Qui sont les Frères Musulmans ?

La Société des Frères Musulmans (jami’at al-Ikhwân al-muslimîn), raccourcie en Frères Musulmans, est une mouvance apparue en 1928, à la suite de l’effondrement du Califat ottoman en 1924. Leur but était de refonder un Califat dans le monde musulman afin d’empêcher le colonialisme et la destruction des pays musulmans par les puissances impérialistes. Hassan el-Banna, figure emblématique de la première heure du mouvement, présentait sa vision comme suit dans ses écrits : « […] une organisation complète qui englobe tous les aspects de la vie. C’est à la fois un État et une nation, ou encore un gouvernement et une communauté. C’est également une morale et une force, ou encore le pardon et la justice. C’est également une culture et une juridiction, ou encore une science et une magistrature. C’est également une matière et une ressource, ou encore un gain et une richesse. C’est également une lutte dans la voie d’Allah et un appel, ou encore une armée et une pensée. C’est enfin une conviction/doctrine sincère et une saine adoration. L’islam, c’est tout cela de la même façon […] ». Pour lui, les femmes comme les hommes devaient poursuivre une éducation complète (religieuse, sociale, scientifique, intellectuelle) et s’occuper des pauvres et des nécessiteux, des orphelins et des veuves. Il fallait aussi s’adapter jusqu’à un certain point au contexte politique et culturel de l’époque, et ne pas laisser la politique entre les mains de tyrans ou des pantins à la solde de l’impérialisme. C’est pour cette raison que les régimes despotiques ou dictatoriaux, proches de l’Occident impérialiste ou qui leur était soumis, vouent une haine viscérale contre les Frères Musulmans, au-delà même des erreurs stratégiques du mouvement ou de certaines de leurs positions jugées inadaptées ou rigoristes pour certains d’entre eux.
On peut dire que le principal problème de cette mouvance, sur le plan islamique, est d’avoir été partiellement contaminée par le wahhabisme et le salafisme, bien qu’ils se refusent d’être aussi radicaux que les wahhabites najdites les plus extrémistes, appuyés en leur temps par les autorités britanniques, puis jusqu’aujourd’hui par Washington et Tel Aviv.

Bien que le frérisme reste le produit de la modernité, qu’il n’incarne pas l’islam traditionnel et qui peut compter parfois des extrémistes en son sein, la plupart de leurs membres et représentants sont bien moins sectaires et dangereux que leurs ennemis jurés parmi les pseudo-salafis, les laïcards, les identitaires et les sionistes. Ce sont aussi, pour beaucoup, des gens éduqués ayant fait des études universitaires (médecine, histoire, ingénierie, sociologie, psychologie, théologie, droit, …). Ils sont cependant persécutés en Égypte, en France et aux Émirats par exemple car ils ont une approche critique de la politique (dénonçant les dérives autoritaires) et qu’ils sont en même temps des gens bien éduqués qui n’appellent pas au terrorisme ni à la criminalité, bien que certains, dans les contextes syrien sous Assad et en Égypte, se soient soulevés avec d’autres mouvances (sûfies notamment) contre l’oppression et pour plus de justice sociale. Certains d’entre eux peuvent toutefois être sectaires ou rigoristes, ce que l’on peut retrouver aussi dans les autres mouvances (sionistes, identitaires, marxistes, salafistes, shiites, etc.).

En France, les criminels et extrémistes sionistes qui contrôlent les banques, les médias et les institutions politiques les accusent à tort de choses qui ne concernent que les sionistes eux-mêmes en réalité, car les fréristes ne possèdent aucun média officiel, ni de ministres, de juges, d’universités, de chaîne télévisée ou de lois qui leurs sont favorables, et sont même persécutés, licenciés ou accusés à tort alors qu’ils n’ont commis aucun crime ni aucune infraction, et qu’ils appellent les jeunes (hommes et femmes) musulmans à s’intégrer dans la société par l’éducation, le travail, le commerce, la participation politique par le vote, et de dénoncer les activités et attitudes liées à la délinquance, au fanatisme et à la criminalité, etc. Or, même en jouant le jeu du système français, foncièrement pervers et inique, cela n’a pas empêché les autorités de les trahir et de les opprimer.

De plus même en prenant en compte l’ensemble de leurs actions politiques, ils n’ont même pas commis 1/100000 des crimes, atrocités, délits et infiltrations des réseaux sionistes ou atlantistes, ni des réseaux orientalistes et sécularistes français qui ont fait tant de mal à la société française, aux sociétés africaines et arabes du Moyen-Orient et du Maghreb.

Les Frères musulmans sont sunnites mais beaucoup ne sont pas anti-shiites. Ils ne sont pas non plus dans le takfirisme ni la haine primaire des Shiites (qui eux aussi forment plusieurs courants divers, certains étant pondérés et tolérants tandis que d’autres sont plus extrémistes et takfiristes). Historiquement, les fréristes et les shiites politisés (Liban, Irak, Iran) ont souvent eu des alliances et des échanges entre eux contre leur ennemi commun (impérialisme US, sionisme, tyrans laïcards) à l’exception de la Syrie où le clivage fut le plus important et où les fréristes ont pris le parti de la révolution et du peuple tandis que le régime iranien (pour des raisons diverses, mais pas par idéologie) avait pris le parti d’Assad. Dans le conflit syrien la majorité des sunnites et des fréristes et une minorité de shiites avaient soutenu le peuple syrien contre le régime d’Assad, tandis qu’une majorité de shiites et une minorité de sunnites et de fréristes avaient soutenu Assad ou se montraient neutres dans ce conflit.

D’ailleurs jusqu’en 2011, même une des branches d’Al Qaïda avait de bons liens avec l’Iran, qui abritait plusieurs de ses hauts cadres car les 2 luttaient contre l’impérialisme US. Mais c’est un sujet assez complexe car d’autres branches d’Al Qaïda ont été infiltrés par divers agents (notamment américains, israéliens, britanniques et assadistes du temps de Bashar El Assad en Syrie) où certains étaient plutôt anti-shiites surtout à cause des massacres commis par des milices “shiites” identitaires en Irak contre la population sunnite. Ensuite il ne faut pas oublier que la mère de Ussama Ben Laden était elle-même shiite, voire même alaouite (nussayrite). Il disait même à ses combattants de ne pas s’en prendre aux forces shiites tant qu’ils ne vous attaquent pas car l’ennemi commun est le même (l’impérialisme US). Ainsi, quand certains médias extrémistes du camp macroniste ou d’extrême-droite disent qu’il est possible que les fréristes et les shiites (dans le cadre de la polémique sur le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani) soient alliés, ils ont raison, sauf qu’ils vont taxer arbitrairement les gens ou entreprises de frérisme même quand ce n’est pas le cas, et désigner comme criminels des fréristes qui n’ont commis aucun crime et qui ne sont pas extrémistes.

Il s’agit donc d’un mouvement très hétéroclite avec des gens bien éduqués et travailleurs, respectueux et sympathiques, tandis que d’autres sont sectaires ou irrespectueux, etc., comme partout ailleurs.

Bien que nous sommes très critiques du mouvement LFI sur plusieurs dossiers, il est faux et hypocrite d’affirmer qu’ils seraient pro-frérisme ou pro-islamistes, sachant d’une part que les islamistes radicaux ne les apprécient pas du tout, et d’autre part, que c’est la macronie et l’extrême droite sioniste en France, aux Etats-Unis et en Israël qui font du business avec le Qatar, et que ce sont les pires ennemis de LFI qui soutiennent Netanyahu qui lui a financé considérablement le Hamas, qu’ils qualifient pourtant eux-mêmes de mouvement terroriste (ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays du monde, qui eux qualifient à juste titre le régime israélien de terroriste et génocidaire), et même Daesh, ce qu’il a reconnu lui-même, notamment avec son soutien de la cellule de Yasser Abû Shabab à Gaza, affilié à Daesh, et qui était un trafiquant de drogue également, ainsi qu’en Syrie et en Irak où Netanyahu commerçait aussi avec Daesh comme l’avait dénoncé une députée israélienne à la Knesset en 2018. Par ailleurs, le Hamas n’est pas pire que Daesh et ils ont lutté efficacement contre Daesh (soutenu par Israël pour lutter contre le Hamas), et le Hamas a tué 1000 fois moins d’innocents que le régime israélien, et qu’ils n’ont détruit aucun pays, ni violé ou torturé des milliers d’innocents comme l’ont fait des milliers de criminels et terroristes parmi les colons et soldats israéliens, il serait moins criminel, moralement et juridiquement, d’avoir un lien avec le Hamas qu’avec le régime israélien. Bien plus même, Daesh qui est un proxy USraélien, a entretenu des liens avec le régime israélien comme l’ont affirmé plusieurs députés et personnalités politiques en Israël. Or, LFI n’entretient pas non plus de lien avec le Hamas, ni avec aucun groupe jihadiste ou islamiste, alors qu’on ne peut pas en dire autant des macronistes et de l’extrême-droite qui soutiennent Netanyahu et donc sa politique visant à soutenir ou armer des groupes terroristes (à la fois “jihadistes”, “islamistes” mais aussi marxistes ou néonazis).

On peut donc dire que ce n’est pas LFI qui pactise avec le terrorisme, qu’il soit néonazi ou daeshite/kharijite/pseudo-jihadiste, mais bien le régime israélien et leur soutien en France au sein des mouvements macronistes et d’extrême-droite.

Les extrémistes anti-fréristes ne proposent d’ailleurs aucune définition claire ou pertinente du frérisme, pas plus que de l’antisémitisme, de l’islamogauchisme, du complotisme, du gauchisme, du terrorisme ou du wokisme, et leurs accusations systématiques sont souvent des prétextes pour discréditer leurs opposants afin d’éviter les débats de fond. Et à force d’accuser tout le monde et n’importe qui, sans aucun sérieux ni honnêteté, d’étiquettes qui se veulent diffamantes et péjoratives, les mots en perdent leur substance et ne deviennent plus que des slogans haineux dont le but est de brouiller les pistes et d’inciter à la haine.

Alors évidemment, il existe de fréristes comme il existe des sionistes, des antisémites, des wokistes, etc., mais tout d’abord il faut commencer par définir clairement ce dont on parle, et ensuite, identifier en quoi telle ou telle idéologie peut poser objectivement problème, et savoir opérer la distinction entre l’idéologie et un membre supposé qui serait adepte de la dite idéologie, et voir si la personne transgresse sa propre idéologie (par faiblesse, appât du gain, opportunisme, problèmes psychologiques, etc.) ou si c’est l’idéologie elle-même qui conduit potentiellement et naturellement aux dérives ou crimes que l’on constate.

Et là, rien ne va plus. On persécute alors les fréristes réels ou supposés, de même que les autres, souvent sous de faux-prétextes et alors même qu’ils n’ont enfreint aucune loi, là où parmi leurs détracteurs macronistes ou sionistes, eux commettent bien de nombreux délits et crimes, de l’entrisme – et même de la domination malsaine et manifeste -, accusant ensuite les innocents des maux dont ils sont eux-mêmes coupables et responsables.

Que ce soit dans les crimes de pédocriminalité, de détournement d’argent, de terrorisme, d’escroquerie à grande échelle, de scandales sexuels ou de viols, de maltraitance féminine ou infantile et d’exploitation ignoble de femmes et d’enfants, on ne trouve jamais ou presque de fréristes, et même peu de gauchistes en comparaison avec la surreprésentation de réseaux ou individus sionistes et macronistes. Certes, on y trouve aussi des sionistes de gauche, mais nettement moins – surtout depuis cette dernière décennie – que chez les sionistes suprémacistes ou d’extrême droite, y compris en Israël où l’on recense le plus grand nombre d’actes de viols ou de pédocriminalité au monde par rapport au nombre par habitant, de véritables fléaux déplorés par des ONG israéliennes, car les victimes de ces agressions sexuelles par des sionistes sont aussi bien des Arabes que des personnes Juives ou étrangères originaires de Thaïlande, des Philippines, d’Inde, d’Éthiopie, etc. qui sont venus en tant que travailleurs et travailleuses, surexploités et maltraités.

Les pays qui sont tolérants ou alliés aux Frères Musulmans, mais avec certaines limites, sont actuellement le Qatar (allié de la France), la Turquie (dont le gouvernement lui-même n’est pas frériste mais plutôt traditionnaliste et sûfi), l’Iran (officiellement shiite), la Syrie post-Assad, le Yémen des Houthis et quelques autres. Ceux qui par contre leurs vouent une haine féroce sont les dictatures sécularistes de l’Égypte de Sissi et des émirats arabes unis – 2 régimes ayant commis énormément de crimes et ayant soutenu des atrocités dans différents pays de la région, et le régime israélien, bien qu’ayant lui-même renforcé politiquement et économiquement le Hamas dans le but de les inciter à la guerre civile et en espérant qu’ils se radicalisent afin de justifier la barbarie israélienne à Gaza et en Cisjordanie (où le Hamas ne domine pas).

Comment peut-on savoir si une personne est frériste ?

S’il est facile d’identifier qui sont les personnes qui sont Wahhabites, Salafistes, Sûfis, Catholiques, Sionistes, etc. car elles le revendiquent elles-mêmes ou car leurs références principales sont clairement identifiables, il est plus difficile de le faire dans le cas du frérisme car ils n’ont pas de références unifiées et homogènes (si ce n’est leur respect à l’égard des figures fondatrices du mouvement) et qu’il existe aussi plusieurs tendances dont celles qui sont modérées et plus proches de l’islam traditionnel, avec des discours nuancés, apaisés et pondérés, et celles qui sont plus rigoristes ou sectaires car se rapprochant du wahhabisme ou du salafisme, et d’autres encore sont hybrides et tendant vers le modernisme et le réformisme. Généralement les Fréristes s’identifient eux-mêmes comme tels et appartiennent à des structures qui peuvent remonter (idéologiquement ou politiquement) à celles qui ont été mises en place par Hassân al-Bannâ. Dans d’autres cas, ils peuvent s’identifier partiellement au courant frériste sans en partager toutes les idées, ni s’affilier à leurs structures associatives. Dans tous les cas, être frériste en soi n’est aucunement répréhensible, car l’idéologie-mère du frérisme n’appelle pas au terrorisme, à la criminalité, à la délinquance, à l’extrémisme ou à l’injustice. Mais en ce qui concerne les tempéraments différents et les profils psychologiques divers, comme dans toute communauté, il peut y avoir des personnes instables, rigoristes, fragiles psychologiquement ou qui versent dans la criminalité, et c’est donc au cas par cas qu’il faut juger, et non pas en opérant des amalgames ou en criminalisant toute une mouvance qui en soi n’est pas objectivement qualifiable d’extrémiste ou de dangereuse (pour la vie, la sécurité, la dignité et la santé des citoyens).

Hassan Iquioussen – Un cas d’école du frérisme en France

La question du frérisme en France peut se comprendre avec le cas d’école autour de l’imâm, conférencier, historien, diplômé de langue arabe et professeur d’éthique Hassan Iquioussen, qui était aussi un homme d’affaires dans l’immobilier. En février 2021, sur la décision du sommet de l’État français, il fut fiché S et diffamé, accusé à tort d’antisémitisme (pour sa critique des dérives et crimes de la politique israélienne) et accusé d’avoir tenu des propos favorables à Ussama Ben Laden (alors qu’il a nié toute implication directe dans les attentats du 11 septembre 2001) et qu’il a commis bien moins de crimes que Netanyahu (qui lui est toujours défendu par des chroniqueurs, politiques et pseudo-journalistes qui eux ne craignent rien…) alors qu’il se contentait d’expliquer certains faits sans cautionner nullement le terrorisme.
Son cas est donc emblématique, puisque Hassan Iquioussen est une personne cultivée et diplômée tout en ayant bien réussi dans les affaires immobilières, et parlant bien la langue française. Son discours consistait essentiellement à promouvoir l’éducation de la communauté musulmane (hommes et femmes), l’intégration dans la société française par le travail, les études et la participation politique par des moyens légaux et officiels, le respect à l’égard des femmes et des autres communautés de la société française, le respect de la loi française, l’incitation au vote pour les élections en France (en étant même méprisant envers les Musulmans qui refusaient de voter), la condamnation du terrorisme, de l’injustice, de la criminalité, de l’extrémisme et de la délinquance. Il allait même trop loin en se taisant ou en ignorant les dérives autoritaires de l’État français et en jouant la carte de la compromission à des fins de libéralisme économique et politique, tout en défendant cependant les droits fondamentaux des citoyens Musulmans (liberté de conscience, liberté de culte, accès au travail et à l’éducation, respect de la dignité et refus de la violence visant la communauté musulmane) sans discrimination ni traitement de faveur, exigeant simplement des droits égalitaires. Il était pourtant bien apprécié de politiques français, dont certains qui sont devenus ministres par la suite, et à qui l’on a demandé de le persécuter pour un agenda politique républicain obscur, à la fois diffamant, arbitraire et injuste visant à l’humilier. Évidemment, comme pour tout autre citoyen, certaines de ses prises de position pouvaient être contestables, mais les opinions peuvent s’exprimer et se débattre dans l’espace public tant qu’elles n’incitent pas à commettre un crime ou un délit manifeste, ce qui n’était pas son cas, contrairement à d’autres qui le font constamment dans les médias mais qui eux jouissent d’une impunité, parce qu’ils sont macronistes, d’extrême droite ou sionistes.
Son discours qui appelle souvent à la raison, au dialogue et au vivre-ensemble, de façon crédible et argumentée, est mal vu par la classe politique islamophobe du pays, qui préfère imposer aux Français un faux-imâm (reconnu par personne) du nom de Hassen Chalgoumi, qui en plus de ne pas vivre en France, de ne pas maitriser la langue française et de travailler pour le régime israélien (condamné et dénoncé pour terrorisme, génocide, colonialisme, crimes de guerre, nettoyage ethnique, etc., y compris pour de nombreux crimes commis contre des citoyens israéliens et juifs), ne propose aucune solution sérieuse et ne tient aucun discours respectable, crédible et argumenté, se contentant de relayer la propagande officielle de l’État français, du régime israélien et des émirats arabes unis, qui n’est pas un discours de justice, de paix, de bon sens et d’apaisement, mais un narratif visant à renforcer la violence contre les Musulmans, à duper les citoyens non-Musulmans et à diviser davantage les Français sur des fausses problématiques afin d’éviter de parler des enjeux cruciaux et fondamentaux qui concernent l’immense majorité des Français.

Les autorités françaises, sous l’impulsion du ministre de l’époque, Gérald M. Darmanin, ont persécuté Hassan Iquioussen, voulaient l’arrêter puis l’humilier et l’expulser du pays, mais il avait réussi à se rendre en Belgique, et donc sortir de la France par ses propres moyens, suivant en cela l’injonction politique de quitter le pays, mais les autorités françaises n’ont pas apprécié cela, voulant l’arrêter, l’humilier puis l’expulser.

Alors pourquoi cet acharnement médiatique et politique ?

Les raisons à cela sont multiples : détourner l’attention de l’opinion publique sur les véritables criminels et scandales d’État, et notamment la domination et l’infiltration des réseaux sionistes qui sont de plus en plus visibles et dont la propagande et les crimes sont désormais assumés même en public par leurs différents lobbys (soutenant le terrorisme politique et intellectuel, le génocide, un régime suprémaciste et colonialiste, …) comme ELNET, la Licra, le CRIF, etc. et qui ont donc dépassé le stade du simple entrisme, puisque leurs crimes ne sont ni sanctionnés ni dénoncés dans les médias malgré leur gravité et leur récurrence (des propos et attitudes soutenant le racisme, le génocide, le terrorisme, l’incitation à la haine et à la discrimination sont tenus dans les médias et meetings tous les jours sans aucune conséquence juridique ou politique, et ils continuent de détourner énormément d’argent public pour soutenir leur propagande et l’armée génocidaire et terroriste israélienne).

Les autorités ne veulent pas non plus d’un islam porté par des gens éduqués, éveillés (politiquement et spirituellement) et engagés socialement, d’où leur persécutions ou leur politique de marginaliser les milieux fréristes ou traditionnels afin de mettre en avant que le wahhabisme (qu’ils soutiennent puis combattent pour des raisons électoralistes), new-âge, islamophobes ou sécularistes, qui sont autant de courants et mouvements participant à neutraliser les dimensions spirituelles, intellectuelles, communautaires (au sens noble du terme), politiques et sociales de l’islam. Ils imposent ainsi des pseudo-imâms comme H. Chalgoumi qui sont des agents sionistes et qui ne savent même pas parler français, se contentant de faire de la politisation de l’islam (qu’ils reprochent aux autres d’ailleurs) au service du pouvoir politique français obscurantiste et oppressif, quand c’est pour manipuler l’opinion publique, discriminer et humilier les musulmans.

Ils en veulent aussi aux fréristes car ils ont défendu les droits fondamentaux des Musulmans, demandant à ce que les femmes et les hommes professant l’islam soient aussi bien respectés que les autres citoyens (non-musulmans) avec un traitement équitable ou égalitaire dans le droit, la politique et les médias, mais c’était visiblement une ligne rouge pour l’État français qui refuse de respecter la devise : liberté, égalité et fraternité, et qui est dirigé par des sectes criminelles que sont les loges maçonniques (parmi celles qui sont dégénérées) et sionistes, qui privent la France d’ailleurs d’un système démocratique et d’une politique souveraine. Il ne s’agit pas là de complotisme, puisque les responsables de loges maçonniques et des lobbys sionistes assument eux-mêmes leur ascendant politique sur la politique française, où les présidents doivent leur jurer allégeance et répondre à leurs convocations.

Il n’y a donc pas de menace frériste en France, car même dans le monde musulman ils ne sont pas majoritaires ni vraiment au pouvoir, et en France ils ne contrôlent aucun média officiel, aucun levier politique majeur, aucune institution judiciaire, financière ou économique, ni aucune université. Ce que les autorités leurs reprochent relèvent de l’hypocrisie, car aucun crime n’a été commis et ne peut donc leur être reproché, mais c’est leur volonté d’intégrer les Musulmans dans la société française – donc pas de séparatisme -, par une bonne éducation et dans le respect de leurs droits fondamentaux, qui dérangent les sphères islamophobes et racistes dans le pays. Par contre, si un individu commet un crime, quelle que soit son idéologie, la justice doit s’emparer du dossier et appliquer la loi, ce qui n’est malheureusement pas le cas en France, où les discriminations sont systémiques, où la justice n’est pas indépendante, où les définitions et accusations sont floues et arbitraires, et où l’impunité règne selon l’origine ethnique, la religion, la classe sociale, le poids économique ou l’idéologie de l’accusé ou du suspect.


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