Que penser du football féminin au niveau international ?

Beaucoup de gens se posent la question, et les polémiques ne manquent pas dans les différents pays du monde (non-musulmans comme musulmans).

Tout d’abord, d’un point de vue islamique, nous n’avons aucun texte ni aucun principe qui permettent d’interdire en soi que des femmes jouent au football pour le divertissement ou l’activité sportive et physique.
Cependant, tout ce qu’il y a autour est malsain, y compris du côté du football masculin : tribalisme/nationalisme (avec excès, au point que cela entraine chauvinisme, mépris, insulte, haine, etc.), dérives comportementaux, gaspillage d’argent, violence, manque de pudeur, paris sportifs, divisions et fanatisme.

Il y a a énormément d’affaires de pédocriminalité et de viols dans les institutions officielles de la FIFA – avec la complicité des autorités occidentales, aussi bien du côté homme que femme, et ce n’est donc clairement pas une chose à promouvoir au niveau officiel et dans les compétitions internationales. Maintenant on ne peut pas le leur interdire, puisqu’elles iront à l’étranger et abandonneront peut-être leur foi ou leur pudeur.
Il faut cependant les sensibiliser, et encourager le sport au niveau individuel ou local, mais pas international, sauf dans certains domaines (où le softpower est grand) mais en encadrant les jeunes (hommes et femmes) dans la pudeur et la décence, sans négliger leur santé mentale et physique, leur spiritualité et leurs obligations (religieuses, familiales, professionnelles, etc.) pour les préserver de la débauche, du gaspillage, de la drogue et des prédateurs divers.

Dans les hautes sphères, les sportifs sont entourés de prédateurs, subissent de nombreuses pressions, et les contrats qu’ils signent les exposent généralement à de nombreux dangers et chantages politiques, familiaux, professionnels, etc., au point de les rendre violents, esclaves, dépressifs, angoissés, etc., notamment lorsqu’ils sont propulsés au coeur de l’actualité ou devant les médias, devenant ainsi des cibles de choix des politiciens ou d’organismes divers, qui les attendent au tournant au moindre faux-pas, et les instrumentalisant comme influenceurs pour leurs ambitions politiques ou idéologiques dès qu’ils peuvent en saisir l’occasion, puis en les écrasant lorsque cela s’avère nécessaire ou dès que les sportifs décident de s’exprimer librement ou de s’engager politiquement pour une cause qui déplait à certaines classes politiques ou à certains oligarques influents dans les instances occidentales.

Au niveau géopolitique, le football a été un instrument évident de divisions et d’affaiblissement des peuples, les détournant de la sagesse, de la fraternité, de la bienséance, de la spiritualité et des priorités plus importantes, ainsi que d’importants scandales politiques et financiers, détournement de l’argent public et dépenses inutiles au sein de nombreuses familles (au point de s’endetter et de causer de terribles maux au sein de nombreux foyers), puis les plongeant dans un cercle vicieux d’activités illégales ou criminelles, ainsi que dans l’alcool, la drogue et le tabagisme. De même, le fait de mettre les compétitions sportives internationales sous le feu des projecteurs médiatiques sert souvent à détourner l’attention de l’opinion publique sur des guerres sales, des mesures liberticides ou des scandales qui constituent un véritable danger pour leur âme, leur santé, leurs libertés et leur dignité, sans qu’ils ne s’en aperçoivent.

Il faut que nos jeunes prennent donc conscience de tout cela, puis s’ils décident malgré tout de s’engager dans les compétitions sportives internationales, de les soutenir et de les encadrer au mieux afin de les préserver de ceux qui leur veulent du mal et profiter d’eux de façon malsaine, y compris parfois certains membres de leur propre famille, car la notoriété et l’argent font souvent perdre la tête aux gens.

Le mieux, cependant, est d’éduquer les jeunes en leur faisant découvrir des activités plus spirituelles, leur donnant des ambitions intellectuelles plus nobles, un choix professionnel plus orienté vers ce qui est utile et bénéfique ou épanouissant (médecine, droit, informatique, physique, chimie, photographie, art, psychologie, histoire, exégèse et théologie, etc.) tout en faisant du sport comme complément de vie plutôt que comme une finalité existentielle (d’autant plus qu’en cas de problème, cela évitera la dépression ou le suicide, puisque si une personne en faisant sa finalité existentielle, en cas d’accidents ou de problèmes de santé, ce rêve s’écroule et certaines personnes ont énormément de mal à s’en remettre).

Quant au comportement méprisant et sexiste de certains hommes, il ne faut pas y prêter attention, car le sport (international) masculin souffre globalement des mêmes maux et problèmes, et ces mêmes personnes se taisent ou en minimisent les dégâts, et ce n’est donc pas l’attitude prophétique qu’ils suivent, parmi ceux qui agissent ainsi tout en se réclamant de l’Islâm.

Enfin, si l’on souhaite éviter que des phénomènes jugés nocifs ou néfastes prennent plus d’ampleur, il faut arrêter d’en parler (que ce soit en bien ou en mal), et les ignorer tant que cela est possible, pour se concentrer sur d’autres activités et événements considérés comme préférables, bénéfiques ou moins pires.

Wa Allâhu a’lam.


Be the first to comment “Que penser du football féminin au niveau international ?”