Islamisation ou islamophobie de la France, vraiment ?

  L’ambiance sociale et politique en France est pesante, et des millions de Français ne supportent plus cette hypocrisie et cette hystérie collective du monde politico-médiatique dans sa grande majorité. Ce monde pervers intoxique ainsi les médias et les discours politiques, pour masquer leurs incompétences et leurs dérives, en parlant constamment « d’islamisme », de « complotisme », « d’islamo-gauchisme », de « wokisme », de « pro-russe » ou « d’antisémitisme », de « terrorisme », de « fascisme », de « séparatisme » ou « d’extrême droite », sans jamais définir les termes employés, et qui deviennent des mots fourre-tout visant à disqualifier d’emblée son contradicteur ou son adversaire politique, pour éviter de devoir à débattre du fond et à prouver ou étayer son point de vue ou ses accusations. C’est ainsi que l’on voit des « wokistes » (entendus comme étant les extrémistes « racisés », et non pas les simples personnes de la communauté LGBT qui se cherchent sans imposer leur mode de vie à tout le monde par des discours ou actes violents) qui diabolisent constamment les « blancs », les « hétérosexuels », les « homosexuels », les « conservateurs », etc. qui refusent l’imposition de l’idéologie LGBT ou wokiste à toutes les sauces, et leur omniprésence obligatoire dans tous les pans de la société, sans qu’eux-mêmes ne respectent la diversité sociale et la pluralité d’opinions[1]. Ou encore des identitaires qui, en manquent d’arguments, et pour justifier leur racisme, leur islamophobie ou leur judéophobie, parlent d’islamisme ou de wokisme. De même pour les agents de la Macronie ou du sionisme, qui taxent de complotistes, islamistes ou islamogauchistes toutes les personnes qui dénoncent leurs dérives avérées, leurs crimes odieux et leurs mensonges toxiques, et qui refusent de massacrer ou d’humilier encore plus les membres de la communauté musulmane. Certains d’entre eux d’ailleurs, parmi les sionistes, se fichent royalement du sort des Chrétiens alors qu’ils prétendent les « apprécier » ou les « défendre ». Mais ils n’ont pourtant jamais condamné les dizaines milliers de Chrétiens tués en Irak et en Syrie lors des attaques occidentalo-israéliennes (USA, France, Royaume-Uni et Israël notamment) depuis les années 2000, – et même avant cela avec le terrible embargo USraélien sur l’Irak -, ou les milliers de Chrétiens tués, humiliés, persécutés ou déplacés en Palestine et au Liban par le régime israélien, ou encore des milliers d’autres Chrétiens, qui avec les Musulmans, sont persécutés aussi en Inde sous la direction de Modi, islamophobe et christianophobe sioniste notoire.

  Or, dans les faits, la France va très mal, et pourtant ce ne sont ni les islamistes, et encore moins les Musulmans, qui dirigent la France. En effet, les Musulmans ne contrôlent ni les médias mainstream, ni les institutions judiciaires, politiques, financières, médiatiques ou économiques, ni les chaines TV, ni les universités, ni l’Éducation Nationale, ni la politique intérieure ou extérieure de la France.

  Ce ne sont pas les Musulmans qui ont imposé la dictature sanitaire en France ou en Occident lors de la période covidiste, ni qui ont appelé à suspendre des centaines de milliers de médecins, infirmiers et personnels de santé ayant refusé de s’injecter un produit expérimental toxique.

  Ce ne sont pas eux non plus qui ont endetté la France à hauteur de plus de 3000 milliards d’euros, mais Emmanuel Macron, Benyamin Netanyahu, Meyer Habib, Gabriel Attal, Ursula Von Der Leyen, Elisabeth Borne, Marlène Schiappa, Gérald Darmanin, Bruno Lemaire, Jean Castex, Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, Éric Zemmour, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, etc. ainsi que les grands oligarques (milliardaires véreux qui contrôlent les leviers politiques et leurs candidats, la presse, la télévision, etc.). De même, les principaux députés et dirigeants des partis d’Extrême-droite sionistes que sont le RN (le Rassemblement National) et Reconquête, en plus de la Macronie, ont détourné des millions d’euros depuis des années, n’ont pas aidé les Français de souche, mais les manipulent, les radicalisent et les poussent à la guerre civile, tout en se gavant eux, de l’argent des contribuables français, sans jamais réellement travailler pour le pays ni aider les gens dans le besoin parmi leurs « compatriotes ».  Pire même, ils déshumanisent une grande partie de la population, justifient le terrorisme, le génocide et l’oppression. Eux, comme la Macronie, n’ont jamais souhaité un Islam apaisé, puisque l’extrême-droite est encore dans un schéma de domination coloniale, et que la Macronie et leurs prédécesseurs, ont soutenu le Wahhabisme pendant des années, et où, pour des raisons géopolitiques, ont entretenu des liens troubles avec des terroristes officiellement affiliés à la tendance kharijite (que l’Islam considère comme des renégats extrémistes qu’il faut neutraliser ou combattre en raison de leurs actions terroristes et criminelles contre la société ou la population civile). Ils ne mettent ainsi en avant que des « pions et sbires politiques » ne sachant même pas parler français et qui répétèrent la propagande officielle impliquant l’oppression et le totalitarisme, ou mettront en avant durant un temps, des profils extrémistes pour renforcer leur agenda hypocrite. Or, la communauté musulmane francophone compte des chercheurs et intellectuels de renom, dans le juste milieu, qui ont une solide érudition des sciences islamiques et de son patrimoine, une excellente maitrise de la langue française et de sa culture, et qui cheminent sur la voie spirituelle tout en cultivant une certaine piété religieuse[2].

  Ce ne sont pas les Musulmans non plus qui détournent chaque année plus de 120 milliards d’euros en France en lien avec la corruption politique comme l’a révélé un rapport d’Anticor. Quant aux quelques arabes ou africains en politique, parmi ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, ce ne sont que des proches de la Macronie ou de l’extrême droite qui les utilisent comme des pantins pour faire le sale boulot à leur place.

  Ce ne sont pas non plus les Musulmans ou les Africains qui gèrent les réseaux pédocriminels ou trafics d’armes à grande échelle en France, mais bien des réseaux sionistes, atlantistes et politiques menés par des Français de souche de la Macronie, de l’extrême droite et d’une partie de la gauche.

  Quand les Musulmans (hommes et femmes) sont menacés de mort, ils ne sont pas protégés par la police, sauf dans le cas des agents doubles travaillant pour le pouvoir inique français – ou plutôt pour le régime israélien – comme Chalgoumi, M. Sifaoui, Boualem Sansal & consorts.

  Même leurs droits fondamentaux comme la prière, le jeûne, manger sainement et en conformité avec l’éthique (notamment concernant le halal pour la consommation de viande), cela leur est refusé.

  Dès qu’une personnalité musulmane ou non-musulmane appelle au respect de la dignité des citoyens Musulmans et à la justice à leur égard, ces personnalités sont menacées de mort par des extrémistes sionistes, identitaires ou laïcards, et censurés, arrêtés ou licenciés par le pouvoir français.

   De nombreuses mosquées, personnalités, associations culturelles et plateformes médiatiques sur Internet ont été fermées, alors qu’elles appelaient à la paix, au respect du vivre-ensemble, et luttaient efficacement contre les discours extrémistes, les incitations à la haine, au terrorisme, à la violence sociale ou domestique ou à la délinquance et au racisme.

  Par contre, les autorités françaises soutiennent des perturbateurs et agents suprémacistes, racistes, extrémistes et terroristes, qu’ils soient sionistes, laïcards ou délinquants de cité, et encouragent les révoltes ou le séparatisme – voire même le terrorisme – dans certains pays Musulmans ou africains (parmi les pays non-musulmans) comme au Mali, en Syrie, en Libye, en Turquie, en Algérie et ailleurs.

  L’islamophobie dont le sens actuel peut se définir comme la « haine » de la Religion musulmane (l’islam) et des Musulmans en surfant sur la peur supposée ou réelle liée à cette Religion ou à la communauté musulmane, est bien réelle en France. L’islamophobie n’est donc pas la simple critique envers des doctrines, rites ou comportements « religieux », ni la liberté de pouvoir exprimer son désaccord ou son refus d’embrasser l’Islam ou certains de ses aspects, car cela, même le Qur’ân l’autorise et donne la liberté aux êtres humains de choisir en leur âme et conscience de devenir Musulmans ou de ne pas embrasser cette religion. Néanmoins, les insultes, incitations la haine, discriminations injustifiées, discours ou actes violents et provocateurs à l’encontre de l’Islam ou des Musulmans, souvent pour faire avancer un agenda politique sombre afin d’attiser la haine entre communautés ou de promulguer des mesures ou lois liberticides, cela ne relève ni de la liberté d’expression (que les islamophobes et racistes les plus acharnés refusent d’ailleurs à leurs détracteurs) ni de la « simple critique » de la Religion. Ainsi, des millions de Français (Musulmans et non-Musulmans qui manifestent leur solidarité avec eux) sont discriminés en France pour leur lien réel ou supposé avec l’Islam (avec ou sans pratique), leur origine ethnique (même concernant des Arabes ou maghrébins non-Musulmans, ou même des apostats de l’Islam – dont les plus médiatisés sont tolérés temporairement le temps de les instrumentaliser politiquement et idéologiquement avant de les sacrifier ou de les jeter) ou la communauté musulmane, et ce alors même qu’ils n’ont commis aucun délit, aucun crime, ni n’ont tenu de propos répréhensibles pénalement ou moralement.

  Les incitations à la haine contre les Musulmans, les Arabes (y compris non-Musulmans ou laïcs), les Noirs, les Russes, les Turcs, les Iraniens ou les Berbères, sont encouragées dans les médias et discours politiques, et aucune sanction réelle n’est appliquée contre les agents de la haine et du racisme au sein de la classe politique ou de la caste médiatique mainstream (dont font partie aussi CNews , Le Figaro et certains animateurs sur Sud Radio comme André Bercoff et Jean-Jacques Bourdin, qui font partie de cercles suprémacistes en lien avec des réseaux pédocriminels, et qui relaient aussi des thèses islamophobes, racistes, etc. fondées sur des fakes news ou des exagérations volontaires pour masquer les scandales encore pire qui impliquent le groupe Bolloré, ou la mafia sioniste).

  Les Musulmans n’ont même pas le droit d’avoir leurs écoles, universités, banques, chaines TV, etc. en paix, contrairement aux autres citoyens (à l’exception d’une partie des Catholiques, qui sont aussi humiliés ou discriminés en France).

  Quant aux accusations de lapidation pour adultère, de peines de mort pour apostasie ou pour blasphème, cela n’existe pas dans le Qur’ân (mais dans quelques ahadiths, soit douteux ou apocryphes, soit décontextualisés)*, mais bien dans la Bible et la Torah**, ou dans certains écrits dans des textes gréco-romains. De plus, les peines juridiques en Islam ne s’appliquent pas dans les pays non-musulmans, et les citoyens lambda ne sont pas autorisés à appliquer les peines, mais seulement les dirigeants Musulmans et les juges dans un pays musulman quand toutes les conditions sont réunies (présence d’une justice sociale, de juges et savants indépendants, qualifiés, intègres, justes et pieux ; preuves indiscutables, crime commis en public en toute connaissance de cause et dans une situation où la personne n’était pas sous la contrainte, dans un état mental de démence, ni affecté par la famine, la drogue ou la persécution, etc.), et l’Islam exige des Musulmans qu’ils respectent les codes de vivre ensemble et la loi du pays dans lequel ils résident, sans obéir toutefois si la loi humaine ordonne de commettre un péché (comme l’idolâtrie, le meurtre, l’adultère, le viol, le racisme, le banditisme, le viol, le terrorisme, etc.).

  Alors oui, tous les Musulmans sont loin d’être parfaits – beaucoup ne respectent même pas les préceptes islamiques d’adab, de vivre-ensemble et de morale, étant victimes ou conditionnés par les ravages et fléaux du sécularisme -, et une partie d’entre eux souffrent des mêmes tares ou problèmes que les autres citoyens : drogue, alcoolisme, malhonnêteté, criminalité, extrémisme, et leurs discours ou actes réellement extrémistes – que l’Islam condamne par ailleurs -, doivent être dénoncés et punis si cela tombe sous le coup de la loi (qui ne doit cependant pas être instrumentalisée, et qui doit être appliquée de façon cohérente et impartiale sur tous, ce qui n’est pas le cas en France).

  Quant au voile, il existait avant l’apparition de l’islamisme, ou de l’islam politique (qui n’est pas une mauvaise chose en soi si cela est bien compris selon les principes de justice, de miséricorde, de sagesse et de courtoisie), et bien avant même l’apparition de l’Islam historique. On trouve en effet la mention du voile féminin dans la Bible, la Torah, les textes grecs et romains de l’Antiquité, ou même dans les textes zoroastriens, hindous et païens de l’Antiquité. Le voile fait donc partie de la civilisation européenne par de multiples voies, et ce depuis l’Antiquité : par la voie gréco-romaine, la voie juive, la voie chrétienne, la voie islamique (depuis plus de 1300 ans) et la voie culturelle.

  Pour la majorité des femmes musulmanes, le voile est un choix, soit spirituel, soit culturel et/ou religieux, et rarement une revendication politique. Mais même s’il s’agirait d’une revendication politique, cela serait le droit des femmes ou des hommes que de le revendiquer comme tels, au même titre – même aux yeux de la loi humaine – que ceux qui militent pour le contraire, ou qui militent pour le wokisme, le catholicisme, le sionisme, etc., sauf que dans le cas du voile, il ne représente objectivement aucun danger en soi pour la société, la dignité humaine, l’intelligence ou la féminité de la femme.

  Quant à l’immigration massive, elle n’est pas le choix des Musulmans, mais des politiques occidentales et sionistes, tout d’abord de la période coloniale où les génocides, massacres de masse et pillages systémiques des ressources et populations d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Asie ont été terribles et tragiques, notamment dans la destruction du système éducatif traditionnel, ce qui a engendré une hausse significative de criminalité, et le soutien occidental aux dictatures ou l’incitation à la guerre civile planifiée par des puissances coloniales, ont poussé des millions de pauvres ou de personnes persécutées à sauver leur vie en allant en Europe.

  Ensuite, pour reconstruire l’Europe après la seconde guerre mondiale, des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Belgique et d’autres, ont fait massivement appel aux populations immigrées pour venir reconstruire le pays (les routes, les bâtiments, les chemins de fer et métros, etc.). Et depuis les années 1980, à cause des guerres sanglantes imposées par les USA, la France et Israël en Irak, en Iran, au Pakistan, en Afghanistan, en Libye, au Soudan, en Somalie, etc., ou en alimentant des guerres civiles pour le contrôle des ressources et empêcher l’indépendance de nombreux pays, de nouvelles vagues de réfugiés se sont dirigées vers l’Europe.

  Et les mêmes, qui dans leurs discours politiques ou médiatiques, critiquent l’immigration et diabolisent les étrangers ou les Musulmans (même ceux qui sont européens de souche, et qui ne sont donc pas des migrants) sont les mêmes qui ont détruit et pillé les pays en question et qui ont donc causé l’immigration, et les mêmes qui détournent et volent l’argent des contribuables français. Paradoxalement, alors qu’ils tiennent des discours haineux, beaucoup d’islamophobes ou de racistes quittent la France, pour s’installer au Maroc, au Qatar, aux émirats, en Turquie, en Indonésie, en Malaisie ou dans d’autres pays musulmans, car il y a moins de criminalité, de wokisme, d’extrémisme, de décadence (même si l’occidentalisation fait des ravages depuis les années 2000) et que les services publics sont en bien meilleur état que dans les pays européens où le sionisme dicte la politique et capte les richesses du pays pour les transférer aux USA ou en Israël. Pire même, ils restent dans un entre-soi, n’apprennent pas la langue du pays dans lequel ils se sont expatriés, ni n’en respectent les codes culturels (alors qu’ils l’exigent pour ceux qui vont en France). A cause d’eux d’ailleurs, la France et les Français ont une mauvaise réputation dans les autres pays, car les laïcards, racistes ou identitaires sont pas souvent des gens propres, respectueux et calmes, ni très civilisés et sont impliqués parfois dans des activités criminelles liées à la drogue, à la prostitution ou à la pédocriminalité (notamment en Thaïlande, en Indonésie, au Cambodge, au Laos ou au Maroc par exemple). Fort heureusement, des Français civilisés qui s’expatrient ailleurs, éloignés des tares de l’extrême-droite sioniste, font honneur à la France et nuancent le tableau général tant bien que mal.

  Il existe cependant un véritable problème avec l’immigration incontrôlée, avec la complicité des autorités politiques racistes en Europe, puisqu’ils facilitent l’entrée sur le territoire de profils criminels (recherchés pourtant par les pays du Maghreb ou d’ailleurs) – que les autorités européennes refusent d’extrader -, afin de faciliter l’implantation des réseaux liés au narcotrafic, à un certain type de « terrorisme » ou de trafic d’armes ou de prostitution (surtout venue des pays de l’Est). De même, il ne faut aucun laxisme judiciaire envers les immigrés comme pour les citoyens nationaux (de « souche » ou pas, car ceux qui se disent de « souche », sont souvent le fruit d’un brassage ethnique si l’on remonte à 3 ou 4 générations ou plus en arrière) coupables de crimes, car la loi doit s’appliquer à tous de la même manière (tout en analysant évidemment le contexte particulier au cas par cas). L’apprentissage de la langue officielle doit être obligatoire, et proposer un modèle, non pas d’assimilation (qui est un échec et produit toute une génération de personnes opportunistes ou schizophrènes) – surtout que le modèle décadent et hypocrite français ne fait plus rêver personne – mais d’intégration où les codes du vivre-ensemble sont à l’honneur, avec le respect de la culture locale ou nationale, et une sévérité pénale en cas d’activités criminelles. Mais les autorités politiques, forces de l’ordre et institutions, doivent elles aussi se montrer exemplaires et ne pas verser dans des propos racistes ou colonialistes, ou dans des activités criminelles ou de détournement d’argent, comme c’est malheureusement courant. Et quand on voit les milliards d’euros détournés par la classe politique pour des résultats désastreux, et que des criminels proches du pouvoir (ou au pouvoir) bénéficient d’une impunité totale, il ne faut pas s’étonner qu’une partie de la population se radicalise car la caste politique pompe tout l’argent sans le redistribuer intelligemment et sans le réinjecter dans les services publiques, et continue de taxer encore plus la classe moyenne pour s’enrichir de façon indécente et dilapider l’argent du contribuable de façon scandaleuse, en crachant qui plus est sur les citoyens français à longueur de temps.

  Quant aux agents sionistes qui accusent tout le monde de taqiyya ou d’islamo-gauchisme mentent et font dans l’inversion accusatoire, consistant à faire des Musulmans (ou leurs amis ou collègues non-Musulmans) des boucs émissaires pour détourner l’opinion publique des véritables criminels et scandales d’État. Selon l’Islam (Qur’ân et Sunnah), le mensonge est strictement interdit de façon générale, mais dans 3 cas seulement, il est possible de ne pas être « franc » et « brusque » : pour faire plaisir à son épouse/époux pour ne pas la vexer (mais jamais dans le but de tromper, de lui faire du mal ou du tort), pour réconcilier des gens qui étaient en conflit ou durant une guerre officielle et ouverte en « rusant », non pas pour commettre le mal ou l’injustice, mais pour sauver la vie d’innocents, éviter la guerre, lutter contre l’oppression et diminuer son ampleur, etc., mais jamais pour faire du mal aux innocents ou justifier des crimes. Quant à la « taqiyya », le Qur’ân en parle et ne l’autorise que dans un seul cas : quand des tortionnaires ou criminels menacent des Musulmans et lui disent d’abjurer sa foi pour avoir la vie sauve, dans ce cas extrême seulement, le musulman peut extérieurement renier sa foi. Or, mentir sur la Religion pour tromper les gens – alors que le musulman n’est pas sous la contrainte d’une menace de mort – cela n’est autorisé en aucun cas. Or, la « taqiyya », traduit généralement par « dissimulation », dans son sens actuel « général » tel qu’utilisé actuellement, est plutôt le fait des milieux sionistes, identitaires ou laïcards, qui mentent, trompent et manipulent l’opinion publique, tenant des doubles ou triples discours contradictoires selon les pays, les institutions ou les médias où ils s’expriment, qui cultivent la haine tout en étant coupables de corruption, de trahison d’État et de justification de l’oppression et du terrorisme international.

  Le discours est toujours le même : citer les cas du Bataclan et de Nice (alors que les auteurs étaient de renégats qui ont aussi tué des Musulmans dont des femmes voilées, et que les autorités françaises ont levé toutes les mesures de sécurité et que derrière les attaques on retrouve aussi des réseaux israéliens, notamment dans la logistique, comme l’ont révélé des documents de Wikileaks), fantasmer sur le voile et accuser tout le monde de « fréristes » (comme d’autres accusent leurs adversaires ou opposants de « complotistes », « d’antisémites », de « sionistes » ou de « pro-russes », même quand cela n’a aucun rapport). Or, ils n’abordent jamais les scandales et crimes sexuels, pédocriminels, terroristes, criminels, financiers, etc. dont les islamophobes et racistes notoires sont coupables (ou liés et complices a minima).

  Ont-ils aussi oublié que les Musulmans, de façon massive, ont défendu la France face aux troupes nazies, tout en sauvant des milliers de familles juives face à ceux qui les traquaient (y compris des Juifs sionistes proches d’Hitler ; cf. Bryan Mark Rigg, La Tragédie des soldats Juifs d’Hitler, éd. Fallois, 2003 et comme l’a révélé l’historien Juif Dominique Vidal sur la proximité de la famille de Netanyahu avec Hitler, 25 novembre 2023 : https://x.com/SamSoul213/status/1728347281336746465) ?

  Est-ce qu’ils oublient qu’encore aujourd’hui, des millions de Musulmans participent à l’économie du pays (commerçants, boulangers, informaticiens, épiciers, vendeurs, etc.) ainsi que dans les services publics (ingénieurs, chauffeurs, conducteurs, médecins, infirmiers, assistants dans le social, etc.), et soignent de nombreux malades, et participent à de nombreuses maraudes pour vêtir ou nourrir les gens dans le besoin partout en Europe (France, Belgique, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, etc.), qu’ils soient Musulmans ou non, tout comme le font aussi des associations chrétiennes d’ailleurs …

  De nombreux Musulmans eux-mêmes dénoncent, traquent ou neutralisent des criminels qui versent dans le trafic de drogue ou des activités criminelles et terroristes. Il n’y a pas plus de criminalités, dans les mêmes conditions de vie du moins, dans les populations immigrées qu’autochtones, car beaucoup de choses dépendent de la gestion politique du pays, de l’éducation familiale, religieuse, spirituelle et nationale, etc. Dans les pays ayant connu des millions d’immigrés comme en Turquie, au Qatar, aux émirats, en Arabie Saoudite et dans d’autres pays, le taux de criminalité des populations immigrées reste bien plus bas qu’en France, en Belgique ou en Allemagne par exemple, et pourtant on retrouve les mêmes origines (Maroc, Pakistan, Inde, Bangladesh, Algérie, Tunisie, etc.), ce qui montre bien que le problème n’est ni l’islam ni l’origine ethnique. On retrouve des dealers, assassins, terroristes, pédocriminels, voleurs, etc. aussi bien chez les populations blanches (qui sont même surreprésentées au Royaume-Uni par exemple dans certains crimes, notamment sexuels)[3] qu’africaines, asiatiques, arabes, kurdes, turques, arméniennes, slaves et autres. Aux USA, les principaux gangs criminels et les mafias les plus influentes ne sont ni Musulmans, ni Arabes ou Maghrébins, mais suprémacistes blancs, « latinos », « slaves », « asiatiques », « européens », « israéliens » ou « arméniens », même si l’on peut retrouver aussi dans les populations sécularisées chez les Iraniens, Turcs, Kurdes, Pakistanais, Maghrébins, etc., donc éloignés de la piété religieuse et de la spiritualité de l’Islam, des gangs criminels qui sévissent aussi en Europe comme en Amérique du Nord, mais pas à la même échelle que d’autres gangs ou mafias sans aucun rapport avec l’Islam ou le Moyen-Orient. Quoi qu’il en soit, les criminels isolés, gangs et mafias italiens, maghrébins, arméniens, géorgiens, israéliens, français, pakistanais, chinois, africains, latinos, serbes, albanais, croates, irlandais, japonais, etc. ne représentent qu’une minorité de cas problématiques (en partie à cause de la corruption systémique et endémique des systèmes politiques sécularistes qui sont souvent corrélés avec la hausse du trafic de drogue, de la prostitution, du suicide, de la dépression, de la violence domestique, du terrorisme, de la criminalité, de la pédocriminalité, des activités criminelles ou perverses clandestines, etc.), tandis que la grande majorité, toujours plus silencieuse car moins médiatisée, elle, ne pose pas fondamentalement problème. Et il suffit de rencontrer des gens des différentes communautés pour s’apercevoir qu’il existe des gens bons et mauvais partout, aussi bien au sein de notre propre communauté (qu’elle soit « religieuse », nationale, ethnique, culturelle, sportive, politique, etc.) que dans les autres communautés. Nous ne devons donc pas condamner les gens pour ce qu’ils « sont », mais pour les crimes ou propos répréhensibles qu’ils peuvent commettre ou dire, indépendamment de leur confession religieuse, opinion philosophique, appartenance ethnique, sexe, classe sociale, métier, etc.

  Quant à l’hystérie et au complotisme de certains groupes accusant ceux qui critiquent l’impérialisme USraélien ou européen d’être des « pro-Russes », là aussi, il s’agit d’une manipulation très grave. Exemple type avec une émission diffusée par le Média Blast – Le souffle de l’Info, qui bien que faisant parfois du bon travail sur certains sujets, verse aussi souvent dans la propagande et la désinformation (reprenant les mensonges de Big Pharma, ceux de l’opposition raciste et kémaliste en Turquie, sur la Syrie, etc.), – les mêmes désinformations qui seront reprises par d’autres médias dits indépendants comme Le Canard réfractaire sur les mêmes sujets d’ailleurs. Dans une émission intitulée Propagande russe et médias français : Poutine est-il notre ami”[4] du 23 mars 2025, Usul et son amie faisaient preuve d’une mauvaise foi consternante. Il s’agit donc ici d’un cas intéressant à traiter dans le cadre des médias dits « alternatifs » ou « indépendants », qui se veulent en principe plus « sérieux » et « nuancés » que les propagandes grotesques que l’on peut souvent retrouver (mais pas toujours) dans les médias « officiels » dits « mainstream ». Dans cette émission, les analyses se situaient entre la désinformation et la propagande d’une part (déni de l’idéologie totalitaire, de la corruption et de la décadence – choses avérées – qui rongent l’UE) et d’autre part l’esprit critique envers d’autres types de danger ou de manipulation. En effet Vladimir Poutine ment et souhaite une Europe fragmentée – pour renforcer l’influence le russe et avoir un meilleur rapport de force, mais c’était aussi le cas des USA (aussi bien sous les démocrates que sous les républicains), et oui, la Russie fait de l’ingérence toxique (en incitant à la division, à la haine et à la désinformation sur les thématiques où ils peuvent manipuler l’opinion : laïcité, immigration, racisme, islamophobie, démocratie, santé, menace russe ou autre, …), mais comme le font tout le temps les USA et l’UE un peu partout dans le monde… De même, ici ils mélangent tout (faisant mine de pas reconnaitre toutes les manipulations politiques autour du Covid, qui là aussi, ont été établis, en les mettant aux côtés des simples délires complotistes racistes de l’extrême-droite française). Ils taclent tout le monde en disant qu’ils racontent n’importe quoi (sans jamais rien démontrer), mais sans voir qu’eux-mêmes relaient un certain nombre d’erreurs et d’âneries sur certains sujets…Il y a aussi beaucoup d’accusations gratuites fondées sur de simples suspicions…

  Tout cela montre l’importance d’être vigilant, de (re)vérifier l’information, de croiser les nombreuses sources – même contradictoires -, de prendre du recul quand il le faut, et de garder les nuances et réserves qui s’imposent, choses que font très peu de médias alternatifs dans la sphère francophone (que ce soit le média Tocsin – pourtant prometteur avec Clémence avant l’intégration du propagandiste extrémiste André Bercoff, Idriss Aberkane et son média, Le Canard Réfractaire, Le Média, Blast, Youssef Hindi, Omerta et Régis Le Sommier, Sylvain Ferreira, Michel Collon, Anne-Laure Bonnel, etc.), qui, bien que pouvant se montrer très pertinents et nuancés sur certains sujets, ont aussi montré leur étonnante propension à mentir et manipuler leurs auditoires sur d’autres sujets (Ukraine, Syrie, Turquie, immigration, terrorisme, etc.), car s’il est facile de débunker les fakes news des médias mainstream – et elles sont nombreuses -, les gens ont tendance à croire aveuglément tout ce que les autres disent par mimétisme ou vision binaire. Or, en vérifiant leurs propos, en croisant les sources et en interrogeant des gens indépendants et fiables sur place, la réalité était bien plus nuancée et complexe que la vision caricaturale, voire mensongère, qu’ils présentaient. Bien qu’étant en désaccords sur certains sujets, à notre connaissance, les analystes et « journalistes » politiques comme Alexis Poulin de la chaine Le Monde Moderne, Didier Maïsto, Rémy de la chaine Le Juste Milieu, Pierre Chaillot de la chaine Décoder l’éco, Benjamin de la chaine 7 jours sur Terre, nous paraissent plus sérieux, plus intègres, plus lucides, plus indépendants et plus courageux que les autres médias et « analystes » cités et qui peuvent parfois être classés parmi la « fausse dissidence » ou « l’opposition contrôlée », en ce sens que nous avons eu la confirmation qu’ils ne se sont pas simplement « trompés » (ce qui peut arriver à tout le monde), mais que leur narratif manichéen (par idéologie ou pure volonté de manipuler l’information pour désinformer les gens), bien que réfuté par les faits, et porter à leur connaissance à plusieurs reprises, n’a jamais été pris en compte, malgré les preuves fournies et l’absurdité de leurs positions, narratif dangereux qui consistait souvent même à jeter de l’huile sur le feu dans un contexte très sensible, notamment en Syrie, où leurs supercheries ont été dévoilées par de nombreux spécialistes indépendants et intègres, et de nombreux témoins sur place.

Il ne faut jamais déresponsabiliser les jeunes, les immigrés, les personnalités publiques, les politiques, les parents, les hommes, les femmes, les enseignants, les policiers ou les citoyens nationaux, car la société est un bien commun, se situant dans une planète qui nous est commune. Alimenter la haine ou la corruption ne peut être qu’une transgression envers la dignité humaine, le monde du vivant et l’intelligence, qui aura des répercussions sur d’autres membres de l’Humanité. L’autocritique doit être une vertu que toutes les communautés doivent cultiver sous peine d’alimenter le cycle malsain de l’hypocrisie, de la sottise, de la haine, de la corruption et de l’injustice -. Personne n’est donc en reste, et chacun doit méditer sur ses propres erreurs ou lacunes, pour tenter ensuite d’améliorer le monde, ou du moins, de ne pas le rendre encore pire que ce qu’il ne l’est actuellement, par la faute des sociétés humaines actuelles.


Notes :

[1] Pour avoir contredit les erreurs et dérives d’une personne « transgenre », celle-ci nous a menacé à plusieurs reprises et taxé d’extrême-droite alors que nous combattons le fascisme, le racisme et la violence des racistes, suprémacistes et fascistes d’extrême-droite.

[2] Nous pensons notamment à des personnalités, vivantes ou défuntes, comme Muhammad Hamidullah, Eva de Vitray-Meyerovitch, Maurice Gloton, Claude Addas, Jean-Louis Michon, Grégory Vandamme, Sofiane Meziani, Tayeb Chouiref, Denis Gril, Abdellah Penot, Corentin Pabiot, Michel Chodkiewicz, Boumédiène Ben Yahia, Bruno Abdelhaqq Guiderdoni, Daoud Riffi, Ismaïl Ar-Roubaysi, imâm Pietro Roberto Lillo, etc., qui ont des profils divers mais enrichissants à leur façon, avec un discours intellectuel cohérent et solide, en même temps qu’une approche d’apaisement et de spiritualité. Par contre, ils ne doivent pas devenir des instruments du pouvoir politique car ils seront « pressionnés » ou menacés par l’État s’ils refusent de cautionner leurs dérives autoritaires ou les scandales impliquant des politiques ou les autorités politiques.

[3] Même dans l’affaire du gang indo-pakistanais qui a secoué le Royaume-Uni suite à la révélation d’Elon Musk (qui a aussi menti sur certains points et occulté des scandales encore plus graves impliquant des réseaux sionistes et atlantistes), on y retrouvait beaucoup de politiciens, hommes d’affaires et clients non-musulmans et blancs impliqués dans ce terrible scandale. Cf. “Rotherham, Rochdale, Telford : Double aveuglement”, Juste Milieu, 10 janvier 2025 : https://youtu.be/waXsWm6tXzo et “Israel’s Hidden Hand in Elon Musk’s “Muslim” Grooming Gang Conspiracy”, The CJ Werleman Show, 7 janvier 2025 : https://youtu.be/Kpd72TAuUEQ

[4] “Propagande russe et médias français : Poutine est-il notre “ami” ?”, Blast, le souffle de l’info, 23 mars 2025 : https://youtu.be/eXKFQczmyIk

* Voir notre article “Analyse sur le crime d’apostasie en Islam et la position du Shaykh al-Imâm Kamâl ad-Dîn Ibn al-Humâm (m. 861 H/1457)”, 31 octobre 2024 : https://editions-hanif.com/analyse-sur-le-crime-dapostasie-en-islam-et-la-position-du-shaykh-al-imam-kamal-ad-din-ibn-al-humam-m-861-h-1457/ ; article comportant des éléments qui n’ont pas été publiés dans notre ouvrage paru en 2019 intitulé L’Islam et la peine de l’apostasie.

** La peine de mort et/ou lapidation dans la Torah et Bible pour les apostats, blasphémateurs, sorciers, civils d’une nation ennemie et les idolâtres :

Une personne (non-musulmane) a confirmé cela en utilisant aussi l’IA Grok intégrée au réseau Twitter :

Le Deutéronome, cinquième livre de la Torah et de la Bible, contient des passages qui, dans leur contexte historique et théologique, peuvent être interprétés comme incitant à la violence, principalement dans le cadre des lois et des instructions données au peuple d’Israël pour établir et maintenir une société conforme aux commandements divins. Ces passages reflètent les normes d’une société antique et doivent être lus avec une compréhension de leur contexte culturel, religieux et historique. Voici une liste des principaux passages du Deutéronome souvent cités comme incitant à la violence, avec une brève explication :

  • Deutéronome 7:1-6 – Destruction des nations cananéennes
    • Contenu : Dieu ordonne à Israël de détruire complètement les sept nations habitant Canaan (Hittites, Girgashites, Amorites, Cananéens, Perizzites, Hivvites et Jébusites), sans leur faire grâce, et de ne pas conclure d’alliance ou de mariages avec elles.
    • Verset clé : « Tu les dévoueras par interdit, tu ne concluras pas d’alliance avec elles, et tu ne leur feras pas grâce » (7:2).
    • Contexte : Cet ordre vise à préserver l’identité religieuse d’Israël en éliminant l’influence des pratiques idolâtres des peuples voisins. La violence est justifiée comme un moyen de protéger la pureté du culte de Yahvé.
  • Deutéronome 13:6-11 – Peine de mort pour l’incitation à l’idolâtrie
    • Contenu : Si quelqu’un, même un proche (frère, fils, fille, épouse, ami), incite secrètement à adorer d’autres dieux, cette personne doit être mise à mort par lapidation, et le dénonciateur doit jeter la première pierre.
    • Verset clé : « Tu le feras mourir ; ta main sera la première contre lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite » (13:9).
    • Contexte : Ce passage vise à protéger la communauté contre l’apostasie, considérée comme une menace grave à l’alliance avec Dieu.
  • Deutéronome 17:2-7 – Exécution pour idolâtrie publique
    • Contenu : Toute personne (homme ou femme) reconnue coupable d’adorer d’autres dieux doit être lapidée après une enquête approfondie, sur le témoignage d’au moins deux ou trois témoins.
    • Verset clé : « À la déposition de deux ou trois témoins, celui qui mérite la mort sera mis à mort ; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d’un seul témoin » (17:6).
    • Contexte : Ce passage établit une procédure légale pour punir l’idolâtrie, soulignant l’importance de la justice et de la preuve dans l’application de la peine capitale.
  • Deutéronome 20:10-18 – Règles de guerre et destruction des villes cananéennes
    • Contenu : Lors de la conquête de villes, Israël doit proposer la paix aux villes éloignées ; si elles refusent, tous les hommes doivent être tués, et les femmes, enfants et biens peuvent être pris comme butin. Cependant, pour les villes des nations cananéennes, tout être vivant doit être détruit pour éviter l’influence de leurs pratiques religieuses.
    • Verset clé : « Mais dans les villes de ces peuples que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage, tu ne laisseras rien vivre de ce qui respire » (20:16).
    • Contexte : Ces instructions distinguent les guerres contre les nations éloignées (où la clémence est possible) des guerres contre les Cananéens, où la destruction totale est ordonnée pour des raisons théologiques.
  • Deutéronome 21:18-21 – Exécution d’un fils rebelle
    • Contenu : Un fils obstiné et rebelle, qui refuse d’obéir à ses parents malgré les corrections, doit être dénoncé aux anciens de la ville et lapidé par toute la communauté.
    • Verset clé : « Tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, et tout Israël l’apprendra et craindra » (21:21).
    • Contexte : Ce passage vise à maintenir l’ordre social et familial, l’insubordination étant vue comme une menace pour la cohésion communautaire.
  • Deutéronome 22:20-24 – Peines pour adultère et inconduite sexuelle
    • Contenu : Une femme non vierge au moment du mariage, une femme fiancée qui commet l’adultère, ou une femme violée dans une ville sans crier à l’aide doivent être lapidées. Dans le cas d’un viol en campagne, seule l’agresseur est tué.
    • Verset clé : « Vous ferez sortir cet homme et cette femme, et vous les lapiderez, et ils mourront » (22:24).
    • Contexte : Ces lois visent à préserver la pureté morale et la structure familiale, avec des peines sévères pour les transgressions sexuelles.
  • Deutéronome 25:11-12 – Punition pour une intervention violente
    • Contenu : Si une femme intervient dans une bagarre entre son mari et un autre homme en saisissant les parties génitales de l’adversaire, sa main doit être coupée sans pitié.
    • Verset clé : « Tu lui couperas la main, ton œil sera sans pitié » (25:12).
    • Contexte : Ce passage reflète une punition corporelle pour une action jugée honteuse et inappropriée, bien que la violence soit ici moins extrême que la peine de mort.

Remarques importantes :

  • Contexte historique : Ces lois s’inscrivent dans le cadre d’une société théocratique ancienne où la pureté religieuse, l’ordre social et la survie nationale étaient étroitement liés. La violence prescrite vise souvent à éliminer ce qui est perçu comme une menace à l’alliance avec Dieu.
  • Interprétation moderne : Les lectures contemporaines, qu’elles soient juives, chrétiennes ou laïques, varient. Certains y voient des textes historiques à ne pas appliquer littéralement aujourd’hui, tandis que d’autres les interprètent comme des métaphores spirituelles ou des lois spécifiques à un temps révolu.
  • Absence de nuance dans le texte : Le Deutéronome ne présente pas ces commandements avec des justifications éthiques détaillées, ce qui peut choquer les sensibilités modernes. Une étude approfondie des contextes littéraire et archéologique est nécessaire pour une compréhension nuancée.

Le Lévitique, troisième livre de la Torah et de la Bible, contient des passages qui, dans leur contexte théologique et juridique, peuvent être interprétés comme incitant à la violence. Ces textes reflètent les lois d’une société théocratique ancienne visant à maintenir la sainteté, l’ordre social et l’alliance avec Dieu. Comme pour le Deutéronome, ces passages doivent être compris dans leur cadre historique et culturel. Voici une liste des principaux passages du Lévitique souvent cités comme incitant à la violence, avec leur contexte :

  • Lévitique 20:1-5 – Peine de mort pour le sacrifice d’enfants à Molek
    • Contenu : Toute personne, Israélite ou étranger, qui offre ses enfants en sacrifice au dieu Molek doit être mise à mort par lapidation, et la communauté doit participer à l’exécution. Si le peuple ferme les yeux, Dieu lui-même punira le coupable et sa famille.
    • Verset clé : « Le peuple du pays le lapidera. Moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple » (20:2-3).
    • Contexte : Ce passage condamne une pratique idolâtre grave, perçue comme une abomination qui souille la communauté et viole l’alliance avec Dieu.
  • Lévitique 20:9 – Peine de mort pour la malédiction des parents
    • Contenu : Quiconque maudit son père ou sa mère doit être mis à mort, car il porte la responsabilité de son acte.
    • Verset clé : « Si un homme maudit son père ou sa mère, il sera puni de mort ; il a maudit son père ou sa mère, son sang retombera sur lui » (20:9).
    • Contexte : Cette loi vise à protéger l’autorité parentale, pilier de l’ordre social, en punissant sévèrement l’insubordination.
  • Lévitique 20:10-16 – Peines pour les transgressions sexuelles
    • Contenu : Plusieurs transgressions sexuelles entraînent la peine de mort, notamment l’adultère (20:10), l’inceste (20:11-12), les relations homosexuelles masculines (20:13), et la bestialité (20:15-16). Les coupables doivent être mis à mort, souvent sans préciser la méthode (lapidation implicite dans le contexte).
    • Verset clé (exemple) : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont tous deux commis une abomination ; ils seront punis de mort, leur sang retombera sur eux » (20:13).
    • Contexte : Ces lois visent à préserver la pureté morale et la sainteté de la communauté, les relations sexuelles étant strictement réglementées pour refléter l’ordre divin.
  • Lévitique 20:27 – Peine de mort pour la sorcellerie et la nécromancie
    • Contenu : Toute personne, homme ou femme, qui pratique la sorcellerie ou consulte les esprits des morts doit être lapidée.
    • Verset clé : « Tout homme ou femme qui évoque les esprits ou qui pratique la divination sera mis à mort ; on les lapidera, leur sang retombera sur eux » (20:27).
    • Contexte : Ces pratiques sont considérées comme des formes d’idolâtrie et de défi à l’autorité de Dieu, justifiant une punition sévère.
  • Lévitique 24:10-16 – Lapidation pour blasphème
    • Contenu : Un homme, fils d’une Israélite et d’un Égyptien, blasphème le Nom de Dieu lors d’une dispute. Après consultation divine, il est condamné à être lapidé par toute la communauté. La loi générale est établie : tout blasphémateur, qu’il soit Israélite ou étranger, doit être mis à mort.
    • Verset clé : « Celui qui blasphème le nom de l’Éternel sera puni de mort ; toute l’assemblée le lapidera » (24:16).
    • Contexte : Le blasphème est vu comme une attaque directe contre la sainteté de Dieu, nécessitant une réponse collective pour purifier la communauté.
  • Lévitique 26:14-30 – Menaces de violence divine pour désobéissance
    • Contenu : Si le peuple désobéit aux commandements de Dieu, il subira des châtiments divins, incluant la guerre, la famine, la peste, et même la destruction par des ennemis. Certains versets évoquent des actes extrêmes comme le cannibalisme en temps de siège.
    • Verset clé : « Vous mangerez la chair de vos fils, et vous mangerez la chair de vos filles » (26:29).
    • Contexte : Ces menaces ne prescrivent pas une violence humaine directe, mais décrivent des conséquences divines pour la rupture de l’alliance, visant à inciter à l’obéissance.

Remarques importantes :

  • Contexte théologique : Les prescriptions du Lévitique s’inscrivent dans un cadre où la sainteté de la communauté est centrale. La violence prescrite vise à éliminer le péché ou l’impureté qui menace l’alliance avec Dieu.
  • Application historique : Ces lois étaient destinées à une société théocratique ancienne et ne sont généralement pas appliquées littéralement dans les traditions juives ou chrétiennes modernes. Elles sont souvent interprétées comme des injonctions spirituelles ou des artefacts historiques.
  • Interprétation moderne : Les lectures contemporaines varient, allant de l’interprétation littérale (rare) à des approches contextuelles ou symboliques. Certains passages, comme Lévitique 20:13, sont particulièrement débattus dans les discussions éthiques modernes.
  • Comparaison avec le Deutéronome : Le Lévitique se concentre davantage sur les lois sacerdotales et la pureté rituelle, tandis que le Deutéronome met l’accent sur les lois civiles et la conquête territoriale, ce qui rend les incitations à la violence dans le Lévitique plus centrées sur la punition des transgressions internes.

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