La psychologie traditionnelle face à la psychologie moderne – Faire preuve de discernement

La psychologie occupe aujourd’hui une place très importante dans nos sociétés, tant l’humain s’est révélé à la fois prévisible sous un rapport, mais aussi tellement complexe sous d’autres aspects. Néanmoins, beaucoup réduisent à tort l’esprit humain, la spiritualité, l’art, la noblesse des idées et des doctrines, qu’à des explications faussement psychologiques, tentant d’inventer parfois des pathologies ou de décrire de simples phénomènes (comme le fait de manger, de se gratter, d’éternuer, …)[1] sous des concepts savants qui ne sont d’aucune utilité, ou pour réduire certaines personnes à des concepts psychologiques fumeux pour s’autopersuader de transposer chez les autres, leurs propres tares. Ainsi est-il des explications afin de nier la dimension de sainteté ou de vertu chez certaines personnes réellement « saintes », éloignées des ruses de l’ego, ne se souciant guère du prestige social, des honneurs ou de l’argent.

La psychologie est aussi un instrument puissant dans la manipulation des foules, et notamment dans les démocraties modernes, où la propagande, bien que subtile, est omniprésente et constamment entretenue par les médias, le système éducatif, les émissions télévisées et les discours politiciens : « Le démocratisme vit sur un vieux préjugé optimiste tout à fait gratuit. Il ne se rend pas du tout compte du caractère irrationnel de la psychologie des masses (…). La masse est portée non par la raison, mais par l’enthousiasme, par l’émotion, par la suggestion (…), elle suit qui sait mieux la séduire, l’effrayer, l’attirer, par des moyens qui n’ont rien de logique en soi. (…) elle est inconstante, et passe de l’un à l’autre, sans qu’un tel deuil puisse être expliqué uniformément par une loi rationnelle ou par un rythme progressif »[2].

Cette « régression intellectuelle » s’observe même à l’intérieur même du monde moderne, où la qualité de l’enseignement et le niveau des débats ont nettement régressé malgré la meilleure accessibilité de l’information et le flux continu de nouvelles informations : « Autrefois, le prince des ténèbres combattait les religions surtout de l’extérieur, abstraction faite de la nature pécheresse des hommes; à notre époque, il ajoute à cette lutte un stratagème nouveau, du moins quant à l’accentuation, lequel consiste à s’emparer des religions de l’intérieur, et il y a largement réussi, dans le monde de l’Islam aussi bien que dans les mondes du Judaïsme et du Christianisme. Cela ne lui est même pas difficile, — la ruse serait presque un luxe inutile, — étant donné le prodigieux manque de discernement qui caractérise l’humanité de notre époque ; une humanité qui tend de plus en plus à remplacer l’intelligence par la psychologie et l’objectif par le subjectif, voire la vérité par « notre temps » »[3].

Cette dégénérescence conduit les modernes à une maladie qui consiste à « voir » et devoir inventer des problèmes ou des maladies inexistantes pour justifier leur raison d’être ou leur utilité, ce qui est similaire à ce que font des industries pharmaceutiques pour vendre leurs médicaments et traitements en rendant malades les citoyens ou leur faisant croire à l’existence de certaines maladies[4]. Et quand ils ne les inventent pas, ils amplifient considérablement l’importance de certaines dérives comportementales, comme les cas des PN (pervers(es) narcissiques) que les gens voient partout pour la moindre contrariété, là où les cas bien identifiés sont bien moins nombreux qu’il n’y parait : « Les descriptions du pervers narcissique font florès dans de nombreux titres de presse écrite nous adjoignant de nous protéger des “manipulateurs”, ce qui a pour conséquence de nombreux diagnostics sans réel fondement et une grande peur au moindre “signe” pouvant relever de ce type de pathologie »[5].

Il faut aussi souligner qu’un grand nombre d’études scientifiques, et notamment dans le domaine de la psychologie, ne sont pas fiables, et que lorsqu’on tente de les reproduire dans les mêmes conditions, les résultats ne sont pas toujours les mêmes[6]. Quant aux médecins, eux-mêmes peuvent être dupés ou complices (pour des intérêts financiers ou victimes de pressions diverses). Edward Bernays avait ainsi réussi à manipuler, aux Etats-Unis, de nombreux médecins, à des fins commerciales et marketing, notamment dans les recommandations pour les petits déjeunés, alors que les repas « certifiés » n’étaient pas des meilleurs pour la santé[7].

    Ces superstitions et « dérives » de la modernité ont causé bien des soucis à l’Humanité, servant constamment de cobayes pour de grands groupes influents et riches. L’exclusion du spirituel dans l’approche de la psychologie humaine a été un grand mal, où tout ne se réduit plus qu’à la « quantité » et donc à la désacralisation du cosmos, de la vie, du sacré et de la « qualité » humaine.

René Guénon disait ceci : « Quand on parle de psychologie il peut s’agir de deux choses très différentes qu’il est indispensable de bien distinguer tout d’abord : d’une part, la psychologie métaphysique, c’est à dire la connaissance de l’âme envisagée en elle-même dans sa véritable nature, et d’autre part, la psychologie proprement dite positive ou expérimentale, qui est seulement l’étude des phénomènes mentaux (…) Nous pouvons aller plus loin, car le phénomène psychologique est, comme nous l’avons déjà dit, plus directement perçus que les phénomènes extérieurs, il est donné plus immédiatement que ceux- ci, qui, pour être perçu c’est-à-dire pour entrer dans le domaine de la conscience doivent nécessairement revêtir eux aussi un caractère psychologique, et même ce n ’est qu’à ce titre que leur existence en tant que phénomène est concevable, le mot même de “phénomène” signifiant étymologiquement ce qui apparaît (φαινειυ). (…) Nos idées préconçues peuvent aussi exercer une influence sur les faits mentaux que nous observons en nous et les modifier dans une certaine mesure, mais outre le recours à la mémoire on peut employer alors l’observation objective au lieu de l’observation subjective »[8]. Un peu plus loin, il clarifiera aussi certaines notions : « La conscience claire et distincte, ou la conscience normale, peut être considérée comme occupant en quelque sorte la région centrale dans le domaine de la conscience intégrale, et elle a, comme nous l’avons dit, des prolongements qui occupent le reste de ce domaine. Or, il est évident que l’on peut envisager des prolongements s’étendant en divers sens à partir du centre commun auquel ils sont rattachés ; mais le mot de subconscience, par sa composition, semble indiquer qu’il s’agit uniquement de prolongements inférieurs de la conscience, et ce sont bien en effet ceux-là qu’on envisage habituellement sous ce nom. Si donc on admet la subconscience (et, d’après tout ce que nous avons dit, il faut bien l’admettre), il semble qu’il y ait lieu aussi d’admettre corrélativement une superconscience, c’est-à-dire un ensemble de prolongements supérieurs de la conscience, ce que ne font pas en général les psychologues. Cependant certains ont employé ce terme de superconscience, mais dans un sens tout différent : ce sont les psychologues qui admettent une pluralité de consciences, et ils appellent superconscience la conscience centrale, par opposition aux consciences subordonnées. Employé de cette façon, ce terme n’est en somme qu’un néologisme inutile, puisqu’il ne désigne rien de plus que la conscience proprement dite ; il n’en est pas de même lorsqu’on oppose la superconscience à la subconscience, comme nous le faisons, en la distinguant en même temps de la conscience ordinaire ; mais, comme l’étude de ce que peut être la superconscience ainsi entendue sort entièrement de la psychologie classique, et que même il ne peut plus y être question proprement de phénomènes psychologiques, il ne nous est pas possible d’y insister davantage ici, et nous devons nous borner sur ce point à ces quelques indications »[9].


Une question se pose donc à nous, à savoir, comment distinguer la psychologie spirituelle (traditionnelle ou sacrée) de la psychologique profane (ou moderne) ? Titus Burckhardt publia un texte fort éclairant à ce sujet, lui qui était doté d’une grande érudition alliée à une étonnante perspicacité logique et spirituelle : « La différence entre la psychologie moderne et la psychologie sacrée apparaît déjà dans le fait que, pour la plupart des psychologues modernes, la morale n’a plus rien à faire avec la psychologie. Généralement, ils réduisent l’éthique à la morale sociale, plus ou moins forgée par de simples habitudes et la considèrent comme une sorte de barrage psychique, utile à l’occasion, mais le plus souvent contraignant, voire néfaste, pour l’épanouissement « normale » de la psychè individuelle. Cette conception a surtout été propagée par la psychanalyse freudienne, qui, comme on le sait, est devenu d’un usage courant dans certains pays, où elle joue pratiquement le rôle qui revient ailleurs au sacrement de la confession. Le psychiatre remplace le prêtre et l’éclatement des instincts refoulés sert d’absolution. Dans la confession sacramentelle, le prêtre n’est que le représentant impersonnel – et donc tenu au secret – de la Vérité divine, qui à la fois juge et pardonne ; en confessant ses fautes, le pécheur transforme les tendances qui les sous-tendent en quelque chose qui n’est plus « lui-même » ; il les « objectivise » ; en se repentant, il s’en détache, et en recevant l’absolution, son âme retrouve son équilibre initial, centré sur son axe divin. Dans le cas de la psychanalyse freudienne, en revanche(1), l’homme met à nu ses entrailles psychiques non pas devant Dieu, mais devant son prochain ; il ne prend pas de recul par rapport aux fonds chaotiques et obscurs de son âme que l’analyse lui dévoile, mais au contraire se les approprie, puisqu’il doit se dire à lui-même : « C’est ainsi que je suis fait en réalité ». Et s’il ne parvient pas à surmonter cette désillusion avilissante grâce à quelque influence salutaire, il en conserve comme une souillure intérieure. Dans la plupart des cas, il tente de se sauver en se plongeant dans la médiocrité psychique du plus grand nombre, car on supporte mieux son propre avilissement en le partageant avec autrui. Quelle que puisse être l’utilité occasionnelle et partielle d’une telle analyse, son résultat est généralement celui-là, étant donné les prémisses dont elle part. (2)

Si la médecine traditionnelle – c’est-à-dire celle qui s’inspire d’une religion authentique – ne connaît rien de comparable à la psychothérapie moderne, c’est que la psychè ne se laisse pas traiter selon des moyens psychiques ; sa nature est l’instabilité, le flux et le reflux infini entre effet et contrecoup ; elle trompe autrui et se trompe elle-même, et ne saurait être soignée que par quelque chose d’ « extérieur à elle, ou de « supérieur » à elle, donc soit à partir du corps, en rétablissant l ‘équilibre des humeurs généralement troublé par les affections psychiques(3), soit à partir de l’esprit, par des formes et des actions qui sont l’expression et la garantie d’une présence supérieure. Ni la prière, ni le séjour dans un lieu sacré, ni même l’exorcisme, que l’on applique en certains cas (4), ne sont de nature psychique, même si la psychologie moderne tente d’expliquer ces moyens et leur efficacité d’une manière purement psychologique.

Pour la psychologie moderne, l’effet d’un rite et sa motivation théologique ou spirituelle sont deux choses totalement différentes. Si elle attribue au rite un effet quelconque, dont elle ne reconnaît naturellement la valeur que sur le plan subjectif uniquement, elle le ramène à certaines prédispositions héréditaires auxquelles le rite ferait appel. Du sens éternel et supra-humain du rite ou du symbole, il n’est bien entendu jamais question. On considère donc comme possible que l’âme peut être soignée par une sorte d’auto-illusion, par la « projection-confiante » de ses propres angoisses et instincts généraux et particuliers. La scission entre vérité et réalité inhérente à cette théorie ne trouble pas le moins du monde la psychologie moderne, et elle ne craint même pas d’interpréter les formes fondamentales de la pensée, les lois de la logique, comme les traces d’habitudes héritées à la naissance. Ce faisant, on en arrive bientôt à nier ce qui fait l’entendement ce qu’il est, en le ramenant à de simples nécessités biologiques, si tant est que la psychologie puisse jamais y parvenir sans se détruire elle-même.


(1) Cette précision est nécessaire dans la mesure où il existe également aujourd’hui des formes plus inoffensives de psychanalyse, ce qui ne veut pas dire que nous entendons par là justifier une forme quelconque de psychanalyse.

(2) Il y a une règle selon laquelle quiconque pratique la psychanalyse doit auparavant avoir subi lui-même la psychanalyse. D’où la question de savoir qui a inauguré cette série, qui imite étrangement la « succession apostolique ».

(3) Il en résulte généralement un cercle vicieux, puisque le déséquilibre psychique engendre une intoxication physique, laquelle à son tour entretient le trouble psychique.

(4) Si les cas de possessions (qui exigent bien entendu des rites d’exorcisme) sont devenus plus rares, c’est sans doute parce que les influences démoniaques, n’étant plus « endiguées » comme jadis par le barrage de la religion universellement adoptée, peuvent dès lors exercer leurs effets plus librement, sous une forme « diluée » »[10].

   Quant à notre relation au Divin, elle est étroitement liée à notre conscience, et entrevoir les choses dans une perspective spirituelle permet de se libérer des « illusions » tout comme des maux de l’âme qui entravent la réalisation spirituelle et la plénitude existentielle. A ce sujet, Frithjof Schuon disait ceci : « (…) Celui qui ignore que la maison brûle, n’a aucune raison d’appeler au secours; de même, l’homme qui ne sait pas qu’il est en train de se noyer ne saisira pas la corde salvatrice; mais savoir que nous périssons, c’est soit désespérer, soit prier. Savoir réellement que nous ne sommes rien, parce que le monde entier n’est rien, c’est se souvenir de « Ce qui est », et se libérer par ce souvenir.

Quand un homme est victime d’un cauchemar et qu’il se met alors, en plein rêve, à appeler Dieu au secours, il se réveille infailliblement, et cela démontre deux choses : premièrement, que l’intelligence consciente de l’Absolu subsiste dans le sommeil comme une personnalité distincte, – notre esprit reste donc en dehors de nos états d’illusion, et deuxièmement, que l’homme, quand il appelle Dieu, finira par se réveiller aussi de ce grand rêve qu’est la vie, le monde, l’ego. S’il est un appel qui peut briser le mur du rêve, pourquoi ne briserait-il pas aussi le mur de ce rêve plus vaste et plus tenace qu’est l’existence ? Il n’y a, dans cet appel, aucun égoïsme, du moment que l’oraison pure est la forme la plus intime et la plus précieuse du don de soi. (2)

(2) « L’Heure suprême ne viendra qu’alors qu’il n’y aura plus personne sur terre qui dise : Allâh ! Allâh ! » (hadith). – C’est en effet la sainteté et la sagesse – et avec elles l’oraison universelle et quintessencielle – qui soutiennent le monde »[11].


[1] Voir par exemple l’expérience de Rosenhan, du psychologue et chercheur David Rosenhan en 1973, qui portait sur la validité du diagnostic psychiatrique (Mark Moran, « Writer Ignites Firestorm With Misdiagnosis Claims », Psychiatric News, American Psychiatric Association, vol. 41, no no. 7,‎ 7 avril 2006, pp. 10-12).

Son étude a été publiée dans la revue Science sous le titre « On Being Sane in Insane Places » (« Être sain dans des lieux qui ne le sont pas » ; D. L. Rosenhan, « On Being Sane in Insane Places », Science (New York, N.Y.), vol. 179, no 70,‎ janvier 1973, pp. 250–258). Cette expérience a été perçue comme une critique importante des diagnostics psychiatriques, montrant à quel point, même des années d’étude ne garantissent ni la compétence ni la fiabilité des diagnostics posés dans le domaine médical, et aussi que de nombreux spécialistes peuvent facilement être dupés ou être enclins à « conceptualiser » des choses insignifiantes ou « imaginaires ».

La première partie de l’étude implique la participation d’associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d’être admis dans 12 hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans 5 États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrants de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu’ils se sentent bien, et n’ont plus d’hallucination du tout. Le personnel de l’hôpital échoue dans chaque cas à détecter la supercherie, et reste au contraire persuadé que tous les pseudo-patients montrent les symptômes d’une maladie mentale. La seconde partie consiste à demander au personnel d’un hôpital psychiatrique d’identifier de faux patients dans un groupe qui n’en comporte pas. Le personnel soignant détecte faussement comme imposteurs un grand nombre de vrais malades. La conclusion de l’étude est que même des spécialistes sont incapables de distinguer les personnes saines des personnes atteintes de pathologies mentales dans les hôpitaux psychiatriques, induits en erreur par un certain nombre de biais méthodologiques et « idéologiques ». Cette étude révèle également les dangers de la déshumanisation et de l’étiquetage dans les établissements psychiatriques. Elle fait ressortir aussi les effets et biais induits de l’institution sur les sujets concernés et la perception qu’on leur porte. Beaucoup de scientifiques ont donc des conduites « irrationnelles » même dans leurs activités scientifiques.

[2] Julius Evola, Impérialisme païen, éd. Pardès, 2004.

[3] Frithjof Schuon, Christianisme et Islam, Visions d’Oecuménisme ésotérique, éd. Archè Milano, 1981.

[4] « C’est le très sérieux « British medical journal » qui a jeté le pavé dans la mare. Selon cette revue, l’industrie pharmaceutique inventerait « des maladies qui n’existent pas ». Dernier exemple, la découverte de « l’impuissance féminine » qui serait à la femme ce que les difficultés d’érection sont à l’homme. Après la petite pilule bleue, pourquoi pas une petite pilule rose, une sorte de Viagra-bis qui pourrait soigner les troubles du désir, la sécheresse vaginale et les pannes d’orgasme : 43 % des femmes de 18 à 59 ans souffriraient de ces dysfonctionnements sexuels, selon les études en cours.

Sexualité, vieillissement, chute des cheveux, problème de surpoids, ménopause chez les femmes, andropause chez l’homme : les labos sont soupçonnés de vouloir médicaliser tous les petits soucis de l’âge et de la vie quotidienne. Des accusations lourdes qui recoupent un vrai débat sur l’évolution de l’offre de santé. Explications du Docteur Corman, médecin et sexologue à Toulouse : « La frontière entre le normal et le pathologique est toujours difficile à définir. Mais depuis que l’OMS a mis en avant la notion de « bien-être », on ne peut plus se contenter d’une médecine purement fonctionnelle. Au-delà de ce que j’appellerai « le silence des organes », il y a, aujourd’hui, chez les patients une demande légitime de mieux vivre leur corps, leur âge et leur sexualité. Cette revendication pose un vrai problème au corps médical qui n’est pas formé à ce type d’écoute ».

“Ces fausses maladies «inventées» par les labos”, La Dépeche, 20 février 2003 : https://www.ladepeche.fr/article/2003/02/20/125849-ces-fausses-maladies-inventees-par-les-labos.html

[5] Ariane Calvo et Clémence Guinot, La Psychologie pour les nuls en 50 notions clés, éd. First, 2017 pp. 269-270.

[6] « Des protocoles identiques, des échantillons similaires, mais des résultats différents. Une équipe de 270 chercheurs a tenté de reproduire des études de psychologie. Dans à peine 40% des cas ils sont arrivés aux mêmes résultats que les recherches originales, selon les conclusions de ce projet, baptisé «Reproducibility Project», publiées jeudi dans la revue Science.

Les études en question avaient été publiées initialement en 2008 dans trois revues scientifiques de référence (Psychological Science, the Journal of Personality and Social Psychology, et the Journal of Experimental Psychology), et traitaient aussi bien de comportements sociaux, de la perception ou de la mémoire ». “Selon une étude scientifique, les études scientifiques ne sont pas fiables”, Libération, 29 août 2015 : https://www.liberation.fr/sciences/2015/08/29/selon-une-etude-scientifique-les-etudes-scientifiques-ne-sont-pas-fiables_1371394/

[7] “A l’origine des fausses nouvelles, l’influence méconnue d’Edward Bernays”, France Culture, 19 juin 2018 : https://www.franceculture.fr/societe/a-l-origine-des-fausses-nouvelles-l-influence-meconnue-d-edward-bernays

[8] René Guénon, Psychologie, éd. Archè Milano, 2001, et qui est tiré des Cours de Philosophie dans le n°123 et 127 de Vers la Tradition, puis dans l’unique n° 128 de La Revue Tradition, Cf VLT n° 123 : « Conscience, subconscience, inconscience » ; VLT n° 127 : « Définition et division de la logique – Les principes logiques » ; La revue Tradition (LRT) n° 128 : « La méthode mathématique ».

[9] Ibid., Chapitre 3 : « Conscience, subconscience, inconscience », p. 72 : « Le texte reproduit par Grossato étant fautif, nous avons choisi pour cet extrait celui que P. Brecq a établi à partir des manuscrits de Guénon ».

[10] Titus Burckhardt, Science moderne et sagesse traditionnelle, chapitre 4 : Psychologie moderne et sagesse traditionnelle, éd. Archè, 1986, pp. 94-97.

[11] Frithjof Schuon, Comprendre l’islam, éd. Seuil, 1976, p. 152.


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