idéologie. Tout comme les médias mainstream et les autorités politiques occidentales ont une part importante dans l’augmentation et le déchainement du racisme, de l’islamophobie et d’autres maux actuels, – certes pas pour les mêmes raisons -, ici c’est aussi indirectement le cas, en manipulant ces victimes, afin de détruire les cellules familiales et les communautés. Il faut savoir qu’il n’existe pas de communauté homogène des LGBTQ+ (ni de réelle fraternité entre eux, du moins selon de nombreux témoignages), et que ces individus sont souvent poussés à l’individualisme autant qu’à l’isolement mental, affaiblissant leur force mentale comme leur santé, les manipulant plus facilement, et s’assurant ainsi d’une plus grande division et d’un plus grand affaiblissement à l’échelle nationale concernant la population, accentuant encore plus leur asservissement.