Science, mythes, épistémologie, rationalité et zététique

Beaucoup d’athées ou d’agnostiques, et notamment parmi les zététiciens qui se démarquent par une idéologisation de la science aux antipodes de l’objectivité, de la rigueur intellectuelle, de la prudence et de l’ouverture intellectuelle qui doivent caractériser la démarche scientifique – sans sortir de son cadre -, ignorent les différentes catégories et notions liées à la rationalité et à la logique modale. Malheureusement, leur influence a même déteint sur de nombreux « religieux » qui ont délaissé leur propre science et patrimoine, notamment ce que l’on appelle, en Islam, le ‘ilm ul kalâm, et qui a influencé aussi les mondes juifs et chrétiens, qui se sont inspirés notamment de cette science et surtout de l’imâm Abû Hâmid al-Ghazâlî, comme Thomas d’Aquin en milieu chrétien, et Maïmonide en milieu juif.

L’épistémologie et les catégories de la connaissance

Dans le domaine de la connaissance, on doit parler, du point de vue intellectuel, du nécessaire, du contingent, du possible et de l’impossible.

Le nécessaire est ce qui ne peut pas être autrement et ce qui ne peut pas exister, sans quoi le Réel, l’existence relative, la vie, etc. ne pourrait pas être.

La contingence est ce qui peut ne pas exister, et dont son existence n’est pas nécessaire en soi (comme l’être humain, le cheval, la pomme, etc.).

Le possible est ce qui peut rationnellement exister et qui est contingent, ce « possible » peut être vrai (en tant que catégorie abstraite ou en tant qu’objet physique par exemple, et dont il est possible que son existence soit démontrée par l’empirisme et l’observation par exemple), comme l’existence des fruits, des chats, des atomes, etc. Le « possible » peut être rationnellement concevable et fondé (théoriquement) mais ne pas exister en tant qu’entités physiques ou psychiques « concrètes » ou ne pas être prouvées par l’empirisme, la Révélation, le dévoilement spirituel, etc.

L’impossible est ce que l’on sait nécessairement faux, soit que cela contredit la réalité des choses « nécessaires » (comme le Principe divin/absolu/éternel) ou des « possibles » que l’on sait vraies (comme l’existence de l’être humain, des nuages, de l’eau, etc.).

Ce sont les différentes catégories qui permettent d’opérer un tri et de distinguer les différents objets de la connaissance.

Ensuite viennent l’empirisme (ce qui peut être observé ou expérimenté scientifiquement), ainsi que les autres sources et principes liés à la Révélation, à l’inspiration divine, à l’intuition mentale, à l’expérience spirituelle (qui relève de l’intime), etc., qui ont conduit à faire d’incroyables découvertes scientifiques, tout comme à une meilleure connaissance de l’existence, de la vie, de la psychologie humaine et de l’histoire, et qui ont permis, bien avant l’ère moderne, d’envisager les notions liées à l’atome, aux particules élémentaires, à la fusion et à la fission dans le domaine nucléaire, aux différents mondes, aux éléments chimiques et à la classification périodique des éléments pour ne citer que ces exemples, et qui ont été perçu en songes, par intuition ou lors de dévoilement spirituel  (notamment en partie par le maître spirituel musulman et théologien Jalâl ud-Dîn Rûmî, ou le scientifique et théologien musulman Fakhr ud-Dîn Ar-Râzî).

Dans le domaine de la connaissance, il y a donc des choses que l’on sait nécessairement vraies, d’autres qui sont possiblement vraies, d’autres choses où il est difficile de se prononcer (relevant d’une simple possibilité) et enfin des choses que l’on sait nécessairement fausses. Entre ces différentes catégories, concernant ce qui relève du possible et de la contingence, il y a des degrés pouvant aller du « probablement faux » au « très probablement vrai », mais ne relevant donc pas de la certitude.

Parmi les choses que l’on sait vraies, il y a la nécessité du Principe absolu et créateur – identifié au Divin – puisque nous constatons l’existence de la vie, de notre univers, etc. qui sont des réalités sensibles relevant de la contingence – quelque chose qui aurait pu ne pas être -, et dont on sait que notre espace-temps n’est pas absolu mais relatif. Le néant (absence de réalité) ne pouvant rien produire – ni avant, ni maintenant ni après -, il est donc nécessaire, pour que l’existence relative advienne, qu’il y ait une Réalité immuable, éternelle, infinie et absolue – autrement dit les Attributs nécessaires du Divin – pour que tout ce que nous observons existe. Les Attributs divins de la Vie, de la Puissance, de la Science, de la Volonté, de la Miséricorde, etc. aussi sont attestés par les effets qui sont manifestés dans notre monde par Sa cause. Ce que l’on sait vrai également, est l’existence du soleil et de la lune, de la planète terre, de la vie, des astres, des plantes, d’espèces animales comme les chevaux, les lions, les pigeons, etc. Non seulement ils font partie des choses rationnellement possibles – qui est concevable sur le plan de la rationalité -, mais leur existence est confirmée par l’observation et l’empirisme, par les données de la Révélation, de l’intuition, etc. Il s’agit donc là de « données » certaines ne souffrant d’aucun doute. Il y a aussi les figures humaines comme les Prophètes, les parents, les rois, les reines, les enfants, les identités masculines et féminines, etc. qui ont été décrit comme tels par leurs contemporains, et dont leurs traces existent encore aujourd’hui, – par l’histoire, leur descendance, les songes spirituels ou psychologiques, les dévoilements spirituels, etc. -.

Parmi les choses que l’on sait fausses et/ou mauvaises et dangereuses, il y a les affirmations selon lesquelles les espèces animales comme les chevaux, les chiens, les lézards, les oiseaux, etc. n’existent pas. Il y a aussi les disciplines comme l’athéisme, la psychanalyse, la psychologie darwinienne, le scientisme, le matérialisme, le darwinisme social, le marxisme, le capitalisme, etc., qui sont des choses apparues avec la modernité et qui l’ont fondé, dont leurs postulats sont faux et dont leurs conséquences sont clairement néfastes pour l’Humanité et même pour l’ensemble de la biodiversité sur Terre.

Le capitalisme est réfuté par le fait que les ressources de la planète sont finies et qu’une croissance « linéaire » et « infinie » n’est donc pas possible, d’autant plus que l’on observe qu’au plus ce modèle s’étend à l’ensemble de la planète, au plus les inégalités se creusent malgré l’accumulation de richesses, avec, depuis 2020 surtout, une augmentation considérable de richesses dans les mains d’une minorité de milliardaires et un appauvrissement accru de la population mondiale. Ses effets sur la planète engendrent guerres, conflits, meurtres, complots, famines, génocides, massacres, menaces majeures pour de nombreuses espèces animales et végétales, sécheresses et pollution des sols.

Le communisme athée qui réduit tout à la question économie est dans le déni et évince les aspects fondamentaux de l’identité humaine, à savoir la spiritualité, la religiosité, l’éthique et la biologie. Ses effets ont été terribles avec la planification et l’orchestration de génocides, de famines, de massacres, de persécutions politiques visant les opposants et les religieux de façon quasi-systématique. Le 20e siècle fut souvent considéré comme étant le « siècle » noir en raison du fait que de nombreux mouvements non-religieux et modernes ont pris le pouvoir (nazisme, fascisme, communisme, libéralisme, …) et ont commis les plus grandes atrocités enregistrées de notre Histoire, avec des conséquences terribles à tous les niveaux. Des idéologies non-religieuses sans éthique ni spiritualité, qui ont conduit aux pires fléaux, dont les séquelles sont encore perceptibles de nos jours.

L’athéisme car leur croyance – invérifiable au demeurant – impliquant le rejet du Principe créateur et éternel est un déni de la réalité, alors qu’il est logiquement, rationnellement, empiriquement, spirituellement et mathématiquement (1) nécessaire que ce qui est contingent et relatif dépende en réalité du Réel absolu identifié à ce que l’on appelle « Dieu », « Allâh », le « Divin », « L’infini », « L’Absolu », « la Réalité ultime », « L’Immuable », « L’Eternel », etc.

La psychanalyse, qui est considérée à juste titre comme une pseudo-science, sans fondements biologiques ou psychologiques réels, et qui entraine souvent de graves déviances ou pulsions sexuelles, suicidaires ou meurtrières chez ses praticiens ou patients.

Le matérialisme, car la physique quantique (principe de non-localité et d’inséparabilité), les neurosciences et la médecine avec l’effet placebo, les expériences de mort imminente, l’existence de l’esprit, la conscience non-locale et non-quantifiable, la possibilité d’influer sur la matière par l’esprit, d’auto-guérison par l’esprit, le fait que l’identité spirituelle puis mentale ne soient pas réductibles à l’identité neuronale (voir les expériences sur les personnes en pleine méditation, notamment des moines tibétains dans les expériences du neuropsychologue Jean-François Lambert ou des carmélites par le neurobiologiste Mario Beauregard), les expériences spirituelles et les prodiges (dont nous-mêmes avons été témoins), les phénomènes « paranormaux » et ceux de la parapsychologie (cf. Russel Targ, Dean Radin, Mario Beauregard, Charles T. Tart, Yves Lignon, Brian David Josephson, etc.) et les scientifiques, qui, par leurs travaux et conclusions, ont réfuté le paradigme matérialiste pour proposer d’autres « modèles » intégrant les différents degrés du Réel (y compris le spirituel et le psychisme, qui dépassent le degré matériel-corporel) comme Brian Josephson (prix Nobel de physique), Pim van Lommel, Dominique Laplane, Mario Beauregard, John Carew Eccles (prix Nobel de médecine), Rémy Chauvin, Rupert Sheldrake, Kenneth Ring et bien d’autres. Sur tous les « phénomènes paranormaux » et les expériences spirituelles dont nous avons été nous-mêmes témoins, une bonne partie reste inexplicable du point de vue des lois de la physique et exclut clairement les fraudes, trucages, hallucinations diverses (auditives, visuelles, psychologiques, …) ou interventions humaines ou technologiques. Seule une partie peut être expliquée par différentes théories physiques (mais une explication n’est pas une preuve en soi, en ce sens que d’autres causes peuvent aussi fournir des explications plausibles et cohérentes de ce qui s’est passé lors de « l’événement » en question). Concernant les EMI, une vaste étude menée par le Dr. Pim Van Lommel et son équipe aux Pays-Bas conclut ceci : « l’étude indique que la conscience peut continuer alors que le cerveau ne manifeste aucune activité mesurable, quand toutes les fonctions cérébrales sont interrompues avec les réflexes du corps ou du tronc cérébral. L’afflux de sang au cerveau s’arrête complètement lorsqu’on provoque un arrêt cardiaque : les résultats montrent que très peu de temps après l’activité électrique dans le cortex et les structures profondes du cerveau s’interrompt : cela se traduit par un électroencéphalogramme plat. Il n’y a alors d’ailleurs pas le moindre signe des formes spécifiques de l’activité cérébrale : les fonctionnalités du cerveau sont interrompues rendant par là-même difficile voire impossible la production d’hallucinations » (Pim van Lommel, Mort ou pas ? – Les dernières découvertes médicales sur les EMI, éd. InterEditions, 2012, p. 163). En effet, selon la croyance matérialiste, en l’absence d’activité cérébrale détectable (absence totale ou minimale), il ne devrait plus y avoir de conscience, de pensées, de sentiments, d’émotions fortes ou de « repères spatiotemporels » ou de mémoire, ou alors, dans le meilleur des cas, des pensées incohérentes ou décohérentes et de fortes pertes de mémoire, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit : conscience accrue, sensations et émotions fortes et lumineuses (béatitude, sensation d’amour et de paix intense, surtout lors des phénomènes de décorporation, comme si l’enveloppe corporelle était une cage handicapante et limitante), perceptions extrasensorielles et vérifiables (par les témoins) pouvant accéder à des réalités et lieux très lointain au-delà des perceptions ordinaires et qui sont vérifiées par les médecins ou des observateurs extérieurs et indépendants, expériences que peuvent vivre aussi des personnes atteintes de cécité totale ou nettement sévère (voir Kenneth Ring et Sharon Cooper et leur papier scientifique Twemlow, Stuart W. Book Review: Mindsight: Near-Death and Out-of-Body Expériences in the Blind, by Kenneth Ring and Sharon Cooper. Journal of Near-Death Studies, 21(1), Fall 2002). Le matérialisme est également une croyance aberrante car voulant nier l’esprit et le spirituel par l’esprit, un peu comme des personnes qui voudraient contester l’existence ou l’utilité de l’écriture en écrivant des textes ou des livres, ou ceux qui nieraient l’existence de la parole à travers leurs paroles, ou encore ceux qui affirmeraient qu’il n’existe aucune vérité réelle, générale ou absolue, sauf leur affirmation (visant à rendre absolu leur postulat relativiste), il y a donc une contradiction logique dans les termes et au « cœur » même de leur croyance.

La psychologie évolutionniste qui prétendait que l’intelligence et ses différentes modalités étaient sans cesse croissante de façon linéaire, que notre humanité était « supérieure » aux anciennes sociétés, etc. alors que bien d’anciennes sociétés nous étaient supérieures qualitativement presqu’en tout, que les grands savants polymathes du passé étaient bien plus lucides, intelligents et « supérieurs » (logique, métaphysique, éducation, psychologie, art, architecture, etc.) à nous, et que beaucoup de paysans avaient un certain bon sens, que même des chercheurs et universitaires n’ont plus aujourd’hui, perdus dans un verbiage futile ou abscons. Le niveau du langage, le Q.I, le bon sens, l’éducation de l’âme, etc. sont en baisses, et on ne peut nullement affirmer que les gens de notre époque sont « plus intelligents » et « responsables » que ceux du passé, quand on voit le nombre de superstitions (folkloriques, politiques, idéologiques, scientistes, …) et aberrations qui forment le socle des croyances populaires de notre temps, l’ignorance et la mauvaise hygiène de vie, la course aux sottises et au buzz quitte à sombrer dans le fanatisme, l’imbécilité et l’irresponsabilité, etc. De même, la société moderne n’est pas seulement un danger contre elle-même mais aussi contre les autres sociétés et espèces de la biodiversité, et elle n’a jamais été aussi menaçante et aberrante qu’aujourd’hui.

Le cartésianisme avec René Descartes (1596 – 1650) auteur chrétien, mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré en Occident comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne, et est aussi célèbre pour avoir exprimé dans son Discours de la méthode le cogito : « Je pense, donc je suis », fondant ainsi une approche particulière dans la connaissance scientifique, sur le sujet connaissant face à la réalité qu’il se représente. Néanmoins, on pourrait dire que c’est l’inverse qui est ontologiquement exact, à savoir « Je suis, donc je pense », étant donné que la pensée ne peut être possible qu’en présence de l’existence. L’œuvre de Descartes, bien que professant lui-même sa conviction en la Réalité Divine et souscrivant à une conception religieuse (le christianisme), a eu un impact considérable sur le monde, avec des effets désastreux, puisque désacralisant le cosmos et le monde du vivant, malgré quelques aspects positifs dans la recherche scientifique. Le cartésianisme est donc un courant philosophique qui se réclame des principes et des thèses de René Descartes (m. 1650), qui a conduit à fragmenter la connaissance, à réduire le Réel qu’à nos perceptions sensorielles, à une croyance mécaniciste du monde et à une croyance matérialiste de l’existence, bien que Descartes lui-même était dualiste, – pensant qu’il existait deux « réalités » différentes qui étaient séparées, à savoir la matière et l’esprit (l’immatériel) -, là où en tout état de cause, il n’y a qu’une réalité, mais manifestant plusieurs modalités existentielles, composée d’une indéfinité de degrés, ce qui permet d’expliquer tous les phénomènes et les observations que nous pouvons faire, aussi bien du point de vue de la physique quantique que de la biologie, de la neuropsychologie et de la « parapsychologie ». En effet, le paradigme matérialiste, – croyance ayant dominé et orientée la recherche scientifique du 17e jusqu’au milieu du 20e siècle environ, ne permet pas de rendre compte de l’existence et de l’apparition des lois de la physique, de la conscience, de l’intelligence, des perceptions extra-sensorielles lorsque les activités électriques du cerveau sont plates ou lorsque des aveugles en font l’expérience, l’intuition à l’origine de nombreuses découvertes scientifiques majeures, de même que les prodiges spirituels (observables), les phénomènes parapsychiques, les rêves prémonitoires attestés et avérés, etc. D’un autre côté, le dualisme ne permet pas d’expliquer les corrélations qui existent entre le cerveau et la conscience, entre le corps et l’esprit, etc., et postule l’existence autonome de deux réalités, ce qui est problématique, et ce que les maîtres spirituels ont toujours contesté. Descartes, avec Le discours de la méthode (publié en 1637), influencera donc considérablement l’histoire et la philosophie des sciences, et servira même d’inspiration majeure, – aussi paradoxal que cela puisse paraitre -, aux courants non-religieux, et même anti-religieux. Mais il faut souligner aussi que sa « méthode » n’est pas que le fruit d’une démarche empirique ou rationnelle, mais même issue du monde occulte. Comme nous le rappelle l’épistémologue Eric Geoffroy : « Mais puisque de nos jours, et surtout en climat occidental, la raison islamique ne peut, semble-t-il, exister qu’en référence à la raison des Lumières, il vaut la peine de s’arrêter quelque peu sur celle-ci. En amont, n’oublions pas que les premiers penseurs de la modernité européenne alliaient la science et le sacré, la raison et l’imaginaire. Descartes affirma avoir reçu en rêve sa fameuse « méthode », qui a constitué par la suite le paradigme de la science expérimentale (…) on ne peut nier les acquis réalisés par les Lumières du XVIII° siècle français, tels que l’apparition d’une culture démocratique et la reconnaissance des droits de l’homme, mais l’on ne peut nier non plus que l’humanisme privé de Dieu dont elles ont accouché a conduit la France à la Terreur durant la Révolution, et l’Europe à l’asservissement de la nature ». (Eric Geoffroy, L’islam sera spirituel ou ne sera plus, éd. Seuil 2009, p.79).

Au cours d’une discussion que nous avions avec quelques amis en avril 2012, nous avions découvert un certain nombre d’éléments intéressants à ce sujet. En effet, peu de gens savent que « la mission » de Descartes lui a été « révélée » au cours de 3 songes qu’il décrira lui-même dans le manuscrit Olympica. Ce manuscrit sera détruit par la suite (et dont le contenu nous est néanmoins connu par son biographe et confident Adrien Baillet : Vie de Monsieur Des Cartes, 1691) : « Dans son premier songe, Descartes voit des fantômes qui l’épouvantent. Un vent impétueux l’oblige à marcher en se penchant sur le côté gauche, tandis qu’une douleur lancinante le fait souffrir du côté droit, il se trouve ensuite en présence d’une assemblée composée de mystérieux personnages. Il doit effectuer ensuite une circumambulation en sautant sur le pied gauche. A son réveil, Descartes souffre toujours du côté droit et en attribue la cause à un mauvais génie ! Sans plus de précisions, il confiera à Baillet qu’étant irréprochable aux yeux des hommes, il était l’auteur d’actes relativement graves pour lui attirer les foudres du Ciel sur sa tête.

Le deuxième songe le terrifiera, lors d’une parodie de l’Eucharistie, son psychisme est ouvert aux influences maléfiques du monde subtil. Descartes pourra dès lors servir de support à ces influences « techniquement dirigées par la contre-initiation ». Les restes de Descartes ont été rapatriés précisément en 1666, alors qu’il était décédé depuis seize ans. On s’aperçut que son cercueil avait été ouvert pendant son transfert, des ossements ont été prélevés. Il est vraisemblable que ces restes furent utilisés comme des reliques à rebours.

Le troisième songe fut calme. Par l’intermédiaire d’un personnage inconnu, Descartes reçoit en quelque sorte l’abrégé du système qu’il développera dans ses écrits.

Ces trois songes eurent lieu en Allemagne dans la nuit du dix au onze novembre 1619, veille de la Saint-Martin. Dans ce pays comme en France, on organisait des fêtes carnavalesques la nuit précédant la fête du Saint (souvenons-nous de la fonction d’exorciste de celui-ci) ». (Jean-Marc Allemand, René Guénon et les sept tours du Diable, éd. Guy Trédaniel, 1990, pp.191-192).

René Guénon disait d’ailleurs à ce sujet que : « Si certaines influences s’exercèrent sur lui d’une autre façon, consciemment ou plus probablement inconsciemment, la source dont elles émanaient était en réalité tout autre chose qu’une initiation authentique et légitime, la place même que tient sa philosophie dans l’histoire de la déviation moderne n’est-elle pas un indice amplement suffisant pour justifier un tel soupçon ? ». (Compte rendu du Livre de G. Persigout, Rosicrucisme et cartésianisme « X novembris 1619 », Essai d’exégèse hermétique du Songe cartésien, paru dans la Revue Etudes Traditionnelles en Janvier 1939 et repris dans Etudes sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage, tome 1, p.134).

Le scientisme est faux dans son postulat-même, et par la science elle-même, puisque l’on sait que la rationalité et les instruments scientifiques sont par essence limités et ne peuvent donc s’appliquer qu’à certains champs de la connaissance et aspects du Réel, et non pas la totalité du Réel – ce qui serait de toute façon une prétention absurde, arrogante et impossible à vérifier -. Le théorème d’incomplétude de Gödel démontre qu’il y a des axiomes indémontrables en eux-mêmes et qu’il faut donc recourir à des systèmes ou principes « supérieurs » et « antérieurs ». En effet : « Les théorèmes d’incomplétude de Gödel sont deux théorèmes célèbres de logique mathématique, publiés par Kurt Gödel en 1931 dans son article Über formal unentscheidbare Sätze der Principia Mathematica und verwandter Systeme (« Sur les propositions formellement indécidables des Principia Mathematica et des systèmes apparentés »). Ils ont marqué un tournant dans l’histoire de la logique en apportant une réponse négative à la question de la démonstration de la cohérence des mathématiques posée plus de 20 ans auparavant par le programme de Hilbert.

Le premier théorème d’incomplétude établit qu’une théorie cohérente suffisante pour y démontrer les théorèmes de base de l’arithmétique est nécessairement incomplète, au sens où il existe des énoncés qui n’y sont ni démontrables, ni réfutables (un énoncé est démontrable si on peut le déduire des axiomes de la théorie, il est réfutable si on peut déduire sa négation). On parle alors d’énoncés indécidables dans la théorie.

Le second théorème d’incomplétude est à la fois un corollaire et une formalisation d’une partie de la preuve du premier. Il traite le problème des preuves de cohérence d’une théorie : une théorie est cohérente s’il existe des énoncés qui n’y sont pas démontrables (ou, ce qui revient au même, si on ne peut y démontrer A et non A) ; par exemple on exprime souvent la cohérence de l’arithmétique par le fait que l’énoncé 0 = 1 n’y est pas démontrable (sachant que bien entendu 0 ≠ 1 l’est). Sous des hypothèses à peine plus fortes que celles du premier théorème, on peut construire un énoncé exprimant la cohérence d’une théorie dans le langage de celle-ci. Le second théorème affirme alors que si la théorie est cohérente cet énoncé ne peut pas en être conséquence, ce que l’on peut résumer par : « une théorie cohérente ne démontre pas sa propre cohérence ».

Le premier théorème d’incomplétude peut être énoncé de la façon encore un peu approximative suivante (les termes techniques sont expliqués dans le paragraphe suivant).

Dans n’importe quelle théorie récursivement axiomatisable, cohérente et capable de « formaliser l’arithmétique », on peut construire un énoncé arithmétique qui ne peut être ni démontré ni réfuté dans cette théorie.

De tels énoncés sont dits indécidables dans cette théorie. On dit également indépendants de la théorie.

Toujours dans l’article de 1931, Gödel en déduit le second théorème d’incomplétude :

Si T est une théorie cohérente qui satisfait des hypothèses analogues, la cohérence de T, qui peut s’exprimer dans la théorie T, n’est pas démontrable dans T.

Ces deux théorèmes sont valides par exemple pour l’arithmétique de Peano et donc pour les théories plus fortes que celle-ci, en particulier les théories destinées à fonder les mathématiques, telles que la théorie des ensembles ou les Principia Mathematica » (Wikipédia, juin 2022).

Il y a aussi ce que l’on appelle le Principe d’incertitude en physique quantique ou principe d’indétermination, aussi connu sous le nom de principe d’incertitude de Heisenberg, et qui « désigne toute inégalité mathématique affirmant qu’il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d’une même particule ; ces deux variables dites complémentaires peuvent être sa position et sa quantité de mouvement. Cette limite s’applique principalement aux objets microscopiques et devient négligeable pour les objets macroscopiques.

Présenté pour la première fois en 1927, par le physicien allemand Werner Heisenberg, il énonce que toute amélioration de la précision de mesure de la position d’une particule se traduit par une moindre précision de mesure de sa vitesse et vice-versa. Mais cette formulation laisse entendre que la particule possède réellement une position et une vitesse précise, que la mécanique quantique empêche de mesurer, ce qui n’est en fait pas le cas. Pour limiter ces incompréhensions liées à la terminologie, le nom de principe d’indétermination est parfois préféré car le principe ne porte pas sur l’ignorance « subjective » ou technique de grandeurs par l’expérimentateur, mais bien sur une impossibilité fondamentale de les déterminer, et même sur le fait que le concept de grandeur précise n’a pas de sens physique.

De plus, ce « principe » étant démontrable (voir par exemple la démonstration mathématique à l’aide de la transformation de Fourier) il s’agit en fait d’un théorème » (Wikipédia, juin 2022). On sait ainsi que le scientisme est obsolète et dépassé par la science elle-même, et que ses promoteurs qui assuraient le bonheur de l’Humanité par « la science » se trompaient et avaient accéléré l’asservissement et le malheur de l’Humanité par la « technocratie » au profit des tyrans et des énergumènes parmi l’Humanité. C’est une croyance qui est donc erronée dans ses postulats (dans son aspect théorique) – puisque beaucoup de connaissances et de choses échappent aux instruments scientifiques – et qui est dangereuse dans ses implications et conséquences.

Les grands scientifiques qui ont influencé considérablement la science n’étaient pas des esprits matérialistes ou scientistes, ni des êtres toujours rationnels (ou se limitant qu’à la seule rationalité). Et il suffit de citer pour preuves les grands noms comme Socrate, Pythagore, Platon, Ibn Sina, Abû Bakr ar-Râzî (qui était mu’tazilite et non pas apostat ou non-musulman, puisque l’on trouve dans ses ouvrages authentifiés des preuves claires de son appartenance à l’Islam, et que ce fut l’un de ses détracteurs qui le fit passer pour un hérétique), A-Birûnî, Qutb ad-Dîn Shirazî, Nasr ud-Dîn al-Tûsî, Abû al-Qassîm, Ibn al-Haytham, Jabir Ibn Hayyan, Isaac Newton, Galilée et Johannes Kepler avec l’astrologie, Henri Poincaré (sur l’importance de l’intuition en plus de l’observation et de la démonstration “empirique”), Nikola Tesla, etc.

Sans instruments scientifiques, beaucoup de personnalités ont anticipé d’étonnantes découvertes, par des voies spirituelles, comme Fakhr ud-Dîn ar-Râzî (sur les multivers et les différents mondes ; en se basant notamment sur le Qur’ân), Jalâl ud-Dîn Rûmî (voir notamment les travaux de Eva de Vitray-Meyerevotich sur lui), Ibn ‘Arabî, le Shaykh Ahmad al-Alawi dans son Miftâh al-shuhûd. Ils n’étaient ni athées ni toujours en phase avec la doxa officielle, et pourtant, leurs contributions à la science furent immenses. Ils étaient même souvent spirituels et/ou religieux. Même concernant Descartes, dont sa méthode fut en quelque sorte à l’origine de la déviation du monde moderne, elle lui fut inspirée par des entités psychiques selon ses dires.

Outre que les « suggestions » tirées du monde occulte, il y a également les intuitions mentales ou spirituelles qui conduisent à des découvertes majeures :

« Ce sont les mathématiques qui ont donné lieu à certaines thèses « intuitionnistes », comme il est naturel pour une science qui développe les liaisons d’êtres idéaux soustraits à l’empirie. Les mathématiques cantoriennes se réclament d’une évidence rationnelle pour poser leurs principes fondamentaux. Surtout, les points de vue kantiens concernant l’intuition constructive ont été admis par des mathématiciens comme Henri Poincaré ou Luitzen Egbert Jan Brouwer, qui pensent que l’existence des êtres fondamentaux, les nombres, exige un procédé direct de formation continuée dont ne peut rendre compte aucun procédé logique de définition. Enfin, les références à l’idée d’une imagination créatrice ne sont pas absentes chez les mathématiciens : Édouard Le Roy adoptait les suggestions bergsoniennes pour situer le moment formateur, toujours ouvert, de la pensée qui institue les ordonnances de raisons sur lesquelles opère l’analyse. Plus proche de la tradition cartésienne de l’intuition intellectuelle, Léon Brunschvicg concevait comme intuitive l’initiative de la pensée qui oriente la recherche, choisit les solutions fécondes, préserve le mouvement de l’idée des scléroses du formalisme. Cependant, il ne saurait être question, pour le mathématicien, de fonder sur des garanties intuitives tout l’édifice formel de la science, mais seulement d’assurer ainsi quelques bases, ou de réserver une place heuristique aux actes de l’imagination, en marge des obligations strictes de la preuve. Le procédé est visible dans la mathématique cantorienne, qui a inspiré largement le logicisme de Frege ou de Russell : les axiomes fondamentaux de la doctrine des ensembles requièrent l’évidence. Ainsi la proposition que tous les ensembles formés des mêmes éléments sont équivalents pour toutes les opérations de composition ou d’inclusion – mais, ceci accordé, la théorie des nombres et l’analyse se développent entièrement sur la base des définitions et des déductions (…) » (“La question de l’intuition dans la doctrine de la science”, Universalis, Noël Mouloud, consulté en juin 2022 : https://www.universalis.fr/encyclopedie/intuition/3-la-question-de-l-intuition-dans-la-doctrine-de-la-science/).

Et dans un autre article consacré à cette thématique : « Loin d’être un élément perturbateur, l’intuition apparaît comme un outil-clé dans la panoplie du chercheur. Grâce à elle, il peut poser des hypothèses, se projeter, conjecturer… Bref, elle est le gage de la créativité scientifique ! En 2008, la vénérable Académie des Sciences de Paris reconnaît, lors d’une très sérieuse conférence interdisciplinaire, que « l’imagination et l’intuition sont deux qualités indispensables au chercheur ». Elle fonctionne même au premier plan pour les grands mathématiciens, tel Henri Poincaré, ingénieur, philosophe, savant universel français, pour qui l’intuition est le résultat d’une sensibilité esthétique subconsciente nous faisant deviner des relations cachées. Celui qui vivait de fréquents éclairs intuitifs lui faisant faire des découvertes affirmait ainsi sans détours : « C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons. ». L’intuition entretient ainsi avec les mathématiques un lien intense qui donna même lieu à un étonnant mouvement de philosophie mathématiques à la fin du XIXe siècle appelé “intuitionnisme” (voir article “L’intuition dans les mathématiques : les liaisons secrètes”).

Au tableau d’honneur des découvertes scientifiques intuitives, citons quelques exemples :

    Archimède, mathématicien du IIIesiècle av. J.-C., plongé dans son bain, sortit dans les rues, nu, crier « Eurêka ! » (« J’ai trouvé » en grec). Observant l’eau déborder de la baignoire, il avait soudainement compris le principe de la poussée qui porte désormais son nom.

    Sir Isaac Newton, au xviiesiècle, en pleine réflexion sous un arbre, reçut une pomme sur la tête. La légende raconte que ce choc provoqua, subitement, sa compréhension de la gravitation universelle.

    Melvin Calvin, Nobel de chimie en 1961, patientait au volant de sa voiture, attendant que son épouse termine ses emplettes dans un centre commercial. Il comprit en une fraction de seconde le mode de formation du carbone.

    En 1964, le physicien Peter Higgs, en vacances dans les montagnes écossaises des Highlands eut, en un éclair, l’intuition de l’existence de la « Particule de Dieu ». Celle-ci fut officiellement identifiée en 2012 et porte aujourd’hui le nom de « Boson de Higgs ».

Alliée de poids de la science, l’intuition joue un rôle de poids dans les découvertes, tout comme d’ailleurs le “hasard” auquel elle est intimement liée. En osant suivre sa petite voix, le chercheur parvient à faire preuve de sérendipité, ce précieux sésame permettant d’alchimiser les coïncidences en créant quelque chose de positif à partir de circonstances hasardeuses. Einstein avait d’ailleurs avec le “hasard” un rapport particulièrement intense, philosophique voire spirituel. Il aurait ainsi un jour déclaré “Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito” » (“L’intuition, “la seule chose qui vaille au monde” pour Einstein”, Histoire d’Intuition, Isabelle Fontaine, 29 novembre 2016 : https://histoiredintuition.com/2016/11/29/un-don-sacre-oublie-par-la-societe-intuition-einstein/) ainsi que dans l’autre article en lien avec le sujet : « L’intuition au coeur des raisonnements mathématiques. L’intuition serait donc la botte secrète des mathématiciens de génie ? Ce petit plus qui ferait d’eux des trouveurs, des inventeurs, des créateurs ? Cette conception, pour le moins inédite, heurte notre « bon sens rationnel » voulant que l’intuition  soit réservée à une certaine catégorie de personnes perçues comme des artistes, des imaginatifs ou des fantasques… Un cliché, si l’on en croit l’écrivain et journaliste Arthur Koesler, qui, dans son livre consacré à la recherche scientifique  Le Cri d’Archimède, affirme : «C’est une erreur flagrante que d’assimiler la science à la raison pure et à la logique, comme l’art à l’intuition et à l’émotion. » La connivence mathématiques-intuition est si importante qu’elle a donné lieu, à la fin du XIXe siècle à un mouvement de philosophie mathématique tout à fait surprenant : l’intuitionnisme. Créé par le Hollandais L. E. J. Brouwer, et poursuivi par son disciple Heyting, cette approche non conformiste considère les mathématiques comme une « libre création de l’esprit humain ». L’idée : introduire l’intuition au cœur des raisonnements, au même titre que la déduction.

De hardis cavaliers d’avant-garde

Provocation envers les mathématiques formelles de l’époque, le mouvement de l’intuitionnisme est resté marginal, mais il a séduit nombre de chercheurs. Parmi eux, le génial Henri Poincaré (1854-1912), l’un des plus grands mathématiciens du début du XXe, qui aurait même inspiré Einstein dans l’élaboration de sa théorie de la relativité*. Poincaré, à qui l’on doit la formule lapidaire : “C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons”, était coutumier d’éclairs mathématiques intuitifs, qui survenaient à l’improviste, alors que le chercheur était occupé à tout autre chose. Convaincu du rôle de l’intuition dans la science mathématique, Poincaré a même consacré à l’intuition tout le premier chapitre de son livre La Valeur de la science (1905). Selon lui, qu’ils soient « petits ou grands », il distingue d’un côté les mathématiciens intuitifs, qu’il compare à de « hardis cavaliers d’avant-garde » et… les autres, ceux qui « préoccupés de la logique, le nez dans leurs livres, n’abandonnent rien au hasard ».

Intuition, mysticisme et génies mathématiques

Contemporain de Poincaré, Srinivasa Ramanujan (1887-1920), mathématicien autodidacte indien, était aussi connu et respecté pour son intuition prodigieuse.  Croyant, il affirmait que  ses conclusions mathématiques lui étaient révélés dans des rêves, et qu’elle  étaient de nature divine : « Une équation pour moi n’a aucune signification, à moins qu’elle ne représente une pensée de Dieu ». Plus près de nous, Alexandre Grothendieck (né en 1928 à Berlin), considéré comme le plus grand génie mathématique du siècle, est un véritable « geyser d’idées et d’intuitions ». Celui à qui l’on doit d’avoir « réinventé la géométrie algébrique » a phosphoré sans relâche, depuis l’Université de Montpellier, dans le sud de la France, se laissant porter par une imagination débordante, « là où son intuition le guidait ». A la frontière du mysticisme, il est parti en quête du graal des mathématiciens : « le ferment universel, l’unité profonde des mathématiques ».

Quant au génie des scientifiques, Albert Einstein, il tenait l’intuition en si haute estime qu’il disait d’elle qu’elle était pour lui “le seul outil permettant d’accéder aux idées et aux découvertes”. Et le génie de se désoler que l’intuition soit si malmenée dans nos sociétés occidentales : ”Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don” » (“L’intuition dans les mathématiques : les liaisons secrètes”, Histoire d’Intuition, Isabelle Fontaine, 30 janvier 2014 : https://histoiredintuition.com/2014/01/30/intuition-mathematiques-isabelle-fontaine-auteur-livre-intuition/).


Ibn Sina (Avicenne) au 10e siècle, connu étant comme un géant en médecine, comme en philosophie et dans d’autres disciplines, priait et invoquait Allâh lorsqu’il était confronté à des questions pour lesquelles il n’avait pas de réponse, puis les solutions venaient à lui par différentes voies, notamment les inspirations et intuitions.

La philosophie moderne

Ce que l’on appelle aujourd’hui la philosophie moderne n’a plus aucun rapport avec la philosophie antique ou médiévale, qui était la recherche de la Vérité et de la Sagesse, et qui dans de nombreuses écoles, tant en Occident qu’en Orient, n’étaient pas opposées à la métaphysique et à l’initiation spirituelle.

Or, dans le monde moderne, la philosophie a opéré une rupture avec les principes métaphysiques, et se perd en conjectures, en spéculations totalement gratuites et vaines. Dans un texte de René Guénon, paru dans le N°127 de la Revue Vers la Tradition, intitulé Tahâfut at-Tahâfut at-Tahâfut. Le n° 127 de Vers La Tradition qui, comme l’indiquait un commentateur : « s’ouvre sur un texte inédit de René Guénon que nous recommandons à tous ceux qui s’imaginent être rationnel et logique et représenter de ce fait l’humanité moderne digne de « rentrer dans l’Histoire ». En à peine plus de 2 pages, l’auteur du Symbolisme de la Croix fait tomber toute l’élaboration de la pensée moderne et ruine en conséquence, d’une manière définitive, l’imposture des pseudo-philosophies contemporaines avec celles qui les précédèrent. Définissant la radicalité de l’identité métaphysique, « l’être est l’être », il impose l’évidence du principe de toutes les applications logiques. Conçu hors de cette réalité dont elle est issue, la logique moderne apparait, en effet, comme une vulgaire pétition de principe ».

Guénon dit ainsi : « Aujourd’hui, tout le monde reconnait qu’Aristote a joué un rôle charnière entre l’enseignement d’une sagesse spirituelle détenue par Socrate et la construction aléatoire de la pensée logico-déductive qui déferla sur l’Europe chrétienne pour finir par imposer ses lois exclusives. En 1095, Al-Ghazâlî réfuta l’incohérence des philosophes dans son Tahâfut al-falâsifa : C’est la méthode même des philosophes qu’il dénonce alors. Basée sur des spéculations individuelles contredisant la Révélation, elle ne peut, selon lui, qu’aboutir à des erreurs ; il la condamna par une critique visant principalement l’aristotélisme d’Ibn Sina. Un siècle plus tard, Ibn Rushd rédige une réponse basée entièrement sur la raison humaine : Tahâfut at-tahâfut (que l’on pourrait traduire par « L’Écroulement de l’Écroulement »). Les intellectuels musulmans ne retiendront pas cette réfutation. Raison humaine, pensée rationnelle, là où l’Islam avait la capacité intellectuelle de neutraliser pour le Darul-Islâm, le poison de la spéculation individuelle, celle-ci, une fois arrivé chez les latins, attisa leurs tendances subversives et totalitaires par les sentiments. Le Christianisme affaibli par l’humanisme de la Renaissance – résultant de diverses influences exogènes dont les courants philosophiques – ne résista pas bien longtemps. C’est, quoi qu’il en soit, vers la fin de la période médiévale qui précéda, que prit germe en Europe la grande déviation dont la pensée contemporaine représente l’achèvement ».

Qu’est-ce qu’une théorie scientifique et le cas de la théorie de l’évolution ?

Selon les philosophes des sciences et les épistémologues, pour qu’une théorie soit scientifique, elle doit répondre à différents critères dont l’observation, la reproductibilité (pouvoir reproduire l’expérience dans les mêmes conditions à plusieurs reprises), la testabilité (pouvoir tester la théorie ou l’hypothèse), la prédictibilité (élaborer un modèle théorique permettant de prédire certains « comportements » ou « événements » qui seraient explicables et « anticipés » par ce modèle) et selon d’autres (notamment selon Karl P. Popper) la réfutabilité, c’est-à-dire que ce modèle pourrait être potentiellement réfuté en le mettant en défaut (par des contre exemples notamment).

Parmi les théories connues dont on parle dans la communauté scientifique mais qui ne répondent pas à tous les critères de scientificité, nous pouvons citer l’évolutionnisme (et ses différentes écoles d’interprétation comme le néodarwinisme, le néolamarckisme, le structuralisme, le saltationnisme, etc.), l’âge exact de l’univers ou de la terre, la datation de certaines couches géologiques, la sphéricité de la terre, etc.

Ce sont certes des « modèles » théoriques qui peuvent être intéressants ou pertinents – sous certains aspects du moins -, mais ils ne sont pas complètement « scientifiques » car plusieurs de leurs postulats ou croyances sont invérifiables (absence d’observation directe, de testabilité, de reproductibilité ou autre).

Mais ce qui est « vrai » n’est pas forcément « scientifique », et ce qui est « scientifique » n’est pas nécessairement vrai. En effet, de nombreuses théories défendues par une grande majorité de scientifiques ne sont pas rigoureusement « scientifiques » même si beaucoup de théories étaient acceptées par la majorité des sciences – très rares sont les réels consensus -, puisqu’encore aujourd’hui, des scientifiques « rigoureux » ne sont pas d’accord avec l’idée d’une terre sphérique, du modèle héliocentrique, de l’innocuité et de l’efficacité des vaccins en général, avec le « Big Bang », le « Big Crunch », etc. D’autres « consensus » (en réalité, l’avis prédominant car il y a presque systématiquement des voix scientifiques ou « intellectuelles » contestataires) se sont avérées « fausses » ou ont fini par être abandonnées pour des raisons politiques, idéologiques, philosophiques, économiques, religieuses ou culturelles. Parmi les théories répandues et défendues par la majorité des scientifiques durant un moment, ou du moins par de nombreux scientifiques, il y avait la théorie de « l’univers statique et éternel » (remise en cause par les arguments et éléments en faveur du Big Bang, de la relativité générale et restreinte, etc.), la théorie médicale des « humeurs » (qui est à nouveau défendue par des scientifiques), le modèle platiste de la terre, le modèle géocentrique, l’efficacité et le « miracle » du pseudo-vaccin Pfizer ou Moderna contre le Covid-19 (dont toutes les prétentions étaient défendues « dogmatiquement » et idéologiquement avec beaucoup de certitude et d’intolérance au début, mais qui ont toutes ensuite volées en éclat quelques semaines et mois après leurs prétentions, relevant ainsi de la superstition plus que de la science malgré les fakes news propagées par les médias officiels qui inondaient la toile).

Quant à l’évolutionnisme, de nombreux sondages réalisés dans les écoles, universités ou sur les réseaux sociaux, indiquent que des millions de personnes n’y adhèrent pas, et parmi elles, de nombreux médecins, biologistes, généticiens, mathématiciens et chercheurs. Que ce soit aux Etats-Unis, en France, en Belgique, en Chine, en Corée du Sud, en Italie, en Espagne, au Pakistan, en Iran, en Turquie, en Egypte, en Arabie Saoudite, au Sénégal, en Algérie ou ailleurs, nombreux sont les étudiants ou professeurs de science qui n’adhèrent ni à l’interprétation néodarwinienne, ni à la théorie évolutionniste de façon générale, et ce, avant tout pour des raisons rationnelles et « scientifiques », en ce sens que la théorie présente de nombreuses lacunes et fait aussi paradoxalement appel au « miracle » pour expliquer le processus de la vie, l’évolution viable des espèces, l’impossibilité du modèle gradualiste, etc. Il y a toutefois toute une palette de degrés et de tendances au sein des non-évolutionnistes, comme les adeptes de la terre jeune (6000 à 10 000 ans selon notre calendrier), ceux qui acceptent la terre ancienne (millions d’années selon notre calendrier), les adaptationnistes qui pensent que chaque espèce reste telle qu’elle a été depuis le début sans pour autant se transformer en une autre espèce mais qui demeure capable de s’adapter (taille, digestion, alimentation, couleur et autres caractéristiques secondaires n’altérant jamais le plan d’organisation fondamental et structurel de l’espèce) comme par exemple le métaphysicien, épistémologue et mathématicien René Guénon ou le géophysicien et historien des sciences Seyyed Hossein Nasr, et ce que les travaux de chercheurs émérites comme le biologiste et zoologue français Pierre-Paul Grassé avait démontré (des espèces peuvent muter énormément – c’est-à-dire s’adapter à leur environnement continuellement – sans pour autant « évoluer » au sens transformiste du terme), ainsi que le scientifique Olivier Nguyen qui dans son ouvrage Stabilité des espèces – Enquête interdisciplinaire (éd. Jubilé, 2014) l’a lui aussi démontré. Les adaptationnistes reconnaissent donc l’existence des mutations et micro-évolutions – qui relèvent de la certitude et de l’observation – mais pas du transformisme (appelé aussi spéciation) reposant sur l’hypothèse des macroévolutions pouvant faire « sortir » une espèce vers une autre espèce totalement différente, ce qui n’est pas démontré (car la barrière de la reproduction n’est pas un critère suffisamment fort et déterminant pour prétendre à la spéciation). Pour René Guénon par exemple, la limite à propos des changements, est l’apparition de sous-espèces toujours rattachées à « l’espèce originelle », sans jamais en sortir totalement – ce que le registre fossile tendrait à confirmer aussi puisqu’il y a une absence inouïe de fossiles illustrant les nombreuses « formes intermédiaires » qui devraient être logiquement aussi nombreux ou plus nombreux que les formes « stables » ou « finalisées » (globalement) qui sont les seules réellement viables dans l’hypothèse transformiste -. Certains encore, estiment que les principales familles (félins, canidés, suidés/porcins, …) ou classes (mammifères, reptiles, oiseaux, …) ont été créées originellement ainsi, mais que des sous-espèces et « croisements hybrides » peuvent donner naissance à des sous-espèces se rattachant toujours à la même famille ou à la même classe.

René Guénon écrit dans son ouvrage Les États multiples de l’être (chapitre 7 : Les possibilités de la conscience individuelle, éd. Véga 1932) : « (…) l’hypothèse « transformiste », qui, du reste, a maintenant perdu beaucoup de la considération imméritée dont elle a joui pendant un certain temps (10). Pour préciser ce point sans nous y étendre outre mesure, nous ferons remarquer que la prétendue loi du « parallélisme de l’ontogénie et de la phylogénie », qui est un des principaux postulats du « transformisme », suppose, avant tout, qu’il y a réellement une « phylogénie » ou « filiation de l’espèce », ce qui n’est pas un fait, mais une hypothèse toute gratuite ; le seul fait qui puisse être constaté, c’est la réalisation de certaines formes organiques par l’individu au cours de son développement embryonnaire, et, dès lors qu’il réalise ces formes de cette façon, il n’a pas besoin de les avoir réalisées déjà dans de soi-disant « existences successives », et il n’est pas davantage nécessaire que l’espèce à laquelle il appartient les ait réalisées pour lui dans un développement auquel, en tant qu’individu, il n’aurait pu prendre aucune part. D’ailleurs, les considérations embryologiques étant mises à part, la conception des états multiples nous permet d’envisager tous ces états comme existant simultanément dans un même être, et non pas comme ne pouvant être parcourus que successivement au cours d’une « descendance » qui passerait, non seulement d’un être à un autre, mais même d’une espèce à une autre (11). L’unité de l’espèce est, en un sens, plus véritable et plus essentielle que celle de l’individu (12), ce qui s’oppose à la réalité d’une telle « descendance » ; au contraire, l’être qui, comme individu, appartient à une espèce déterminée, n’en est pas moins, en même temps, indépendant de cette espèce dans ses états extra-individuels, et peut même, sans aller aussi loin, avoir des liens établis avec d’autres espèces par de simples prolongements de l’individualité. Par exemple, comme nous l’avons dit plus haut, l’homme qui revêt une certaine forme en rêve, fait par là même de cette forme une modalité secondaire de sa propre individualité, et, par suite, il la réalise effectivement suivant le seul mode où cette réalisation lui soit possible. Il y a aussi, à ce même point de vue, d’autres prolongements individuels qui sont d’un ordre assez différent, et qui présentent un caractère plutôt organique ; mais ceci nous entraînerait trop loin, et nous nous bornons à l’indiquer en passant (13). D’ailleurs, pour ce qui est d’une réfutation plus complète et plus détaillée des théories « transformistes », elle doit être rapportée surtout à l’étude de la nature de l’espèce et de ses conditions d’existence, étude que nous ne saurions avoir l’intention d’aborder présentement ; mais ce qu’il est essentiel de remarquer, c’est que la simultanéité des états multiples suffit à prouver l’inutilité de telles hypothèses, qui sont parfaitement insoutenables dès qu’on les envisage du point de vue métaphysique, et dont le défaut de principe entraîne nécessairement la fausseté de fait.

(10) Le succès de cette théorie fut d’ailleurs dû pour une bonne part à des raisons qui n’ont rien de « scientifique », mais qui tiennent directement à son caractère antitraditionnel ; pour les mêmes raisons, il est à prévoir que, alors même qu’aucun biologiste sérieux n’y croira plus, elle subsistera longtemps encore dans les manuels scolaires et les ouvrages de vulgarisation.

(11) Il doit être bien entendu que l’impossibilité du changement des espèce ne s’applique qu’aux espèces véritables, qui ne coïncident pas toujours forcément avec ce qui est désigné comme tel dans les classifications des zoologistes et des botanistes, ceux-ci pouvant prendre à tort pour des espèces distinctes ce qui n’est en réalité que races ou variétés d’une même espèce.

(12) Cette affirmation peut paraître assez paradoxale au premier abord, mais elle se justifie suffisamment quand on considère le cas des végétaux et celui de certains animaux dits inférieurs, tels que les polypes et les vers, où il est à peu près impossible de reconnaître si l’on se trouve en présence d’un ou de plusieurs individus et de déterminer dans quelle mesure ces individus sont vraiment distincts les uns des autres, tandis que les limites de l’espèce, au contraire, apparaissent toujours assez nettement.

(13) Cf. L’Erreur spirite, pp. 249-252 ».

  Beaucoup de médecins, chercheurs, biologistes et autres qui ont fait leurs études en Occident ou en Orient, nous disent souvent, dans nos échanges, qu’ils ne souscrivent pas du tout à la théorie évolutionniste. Et beaucoup d’étudiants et chercheurs font de la biologie, de la génétique, de l’immunologie, de la paléontologie ou autre, sans souscrire pour autant aux thèses évolutionnistes, ce qui montre bien que la « science » et la « rationalité » sont indépendantes de la théorie évolutionniste, et qu’un esprit « scientifique » et rationnel n’est pas tenu d’être conditionné et « soumis » à ce genre de théories, d’autant plus quand elles sont assez contre-intuitives et pas très « logiques », raison pour laquelle même des biologistes agnostiques traitaient le transformisme comme un « conte de fée pour adultes » comme le célèbre biologiste français Jean Rostand : « Le néodarwinisme et le néolamarckisme sont des contes de fée pour grandes personnes » (https://www.youtube.com/watch?v=hZ_ZuT6-2SE).

Un scientifiquement très connu en France, du nom de Pierre Rabischong (né en 1932) est un représentant critique de la théorie néodarwinienne. Il est neuroanatomiste Français, spécialiste neuroprothèses, professeur émérite de médecine à l ‘Université de Montpellier et vice-président de l’Académie mondiale des technologies biomédicales de ‘UNESCO (TACT). Pierre Rabischong est diplômé en médecine et en chirurgie de l’Université de Nancy en 1955 et spécialisée dans la neuropsychiatrie à la même université en 1958. En 1964, il était professeur de médecine et de chirurgie à l ‘Université de Montpellier. En 1971, il est devenu directeur de l’unité de recherche INSERM biomécaniques (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), Le seul portait exclusivement sur la santé humaine et institut de recherche médicale de la recherche publique en France. Il est connu pour son travail dans le domaine de la médecine physique et de réadaptation et physiothérapie. Il était chef dell’AMOLL (Orthèse active modulaire pour membres inférieurs) Projet en 1975. A travers des données purement scientifiques, il réfute un quelconque « rôle » du hasard bouche trou comme de l’hypothèse gradualiste dans la construction du vivant et l’existence de la complexité. Dans son ouvrage Le constructeur (éd. Books on demand, 2013) : « Tous les humains se posent un jour ou l’autre la question de savoir d’où ils viennent et où ils vont. Si le second terme de la question ne fait pas de doute, le premier reste encore une énigme qui a suscité de nombreuses théories explicatives de la part des scientifiques du vivant. Quand on connaît un peu mieux le vivant, on se rend compte rapidement de sa complexité, mais surtout de sa grande intelligence, tant de conception que de construction. On peut alors accepter plus facilement l’idée d’un constructeur, bien qu’il soit à l’évidence invisible et muet. La mondialisation galopante, qui lisse les frontières, n’empêche pas les catastrophes de toute nature et les conflits meurtriers, qui néanmoins ne peuvent pas stopper la prolifération des êtres vivants, entretenue depuis toujours par une forme de frénésie « copulatoire » généralisée et programmée. Dans ce tourbillon en apparence déstructurant, il faut s’inventer des repères et des balises. C’est le but de ce petit livre d’une soirée, qui veut à la lumière des récentes découvertes de la science proposer des explications accessibles, d’une part des règles du jeu biologique et d’autre part de la façon de s’en servir au mieux pour arriver à se persuader que la vie est une merveilleuse aventure, dans laquelle nous sommes entièrement libres et responsables. L’interrelation science et religion fait partie du débat ». Ses réflexions philosophiques sont aussi souvent pertinentes. En abordant la question de la complexité du corps humain dans ses mécanismes (impliquant des « processus intelligents ») il réfute l’hypothèse « le hasard et la nécessité » qui est érigée en dogme par certains scientifiques (ou plus précisément par des scientistes) alors que cela ne suffit pas du tout à expliquer l’ensemble du cosmos ou le monde du vivant. Finalement, il en arrive à la conclusion que le hasard est impossible, que le monde du vivant est plus large que ce que le paradigme néo-darwinien peut le laisser entendre. Le hasard reste un fondement du néodarwinisme, mais certains pensent que l’évolution peut être guidée selon un dessein précis par des processus intelligents – choses que l’on constate -. Ce sont les adeptes de l’évolutionnisme théiste se confondant parfois avec les adeptes de l’Intelligent Design, pour qui l’évolution (si elle a eu lieu) est guidée par le Divin (ou ce que l’on appelle la Force cosmique, Principe créateur, etc.), soit « directement » soit à travers les lois physiques instituées par le Divin (Cause première).

Dans sa conférence donnée le 3 novembre 2015, il déplorait la dictature politique imposée en France au sein de l’Education nationale, où les faits et théories scientifiques alternatives concernant les sciences de la vie qui contredisaient la croyance néodarwinienne ne pouvaient pas du tout être enseignées, sous peine d’être victimes de censures ou de sanctions. (“Le Darwinisme par Pr Pierre Rabischong”, Charles Peguy – Nîmes, 3 novembre 2015 : https://youtu.be/x0m7v204UZY?t=567).

En lisant les ouvrages spécialisés en paléontologie, en biologie, en génétique et dans d’autres branches scientifiques en lien avec les sciences de la vie, on s’aperçoit que de nombreux points abordés n’impliquent aucune certitude, mais que pratiquement tout est écrit au conditionnel : « Selon tel chercheur », « Il se pourrait que (…) », « Si jamais cette théorie venait à se confirmer, alors (…) », ce qui montre bien qu’il ne s’agit pas de « faits scientifiques », et qu’il existe aussi une grande part d’interprétation ne reposant pas sur une certitude catégorique. Il y a ainsi un énorme décalage entre ce qui est enseigné dans les manuels scolaires (sous forme de « dogmes » et de « consensus ») là où les divergences et les oppositions entre les scientifiques sont énormes et nombreuses en réalité.

Pour les anglophones il y a aussi l’ouvrage Undeniable: How Biology Confirms Our Intuition That Life Is Designed du biochimiste Douglas Axe (éd. HarperOne, 2016) : « Tout au long de sa carrière distinguée et non conventionnelle, l’ingénieur devenu biologiste moléculaire Douglas Axe a posé des questions qu’une grande partie de la communauté scientifique préférerait taire. Maintenant, il présente ses conclusions dans ce livre courageux et pionnier. Axe soutient que la clé pour comprendre notre origine est « l’intuition de conception » – la conviction innée de tous les humains selon laquelle les tâches pour lesquelles nous aurions besoin de connaissances ne peuvent être accomplies que par quelqu’un qui possède ces connaissances. Pour la tâche ingénieuse d’inventer la vie, ce connaisseur ne peut être que Dieu. En commençant par les couloirs sacrés de la science universitaire, Axe démantèle la croyance largement répandue selon laquelle la théorie de l’évolution de Darwin est indiscutablement vraie, montrant à la place qu’un trou béant se trouvait en son centre depuis le début. Il explique ensuite en langage clair, la science qui prouve que notre intuition de conception est scientifiquement valide. Enfin, il utilise l’expérience quotidienne pour donner aux gens ordinaires les moyens de défendre leur intuition de conception, leur donnant la confiance et le courage d’expliquer pourquoi cela doit être vrai et la vision d’imaginer ce que deviendra la biologie lorsque les gens défendront cette vérité. Forts de cette confiance, les lecteurs affirmeront ce qui semblait autrefois évident pour nous tous : que les créatures vivantes, des cyanobactéries unicellulaires aux orques et aux êtres humains, sont brillamment conçues, totalement hors de portée de l’accident. Notre intuition a toujours été bonne ». Son ouvrage a été salué par de nombreux scientifiques et médias spécialisés dans la science, tels que Michael J. Behe, Chuck Garner, Mark C. Biedebach, Donald Ewert, Matti Leisola, Russell W. Carlson, J. Scott Turner, Marcos Eberlin et bien d’autres qui sont diplômés en biologie, en chimie et dans d’autres disciplines scientifiques. Dans cet ouvrage, Douglas Axe démontre l’impossibilité du hasard et de l’hypothèse gradualiste dans la construction et le développement du vivant, où sans avoir un certain nombre de gènes et de fonctions dès l’origine, l’individu comme l’espèce ne pourraient pas survivre ni se reproduire sans disposer de cette structure fondamentale. Douglas Axe, PhD est aussi le directeur du Biologic Institute. Après ses études de premier cycle à l’UC Berkeley et son doctorat à Caltech, il a occupé des postes de chercheur postdoctoral et de chercheur à l’Université de Cambridge, au Cambridge Medical Research Council Centre et au Babraham Institute de Cambridge. Son travail et ses idées ont été présentés dans de nombreuses revues scientifiques, dont le Journal of Molecular Biology, le Proceedings of the National Academy of Sciences et Nature.

Il y a aussi cet autre ouvrage collectif Debating Darwin’s Doubt: A Scientific Controversy That Can No Longer Be Denied sous la direction de David Klinghoffer aux éditions Discovery Institute, 2015, qui réunit de nombreux scientifiques et mathématiciens : « En 2013, le livre de Stephen Meyer Darwin’s Doubt : The Explosive Origin of Animal Life and the Case for Intelligent Design est devenu un best-seller national, provoquant un large débat sur la pertinence de la théorie darwinienne pour expliquer l’histoire de la vie. Dans Debating Darwin’s Doubt: A Scientific Controversy that Can No Longer Be Denied, d’éminents universitaires de la communauté du design intelligent répondent aux critiques du livre de Meyer et montrent que le défi central posé par Meyer reste sans réponse : d’où vient l’afflux d’informations essentielles à la création de nouveaux plans (et formes) corporels ? En plus des 10 chapitres de Stephen Meyer, Debating Darwin’s Doubt comprend également des contributions des biologistes Richard Sternberg, Douglas Axe et Ann Gauger ; du philosophe de la biologie Paul Nelson ; les mathématiciens William Dembski et David Berlinski ; et Casey Luskin, coordonnatrice de la recherche au Centre pour la science et la culture. Dans ces 44 chapitres, ces auteurs contribuant à l’ouvrage explorent des sujets tels que les gènes orphelins, la cladistique, les petits fossiles coquilliers, l’évolution des protéines, la durée de l’explosion cambrienne, l’objection de God-of-the-Gaps à la conception intelligente et les critiques soulevées par les partisans de la conception théiste de l’évolution. Quiconque veut comprendre l’avant-garde des débats scientifiques actuels sur la théorie darwinienne moderne doit lire ce livre ».

De même, concernant l’histoire humaine, il y a l’excellent livre L’Homme et l’Invisible (aux éditions Du Rocher, 1994) de Jean Servier ethnologue au CNRS (de 1949 à 1956), docteur ès lettres, et a occupé jusqu’en 1983 la première chaire d’ethnologie et de sociologie à l’université de Montpellier : « Jean Servier remet en question les dogmes évolutionniste et matérialiste qui fondent – bien mal – la civilisation occidentale et ne visent qu’à calmer l’angoisse de l’homme blanc et à justifier son racisme. Si l’on repousse les idées toutes faites et jamais vérifiées de certains savants, les hommes apparaissent égaux en pensée d’un bout à l’autre de l’espace et du temps, et de fait, plus soucieux des choses invisibles que des biens de ce monde. Ils croient tous à la survie d’un principe invisible, l’âme, après la mort charnelle. Partout réside la même volonté de considérer l’invisible comme la seule vraie patrie humaine, la seule dimension à l’échelle de l’homme. Face à ces certitudes, notre Occident, en cette fin de siècle, est en proie à une grande peur, qui reflète notre peur de la mort, car l’aventure humaine nous est désormais étrangère. Apprenons à écouter la voix des sages en haillons qui peuvent encore nous dévoiler leur immense richesse spirituelle. Apprenons à lire dans les humbles traces laissées par les pieds nus de nos frères le mot de passe de toutes les initiations : ce mot est Univers, sa réponse Homme. C’est la Parole que nous avons perdue… ». Jean Servier nous montre ici, avec rigueur et expertise, que les thèses évolutionniste ou matérialiste, régnant en psychologie, neurologie et aussi en Histoire, ne tiennent pas debout face à une étude comparative et critique des éléments dont nous disposons.

Même à notre époque, des erreurs scientifiques ont conditionné et orienté faussement la recherche pendant des décennies, et certaines fraudes n’ont été réfutées ou démasquées qu’un demi-siècle après comme le cas de l’Homme de Piltdown.

L’ignorance de certains mécanismes ou processus biochimiques peut également faussée les perceptions et « égarée » de nombreux chercheurs, dont le cas du transfert horizontal des gènes, découvert il y a quelques décennies, bouleverse totalement les schémas et théories évolutionnistes : « Le transfert horizontal de gènes, ou transfert latéral de gènes, est un processus dans lequel un organisme intègre du matériel génétique provenant d’un autre organisme sans en être le descendant. Par opposition, le transfert vertical se produit lorsque l’organisme reçoit du matériel génétique à partir de son ancêtre. La plupart des recherches en matière de génétique ont mis l’accent sur le transfert vertical, mais les recherches récentes montrent que le transfert horizontal de gènes est un phénomène significatif. Une grande partie du génie génétique consiste à effectuer un transfert horizontal artificiel de gènes.

Le transfert horizontal de gènes entre deux bactéries d’espèces différentes a été décrit pour la première fois en 1959 dans une publication japonaise démontrant l’existence du transfert de la résistance aux antibiotiques entre différentes espèces de bactéries (1), (2). Cependant cette recherche a été ignorée en Occident pendant une dizaine d’années. Michael Syvanen a été parmi les premiers biologistes occidentaux à étudier la fréquence des transferts horizontaux de gènes. Syvanen a publié une série d’articles sur le transfert horizontal de gènes à partir de 1984 (3), prédisant que le transfert horizontal de gènes existe, qu’il a une importance biologique réelle, et que c’est un processus qui a façonné l’histoire de l’évolution dès le début de la vie sur Terre.

Comme Jain, Rivera et Lake (1999) l’ont dit : « De plus en plus, les études sur les gènes et les génomes, indiquent que de nombreux transferts horizontaux ont eu lieu entre les procaryotes » (4). Chez les bactéries du genre Thermotoga, par exemple, environ 20 % des gènes proviennent d’archées (5). Le phénomène semble avoir eu une certaine importance pour les eucaryotes unicellulaires également. Comme Bapteste et al. (2005) l’observent, « de nouveaux éléments donnent à penser que le transfert de gènes peut également être un important mécanisme d’évolution chez les protistes » (6).

En raison de l’augmentation du nombre de faits connus suggérant l’importance de ces phénomènes dans l’évolution, des biologistes moléculaires tels que Peter Gogarten ont décrit le transfert horizontal de gènes comme « un nouveau paradigme pour la biologie » (7). (…).

Le transfert horizontal de gènes est un facteur d’erreur important dans la création d’arbres phylogénétiques (23).

En 2004, le biologiste Peter Gogarten constate que « la métaphore originelle d’un arbre, ne correspond plus aux données provenant des récentes analyses de génomes », et que « les biologistes devraient utiliser l’image d’une mosaïque pour décrire les différentes histoires combinées dans un génome unique, et l’image d’un filet pour signifier la multitude d’échanges et d’effets coopératifs qu’a le transfert horizontal sur les microbes » (24). On parle alors de réseaux phylogénétiques.

En 2017, dans la préface de l’ouvrage d’Éric Bapteste, Hervé Le Guyader indique : « Par les transferts horizontaux, les arbres deviennent des réseaux ; par la complexité des échanges dans les écosystèmes, les cycles deviennent des réseaux. […] Par les réseaux, [il est maintenant possible] d’étudier de manière logique les interactions dans l’espace et le temps entre entités biologiques, même provenant de niveaux d’organisation différents » (25).

Il faut en fait distinguer l’histoire des gènes et celle des espèces, différentes portions d’un génome pouvant avoir des histoires différentes tandis que la notion d’arbre phylogénétique reste valable pour les espèces9. Dès 1980 et surtout après 2000 plusieurs équipes, dont celle de Peter Gogarten, se sont préoccupées d’intégrer les transferts horizontaux dans les études phylogénétiques au lieu de les écarter (la « réconciliation phylogénétique » (9). L’acquisition d’un gène extérieur, comme les modifications morphologiques mais à l’inverse des mutations, donne accès à l’orientation temporelle : le receveur est l’ancêtre du groupe d’espèces qui possèdent le gène acquis, et il a vécu en même temps que le donneur (et dans un même lieu). Très fréquents chez les microorganismes, les transferts horizontaux ont ainsi permis d’établir la chronologie des espèces au sein des cyanobactéries, des archées et des champignons (26).

(1) K. Ochiai, T. Yamanaka, K. Kimura et O. Sawada, « Inheritance of drug resistance (and its tranfer) between Shigella strains and Between Shigella and E.coli strains », Hihon Iji Shimpor, vol. 1861, 1959.

(2) T. Akiba, K. Koyama, Y. Ishiki, S. Kimura, T. Fukushima, « On the mechanism of the development of multiple-drug-resistant clones of Shigella », Jpn. J. Microbiol., vol. 4, p. 219-227, 1960.

(3) Michael Syvanen, « Cross-species Gene Transfer; Implications for a New Theory of Evolution » [archive], J. Theor. Biol., vol. 112, p. 333-343, 1985.

(4) Lake, James A. and Maria C. Rivera, « Horizontal gene transfer among genomes: The complexity hypothesis », PNAS (Proceedings of the National Academy of Science), vol. 96:7,‎ 1999, p. 3801-3806 (DOI 10.1073/pnas.96.7.3801)

(5)  J. Peter Gogarten et Jeffrey P. Townsend, « Horizontal gene transfer, genome innovation and evolution », Nature Reviews Microbiology (en), vol. 3,‎ 1er août 2005, p. 679-687 (DOI 10.1038/nrmicro1204).

(6) Bapteste et al., « Do Orthologous Gene Phylogenies Really Support Tree-thinking? », BMC Evolutionary Biology, vol. 5:33,‎ 2005.

(7) Gogarten, Peter, « Horizontal Gene Transfer: A New Paradigm for Biology », Esalen Center for Theory and Research Conference,‎ 2000.

(9) Éric Tannier, Bastien Boussau et Vincent Daubin, « Quand les branches de l’arbre du vivant s’entremêlent », Pour la science, no 506,‎ décembre 2019, p. 56-65

(23) Graham Lawton, « Why Darwin was wrong about the tree of life », New Scientist, 21 janvier 2009.

(24) Olga Zhaxybayeva et J. Peter Gogarten, « Cladogenesis, coalescence and the evolution of the three domains of life », Trends in Genetics (en), vol. 20, no 4,‎ avril 2004, p. 182-187 (DOI 10.1016/j.tig.2004.02.004).

(25) Éric Bapteste, Tous entrelacés ! : Des gènes aux super-organismes : les réseaux de l’évolution, Paris, Belin, 2017.

(26) Adrián A. Davín, Eric Tannier, Tom A. Williams, Bastien Boussau, Vincent Daubin et Gergely J. Szöllősi, « Gene transfers can date the tree of life », Nature Ecology and Evolution, vol. 2,‎ 2 avril 2018, p. 904-909 (DOI 10.1038/s41559-018-0525-3) » (Wikipédia, Transfert horizontal de gènes, Juin 2022). Ainsi, cela peut expliquer le matériel génétique en commun que nous avons avec les porcs, les singes, les moustiques, les bananes, etc. : « (…) Le National Human Genome Research Institute (NHGRI), qui est cité comme la source de Business Insider pour dire que l’Homme et la banane partagent 60 % de «similarité génétique» apporte une précision à CheckNews : «Environ 60 % des gènes de banane ont un homologue chez l’humain».

Ce ne sont pas des gènes identiques (qui ont le même code à la lettre prêt), mais ce sont des gènes, conservés au cours de l’évolution des espèces et qui codent pour une fonction similaire. «En général, pour des espèces éloignées, on ne compare pas la séquence des gènes mais plutôt les séquences des protéines pour lesquelles ils codent», explique Mathieu Rouard. Stricto sensu, on ne parle pas de gènes identiques mais plutôt de gènes homologues (qui partagent une origine évolutive commune) » (“Est-il vrai que les bananes et les humains partagent 50% de leur ADN ?”, Libération, 22 mai 2019 : https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/22/est-il-vrai-que-les-bananes-et-les-humains-partagent-50-de-leur-adn_1722185/). Il est donc rationnellement et scientifiquement possible et fondé, que ces homologies ou gènes communs soient liés au transfert horizontal de gènes.

Au passage, le Qur’ân mentionne la proximité sous certains aspects du cochon et du singe – dans un contexte particulier – avec l’homme, et la génétique nous apprend que le cochon et le singe partagent entre 95 et 98 % du matériel génétique en commun, ce qui ne signifie pas que leurs lois s’appliquent à nous, ni que le matériel génétique soit issu d’une ascendance verticale commune, sachant que les gènes communs peuvent se transmettre par le transfert horizontal des gènes (qui passent par un environnement commun ou par une alimentation commune), et que manger par exemple du porc – dont les maladies peuvent plus facilement se transmettre à l’homme – n’est pas une bonne chose. Beaucoup de maladies qui se transmettent du monde animal à l’homme passent par les cochons et la consommation de porc (Voir “Face aux pandémies, la biodiversité fait la force | Marie-Monique Robin”, 28 Minutes – ARTE, 19 juin 2022 : https://www.youtube.com/watch?v=ihVhfjRW-Pw).

Le terme « maskh » désigne le changement de la forme humaine ou d’une « identité ». Allâh a dit à plusieurs endroits du Qur’ân qu’Il avait transformé une partie des Bani Israîl en singes afin de les punir pour leur désobéissance et leur perversion : « Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le Sabbat. Et bien Nous leur dîmes : « Soyez des singes abjects ! ». Nous fîmes donc de cela un exemple pour les villes qui l’entouraient alors et une exhortation pour les pieux » (Qur’ân 2, 65-66). Et ailleurs Il dit : « Et interroge-les au sujet de la cité qui donnait sur la mer, lorsqu’on y transgressait le Sabbat ! Que leurs poissons venaient à eux faisant surface, au jour de leur Sabbat, et ne venaient pas à eux le jour où ce n’était pas Sabbat ! Ainsi les éprouvions-Nous pour la perversité qu’ils commettaient. Et quand parmi eux une communauté dit : « Pourquoi exhortez-vous un peuple qu’Allâh va anéantir ou corriger d’une correction sévère ? ». Ils répondirent : « Pour dégager notre responsabilité vis-à-vis de votre Seigneur ; et que peut-être ils deviendront pieux ! ». Puis, lorsqu’ ils oublièrent ce qu’on leur avait rappelé, Nous sauvâmes ceux qui (leur) avaient interdit le mal et saisîmes par une correction rigoureux les injustes pour leurs actes pervers. Puis, lorsqu’ ils refusèrent (par orgueil) d’abandonner ce qui leur avait été interdit Nous leur dîmes : « Soyez des singes abjects » (Qur’ân 7, 163-166). De même, Il dit à l’encontre d’une partie des Gens du Livre : « Dis : « Ô gens du Livre ! Est- ce que vous nous reprochez autre chose que de croire en Allâh, à ce qu’on a fait descendre vers nous et à ce qu’on a fait descendre auparavant ? Mais la plupart d’entre vous sont des pervers ». Dis : « Puis- je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès d’Allâh ? Celui qu’Allâh a maudit, celui qui a encouru Sa rigueur, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tâghût, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit » (Qur’ân 5, 59-60). Bien que certains savants ont dit qu’il pouvait s’agir d’une « métaphore » parlant de leur comportement plus que de leur transformation physique, bien que leurs mauvais caractères se répercutent dans leur attitude, mode de vie et enlaidissent leur visage – comme on peut le constater chez les gens grossiers, vulgaires, alcooliques et pervers de notre époque -. En effet, quand on souligne les aspects négatifs de certains êtres – qu’ils soient des animaux, des humains ou autres -, les singes et les porcs renvoient à la haine, à la perversion, au manque du pudeur et de dignité, au fait de se complaire dans le mensonge, la perversion, l’individualisme, l’indifférence à l’égard de la Vérité, du Sacré et de la Justice, et à ce qui est impur et blâmable.

De même, dans un hadîth prophétique il est dit : « Une partie de cette communauté subira une transformation, un effondrement et une lapidation. Un homme issu des musulmans dit alors : « Ô Messager d’Allâh ! Quand cela arrivera-t-il ? ». (Il répondit) : « Quand les musiciennes-esclaves feront leur apparition munies de leurs instruments (de musique et de divertissement) et que la consommation de boissons alcoolisées prévaudra et se répandra » (rapporté par At-Tirmidhî dans ses Sunân n°2212 selon ‘Imran Ibn Hussayn). Par « musiciennes esclaves », on peut voir cela chez les chanteuses qui sont soumises à l’industrie musicale qui est comparée à une forme d’esclavagisme où leurs succès et salaires sont monnayés par la privation de leur liberté, le fait d’accepter certaines formes de chantages, de faire des pubs pour telle ou telle marque, d’accepter les pratiques indécentes ou humiliantes de l’industrie ou de participer à des soirées où l’alcool, la drogue, le tabac, l’esclavagisme, la prostitution ou les déviances sexuelles sont monnaies courantes, ce qui correspond bien à notre époque, tout comme la prolifération de la consommation d’alcool. Ce n’est donc pas simplement la « bonne activité musicale » qui est condamnée ici – puisque des Compagnons et tabi’in jouaient et écoutaient de la musique dès les premiers temps de l’Islam – mais toute cette atmosphère malsaine. Et par « transformation », cela peut être à la fois les transformations génétiques et bioniques dont parlent les scientifiques et industries actuelles, tout comme de leur mode de vie (les modernes), se comportant de façon perverse, criminelle, impudique, indécente et blâmable, dont certaines personnes sont de véritables « porcs » (obscènes, injurieux, violents, avides, avares, pervers, …) ou « singes » (passer leur temps à faire les clowns pour amuser la galerie, sans aucune pudeur ni décence ni respect d’autrui).

Mais contrairement à ce que pensent certains, les singes et porcs actuels ne sont pas des « descendants » de l’Homme, et le Qur’ân rapporte que la cité en question n’avait pas laissé de postérité. Muslim dans son Sahîh n°2663) rapporte aussi ce hadith d’après Ibn Mas’ûd : « Ô Messager d’Allâh ! Les singes et porcs (actuels) résultent-ils d’une transformation d’êtres humains ? ». En vérité, Allâh, le Puissant et Majestueux ne permet pas à des gens transformés de procréer et d’avoir une progéniture (viable) ; les singes et les porcs avaient existé avant (la transformation) ».

L’imâm An-Nawawi dans son Sharh du Sahîh Muslim explique : « Les propos du Prophète (ﷺ) : « Les singes et les porcs avaient existé avant  signifient avant la transformation opérée au sein (d’une partie) des enfants d’Israël » ce qui indique qu’ils ne résultent pas de ladite transformation ».

En conclusion, bien des réalités sont vraies sans pour autant être « scientifiques » comme la conscience, l’esprit, les pensées – notamment le fait de penser telle chose à tel moment -, avoir ressenti telle émotion lors de tel événement, les goûts musicaux, la volonté, etc.

Dérives des institutions « scientifiques » modernes

  De nombreux scientifiques, dont un certain nombre parmi les plus éminents (dont des prix Nobel comme Rupert Sheldrake, Didier Raoult, Christian Perronne, Robert Malone, Alexandra Henrion-Caude, Mario Beauregard, Luc Montagnier, Michael Yeadon, Laurent Mucchielli, Martin Zizi, Geert Vanden Bossche, Nour De San, Laurent Mucchielli et des centaines de milliers d’autres chercheurs et personnels de santé en Occident (où la recherche est souvent muselée et soumise à la seule approbation des investisseurs issues des firmes pharmaceutiques, et qui financent les principaux médias officiels des pays occidentaux, tout comme ils placent leurs pions dans les institutions politiques et « scientifiques » qu’ils financent) dénoncent la charlatanerie de plus en plus imposée par « Big Pharma » (2) et la corruption par la fondation Bill Gates, le cabinet McKinsey et les firmes pharmaceutiques comme Pfizer, qui mettent en danger la santé humaine et qui privilégient les profits financiers au détriment de la santé, responsables de la mort de plusieurs millions de personnes entre 2020 et 2022 lors du Covid-19, mais aussi bien avant, avec quelques millions de personnes aux Etats-Unis, en Afrique, en Europe et en Asie, à cause de mauvaises politiques vaccinales, de mauvais médicaments et traitements, tandis que des remèdes naturels bien plus efficaces et moins coûteux étaient disponibles et donnaient de meilleurs résultats (3).

Des études ont montré pourtant que les gens les moins atteints de la grippe et du Covid avaient une alimentation basée sur la vitamine C, la vitamine D, le zinc et le sélénium, sans excès évidemment : « L’alimentation joue-t-elle un rôle dans la gravité du coronavirus? Des chercheurs belges ont fait une découverte. En fonction de ce que vous mangez, vous pourriez bien développer une forme grave (ou non) du Covid-19. Explications. Des chercheurs belges de l’Université de Gand viennent d’établir un lien potentiel entre l’alimentation et l’infection au coronavirus. Selon leur étude, relayée par Het Laatste Nieuws , les personnes qui développent des symptômes graves de la maladie ne possèdaient pas en suffisance certains nutriments indispensables. Pour établir ce constat, les scientifiques ont analysé le sang de 138 patients atteints du coronavirus et qui ont été admis dans les cliniques de l’UZ Gand et de l’AZ Jan Palfijn l’an dernier. Presque tous les patients qui sont tombés gravement malades ou qui sont décédés à l’hôpital présentaient une carence grave en sélénium et en zinc.

“Nous voulions vérifier le niveau de certains nutriments dans le sang des patients” , explique le professeur Gijs Du Laing, qui a participé à cette étude, à nos confrères de HLN . “Nous savions grâce à des études antérieures que les personnes présentant des carences en certains éléments nutritionnels tombaient beaucoup plus gravement malades avec certaines infections virales. Nous voulions savoir si c’était aussi le cas avant le Covid-19.”

Et les résultats ont été assez parlants. “Presque tous les patients qui finissaient par tomber gravement malades ou même mourir à l’hôpital présentaient une grave carence en sélénium et en zinc dans leur sang lors de leur admission” , détaille le professeur. Parmi les patients décédés du Covid, 7 sur 10 étaient gravement carencés à la fois en sélénium et en zinc. Les patients qui n’avaient pas cette déficience ou chez qui elle était moins prononcée ont survécu plus souvent au Covid-19 et ont guéri plus rapidement. “Ils étaient clairement moins gravement malades”, ajoute encore Gijs Du Laing. A noter qu’une carence en sélénium ou en zinc dans le sang lors d’une hospitalisation s’est avérée être un facteur de risque plus important encore que la présence de diabète, de cancer, d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. “Ce qui est remarquable” , précise encore le scientifique. “Parce que toutes ces conditions en tant que facteur de risque de maladie Covid grave sont constamment discutées, mais pas celle d’un niveau trop bas de sélénium ou de zinc dans le sang. Cependant, nos recherches indiquent que ce facteur de risque peut jouer un rôle.” Les chercheurs belges expliquent tout de même que des recherches similaires ont déjà été entreprises en Allemagne et en Chine. “En Chine, on a déjà découvert que les régions où les gens ont suffisamment de sélénium dans le sang ont beaucoup moins de décès de Covid” , reconnaissent-ils. (…) ». (“L’alimentation joue-t-elle un rôle dans la gravité du coronavirus? Des chercheurs belges ont fait une découverte”, La Libre, 11 octobre 2021 : https://www.lalibre.be/planete/sante/2021/10/11/lalimentation-joue-t-elle-un-role-dans-la-gravite-du-coronavirus-des-chercheurs-belges-ont-fait-une-decouverte-2YKVI5IJTNEJVEEJJNVCTNJCYU/).
Face au nombre incroyable de données qui montrent les mensonges étatiques, les conflits d’intérêt avec les firmes pharmaceutiques et le Forum de Davos, les dangers liés aux vaccins, la hausse significative de l’explosion de nombreux maladies depuis la phase vaccinale, l’échec du « vaccin » contre le Covid, et les « erreurs » (souvent répétées) et contradictions des mesures et décisions gouvernementales depuis plus de 2 ans, le doute n’est plus permis ; si au début on pouvait penser qu’ils étaient tout simplement incompétents, leurs mensonges après que de nombreux scientifiques leurs aient adressé des lettres et rapports scientifiques indiquant clairement qu’ils faisaient fausse route (sur les confinements, pseudo-vaccins, restrictions, masques, etc.), le fait est qu’ils sont complices, qu’ils divisent la société, qu’ils menacent la vie, la dignité, la santé et la liberté des citoyens, et qu’ils se soumettent aux décisions imposées par Big Pharma à travers leurs agents comme Ursula Von Der Leyen (dont plusieurs de ses proches, dont son mari, sont des acteurs de Big Pharma, et ses relations proches avec le PDG de Pfizer) qui affirment clairement lutter contre la souveraineté des états, la liberté de conscience et de presse, la liberté de déplacement et la liberté en termes de santé et soins. Ce sont des faits, qui sont cachés sous le tapis par les médias officiels financés notamment par Bill Gates et ce monde « obscur » (tout cela est de notoriété publique), d’où le fait que de nombreux médias alternatifs et indépendants sérieux (parfois pas assez critiques envers l’échec vaccinal, sans doute pour éviter la censure ou éviter d’être taxés de « complotistes ») et qui sont discrédités en qualifiant de « complotistes » ceux qui avancent des faits qui n’ont pas été réfutés scientifiquement et qui sont vérifiables. Mais y’a-t-il eu complot ? Car être complotiste ne signifie pas avoir tort. Et relayer des faits vérifiables n’exclut pas la possibilité d’un complot – car on ne peut pas toujours mettre les erreurs et décisions sur le compte de l’ignorance pure et simple de nombreux acteurs politiques -. La définition classique du « complot » est la suivante : « Projet concerté secrètement afin de nuire (à quelqu’un, à une institution ».
Ou selon le Larousse :

« 1. Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Synonymes : conjuration – conspiration.

  2. Résolution concertée de commettre un attentat et matérialisée par un ou plusieurs actes. Synonymes : cabale – machination

  3. Par extension, projet plus ou moins répréhensible d’une action menée en commun et secrètement ». (Larousse, juin 2022 : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complot/17717).

La réponse est donc oui, il y a eu complot puisque les acteurs politiques se sont concertés en comité restreint pour instituer des pratiques et mesures ayant conduit à la mort de nombreux citoyens (tout d’abord avec les mesures visant à ne pas soigner les malades du Covid, puis en autorisant pas des médicaments et traitements sûrs (et déjà démontrés comme étant efficaces) contre le Covid, puis en sautant des étapes classiques de précaution pour imposer un pseudo-vaccin expérimental de firmes condamnées pour fraudes, corruption et mises en danger d’autrui, et dont les essais cliniques n’indiquaient aucune protection durable et significative contre les formes graves, et des décès parmi le groupe qui avait reçu le « vaccin »), et cela, contre l’avis d’éminents scientifiques, en imposant aux médias conventionnels d’interdire tout avis contraire à celui qui était imposé par Big Pharma, en licenciant les sceptiques, en mentant sur les chiffres, en terrifiant la population, en mettant à genou les petits commerçants, en bafouant les droits fondamentaux de la population tout en accordant des dérogations aux acteurs les plus riches et influents, etc. Les faits montrent donc clairement qu’il y a eu complot par les instances officielles, les autres acteurs étant soit complices, soit terrifiés à l’idée de perdre leur job et de ne plus pouvoir payer leur crédit, ou ne comprenaient pas trop ce qui se tramait et exécutaient aveuglément les ordres venus de leurs maîtres.

Comme on le sait, beaucoup de vaccinés ont transmis le virus et ont été des vecteurs importants de transmission, même dans les zones peu touchées par le virus, et beaucoup de vaccinés ont tout de même développé des formes graves du virus (allant jusqu’au décès pour nombre d’entre eux), la solution n’est donc pas vaccinale, et beaucoup de maladies ou de virus sont dangereuses en raison des carences alimentaires. Pourquoi donc les gouvernements ne mettent pas en place des mesures pour pallier à ces problèmes majeurs, qui touchent les enfants comme les adultes ? Les études scientifiques sont formelles, et rien n’a été fait, pire même, les décisions gouvernementales empirent souvent la situation.

Est considérée comme pseudo-science dans le domaine de la santé, tous les traitements basés sur des remèdes naturels efficaces mais qui ne sont pas approuvés par l’OMS dominé par Big Pharma. Est considéré comme « science » par ces mêmes institutions, la charlatanerie de nombreuses firmes pharmaceutiques qui imposent des médicaments chers et qui sont incapables de guérir en profondeur, et qui n’arrivent pas à éradiquer efficacement les virus ou les maladies, – preuve en est avec l’augmentation des cas (malades) dans la plupart des maladies qu’ils prétendent guérir – et qui sont parfois responsables de nouvelles maladies ou qui inventent des maladies inexistantes pour mieux vendre leurs médicaments. Déjà avant la crise du Covid-19, le modèle actuel engendrait la mort d’environ 40 000 morts chaque année en France dans les hôpitaux du territoire : « En France, « Les accidents médicaux sont responsables de 30 000 à 40 000 décès par an, c’est-à-dire 10 fois plus que les accidents de la route. Qu’il s’agisse de fautes médicales, d’infections nosocomiales ou de complications liées à la prise de médicaments. (…) Les auteurs dénoncent « une médecine robotisée, soumise aux exigences du marché, pressée de passer d’un patient à l’autre, et qui trop souvent se trompe, blesse et tue, faisant de plus en plus de victimes ». Et quand survient une erreur médicale, « c’est la loi du silence qui s’applique, laissant le patient seul et désemparé dans un dédale d’obstacles juridiques » (4). Or, les médias officiels et les zététiciens s’insurgent à chaque fois qu’un cas issu de la « médecine alternative » (qui regroupe malheureusement aussi bien des praticiens et chercheurs sérieux et qualifiés, que des charlatans et adeptes du new-âge) pose problème et l’épingle pour en tirer des généralisations abusives, alors qu’en France cela représente une infime minorité des cas par rapport aux abus et décès liés à la « médecine moderne » dans sa conception actuelle et dans son application concrète (4).

Les zététiciens et multinationales propagent de nombreuses fakes news et taxent « d’hérétiques », de « charlatans » et de « pseudo-scientifiques » de nombreuses personnalités scientifiques qui sortent de la doxa officielle reposant sur l’idéologie et la superstition moderne plus que la science et la rationalité au sens stricte. Là où de nombreux enjeux financiers sont à l’œuvre, il y a presque nécessairement une propension à la corruption, au mensonge, au déni, à la falsification et la diabolisation, et cela est d’autant plus vrai dans le domaine de la santé, où depuis plus d’un demi-siècle, les scandales sanitaires (mauvais vaccins, produits toxiques utilisés dans certains « vaccins » ou médicaments, …) agroalimentaires ou autres, s’accumulent, et où les instigateurs ne sont pas inquiétés par la justice, et où certains seulement – mais pas tous – sont condamnés seulement à verser une amende pouvant s’élever à quelques milliards de $, alors qu’il y a eu volonté délibérée de falsifier des données, d’occulter sciemment la dangerosité et l’inefficacité des produits vendus sur le marché, etc. comme Pfizer et Moderna, déjà condamnés pour charlatanerie et corruption, mais à qui les autorités soumises à McKinsey et au Forum de Davos ont aveuglément obéi, alors que l’on sait désormais que leurs pseudo-vaccins étaient non seulement efficaces (en condition réelle) entre -20% et 7% (maximum) lors de la première semaine après l’injection mais que la durée de la faible protection (dans le meilleur des cas, tandis qu’elle pouvait même être négative selon plusieurs études)  était ridiculement faible, et que, dans le même temps, ces produits expérimentaux présentaient de nombreux dangers pour la santé, pour un virus dont la létalité était très faible sauf chez les personnes âgées atteintes de sévères comorbidités, et que même pour ces personnes, le « vaccin » ne protégeait ni de la transmission ni des formes graves ou du décès, puisque la plupart des personnes vaccinées de plus de 65 ans qui sont mortes officiellement du Covid-19 depuis la phase massive de vaccination, étaient justement des personnes vaccinées (entre 1 et 5 doses). Alors qu’aucune preuve scientifique et aucun modèle rigoureux ne permet de savoir si cette pseudo-vaccination largement non-consentie a pu sauver réellement des vies, de nombreuses observations et études scientifiques pointent du doigt la toxicité de ce vaccin, ainsi que des centaines de milliers de morts aux Etats-Unis aussi bien qu’en Europe imputables à ces pseudo-vaccins – qui n’en sont pas réellement si l’on s’en tient à la définition classique de ce qu’est un vaccin -, ainsi que des millions d’effets secondaires graves recensés dans de nombreux pays. En effet, on signale une augmentation significative de nombreuses maladies et autres problèmes de santé, allant de 5 à plus de 300 fois plus nombreux que les précédentes années pour les maladies les plus connues et mortelles, or, ni le climat, ni l’alimentation, ni les différences ethniques ou autres variables ne permettent d’expliquer cette hausse soudaine et radicale, si ce n’est, leur seul point commun, le « vaccin » Pfizer, Moderna ou AstraZeneca. De même, les vaccins « classiques » russes et chinois ont été incapables d’empêcher efficacement la transmission du virus et des effets secondaires ont été également recensés en grand nombre, mais généralement moins importants que ceux pour Pfizer et Moderna. Parmi les nombreux effets graves, il y a l’explosion des cancers, des AVC, des problèmes menstruels, une énorme fatigue chronique, des myocardites, des crises et attaques cardiaques, des paralysies sévères, de nombreux cas d’infertilité féminine et masculine ont été recensés, une augmentation significative de fausses couches, etc., alors que ces pseudo-vaccins n’empêchaient ni la contamination, ni la transmission, ni les formes légères ou graves du virus, ni d’en décéder, ce qui fait qu’il n’y avait aucun avantage à se faire vacciner, et qu’il y a bien eu « complot » puisque Pfizer le savait déjà (il suffit de lire les messages officiels qu’ils envoyaient à leurs investisseurs et le fait qu’ils aient procédé à des falsifications de leurs études sans jamais garantir le moindre résultat significatif contre les formes graves de la maladie), le tout en vidant les caisses des états ayant commandé des milliards de doses. Le seul argument qui leur reste est de taxer les voies rationnelles et critiques de « complotistes », alors que le terme complot concerne bien ce qu’il s’est produit durant ces 2 années puisqu’il y a eu un mensonge répété et délibéré des firmes pharmaceutiques, des autorités politiques (continuant à mentir malgré l’abondance des preuves et données médicales qui s’accumulait contre leurs allégations fallacieuses), que les pions politiques étaient souvent en lien avec Pfizer, le Forum de Davos et McKinsey qui dictaient les mesures sanitaires (ayant engendré la mort de millions de personnes, en refusant qu’ils soient soignés à temps, puis la faillite économique de millions de personnes et le surendettement des pays occidentaux notamment), que des centaines de milliers de chercheurs, scientifiques, médecins et infirmiers ont été exclus, ignorés, persécutés et licenciés aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Belgique et ailleurs, sous de faux prétextes qui n’avaient aucune base scientifique, et pour leur simple refus de céder à la peur irrationnelle entretenue par les médias et les mesures liberticides et scientifiquement dangereuses prises par les gouvernements qui suivaient les ordres donnés par McKinsey. Les peuples et les scientifiques les plus sérieux étaient donc ignorés, persécutés, discriminés, « écrasés », et certaines voix critiques très connues ont été retrouvées mortes (en Italie, en Allemagne et ailleurs) dans des conditions étranges et suspectes.

Des jeunes qui sont décédés suite à la vaccination, de nombreuses personnes hospitalisées suite à la vaccination… De nombreux collectifs des victimes de la vaccination s’organisent dans le monde occidental, dénonçant les décès et graves effets secondaires du vaccin (AstraZeneca, Pfizer et Moderna) qui ne veulent pas être reconnu pour les autorités (dossiers bloqués, médias censurés, licenciements abusifs, etc.). 30 000 à 40 000 soignants ont été suspendus en France depuis 1 an, et ça continue, puisque les soignants refusant les 2e, 3e ou 4e doses sont suspendus ou mis sous pression. D’autres ont préféré démmissionné…

En analysant les vidéos des principales chaines associées à la zététique et aux médias « officiels », presque chaque article ou vidéo sur le sujet comportaient des affirmations gratuites, des erreurs, des généralisations abusives et sophismes en tous genres : dénis des dangers de ces pseudo-vaccins, seuls des gens mal informés sont contre ces vaccins, c’est une stratégie de l’extrême droite, etc., alors que les personnes les mieux informées et lucides étaient justement ceux qui avaient compris la mascarade politique aux ordres de Big Pharma, que les essais cliniques de Pfizer n’étaient pas du tout fiable (le groupe ayant reçu le placebo comptait moins de décès et de cas graves que le groupe ayant reçu le « pseudo-vaccin expérimental » de Pfizer, que beaucoup de données cruciales étaient manquantes, que le manque de temps empêchait d’assurer l’innocuité de ce produit expérimental, et que le Covid n’était pas du tout aussi dangereux que les médias le prétendaient au départ en parlant quotidiennement d’une « hécatombe » à venir) et que maintes estimations de l’OMS se sont avérées totalement fausses. S’il y avait évidemment des abus et fakes news aussi du côté des « anti-vax », ce ne sont pas eux qui détiennent le pouvoir et cette opposition radicale ne justifiait aucunement de faire confiance dans des firmes pharmaceutiques connues pour leur corruption, falsification de la science, pots de vin, nombreux décès en lien avec leurs médicaments et « vaccins », et de nier les nombreux faits scientifiques avancés par des scientifiques très sérieux se montrant sceptiques envers « Big Pharma ». Sur les pages Wikipédia, Facebook, Twitter et YouTube ainsi que sur les médias officiels, on trouve encore des accusations systématiques infondées « complotistes, controversées, … » sur tous les scientifiques et chercheurs ayant critiqué la gestion politique catastrophique du Covid dans les pays occidentaux ainsi que les dangers réels du « vaccin » – tout cela étant très bien documenté par la littérature scientifique et les observations du réel -, mais rien sur la charlatanerie et les erreurs répétées des promoteurs du « vaccin » Pfizer ou Moderna, qui ont contribué à la mort et à la fragilisation de la santé de millions de personnes en Occident et ailleurs, pour des résultats médiocres concernant le Covid, et qui ont donc surchargé inutilement les hôpitaux et les cliniques, et endetté également les pays dans le domaine de la santé – qui est payée généralement par les charges et cotisations sociales des citoyens -, sans même parler des licenciements massifs, de la pollution liée à la production et à la distribution de ces vaccins (qui périment ou qui se retrouvent dans la nature, avec des composés chimiques qui peuvent être toxiques). De plus en plus d’intellectuels, scientifiques, chercheurs et journalistes s’inquiètent aussi des liens entre la 5G et l’oxyde de graphène retrouvé dans un certain nombre de doses Pfizer et Moderna qui permettent ainsi d’identifier et de localiser les individus ayant reçu cette injection – (5), et des députés – comme Virginie Joron (6) – tirent la sonnette d’alarme sur les mesures et projets liberticides et totalitaires que préparent la Commission européenne et leurs institutions – ayant un lien officiel (et c’est de notoriété publique) avec les PDG de Pfizer, l’instigateur du Great Reset (Forum de Davos) et d’autres multinationales et firmes pharmaceutiques -.

Ainsi, ces pseudo-vulgarisateurs scientifiques, pour la plupart non-spécialistes des nombreux sujets abordés dans leurs vidéos et articles, ont désinformé massivement des milliers d’internautes, mais s’en sont pris aussi injustement à de nombreux scientifiques et chercheurs intègres qui avaient scientifiquement et intellectuellement raison (tandis qu’ils s’en sont pris également à quelques personnalités pas forcément intègres et irréprochables, qui surfaient un peu sur cette vague médiatique, mais qui n’avaient pas tort globalement sur la question de la crise du Covid-19). Leur intégrité morale et leur sens de l’éthique ont également pris un sacré coup, puisque responsables en partie de la mort et de la dégradation (sur le plan de la santé) des gens les ayant écouté afin de les inciter à se faire injecter ce produit expérimental. Leurs liens troubles avec le gouvernement français très corrompu et compromis (éthiquement et économiquement), avec les idéologies maçonniques et directement ou indirectement avec Big Pharma et les médias et institutions qu’ils financent directement, interrogent également sur leur crédibilité et leur intégrité. En effet, se tromper aussi souvent – comme ils le font – est une chose, que l’on peut imputer à la sottise, à l’ignorance ou à l’orgueil de certains, mais se compromettre éthiquement de la sorte est un délit majeur et une dérive éthique difficilement pardonnable.

Science, mythes et littérature universelle : Les géants, les Anges, les Jinns et les extraterrestres

   Toutes les civilisations traditionnelles ont fait état de l’existence des Anges, des jinns (entités psychiques, pouvant être « bons » ou « mauvais », et dont certains ont été classés parmi les « démons » ; les shayatins), des géants et de créatures physiques étranges n’étant pas d’origine animale ni vraiment humaine, mais que l’on pourrait classer parmi les créatures que la science-fiction nomme « extraterrestres », sauf que les Anciens ne les considéraient pas comme des créatures venues de l’espace (là où de nombreux essayistes et auteurs, parfois scientifiques, pensent qu’ils viennent d’ailleurs, ce que l’on pourrait classer aux thèses parlant des Annunakis ou des Reptiliens) mais comme des créatures se terrant plutôt dans les « profondeurs » de la terre ou des zones très reculées des habitats humains, ce qui a sûrement nourrit les croyances et idées liées au Big Foot aux Etats-Unis, à la Chupacabra en Amérique Latine, etc.

1-Les Ovnis

Les phénomènes « OVNI » qui sont de plus en plus sérieusement pris au sérieux par les agences spatiales et scientifiques aux Etats-Unis, en Russie et en Israël sont aussi sujets à de nombreuses controverses au sein de la communauté scientifique, car mêlant mensonges d’état, exagérations et croyances populaires, occultisme et entités psychiques et autres facteurs encore. Et en effet, même si l’on écarte tous les témoignages de personnes douteuses (droguées, ivres, en recherche de buzz ou à l’origine de canulars, à moitié endormie, ainsi que les explications physiques), l’on se retrouve tout de même avec de nombreux témoignages sérieux et crédibles (d’enfants et d’adultes) et d’éléments matériels troublants qui ne s’expliquent pas de façon « physique » et ordinaire. Néanmoins, l’hypothèse extraterrestre a été critiquée par des scientifiques très sérieux comme l’ufologue, astrophysicien, chercheur et informaticien français Jacques Fabrice Vallée (né en 1939) qui s’oppose à l’hypothèse extraterrestre (HET). Dans son article Five Arguments Against the Extraterrestrial Origin of Unidentified Flying objects, publié en 1989 dans la revue Journal of Scientific exploration, il avance, selon Vadym Valeriyovych Korpachev, les arguments suivants contredisant cette hypothèse :

« 1. Le nombre de contacts, par son importance, dépasse, de loin, le nombre nécessaire à l’exploration de la Terre ;

2. La forme humanoïde des prétendus extraterrestres ne risque guère d’apparaître sur une autre planète en plus d’être, sur le plan biologique, mal adaptée aux voyages spatiaux ;

 3. Le comportement des extraterrestres contredit l’hypothèse de recherches scientifiques ou génétiques sur les humains menées par une race bien plus avancée que nous ;

4. L’aptitude évidente des ovnis à manipuler temps et espace nous permet d’avancer des hypothèses foncièrement différentes et bien plus fructueuses ;

5. L’observation du phénomène au cours de l’histoire de l’humanité indique que des ovnis ont été signalés à toutes les époques ».

Toutefois cela reste une possibilité rationnelle et empirique, ce qui n’exclut pas des explications « terrestres », elles aussi en lien avec des créatures ou entités (psychiques) sortant de l’ordinaire, tout comme des interactions entre différentes dimensions qui peuvent parfois entrer en contact (ce qui pourrait montrer la validité, du moins sous certains rapports, de la théorie des cordes sur laquelle travaillent d’éminents physiciens et mathématiciens).

Certains phénomènes peuvent donc s’expliquer, pour les cas sérieux et fiables, soit par des expériences menées par des états puissants dans leurs recherches technologiques – en lien ou pas aussi avec des entités psychiques (comme les jinns) – ou un contact réel avec des créatures étranges qui vivent sur notre planète.


2- Les Anges

Les Prophètes, les Saints, les Vertueux et même aujourd’hui de nombreux « expérienceurs » par rapport aux EMI – qui est bien documenté scientifiquement désormais -, font état de leurs rencontres ou visions spirituelles avec des entités spirituelles (lumineuses), soit à l’état d’éveil, soit durant leurs sommeils, avec des guérisons « miraculeuses » (là où les traitements médicaux s’avéraient inefficaces), des rêves prémonitoires qui se sont réalisés et autres « faits » qui sortent de l’ordinaire, alors même que des milliers de ces « expérienceurs » se disaient athées ou non-religieux auparavant.

Rationnellement, rien ne s’oppose à l’existence de tels êtres angéliques, évoluant « quelque part » dans l’existence (y compris dans d’autres mondes – non-physiques – que le nôtre) et pouvant entrer en communication avec l’espèce humaine. Empiriquement, beaucoup de témoignages sérieux font état de ces rencontres, et aucune explication scientifique et psychophysiologique ne peut les expliquer, et les hypothèses hallucinatoires ou autres (à cause de l’alcool, de la drogue, du sommeil, etc.) sont exclues, tout comme la recherche de notoriété, ou quelconques fraudes.

Kurt Gödel lui-même, dans son univers mathématique, rendait nécessaire la Réalité divine, ainsi que l’existence des Anges et des démons : « Le cas Gödel représente un extraordinaire télescopage entre génie et folie. Jusqu’à présent, les études sur ce cas étaient des approches mathématiques ou historiques, laissant dans l’ombre la personnalité « torturée » de ce mathématicien. Or tout récemment, des notes personnelles de Kurt Gödel ont été en partie déchiffrées et rendues publiques. Ces matériaux, qui jettent un jour nouveau sur le mathématicien, sont exploités ici sur un versant psychopathologique. La communauté scientifique a tendance à opérer un clivage concernant le chercheur scientifique entre ses résultats reconnus et ses productions marginales non scientifiques, laissées dans l’ombre ; notre hypothèse se démarquera de cette approche, et se voudra double. Tout d’abord nous allons postuler qu’il n’y a pas de dissociations théoriques dans le psychisme de Gödel, mais au contraire que son « œil pinéal », ouvrant sur un monde mathématique peuplé de démons et d’anges, aurait participé à la découverte du théorème d’incomplétude. Ensuite, nous pensons que cette philosophie mystérieuse, pseudo-monadologique, dans laquelle Gödel visait une complétude, pourrait renvoyer à une production sinthomatique évitant décompensation et effondrement. Nous explorons donc là un envers méconnu du parcours gödelien, refoulé par la communauté scientifique. Ce non-dit peut faire penser à l’action de tromper par des discours mensongers en dissimulant certains aspects de la trajectoire folle du mathématicien. Gödel est une parfaite antinomie de l’imposteur, et rien dans son œuvre scientifique ne relève de l’imposture (…). Avant d’aller plus en avant dans la théorisation, nous allons maintenant esquisser le panthéon démoniaque de K. Gödel, à partir de ses notes philosophiques encore inédites, en nous appuyant sur l’ouvrage de P. Cassou-Noguès, Les démons de Gödel. Logique et folie (2007). L’auteur put consulter partie de ces notes (environ 1000 pages rédigées en Gabelsberger, un système de sténographie datant du début du xxe siècle, s’étalant sur presque trente-cinq ans, démarrées vers 1940, et en cours de traduction). Si, comme l’affirma Gödel, le théorème d’incomplétude lui servit à prouver l’existence du diable, il nous semble important de ne pas dissocier [1]

[1]P. Yourgrau régla la question des « soupçons de piété » (sic)…

le rationalisme scientifique de l’auteur de sa philosophie pseudo-monadologique, qui avait une fonction bien spécifique. Coexista donc, dans le psychisme de Gödel, un rationalisme scientifique, fondé sur une logique d’universalité, ou rien ne doit ni ne peut être laissé au hasard, ce dernier axiome induisant dans le monde gödelien un principe de surdétermination ; avec une causalité multifactorielle attribuée aux événements, ayant « un sens littéralement surnaturel. Dieu a injecté dans le monde un maximum de sens, donnant donc aux mêmes événements des valeurs multiples, une fonction sur une multitude de plans » (ibid., p. 45). De fait, dans ses analyses politiques, Gödel dégage des lois de structure, qu’il applique à la politique américaine et mondiale pour aboutir à des séquences à plusieurs étapes concernant l’histoire de l’humanité. L’auteur semble refuser l’existence de problèmes insolubles en cherchant des coïncidences, initiées par un plan divin, et pour accéder à la connaissance il postule que « la méthode alors pour fondement de la connaissance est la psychanalyse » (ibid., p. 49)… En parallèle à cette espèce de rationalisme, Gödel développe vers 1943 une philosophie qui a pour vocation de faire système, basée sur les écrits de G.W. Leibniz (1646-1716) : « Ma théorie […] est une monadologie avec une monade centrale (Dieu). Elle est comme la monadologie de Leibniz dans sa structure générale » (ibid., p. 41). Chaque chose ayant été créée par Dieu dans une visée bien spécifique, Celui-ci n’a plus besoin d’intervenir après sa création, les monades continuant à contribuer à la formation d’un monde stable. Pourtant, les erreurs et incomplétudes dans la création ouvrent l’accès au chaos et au diable, le monde extérieur venant se refléter dans la monade : « Le risque de la folie, dans le monde de l’esprit correspond exactement à celui du chaos dans le monde des choses » (ibid., p. 44). Gödel paraît s’appuyer sur des thèses leibniziennes qu’il tente d’articuler à la logique moderne. Il cherche à fonder un système au sein duquel ses idées « folles » (au sens de la rationalité scientifique du xxe siècle, mais aussi d’un point de vue psychopathologique), gagneraient une assise logique par l’entremise d’une formulation logique (qu’il nommera sa « philosophie mystérieuse »). Dès les années trente, dans le cercle de Vienne, Gödel manifeste le projet de transformer d’abord la philosophie (en tant que discours vague) en science, considérée par lui comme discipline rigoureuse ; pour ensuite spiritualiser la matière, celle-ci serait par là même décentrée vers l’esprit, en vue d’intégrer dans ce domaine de la philosophie, des références « spiritualistes » tel que Dieu, des anges, une variété d’esprits, une diversité de monde…, laissant du même coup perplexes ses amis Carnap et Feygl. Par ailleurs, le signifiant mystérieux semble référé, dans l’acception gödelienne, aux aspects suivants : « Mystérieux = quand on peut démontrer le contraire ou = quand aucune cause connue ne suffit à produire le phénomène et que ce phénomène est néanmoins signifiant (raisonnable, beau) […] » (ibid., p. 57). Suite à des « accès dépressifs » diagnostiqués par le neurologue J. Wagner-Jauregg, Gödel est hospitalisé à plusieurs reprises dans des sanatoriums entre 1934 et 1936, et lit des travaux sur les maladies nerveuses (tel que le Traité des maladies mentales du célèbre psychiatre allemand, E. Kraepelin). Le mathématicien abonde d’ailleurs dans le sens d’une « communication » possible de l’esprit humain avec un autre monde, peuplé de démons, d’anges, de fantômes ou d’objets mathématiques. L’accès possible à ce « monde mathématique » est donné, selon ses dires, par une Intuition mathématique, en tant que « fait psychologique », se révélant dans un lien spécifique, un œil situé au milieu du cerveau, près d’une zone langagière, mais non localisable d’un point de vue anatomique. Les anges de ce panthéon « habitant le monde mathématique, comme nos corps le monde sensible […] » (ibid., p. 67) ; les corps et les anges étant par ailleurs forgés d’une matière identique aux objets mathématiques. À partir de ce raisonnement (et cette expérience !), si les arguments de l’objectivité mathématique sont valides, ils peuvent également être appliqués aux démons, anges, spectres… qui, comme le précisa Cassou-Noguès, sont de même nature et auraient un mode d’existence identique aux objets mathématiques, ce qui viendrait étayer une possibilité d’une « communication » avec ces entités, et/ou affermirait l’option d’une intuition mathématique. Gödel pose, dans cette suite, une distinction entre le cerveau, qui n’aurait que des capacités limitées en fonctionnant comme un ordinateur binaire (du type machine de Turing), susceptible d’un nombre fini d’états ; et l’esprit (que le mathématicien semblait alternativement qualifier d’« ego » ou de « mind »), sorte de machine déterministe mais infinie. À partir de là, via l’introspection, il serait possible, toujours dans l’esprit, de distinguer des états beaucoup plus nombreux que dans le cerveau. Autrement dit, l’esprit passerait par des états qui transcendent le cerveau, ce dernier qui semble être le réceptacle de l’esprit de par l’incarnation corporelle empêcherait l’accès à la « vérité entière » (sic) ; l’esprit humain restant, à ce stade-là, incomplet. Néanmoins, l’intuition absolue serait possible pour l’esprit lorsque pourrait s’opérer une disjonction d’avec le cerveau. L’œil que Cassou-Noguès qualifia, dans une lignée cartésienne, de pinéal, étant l’organe, le « lieu sans localisation possible » (pensée apophatique !) de l’induction absolue, d’après Gödel. Invité à donner une suite de conférences dans la prestigieuse université catholique de Notre-Dame, près de Chicago, en 1939, Gödel rédige une quarantaine de propositions et questions religieuses témoignant de ses préoccupations, et de son projet d’opa (offre publique d’achat) du religieux par sa « ratio ». Ces propositions (ibid., p. 202-207) peuvent rendre compte, dès cette époque, de la richesse du panthéon gödelien : « 1. Toute proposition divine est vraie » ; « 3. Celui qui ne croit pas à un dogme tout en sachant qu’il s’agit d’un dogme commet un péché mortel » ; « 6. Le monde existe depuis approximativement 6 000 ans » ; « 8. Il existe des anges et des esprits malins » ; « 9. Certaines maladies mentales sont causées par des esprits malins » ; « 10. Les phénomènes d’hypnotisme, de télépathie, de télékinésie, de prophétie sont causés par des esprits malins » ; ou encore : « 20. Est-ce un péché mortel que de demander à être conseillé par un médium ? » ; « 24. Est-ce que certaines lois physiques sont causées par l’action régulière d’esprits malins ? » ; « 26. Existe-t-il des maux qui nous frappent pour des raisons naturelles (sans l’action de démons) ? » ; « 29. Est-il possible qu’un médium convoque parfois les esprits de morts ? » ; et enfin : « 37. Les saints qui sont présents au paradis, ont-ils conscience et sont-ils en train de prier ? »… Paradoxalement, il y aurait selon l’auteur une absence de contact ou d’interaction entre le cerveau (c’est-à-dire la matière, le corps) et l’esprit ; la monade esprit étant séparée et étanche du corps, fonctionnant en harmonie avec l’univers matériel suivant la « théodicée [2] » leibnizienne. Mais, lorsqu’une rupture dans cette harmonie s’institue, c’est là cette disjonction entre l’esprit et le corps postulée par Gödel qui se produirait. Il serait alors possible d’accéder à un « pur entendement » grâce à l’intuition, mais ouvrant par là même la porte aux hallucinations ou aux démons, ces derniers qui, par leurs actions, pourraient aveugler partiellement l’œil qui ne refléterait plus que de manière erronée ou tronquée la pensée. (…) Les mathématiques et la logique ont pu avoir cette fonction, par l’entremise de cette Intuition toute gödelienne, tant sur le versant du théorème d’incomplétude que par rapport à sa « philosophie mystérieuse », ces deux domaines nous paraissent corrélés et connexes dans le psychisme de Gödel, s’auto-alimentant l’un l’autre. Une fois son délire organisé et suturé, Gödel put « identifier » la Jouissance de l’Autre ; le sujet acquérant des certitudes inébranlables avec l’élaboration d’une défense paranoïque à l’égard d’une figure persécutrice principielle, occupant dans son système une place centrale : le diable dénoncé par Gödel à moins que ce dernier ne soit lui-même dénoncé par le diable… Le signifiant mystérieux usité par Gödel pour qualifier sa philosophie est fondé, d’un point de vue expérientiel, sur un œil permettant, au travers d’une intuition dite « mathématique », la « perception » de Dieu, mais surtout d’anges et de démons, Cassou-Noguès proposant de parler d’un « être reconnu impossible par l’entendement et, pourtant, objet d’une expérience » (Cassou-Noguès, op. cit., p. 58). Lorsque l’intuition est à l’œuvre, l’esprit « pense » indépendamment du cerveau, « or penser sans le cerveau, c’est vraisemblablement penser hors du temps et penser sans mots, parce que les mots, le langage, exigent des images sensibles et cet appareil pour les traiter qu’est le cerveau » (ibid., p. 53). Si certains mystiques chrétiens, tels Thérèse d’Avila ou Jean de la Croix, furent ravis dans l’au-delà, goûtant à l’expérience de Dieu dans l’âme, diverses demeures y existant (cf. Le château de l’âme), c’est cette « ex-sistence » (fait d’être établi en-dehors), cet « il y a » comme le suggère A. Zaloszyc, ce Réel dont l’énonciation est impossible, que les mystiques semblent éprouver dans une jouissance Autre, et qu’ils nomment, après coup, dans leurs écrits théodidactes, Dieu (Gumpper, 2008). Mais, à contrario des « fous de Dieu » (sur le versant mystique), le « Dieu du fou » (du côté de la psychose) selon les expressions de P. Ebtinger (2002, p. 22), celui de Gödel ne lui inspire point de sentiment de paix intérieure dans une passivité, une Gelassenheit (ou abandon) du moi dans la réception de l’Altérité, le Tout Autre ; mais se veut consécutif d’une jouissance qui se déchaîne induisant après coup chez le mathématicien, un sentiment d’anéantissement, sur fond de destruction progressive du moi. Ce grand Autre radical dont Gödel put se sentir la marionnette, tirant des ficelles que le logicien avait pu repérer et qu’il voulut couper sans d’ailleurs y parvenir, échouant à s’affranchir et devenir autonome telle une monade leibnizienne, postmoderne avant la lettre. Gödel vise peut-être à terme pouvoir tout contrôler sans plus d’incomplétude ; ce dénouage n’aurait sans doute pas été sans effets d’un point de vue structurel (caractérisé par une déliaison de rsi ?). Ce grand Autre, incarnation du diable gödelien qui le persécute (car Gödel aurait prouvé selon Cassou-Noguès son existence, en un mot, grâce à son théorème d’incomplétude) se trouve également être l’instigateur des phénomènes d’hypnotisme, de télépathie, de prophétie (cf. sa proposition numéro 10, datant de 1939). Intrigué par la médiumnité et la métapsychique, notamment la télépathie, Gödel envisageait la possibilité d’une communication avec les esprits, son intuition mathématique étant, grâce à l’œil, la porte d’accès à un autre monde, sorte de lieu de passage pour transmettre des messages… » (Stéphane Gumpper et Guy Chouraqui, Kurt Gödel et son panthéon démoniaque : vers un autre théorème sinthomatique ?, publié dans Cliniques méditerranéennes, 2010/1 (n°81), pages 77 ) 94 : https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2010-1-page-77.htm). L’ensemble de l’article est intéressant mais aussi très long.

Toujours par rapport à Kurt Gödel un autre article précisait ceci : « Dans des écrits qu’il ne communiqua qu’à sa mort (il avait peur du regard des autres, sans doute pas à tort) il fixait à ses travaux logiques l’objectif de « prouver l’existence des anges et des démons ». Autrement dit, les spéculations extra-logiques de Gödel que celui-ci, soit par crainte de « l’esprit du temps », soit par insatisfaction quant aux résultats atteints, préféra garder pour soi mais ne détruisit pas non plus, laissant à la postérité un héritage embarrassant, paraissent confiner à la folie : croyance aux démons hantant les bois environnant Princeton, mais aussi à la télépathie, voire aux doubles et aux voyages dans le temps (au nom de la théorie de la relativité : son ami Einstein semble d’ailleurs avoir pris au sérieux cette déduction inattendue) On peut penser qu’à côté de ces divagations, celles proposées par Régis Debray étaient quand même d’une construction logique sérieuse. Quand il parle de la fin de tous les « grands ensembles idéologiques » bâtis sur une logique « implacable » et une prétention à la scientificité et qu’il écrit : « Ce secret a la forme d’une loi logique, généralisation du théorème de Gödel : il n’y a pas de système organisé sans clôture, et aucun système ne peut se clore à l’aide des seuls éléments intérieurs au système ». Il reste dans une logique tout à fait « normale ». La logique n’appartient pas qu’aux mathématiciens, puisqu’au départ, il s’agit d’un département de la philosophie. Il est donc assez normal que de nombreux « philosophes » se saisissent de cet énoncé. (…) Kurt Gödel croyait à l’existence des anges et des démons. Le génie de la mathématique selon lui réclame des anges. Les anges ont à la fois un coté fortement « platonicien » (ils ne sont plus régis par des désirs et des besoins terrestres) mais aussi leur esprit est plus que le nôtre en corrélation avec la grâce divine. Or justement, Gödel, fortement déiste, pense qu’il y a « autre chose » qu’une pensée purement « mécanique » telle que la « machine de Turing » la modélise. Le théorème de Gödel nous renseigne-t-il, d’abord et avant tout, sur les limites de l’axiomatisation, d’une partie de l’arithmétique puis, plus généralement, de tout système formel axiomatisé ? Les axiomes de l’arithmétique sont essentiellement incomplets, toutes les vérités arithmétiques ne peuvent donc être obtenues en les déduisant formellement à partir des axiomes de l’arithmétique. Ou bien le sujet se trouve-t-il, également, mis en jeu ? Comme si – la comparaison est osée, mais elle n’est pas déplacée- la distinction, conceptuellement très claire, entre mathématique et métamathématique, trouvait son homologue dans une sorte de scission, interne au sujet, entre un sujet mathématicien et un sujet méta mathématicien. Mais ce grand esprit croit également aux diables et à l’esprit du mal. C’est aussi à une époque où cette croyance n’a rien de saugrenu, ou la catastrophe permanente menace. Celle où il est chassé de la vienne aux cafés bavards pour se retrouver à Princeton avec les meilleurs esprits de l’époque surveillé comme le lait sur le feu par le FBI omniprésent. Le livre « les démons de Gödel » revient sur cette « part maudite » de l’œuvre de Gödel, à la fois pour rappeler que l’homme était soumis à de multiples sollicitations psychiques, que son comportement était très souvent irrationnel. Était-il fou, au sens le plus commun du terme.  Pierre Cassou-Noguès rejette cette explication trop simple : « Je n’affirme pas, écrit-il, que Gödel est fou, ce qui supposerait que je puisse expliquer ce qu’est être fou et ce qu’est la folie… Les symptômes en eux-mêmes ne m’intéressent pas, pas plus que le diagnostic qu’on pourrait faire : paranoïa, névrose obsessionnelle, etc. Ce qui m’intéresse, c’est la façon dont la « folie » de Gödel s’exprime dans ses notes philosophiques et se lie à la logique » (…) Dès sa prime jeunesse, il conçoit l’idéal d’un rationalisme étendu, prenant pour objet les objets de la théologie : Dieu, l’âme. Hao Wang signalait déjà dans son ouvrage classique (Reflections on Kurt Gödel, 1987, traduction française sous le titre Kurt Gödel, A. Colin 1990) cet excès de rationalisme qui n’est plus du rationalisme, et posait la même question : « Il est naturel de croire que ces excentricités n’ont rien à voir avec la philosophie de Gödel. Mais cela n’est pas si sûr puisqu’il est exceptionnellement consistant et qu’être rationnel est le point central de sa recherche philosophique » (…) » (“Gödel, le génie, la folie, la vie”, Blog Mediapart, 9 novembre 2012, Marc Tertre : https://blogs.mediapart.fr/marc-tertre/blog/091112/goedel-le-genie-la-folie-la-vie).

  De nombreux phénomènes observés et témoignages peuvent ainsi donner raison à Kurt Gödel. Nous citerons ici plusieurs ouvrages intéressants dans ce domaine à commencer par La Science à l’épreuve du paranormal (2010, ré-édité en 2013 aux éditions Trajectoire) de Sylvie Simon : « Depuis longtemps, la science nie l’existence de tout ce qu’elle ne peut expliquer matériellement. Or, certains phénomènes, appelés « paranormaux », se manifestent de façon si évidente qu’il est impossible de les ignorer. D’innombrables témoins, parmi lesquels se trouvent des savants, affirment avoir connu des aventures en marge de la réalité tangible. La découverte de la relativité et celle de la théorie des « quanta » ont complètement transformé l’image que nous nous faisions de l’univers. Il est donc primordial que la science intègre ces concepts de la nouvelle physique dans notre vision du monde et admette certains faits en termes de probabilité au lieu de les condamner. Et, après les avoir admis, elle devrait les étudier, car si elle ne le fait pas, qui le fera « scientifiquement » ? Cet ouvrage confronte deux aspects, les théories et les faits qui s’éclairent réciproquement et s’unissent pour démontrer que c’est à la science de justifier la non-existence des phénomènes qu’elle persiste à nier et non à ces phénomènes de « prouver » qu’ils existent, puisque c’est un fait constaté par des milliers de personnes et expliqué par des physiciens quantiques de grand renom. Un livre captivant, abondamment documenté, illustré par des aventures qui ne relèvent pas de la fiction et nous obligent à réfléchir et revoir des idées préconçues ».

En enquêtant sur les phénomènes « paranormaux » (ce qui sort des lois physiques naturelles), elle recense et analyse de nombreux cas où la supercherie y est absente, et où les données empiriques et autres faits démontrent qu’au-delà du monde visible, il existe toute une dimension échappant aux perceptions sensorielles (ordinaires). Son enquête est agrémentée par des citations de scientifiques reconnus, ce qui enrichit les informations contenues dans son ouvrage, et donc les références.

Il y a également l’ouvrage B.A.-B.A. des fantômes (éd. Pardès 2001) de Jean-Paul Ronecker, un spécialiste dans le domaine : « Fantômes… Un mot qui fait rêver ou terrifie, qui émerveille ou intrigue. Un mot qui pose de nombreuses questions… et n’apporte d’autres réponses que celles fondées sur une croyance. Il n’y a, en effet, rien de sûr dans un tel domaine où tout est indécis, vaporeux… spectral. Que l’on croie ou non aux fantômes, ceux-ci fascinent, interpellent, irritent… en tout cas, ils ne laissent pas indifférent. Tout le monde a entendu une histoire de fantôme, de maison hantée, ou a assisté (ou cru assister) à une de leurs apparitions. Chaque famille a, au moins, un récit de rencontre avec un spectre. Les fantômes font partie intégrante de notre quotidien. Lorsque l’on raconte une histoire “à faire peur”, c’est, 9 fois sur 10, une histoire de fantôme. Si le fantôme, drapé dans son linceul et agitant, dans un lugubre tintement, ses chaînes, appartient au domaine de l’imagerie d’Épinal, il n’en reste pas moins présent dans nos mémoires comme un vieil ami fidèle. Bien que la grande majorité des récits d’observation ne cadre pas avec ce cliché naïf, cette représentation demeure, toutefois, l’imagerie désormais “classique” du fantôme tel que tout un chacun se l’imagine. De la nature du fantôme, nous ne savons rien. Est-il un esprit, une image du passé ? Nul ne peut répondre, mais cela n’empêche pas les observations de se produire régulièrement. Ce B.A.-BA des fantômes se veut une sorte de guide de l’univers spectral. Il clarifiera le rôle des revenants dans les croyances humaines, ainsi que leur signification cachée. Il vous fera découvrir toutes sortes de spectres, des fantômes traditionnels jusqu’aux armées fantômes, en passant par les auto-stoppeuses fantômes, si répandues sur les routes de tous les pays, et les vaisseaux fantômes et autres véhicules hantés. Il traitera aussi des maisons hantées, des poltergeists et des fantômes de vivants (corps astraux). « (…) une très bonne présentation générale des différentes manifestations regroupées sous le nom d’apparitions de fantômes » (La Gazette fortéenne) ».

Il introduit son livre par la description de plusieurs théories scientifiques sérieuses (comme Jean E. Charon et Régis Dutheil dont il cite les théories, mais il en existe d’autres comme Russel Targ, Charles T. Tart, Dean Radin, Yves Lignon, etc., même si certains d’entre eux ont été critiqués par d’autres, – tous les scientifiques critiquent les thèses d’autres scientifiques -, les critiques sont souvent infondées et plutôt de l’ordre de l’idéologie et de l’imprécision que des critiques purement scientifiques et argumentées), « non-matérialistes », élaborées par des scientifiques, qui intègrent les phénomènes « psychiques », afin de montrer que l’existence de tels “phénomènes” ne relève pas de l’impossible, et qu’ils peuvent intégrer les théories scientifiques non-matérialistes et non-réductionnistes. Régis Dutheil a été Professeur de Physique et de biophysique à la faculté de Médecine de Poitiers, Médecin, chercheur, Directeur associé à la Fondation Louis de Broglie, il a écrit 2 livres sur le sujet L’homme superlumineux et La médecine superlumineuse (éd. Sand, 1992). S’il a mis en évidence plusieurs observations et expériences démontrant l’existence « d’éléments non-physiques » dans notre monde sensible, certains aspects de ses théories demeurent contestés et théoriques, et souvent récupérés par des mouvements « new-âge ».

Jean Émile Charon (né le 25 février 1920 et mort en juin 1998) était physicien et philosophe. Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie, Jean Émile Charon s’est d’abord spécialisé dans la recherche nucléaire, au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Saclay. Dans les années 60, il s’oriente définitivement vers la physique théorique fondamentale, où il cherche à prolonger les idées einsteiniennes. Il fait ses études au collège de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre, puis au lycée Carnot, à Paris. Il est reçu en 1941 au concours d’entrée de l’École supérieure de physique et de chimie de Paris, dont il sort avec le diplôme d’ingénieur-physicien en 1944. Il poursuit alors à l’étranger des études plus complètes de physique théorique, notamment aux États-Unis d’Amérique où il reste jusqu’en 1951, occupant un poste d’attaché scientifique auprès de l´ambassade de France à Washington. De retour en France en 1952 il se consacre à des recherches fondamentales de physique théorique: structure de l’univers, théories unitaires des champs physiques, modèles cosmologiques. Il entre en 1955 au Commissariat à l’énergie atomique, à Saclay.

Les recherches d’un modèle unitaire du monde matériel conduisent graduellement Jean É. Charon à se poser de plus en plus impérativement le problème fondamental de la connaissance humaine, celui des méthodologies de pensée, puis enfin le problème de l’homme lui-même dans sa totalité. Il publie à partir de 1961 à la fois des œuvres de philosophie scientifique (La connaissance de l’univers, Du temps, de l’espace et des hommes ou L’homme à sa découverte) et des ouvrages de science pure (Éléments d’une théorie unitaire de l’univers, Relativité générale, La Crise actuelle de la physique). Il se fait connaître au cours de ces années dans les milieux scientifiques internationaux par son travail sur une « théorie unitaire » de l’univers, prolongement des travaux d’Albert Einstein sur ce sujet. Il reçoit en 1961, pour ce travail, le prix Galabert international d’astronautique, puis en 1962 la médaille d’argent d´Encouragement au Progrès. Par ailleurs, son ouvrage La Connaissance de l’univers se voit décerner en 1962 le prix Nautilus, qui couronne le meilleur livre d’information scientifique de l’année. Il est nommé en 1963 directeur du Centre international culturel d’Aigremont, puis en 1964 président de l’Association pour la Coopération de la Jeunesse mondiale. Jean Charon dit de lui-même : « Je suis sorti de ma caverne pour regarder au-dehors ; et j’ai aperçu le monde et tout particulièrement l’Homme, sous l’angle et dans la perspective qui m’étaient offerts depuis mon antre de physicien : je déclare que ce que j’ai alors vu des paysages souvent nouveaux […] ». Depuis sa théorie de la « relativité complexe » (1977), il est conférencier sur ce sujet dans plusieurs universités, notamment Stanford, Yale, Montréal et Paris, où il enseigne une nouvelle discipline scientifique, désignée comme « psychophysique ». Ensuite, il passa en revue les différentes conceptions et définitions des « fantômes » et des « esprits » dans les différentes cultures et civilisations, en relatant différents récits anciens à ce propos (dont des cas recensés à travers l’histoire). Il mentionne également des cas plus récents (du 18e au 20e siècle), partout à travers le monde, y compris en Europe et aux Etats-Unis, avec des études scientifiques menées par des chercheurs et physiciens, – parues ensuite dans des revues scientifiques réputées -, qui ont été incapables d’expliquer leurs observations dans un paradigme matérialiste et dont certaines observations de « phénomènes non-matériels » ont même pu être enregistrées (par vidéo) dans certains cas. L’auteur recense donc de nombreux cas (des plus authentiques aux moins probables, dont certains ont probablement été amplifiés ou déformés par certains individus, car dans bien des cas où il existe clairement un « fond de vérité », l’être humain a souvent tendance, naïvement ou malhonnêtement, à déformer les faits pour de multiples raisons).

Du même auteur il y a aussi les 2 excellents volumes de B.A.-BA des phénomènes mystérieux, volume 1 : « Aussi loin que remonte le témoignage humain, on trouve des récits fantastiques décrivant des phénomènes hors du commun, des phénomènes infiniment mystérieux, qui défient la raison. On trouve la trace de ces phénomènes dans les annales anciennes, dès l’Antiquité, et à toutes les époques suivantes. Notre monde moderne n’est pas exempt de tels événements extraordinaires, et, souvent, la science se « casse les dents » en voulant les expliquer. Tous ces phénomènes étranges ont en commun d’être toujours inexpliqués à l’heure actuelle. On a, certes, émis des hypothèses, des théories, des idées variées, mais le voile du mystère, un instant soulevé, est retombé aussitôt. Considérant la nature quelque peu insaisissable de ces phénomènes, nous avons choisi de plutôt les rapporter de façon « brute », sans trop chercher à fournir une explication, laquelle, nous l’avons dit, relève de la théorie, et non pas de la compréhension. C’est donc davantage une série d’histoires étonnantes, fantastiques (fantasmagoriques, diront certains esprits positivistes), que vous trouverez dans ces pages, et non pas une analyse « scientifique » des thèmes abordés. Ce B.A.-BA des phénomènes mystérieux (volume 1) traite des sujets suivants : – L’ubiquité – Les hommes volants – Les invisibles – La combustion humaine spontanée – Les traces énigmatiques – La danse des cercueils – Les farceurs cosmiques – Les poltergeists – Le mystère du Triangle de la Burle – La ” Fille électrique ” – Les auto-stoppeuses fantômes – Les vaisseaux fantômes. « Que penser des récits fantastiques décrivant des phénomènes paranormaux hors du commun ? (…) une série d’histoires étonnantes vous aidera à vous faire une opinion sur la question » (Le Monde de l’Inconnu) ».

C’est donc un panorama assez complet qu’envisage d’étudier rapidement l’auteur. Le pari est réussi, même s’il aurait gagné à enrichir davantage son ouvrage d’anecdotes bien documentés. Certains phénomènes peuvent faire sourire les plus sceptiques, dont nous faisons partie autrefois, mais ayant constaté (ainsi que nos proches, pourtant de niveau d’éducation différent, ainsi que d’origines, âges, sexes ou orientations politico-religieuses distincts, parfois même opposés) des phénomènes semblables (les mêmes constats s’établissent à toutes les époques et sur tous les continents, aussi bien par des chercheurs et scientifiques, que des gens n’ayant pas reçu de formation scientifique poussée, mais qui n’en sont pas moins intelligents ou lucides pour autant). Tous les phénomènes étudiés ici, sont imputables aux « esprits » (entités psychiques) dont parlent toutes les traditions. En terminologie islamique, il s’agit des jinns (pouvant être bons comme mauvais). Ceci étant dit, certaines anecdotes semblent quand même être tirées par les cheveux, mais l’auteur se montre aussi très critique et ne s’aventure pas trop dans ses conclusions, et quand une chose semble assez grotesque ou fantaisiste, il le souligne en y mettant quelques réserves, et passe en revue aussi les théories et hypothèses scientifiques qui ont été émises à leurs sujets. Bien que certains cas relèvent simplement de phénomènes physiques complexes, et d’autres de canulars ou de charlatanisme, – ce qui par ailleurs existe dans tous les domaines (médecine, politique, histoire, paléontologie, pharmaceutique, etc.) – , d’autres cas sont bien attestés et restent scientifiquement inexplicables (selon les paradigmes matérialistes et scientistes), et relevant soit du spirituel, soit du psychisme, c’est-à-dire d’influences non-physiques, dont les effets sont bien observables, mais dont les causes se trouvent au-delà du monde sensible, tout en maintenant un certain lien d’interaction entre les différents degrés du Réel.

Dans le volume 2 : « (…) nous traiterons des sujets suivants : – Les “crop circles”, ces énigmatiques dessins géométriques qui apparaissent dans les champs de céréales – Les lumières énigmatiques qui surgissent en certains endroits – Les phénomènes météorologiques qui défient la science – Les coïncidences “fortéennes”, qui défient les lois des probabilités- Les fantômes – Les “portes induites”, qui donnent accès à un ailleurs mystérieux – Les animaux inconnus de la zoologie – Les cas incroyables de personnes qui ont “trébuché dans le temps”, pour se retrouver à une autre époque – Les objets divers qui tombent du ciel, sans que l’on en comprenne trop la raison… ni même parfois la nature. Tous ces phénomènes étranges ont en commun d’être toujours inexpliqués à l’heure actuelle (…) ». Faisant suite au volume 1 portant le même titre, ce livre aborde cette fois-ci les types de phénomènes suivants : l’art des champs, les lumières dans la nuit, « météo en folie », les portes menant « ailleurs », l’arche fantastique, etc. Comme pour le premier tome, l’auteur est assez rigoureux, et précise lorsqu’aucune explication donnée n’est satisfaisante sur le plan logique, celui de l’observation ainsi que sur celui de la physique. Il distingue aussi les cas relevant du canular, de l’hypothèse probable (mais sans certitude) du cas qui s’avère globalement authentique. Un ouvrage intéressant, surtout pour les amateurs et passionnés des « phénomènes mystérieux ».

Les ouvrages du chercheur en parapsychologie, mathématicien et statisticien Yves Lignon sont également intéressants dont Enquêtes scientifiques au coeur de l’étrange (éd. ‎Le papillon rouge, 2011) : « La Française Adrienne Bolland, première pilote au monde à traverser la Cordillère des Andes avec l’aide d’un médium ? Une maison où de nombreux objets du quotidien se déplacent sous les yeux des gendarmes ? Une vierge qui apparaît en même temps que le soleil tournant à vive allure ? Yves Lignon, surnommé « le Sherlock Holmes du paranormal », dissèque pour nous de nombreux faits étranges et inexpliqués, cherche à démêler scientifiquement la part du vrai et de la supercherie. Son enquête nous plonge dans une longue série d’histoires stupéfiantes, passionnantes qui laissent sans voix. Ecrites avec suspense, elles nous entraînent aussi sur les chemins de prophéties troublantes, de murs qui parlent et de fantômes célèbres dont le masque et les chaînes finissent par tomber ! Quand la science mène l’enquête… ».

Et son ouvrage Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal (éd. Vallée Heureuse, 2017) : « Bienvenue au pays du paranormal, où se côtoient le mystère et les énigmes ! Perceptions extrasensorielles (voyance, médiumnité, télépathie, prémonitions…), synchronicité, radiesthésie, magnétisme animal, spiritisme, fantômes et ectoplasmes, maisons hantées, poltergeists ou esprits farceurs, transcommunication, alchimie, astrologie, apparitions mariales, expériences de mort imminente, réincarnation… autant de phénomènes et de pratiques pour le moins étranges sont présentés ici et analysés. Pour la première fois, le monde du paranormal est examiné par la science dans le but de comprendre et non de rejeter. Depuis quarante ans, Yves Lignon travaille pour que le paranormal soit enfin pris au sérieux en France. Il décortique, dissèque, examine, étudie chaque fait à première vue « irrationnel » afin d’en saisir au moins le sens, sinon l’explication. À vous qui avez vécu une expérience singulière ou bien, au contraire, qui rejetez ces choses-là, ce livre vous apportera des réponses dans le premier cas et des questions dans le second. Bon voyage… ». Contrairement à ce qu’en disent des zététiciens, Yves Lignon est généralement rigoureux – bien plus que les zététiciens qui critiquent tout ce qu’ils n’approuvent pas pour des motifs et raisons idéologiques et personnels plus que scientifiques et rationnels -. Pour ces raisons, ils l’ont diabolisé et ont tenté de le discréditer.

Le physicien et chercheur Russel Targ a écrit aussi 2 ouvrages sur le sujet de la parapsychologie.

Perceptions extrasensorielles (éd. Trajectoire, 2014) : « Ils ont dit : « Ce livre devrait amener tous ceux qui refusent d’admettre la réalité de ces phénomènes à revoir la situation » (Brian Josephson, Prix Nobel de physique). « Depuis des décennies, Targ a mené des études scientifiques parmi les plus significatives sur la nature de la conscience. Il démontre au-delà de tout doute raisonnable que l’esprit est capable de fonctionner sans limites spatiales ou temporelles, que cette faculté est enseignable et qu’il est possible de la mettre en pratique » (Dr. Larry Dossey, auteur de The Power of Premonitions).  « Targ est un joyau culturel, un pionnier doté d’une intégrité sans faille dans le domaine des perceptions non locales. Voilà une lecture essentielle pour tous ceux qui aspirent à connaître la vérité à propos de l’univers et s’affranchir de toute vision étriquée » (Dr. Judith Orloff, auteure de Second Sight). « Voici le récit raconté de l’intérieur de la recherche qui ébranle les fondations de la pensée occidentale au sujet de l’esprit humain et de ses relations avec le monde physique. Targ aborde ce domaine très délicat avec une rigueur sans concession et un esprit scientifique aiguisé. Je vous en recommande chaudement la lecture ! » (Jeffrey Mishlove, PhD, auteur de The Roots of Consciousness). « Targ est l’un des meilleurs scientifiques en matière de parapsychologie… mais aussi un formidable conteur. Si vous désirez savoir quelles sont les dernières découvertes dans la recherche sur les phénomènes psi, c’est le livre qu’il vous faut » (Charles T. Tart, auteur de The End of Materialism). Russell Targ, aujourd’hui auteur renommé, a été scientifique dans le domaine des lasers. Il a cofondé le programme à 20 millions de dollars de l’Institut de recherche de Stanford qui visait à explorer les facultés parapsychiques dans les années 1970 et 1980. Il a obtenu deux récompenses de la NASA pour ses inventions sur les lasers. En 1997, il a pris sa retraite de Lockheed Missiles & Space Co., où il avait développé des systèmes de lasers embarqués pour détecter les phénomènes de cisaillement du vent. À présent, il enseigne la vision à distance dans des ateliers à travers le monde entier ».

Russell Targ, aujourd’hui auteur renommé, a été scientifique dans le domaine des lasers. Il a cofondé le programme à 20 millions de dollars de l’Institut de recherche de Stanford qui visait à explorer les facultés parapsychiques dans les années 1970 et 1980. Il a obtenu deux récompenses de la NASA pour ses inventions sur les lasers. En 1997, il a pris sa retraite de Lockheed Missiles & Space Co., où il avait développé des systèmes de lasers embarqués pour détecter les phénomènes de cisaillement du vent. À présent, il enseigne la vision à distance [ndt : mais c’est ce genre de choses qu’il faut prendre avec des pincettes, car même une vérité peut devenir malheureusement un fond de commerce avec des gens qui la déforment, et ce, dans tous les domaines] dans des ateliers à travers le monde entier.

Cet ouvrage débute par la définition de ce qu’est une preuve du point de vue scientifique, et tente ensuite de comprendre les diverses motivations et raisons qui font que certains scientifiques restent méfiants ou réfractaires face à certaines découvertes scientifiques qui pourraient remettre en cause, non pas simplement une “hypothèse” banale, mais carrément un mode de vie et plus encore, une autre vision du monde. Ainsi, les plus sectaires parmi eux refuseront même tout débat ou toute possibilité de remettre en cause leurs croyances, hypothèses de travail ou idéologies qui structurent leur vision du monde (et écartent donc les faits qui seraient susceptibles de les réfuter partiellement ou totalement). Certains se moquent même et refusent d’examiner les faits et preuves qui fondent l’argumentation de leurs contradicteurs. On remarquera donc le sérieux de certains “scientistes” pseudo-sceptiques, qui soit refusent d’examiner les faits et les études scientifiques sur des sujets précis, tandis que d’autres les occulteront pour ne pas les admettre, et ne les enseigneront même pas à leurs élèves. D’autres, plus malhonnêtes encore, ne citeront que quelques cas frauduleux ou douteux, pour opérer l’amalgame à partir d’une généralisation abusive (en mettant dans la même catégorie, les cas bien attestés et les cas frauduleux ou douteux). Russel Targ relate également les nombreux programmes de recherches de la NASA et de la CIA concernant les facultés para-psi comme la vision à distance (avec des résultats concrets de visualisation à très longue distance comme dans d’autres continents, observant des cibles, – il semblerait qu’il s’agisse généralement de cibles inertes plutôt que mouvantes -, de bâtiments, paysages, ou les effets des expériences réalisées par des équipes scientifiques), mais sans qu’ils aient pu en cerner la nature même des “phénomènes” en question, si ce n’est qu’ils n’étaient pas de nature physico-matériel. Cependant, connaissant nous-même ce genre de choses, bon nombre d’expériences et de faits qu’ils observent, sont produits par des djinns qui leur font voir certaines visualisations mentales ou “suggestions”, accédant ainsi à un autre niveau de réalité. Cela peut expliquer également pourquoi, en islam par exemple, il est fortement recommandé d’invoquer le Nom de Dieu et de répéter avec conviction certaines formules sacrées pour repousser (et brouiller) les influences (ondes ou entités) psychiques, qui rapporteraient ou accéderaient à des informations privées et intimes.
Encore une fois, le Qur’ân et la tradition prophétique (Sunnah) donnent des outils et recommandations pratiques pour nous protéger contre de nombreux maux divers (et de différents ordres de réalité : physique, psychique, social, professionnel, etc.). Concernant les études et expériences citées dans ce livre, elles sont à la fois nombreuses et limpides, de même que les citations et explications de nombreux scientifiques (psychologues, physiciens, statisticiens, neuroscientifiques, etc.). Cet ouvrage offre l’avantage de fournir une très bonne synthèse sur l’état des connaissances actuelles en ce domaine, et il est en plus de cela, très bien documenté. Les preuves existent, et attestent donc bien de la réalité des phénomènes “para-psi” qui démontrent la réalité d’autres ordre existentiel au sein du Réel, à savoir non-physiques/non-matériels, car il n’est pas possible de les quantifier et que les communications d’énergie ne se manifestent pas à partir des « voies de la physique ».

Sur le fait que certains phénomènes ne sont pas totalement reproductibles, c’est normal, car même dans le domaine de la psychologie, il y a des données qui ne sont pas physiques (donc non-quantifiables) et qui ne sont donc pas totalement manipulables pour “forcer” la reproductibilité incessante d’un même phénomène. Exemple : comprendre les motivations de certaines personnes par rapport à certaines pensées ou actions, il n’est pas possible de les forcer à manifester toujours le même état psychologique, les mêmes pensées, etc., alors que dire des phénomènes difficilement “contrôlables” et qui dépassent le cadre de la physique ?
 Ce livre pose également la question sur la nature (que l’on sait non-physique) des « phénomènes (para)psi ». Les expériences citées ne laissent aucun doute : ces phénomènes existent bel et bien et sont de nature non-physique.

Dans son autre ouvrage L’esprit sans limites : La physique des miracles (éd. J’ai lu, 2014) la même thématique y était abordée : « Qu’il s’agisse de trouver des clés de voiture égarées ou une place de parking, d’anticiper des mouvements boursiers ou de visionner l’intérieur du corps humain, rien ne limite notre conscience, qui transcende à la fois le temps et l’espace. Dans un état de conscience élargie, nous pouvons en effet voir à distance (remote viewing), connaître le futur (précognition), et même soigner les autres avec la pensée. Basé sur plus de quarante années d’expériences scientifiques, L’esprit sans limites démontre que les facultés parapsychiques ne sont ni sacrées ni profanes, mais naturelles. Les travaux de Russell Targ comportent de considérables implications touchant à la philosophie, à la psychologie et à la métaphysique ».

Le chercheur en psychologie, tout en ayant fait des études en ingénierie électrique, Charles T. Tart est devenu aussi un expert dans le domaine de la parapsychologie. Ses travaux et conclusions ont été synthétisés dans son ouvrage Le psychologue, la science et l’extraordinaire – Une introduction à la parapsychologie (éd. InterEditions, 2012) : « Dans cet ouvrage, Charles Tart traite la parapsychologie avec la rigueur du scientifique. Professeur de psychologie à l’université de Californie, puis membre de l’Institut de Psychologie Transpersonnelle de Palo Alto, il a étudié, sa vie durant, les états de conscience modifiés, mais également les phénomènes dits paranormaux : télépathie, clairvoyance, guérison psychique, expériences de sortie hors du corps, médiumnité, etc. Il livre ici, tout au long de ces pages, les conclusions passionnantes de décennies de recherche ». Un ouvrage plutôt rigoureux et très bien documenté sur le plan scientifique, se fondant sur de nombreuses expériences et recherches scientifiques dans ce domaine.

Il nous faut parler aussi de 2 ouvrages de l’ingénieur et chercheur en psychologie de renommée mondiale Dean Radin, dont ce livre ayant connu un fort succès La conscience invisible – Les phénomènes paranormaux existent : les preuves scientifiques ! (éd. J’ai lu, 2000) : « Télépathie, prémonition, psychokinèse, clairvoyance, médiumnité, guérison spirituelle… Rejetés par la science, tournés en ridicule par les ” rationalistes sceptiques “, les pouvoirs psychiques – ou ” psi ” – seront-ils un jour reconnus officiellement ? Pourra-t-on comprendre ces phénomènes étranges dont les êtres humains semblent faire l’expérience depuis des milliers d’années ? En dépit des allégations des rationalistes, l’existence de ces facultés est déjà scientifiquement prouvée, comme le montre Dean Radin. Il explique pourquoi l’étude en laboratoire de ces manifestations est aujourd’hui au-dessus de tout soupçon, et comment les dizaines d’universitaires qui se penchent sur ces problèmes ont élaboré les méthodes expérimentales les plus rigoureuses. Un par un, il démonte les arguments des rationalistes en s’appuyant sur l’analyse des milliers d’expériences menées dans le monde entier depuis une centaine d’années. Ces découvertes ne sont pas innocentes : elles pourraient bientôt trouver des applications dans les nouvelles technologies. Des entreprises de pointe s’y intéressent déjà. Considéré comme un ouvrage clé dans son domaine, la Conscience invisible fait le point sur les derniers développements de l’étude de la conscience humaine ». Là aussi, la documentation scientifique y est importante, et l’auteur ne renonce pas à une approche critique et scientifique de ces phénomènes.

Son autre ouvrage Superpouvoirs ? Science et Yoga : enquête sur les facultés extraordinaires de l’homme (éd. InterEditions, 2014), tout aussi intéressant et riche : « Est-ce que le yoga et la méditation augmentent réellement vos facultés mentales extraordinaires, comme la télépathie, la clairvoyance ou la prémonition ? Est-il réellement possible de deviner les pensées et les intentions d’autrui ? D’avoir une influence sur les objets avec votre esprit ? De prévoir les événements ? Est-il possible que ces superpouvoirs mentionnés dans les textes anciens, mais aussi dans la science-fiction et dans les bandes dessinées aient une quelconque réalité ? ».

Dans ce livre, au style agréable, il traite donc des « phénomènes » spirituels et psychiques, et montre leur nature « non-physique » à partir des données scientifiques qui démontrent indéniablement, que la nature de ses « phénomènes » n’est pas d’ordre physico-matériel. Toutes les données, observations et expériences sont ainsi bien référencées et documentées. Il ne s’agit pas ici de parler du yoga d’un point de vue traditionnel (métaphysique et religieux) sur son orthodoxie ou sa légitimité (et il suffit alors de lire René Guénon et Ananda Kentish Coomaraswamy pour bien démasquer les confusions et contrefaçons modernes concernant l’approche de certaines traditions spirituelles ou les mouvements new-âge), mais d’une étude scientifique sur les bienfaits et manifestations de la pratique du yoga (comme d’autres formes de spiritualité). Une erreur toutefois dans l’ouvrage, c’est que le Christianisme comme l’Islam acceptent bien la réalité des dons et prodiges spirituels (accordés par Allâh aux saints et aux vertueux), des phénomènes psychiques (surtout liés à la sorcellerie/magie noire), contrairement à ce qu’affirme l’auteur en début d’ouvrage. En somme un bon ouvrage pour ceux qui s’intéressent aux bien-fondés de la spiritualité, et dont les conclusions montrent qu’il ne s’agit ni de croyances irrationnelles, ni d’hallucinations, mais bien de réalités palpables aux effets concrets (notamment dans leurs manifestations supra-physiques). L’utilité de cet ouvrage est surtout celle de démontrer que l’existence et ses multiples aspects ne se limitent pas qu’au monde de la « matière physique », et qu’il existe bien d’autres dimensions (non-physiques) tout aussi palpables malgré qu’elles dépassent les modalités existentielles d’ordre matériel et physique.

Dean Radin, ingénieur et docteur en psychologie, responsable scientifique au sein de l’Institut des sciences noétiques (Etats-Unis), détaille les preuves expérimentales de l’existence de ces superpouvoirs. Il nous fournit toutes les données d’une enquête palpitante qui conclut à leur réalité indéniable. Prenant comme point de départ le texte fondateur de Patanjali « Yoga sutras », rédigé voici 2 000 ans, il démontre magnifiquement combien des faits avérés sont souvent plus étranges et plus merveilleux que la fiction la plus débridée.

Un autre grand scientifique, neurobiologiste de formation, est Mario Beauregard qui exerce au Canada. Son ouvrage Du cerveau à Dieu (éd. Guy Trédaniel, 2008) réfutait déjà le modèle matérialiste et réductionniste concernant l’esprit et la spiritualité, mais dans 2 de ses autres ouvrages, c’est l’ensemble du paradigme matérialiste qui a été réfuté concernant la médecine, la santé et les neurosciences, ainsi que la physique.

Dans Les pouvoirs de la conscience – Comment nos pensées influencent la réalité (éd. InterEditions, 2013) : « L’ouvrage a pour but de montrer au lecteur que son esprit modèle son cerveau et sa vie en lui faisant découvrir les impressionnantes capacités de l’esprit.  Les découvertes de neurosciences ont remis en question la vision d’un esprit réduit au cerveau et donc purement matérialiste, mécanique et anatomique. Le monde scientifique, à la suite de Roger W. Sperrit, prix Nobel de médecine (1981), s’ouvre à l’idée d’une conscience propre du cerveau qu’explicite cet ouvrage ».  Il démontre, à l’aide d’expériences scientifiques et d’études cliniques, que l’esprit n’est pas réductible aux neurones ni au cerveau, et que la conscience est toujours possible en dehors des processus électriques du cerveau. Une belle réfutation du paradigme matérialiste sur le plan intellectuel, où la spiritualité et la conscience ne sont pas qu’un ensemble de processus et éléments physico-chimiques, et qu’ils dépassent le plan strictement matériel (physique). Tout en réfutant le monisme matérialiste, il ne sombre pas dans l’autre extrême qui est le dualisme cartésien (deux réalités strictement séparées voire opposées). Ainsi, ses travaux et conclusions convergent vers le monisme spirituel (une seule Réalité, mais aux degrés distincts), qui est ce que révèle les grands maîtres spirituels, lors de leurs états et dévoilements spirituels.

Et dans Un saut quantique de la conscience :  Pour se libérer enfin de l’idéologie matérialiste (éd. Guy Trédaniel, 2018) : « Selon l’approche matérialiste de notre monde qui imprègne notre mode de pensée depuis déjà plusieurs siècles, notre esprit et tout ce que nous expérimentons de manière subjective ne relèveraient que d’activités physiques et chimiques de notre cerveau. Ainsi, nos pensées, notre personnalité et même notre conscience n’auraient d’existence que dans l’étroit périmètre de notre boîte crânienne, notre conscience ne survivrait pas à notre mort physique, et nos émotions n’auraient aucune influence, ni sur la chimie de notre cerveau, ni sur notre santé. Le Dr Mario Beauregard, neuroscientifique canadien de renommée internationale, démontre dans cet ouvrage que cette doctrine matérialiste est erronée, et qu’il est maintenant temps de nous en libérer pour profiter pleinement des pouvoirs de notre conscience. En s’appuyant sur les dernières recherches scientifiques concernant les expériences de mort imminente, la médiumnité, la communication avec les défunts, la réincarnation ou encore les états élargis de conscience, il nous révèle les capacités insoupçonnées qui sommeillent en nous. En effet, nos pensées, nos croyances et nos émotions, en influençant directement nos gènes et notre cerveau, exercent un véritable pouvoir sur notre bien-être et notre santé. Il est tout aussi stupéfiant de constater que dans la réalité quantique, notre esprit peut agir au-delà des limites de notre corps, sans contrainte d’espace ni de temps. Le Dr. Beauregard propose un nouveau modèle de la réalité, le paradigme post-matérialiste qui devrait nous amener à la prochaine grande révolution scientifique ».

Mario Beauregard nous offre une excellente synthèse sur les études scientifiques les plus récentes (respectant les rigoureux protocoles en vigueur dans la méthodologie scientifique), – reposant toutes sur une riche documentation scientifique -, qui montrent l’existence de phénomènes psi (vision à distance, précognition, micropsychokinèse, …), le fait que la conscience n’est pas quantifiable ni réductible à la matière, que la réalité ontologique/fondamentale de l’univers est à la fois transcendante (au-delà de l’espace-temps et de la matière) et immanente, constituant ainsi le Principe commun aux différents degrés du réel (spirituel, psychique, psychologique et physique), et que l’intention-conscience permet de modifier la structure physique de l’organisme et de choses matérielles, et que donc, l’intention ne peut pas être réduite qu’à un processus physico-chimique. Il prend également la peine de réfuter les thèses matérialistes et leurs faiblesses, et de commenter de nombreuses études et hypothèses scientifiques concernant la physique quantique, la médecine du corps et les neurosciences. Concernant le chapitre sur la réincarnation, les « souvenirs des anciennes vies » qui ont été corroborés de façon objective et indépendante (en confirmant les descriptions et informations données par exemple par de jeunes enfants, sur des faits s’étant déroulés avant leur naissance et à des centaines ou de milliers de kilomètres), peuvent s’expliquer par une influence/pénétration psychique extérieure tout simplement, ou par l’apparition de songes véridiques extérieurs leur apportant des informations fiables.

Pour la communication avec les défunts par « voie scientifique », si certains résultats montrent clairement l’accès à des informations impossibles à obtenir par voie matérielle/ordinaire, l’explication des «modernes» n’est pas satisfaisante, en ce sens que, tant que l’on ne voit pas l’apparence des défunts pour bien les identifier, il se pourrait très bien qu’il s’agisse d’entités psychiques (appelées jinns dans la tradition islamique par exemple, – chaque aire civilisationnelle nomme les entités psychiques dans leur propre langage -) se faisant passer pour les défunts. Ainsi, en l’absence d’un dévoilement spirituel ou d’un songe véridique où les défunts apparaissent clairement et dont leurs messages n’incitent nullement à la manipulation ou à commettre des choses immorales, il faut se méfier des communications «scientifiques» avec les défunts, surtout que certaines personnes considérées comme «médiums» ou «voyantes» peuvent très bien mentir pour soutirer de l’argent, ou utiliser des techniques issues de la psychologie, ou encore se tromper ou improviser quand les «communications avec les entités psychiques» sont interrompues. Là où il y a de l’argent, les charlatans ne sont pas loin, que ce soit dans la politique avec les députés corrompus, la médecine conventionnelle moderne avec des médecins qui empoisonnent sur le long terme leurs patients en leur recommandant d’acheter des médicaments ou des traitements inefficaces voire même nocifs, avec les faux voyants et médiums, les médecins incompétents qui prétendent tout guérir par la médecine alternative, etc.

Il faut donc se méfier, mais ce n’est pas une raison pour rejeter en soi, des réalités ou des phénomènes qui peuvent être exacts, efficaces et réels. Même la médecine conventionnelle, qui se base sur des études et des observations sérieuses n’est pas infaillible ni suffisante, puisque de nombreuses personnes continuent à mourir ou à souffrir avec les traitements modernes, cependant, de nombreux cas ont aussi pu être guéris (même si parfois uniquement à travers l’effet placebo). Concernant la médecine traditionnelle (aujourd’hui appelée « alternative ») ses effets sont efficaces et moins dangereux, à condition que le médecin soit honnête et compétent (études de médecine classique ainsi que des méthodes traditionnelles alliées à une bonne connaissance des plantes et de la psychologie des patients, car là aussi, le bon dosage est indispensable).

Son ouvrage complète et nuance à merveille un ouvrage intéressant antérieur d’une décennie, à savoir l’ouvrage de Lynne McTaggart (journaliste scientifique) intitulé La science de l’intention (éd. Ariane, 2008), mais qui manquait parfois de rigueur ou qui offrait des interprétations biaisées et un peu trop « new-âge » d’études scientifiques, mais qui, certes, réfutaient aussi le matérialisme. Cependant, la réfutation du matérialisme ne doit pas être une excuse pour s’égarer dans certains délires ou excès que l’on peut constater chez les adeptes des mouvements spirites et new-âge, confondant d’ailleurs souvent le spirituel avec le psychique ou l’élément psychologique.

Citons aussi l’ouvrage La parapsychologie entre le marteau et l’enclume : Une recherche expérimentale et pionnière sur les merveilles muhammadiennes de la Tariqa Casnazaniyyah (éd. Trafford Publishing, 2011) : « La parapsychologie entre le marteau et l’enclume ? Ce livre pionnier présente le résumé de plusieurs années de recherche scientifique, de laboratoire et théorique, sur les phénomènes paranormaux en général et les merveilles du soufisme islamique connues par les miracles en particulier. Et le livre observe les miracles à la lumière des nouvelles connaissances dans la parapsychologie et les branches des sciences traditionnelles concernées, en soutenant ses propositions avec plus de trois cent cinquante références scientifiques spécialisées. De plus, le livre évalue les théories et les méthodes de recherche dans la parapsychologie du point de vue de la pensée soufie représentée par la Tariqa Casnazaniyyah. Et le livre explique en détail l’état de paralysie totale auquel la parapsychologie est parvenue à cause d’avoir une tendance matérialiste pure représentée par sa tentative faite pour vider les phénomènes paranormaux de tous leurs constituants spirituels en << les humanisant >>, car elle suppose que l’homme est la source, le centre et l’axe de tous les pouvoirs paranormaux. Le livre traite l’étude complète qu’ont faite les deux auteurs d’un genre particulier de prédispositions paranormales que les maîtres de la Tariqa Casnazaniyyah ont permis à leurs disciples de les produire et elles sont les activités connues par << la guérison paranormale des lésions corporelles produites intentionnellement >>. Durant leur pratique de la guérison paranormale des lésions corporelles produites intentionnellement, les disciples exposent leurs corps intentionnellement à des blessures qui sont dans les circonstances ordinaires très dangereuses, plutôt elles sont le plus souvent mortelles, mais sans qu’ils subissent un mal. Et le livre traite l’étude des phénomènes de la guérison paranormale des lésions corporelles produites intentionnellement du point de vue des sciences modernes, en montrant l’influence positive et grande que peut ». Jamal Nassar Hussein est un physicien (Ph. D. en physique théorique des particules), professeur de physique théorique et de philosophie des sciences, et directeur de l’institut scientifique Paramann Programme Laboratories (PPL). Ses champs d’investigation couvrent aussi la relation entre la religion et la science, l’épistémologie, la physique, la parapsychologie, etc.

Tout d’abord, saluons la bonne initiative d’avoir pensé à traduire ce livre en français, bien que la traduction soit défectueuse par moment, ce qui peut agacer certains lecteurs. Ensuite, concernant le contenu de l’ouvrage, celui-ci est très bien structuré et documenté, avec de nombreuses publications scientifiques venant appuyer les dires des auteurs. Les auteurs sont honnêtes et rigoureux, car quand il y a divergence au sein des scientifiques sur tel et tel débat, cela est évoqué, et quand des observations et des expériences ont bien été établies, ils les étayent par des données scientifiques dûment référencées. La conclusion est que oui, dans plusieurs cas bien attestés, y compris tout au long du 20e et 21e siècles, des phénomènes psi, dépassant le cadre des lois de la physique, existent bel et bien. Les auteurs nous livrent donc une enquête rigoureuse, bien structurée et bien documentée, se fondant sur plus de 350 études académiques et scientifiques en lien avec le sujet.


Par rapport à la littérature « (pseudo)sceptique », celle-ci se caractérise par la moquerie, l’absence de rigueur et les raccourcis faciles. Alliant mauvaise foi, étroitesse d’esprit, méconnaissance et filtrage des connaissances (devant imposer aux autres ce qui est “vrai” et ce qui ne peut pas l’être, ce qui doit être pensé ou rejeté), nie tout ce qui contredit le matérialisme idéologique avant même avoir réalisé la moindre recherche sérieuse pour infirmer ou confirmer une théorie, une hypothèse, une idée ou un paradigme.
Nier tout cela en bloc sans aucune preuve solide (et sans aucune ouverture d’esprit ; c’est-à-dire qu’ils ne refusent pas cela au nom de la science, mais au nom de présupposés idéologiques qui filtrent donc la science de tout élément contredisant leurs idéologies, éléments qui existent ou qui pourraient exister, car la science n’interdit pas l’existence d’autres degrés du Réel, et vu la complexité de l’univers physique et l’immensité de l’existence, ainsi que la variété d’ordres que nous expérimentons ; physiques, psychiques, psychologiques, sentimentaux, spirituels et autres ; pourquoi devrait-on refuser leurs existences ?).

Il y a par exemple l’ouvrage Petites expériences extra-sensorielles de Richard Wiseman (paru en 2012, soit moins récent que celui de Russel Targ dont nous avons fait l’analyse ici). Cet ouvrage ne se base que sur des cas frauduleux (qui existent dans tous les domaines : médecine, politique, histoire, paléontologie, etc. mais qui auraient l’audace de refuser en bloc la réalité de l’existence ou de l’efficacité relative de la médecine, de l’histoire, de la politique, etc. pour résoudre des problèmes existants ? Personne d’honnête et d’intelligent en tout cas). Ensuite, même parmi leurs tentatives d’explications données, certaines sont hypothétiques et souffrent de lacunes, et manquent de preuves pour les confirmer réellement et ce, sans le moindre doute. Quant à Russel Targ, il cite des expériences menées en laboratoire, concrètes et fiables, avec des témoins et un protocole méthodologique rigoureux et attesté. Ainsi, c’est toujours la même méthode ; ils omettent les nombreuses expériences et observations bien attestées, vérifiées et confirmées, et n’avancent que quelques cas reconnus frauduleux (ou en tout cas douteux car parfois ils n’arrivent pas à démontrer clairement la supercherie), pour induire à partir d’un cas particulier ou isolé, à une conclusion d’ordre général, sans la moindre preuve ou nuance. En outre, ils introduisent leurs idéologies à la place de données purement scientifiques, et font donc plus de la propagande idéologique que de la science « pure ».
L’ouvrage de Russel Targ ne laisse aucun doute possible, car des manifestations concrètes et observables des phénomènes (para)psi ont été observées, ce qui réduit à néant la thèse réductionniste supposant que tout serait « le fruit du cerveau » (et donc des “illusions/hallucinations”), or un effet se produisant en dehors du cerveau, dans le monde sensible ou psychique, sans causalité-lien physique, est un fait, et fait partie du Réel non-fictif, ce qui infirme totalement le paradigme matérialiste. Après évidemment, Russel Targ, au-delà du fait d’avoir établi l’existence de phénomènes réellement para-psi, avance parfois certaines positions, idées ou hypothèses (que l’on peut qualifier d’abusives à notre avis), et donc à ce niveau-là, il est possible de contester ses théories ou des usages abusifs qui peuvent en être fait.

 Il faudrait changer tous les manuels car délaisser les théories propagées dans les manuels, où des scientifiques ont passé des années voire des décennies à les défendre (sous le coup de nombreuses subventions, notamment fournies par des multinationales ou des partis/projets politiques ayant des buts précis : abrutir la masse, vendre des médicaments addictifs au prix exorbitant, pousser à la consommation, défendre la fornication, vendre de l’alcool, etc.) d’où le nombre conséquent d’études scientifiques contradictoires sur un même phénomène, une même activité ou un même fait (que plusieurs théories et explications peuvent en rendre compte). Puis il y a aussi l’orgueil ; devoir accepter de s’être trompé durant des décennies et devoir presque tout reprendre à zéro…Sans parler de l’ego, où remettre en cause les limitations et faiblesses de leur autorité, revient à les rendre “humains”, les “rabaisser” à notre niveau, et donc leur retirer certains privilèges, à l’heure où la masse divinise/idolâtre la science (sans voir ses imperfections, ses limitations, ses failles, ses insuffisances, etc.) et ceux qui prétendent garantir son “orthodoxie” (parfois à tort et d’autres fois à raison). Ils restent des hommes avides d’argent, de pouvoir, ou faibles (devant céder aux pressions des multinationales ou de la politique) ou pouvant tout simplement se tromper. Bien souvent, ce sont plutôt leurs croyances matérialistes, spirites ou leurs idéologies qui conditionnent leur recherche et leur paradigme ; acceptant les faits qui ne contredisent pas leur théorie (un fait peut ne pas réfuter un paradigme ou une hypothèse, mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une preuve démontrant la véracité d’une hypothèse, et sans oublier que plusieurs explications peuvent rendre compte d’un même fait) mais occultant ou se refusant d’admettre l’existence et la fiabilité de faits qui contrediraient leur paradigme.
Ils ne sont pas si différents des hommes du clergé dégénéré, qui n’admettaient pas que l’on remette en question leur autorité. L’histoire se répète donc. La communauté scientifique possède elle aussi, ses propres rites, ses hérétiques, ses opposants, ses “dogmes”, ses censeurs, ses limites, etc.

Concernant le film documentaire Déborah – L’Expérience Inédite, sorti en février 2021, il est intéressant car c’est le cas d’une médium observée et analysée en temps réel par des spécialistes, et aborde le sujet de la vie après la mort et de la communication possible avec les défunts. Ces spécialistes ont bien vérifié qu’il n’y avait pas de fraude en adoptant notamment un protocole en double aveugle suivi et surveillé par plusieurs spécialistes tels que Jay Kynesios, Dr. Éric Dudoit, Merri, Sophie Péters, Jean-Pierre Luminet, Sylvie Déthiollaz, Grichka et Igor Bogdanoff, Benoit Allemane. Certains cas ne sont ainsi pas explicables par la fraude et les techniques liées au mentalisme. Le documentaire aborde aussi la question sous les angles de la physique, des mathématiques et de l’astrophysique (digressant aussi sur les trous noirs, la relativité et les trous de vers) : « L’existence d’une vie après la mort est difficile à prouver, tout comme son contraire. L’objectif principal de cette expérience est donc, premièrement, de se débarrasser de toute suspicion de fraude chez Déborah Benisty pour laisser place à l’extraordinaire afin de laisser matière à réfléchir quant à cette fameuse théorie de la vie après la mort. Une fois le doute de fraude levé (que ce soit de la part de la médium, de la production, du réalisateur, du jury, ect…), alors nous pouvons commencer à avancer, discuter, débattre sur des hypothèses, des théories du : comment Déborah arrive à communiquer, pourquoi, et avec qui. Deuxièmement, en éliminant toute suspicion de fraude, cela montre parallèlement au public le bon exemple sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire face à un médium. Le deuxième objectif principal est donc de prévenir les personnes touchées par le deuil sur l’arnaque, malheureusement très présente dans le milieu, de la médiumnité en leur donnant un maximum d’armes pour déceler le vrai de l’imposture ».

Selon l’islam, les observations et les expériences qui ont été faites, ce genre de phénomènes et d’informations peuvent s’expliquer de différentes manières selon les cas.

1) Fraudes et/ou imagination ou hallucinations.

2) Informations ou phénomènes liés aux jinns (entités psychiques).

3) Intuitions sortant du cadre de l’ordinaire

4) Dons et expériences spirituels, et/ou inspirations Divines (angéliques ou spirituelles).

Pour le point 1, il y a énormément de charlatans qui mêlent ignorance, informations glanées sur les réseaux sociaux ou auprès de leurs entourages, et psychologisme tout en profitant de la détresse émotionnelle des personnes qui sont en deuil.

Pour le point 2, beaucoup de médiums ou de “devins”, qu’ils le sachent ou non, sont plus en contact avec les jinns (entités psychiques) qu’avec les réels défunts ou entités angéliques, ils mêlent ainsi le vrai au faux. Le contact avec le monde angélique/spirituel s’obtient généralement en purifiant son âme des illusions de l’ego, des attaches matérielles et du sentimentalisme. Ainsi, des gens soumis à leur ego, à leurs vices, à l’appât du gain et éloignés de toute spiritualité opérative ne peuvent pas, en temps normal, entrer en contact avec les réalités et êtres du monde spirituel.

Pour le point 3, la plupart des découvertes scientifiques ont été le fruit d’intuitions mentales ou spirituelles, qui ont ensuite conduit à l’élaboration de théories scientifiques puis de confirmations expérimentales.

Pour le point 4, pour ceux qui cheminent dans une voie spirituelle opérative et/ou qui sont en contact avec des maîtres spirituels qualifiés et authentiques, sont familiers avec ce genre choses, et nous savons que les dons, prodiges, expériences et dévoilements d’ordre spirituel sont réels et authentiques, à l’origine souvent de rêves prémonitoires, de phénomènes défiant les lois de la physique, ou d’expériences intérieures très fortes, sans aucun lien avec des hallucinations, des substances chimiques qui altèrent le cerveau ou le mental, etc. Cela n’exclut pas non plus la possibilité que des phénomènes spirituels touchent aussi des personnes (souvent sincères et qui ont une âme inclinée vers la pureté) qui ne cheminent pas forcément dans une tariqa, mais qui ont une relation assez forte avec le Divin et le spirituel. Selon le Qur’ân, Allâh peut accorder Sa Grâce à qui Il veut.

Mais en tant que musulmans, nous avons Allâh, le Qur’ân, les enseignements prophétiques et ceux des maîtres spirituels authentiques, et cela nous suffit, nul besoin d’avoir recours à des médiums ou pseudo-devins qui mêlent souvent ignorance, vérités, mensonges, spéculations et liens avec des entités psychiques. De même, il faut rester loin du new-âge, du spiritisme et de l’occultisme, qui n’ont aucun lien avec l’ésotérisme au sens traditionnel, et qui sont plutôt des voies menant aux déviances et aux influences néfastes, parfois même réellement sataniques, et qui ne proposent aucune voie réellement élévatrice sur le plan spirituel.

  Rationnellement donc, l’existence des Anges comme des Jinns n’est pas inconcevable et relève du possible, et empiriquement, cela a été confirmé par de multiples voies et par des millions d’êtres humains. Nous-mêmes en avons été témoins à plusieurs reprises, après avoir confronté nos observations, ressentis et expériences aux diverses théories scientifiques qui ont été élaborées pour les « expliquer » (même si une tentative d’explication, même crédible, n’est pas forcément la preuve que l’événement en question fut causé par ce qui est décrit dans la tentative d’explication, qui se déroule ad hoc, surtout par des personnes qui n’ont pas été directement témoins dudit phénomène). Nous avons développé cela également dans l’article intitulé La connaissance de la métaphysique et des réalités spirituelles s’obtient par l’ascèse spirituelle, publié le 21 juin 2022. Le célèbre imâm Abû Hâmid al-Ghazâlî (qui étudia les sciences islamiques en même temps que la logique, la philosophie, l’épistémologie, l’astronomie, la physique et d’autres sciences) disait il y a de cela près de 1000 ans dans son Al Munqid min Ad-dalâl (La délivrance de l’erreur) : « Dès le début de la voie se succèdent les dévoilements (Makashafat) et les visions présentielles (Mushahadat) au point qu’en état de veille les sûfis voient les anges et les Esprits des Prophètes ; ils entendent leurs voix et tirent profit de leur présence. Ensuite avec l’élévation de leur état spirituel, ils voient des formes et des images et atteignent des degrés ineffables que nul ne peut exprimer par des mots sans tomber dans l’erreur ». Et nombreux sont ceux, qui à chaque époque, ont pu confirmer cela, qu’ils soient des sûfis réalisés spirituellement, ou des cheminants avancés sur la Voie spirituelle, et de telles personnes existent encore aujourd’hui, avec des prodiges et informations véridiques (et prouvées) obtenues par des voies spirituelles qui sortent clairement de l’ordinaire (conditionné par les lois de la physique).

Dans le cadre des EMI/NDE, bien évidemment, l’interprétation et les significations données à certaines entités (spirituelles ou psychiques) rencontrées, tout comme avec certaines créatures physiques dans le monde ordinaire (même avec d’autres êtres humains) peuvent varier et faire l’objet de critiques, mais pas sur l’existence réelle de ces êtres.

3- Les géants et les créatures étranges du monde physique

La sommité intellectuelle du 20e siècle, celui qui influença un grand nombre de penseurs, de philosophes, de théologiens, de scientifiques, d’écrivains, de mathématiciens, d’artistes et de métaphysiciens, René Guénon, métaphysicien, mathématicien, logicien et philosophe de formation, détenteur d’un savoir encyclopédique hors du commun (physique, biologie, chimie, zoologie, occultisme, religions comparées, épistémologie, sociologie, géologie, histoire et philosophie des sciences, anthropologie, sciences islamiques, sciences traditionnelles comme la science des lettres, etc.), dit dans son célèbre ouvrage qui a été salué par de nombreux physiciens et mathématiciens contemporains (comme Inès Safi, Hamza M. Abdelhaqq, Seyyed Hossein Nasr, Wolfgang Smith, …) Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, René Guénon (éd. Gallimard, 1970, pp.169-172) dans le chapitre 25 – Les fissures de la grande muraille : « Quelque loin qu’ait pu être poussée la « solidification » du monde sensible, elle ne peut jamais être telle que celui-ci soit réellement un « système clos » comme le croient les matérialistes ; elle a d’ailleurs des limites imposées par la nature même des choses, et plus elle approche de ces limites, plus l’état qu’elle représente est instable ; en fait, comme nous l’avons vu, le point correspondant à ce maximum de « solidité » est déjà dépassé, et cette apparence de « système clos » ne peut maintenant que devenir de plus en plus illusoire et inadéquate à la réalité. Aussi avons-nous parlé de « fissures » par lesquelles s’introduisent déjà et s’introduiront de plus en plus certaines forces destructives ; suivant le symbolisme traditionnel, ces « fissures » se produisent dans la « Grande Muraille » qui entoure ce monde et le protège contre l’intrusion des influences maléfiques du domaine subtil inférieur (1). Pour bien comprendre ce symbolisme sous tous ses aspects, il importe d’ailleurs de remarquer qu’une muraille constitue à la fois une protection et une limitation ; en un certain sens, elle a donc, pourrait-on dire, des avantages et des inconvénients ; mais, en tant qu’elle est essentiellement destinée à assurer une défense contre les attaques venant d’en bas, les avantages l’emportent incomparablement, et mieux vaut en somme, pour ce qui se trouve contenu dans cette enceinte, être limité de ce côté inférieur que d’être incessamment exposé aux ravages de l’ennemi, sinon même à une destruction plus ou moins complète. Du reste, en réalité, une muraille n’est pas fermée par le haut et par conséquent n’empêche pas la communication avec les domaines supérieurs, et ceci correspond à l’état normal des choses ; à l’époque moderne, c’est la « coquille » sans issue construite par le matérialisme qui a fermé cette communication. Or, comme nous l’avons dit, la « descente » n’étant pas encore achevée, cette « coquille » ne peut que subsister intacte par le haut, c’est-à-dire du côté où précisément le monde n’a pas besoin de protection et ne peut au contraire que recevoir des influences bénéfiques ; les « fissures » ne se produisent que par le bas, donc dans la véritable muraille protectrice elle-même, et les forces inférieures qui s’introduisent par là rencontrent d’autant moins de résistance que, dans ces conditions, aucune puissance d’ordre supérieur ne peut intervenir pour s’y opposer efficacement ; le monde se trouve donc livré sans défense à toutes les attaques de ses ennemis, et d’autant plus que, du fait même de la mentalité actuelle, il ignore complètement les dangers dont il est menacé.

  Dans la tradition islamique, ces « fissures » sont celles par lesquelles pénétreront, aux approches de la fin du cycle, les hordes dévastatrices de Gog et Magog (2), qui font d’ailleurs des efforts incessants pour envahir notre monde ; ces « entités », qui représentent les influences inférieures dont il s’agit, et qui sont considérées comme menant actuellement une existence « souterraine », sont décrites à la fois comme des géants et comme des nains, ce qui, suivant ce que nous avons vu plus haut, les identifie, tout au moins sous un certain rapport, aux « gardiens des trésors cachés » et aux forgerons du « feu souterrain » qui ont aussi, rappelons-le, un aspect extrêmement maléfique ; au fond, c’est bien toujours du même ordre d’influences subtiles « infra-corporelles » qu’il s’agit en tout cela (3). A vrai dire, les tentatives de ces « entités » pour s’insinuer dans le monde corporel et humain sont loin d’être une chose nouvelle, et elles remontent tout au moins jusque vers les débuts du Kali-Yuga, c’est-à-dire bien au delà des temps de l’antiquité « classique » auxquels se limite l’horizon des historiens profanes. A ce sujet, la tradition chinoise rapporte, en termes symboliques, que « Niu-Koua (sœur et épouse de Fo-hi, et qui est dite avoir régné conjointement avec lui) fondit des pierres des cinq couleurs (4) pour réparer une déchirure qu’un géant avait faite dans le ciel » (apparemment, quoique ceci ne soit pas expliqué clairement, en un point situé sur l’horizon terrestre) (5) ; et ceci se réfère à une époque qui précisément n’est postérieure que de quelques siècles au commencement du Kali-Yuga.

     Seulement, si le Kali-Yuga tout entier est proprement une période d’obscuration, ce qui rendait dès lors possibles de telles « fissures », cette obscuration est bien loin d’avoir atteint tout de suite le degré que l’on peut constater dans ses dernières phases, et c’est pourquoi ces « fissures » pouvaient alors être réparées avec une relative facilité ; il n’en fallait d’ailleurs pas moins exercer pour cela une constante vigilance, ce qui rentrait naturellement dans les attributions des centres spirituels des différentes traditions. Il vint ensuite une époque où, par suite de l’excessive « solidification » du monde, ces mêmes « fissures » furent beaucoup moins à redouter, du moins temporairement ; cette époque correspond à la première partie des temps modernes, c’est-à-dire à ce qu’on peut définir comme la période spécialement mécaniste et matérialiste, où le « système clos » dont nous avons parlé était le plus près d’être réalisé, autant du moins que la chose est possible en fait. Maintenant, c’est-à-dire en ce qui concerne la période que nous pouvons désigner comme la seconde partie des temps modernes, et qui est déjà commencée, les conditions, par rapport à celles de toutes les époques antérieures, sont assurément bien changées : non seulement les « fissures » peuvent de nouveau se produire de plus en plus largement, et présenter un caractère bien plus grave que jamais en raison du chemin descendant qui a été parcouru dans l’intervalle, mais les possibilités de réparation ne sont plus les mêmes qu’autrefois ; en effet, l’action des centres spirituels s’est fermée de plus en plus, parce que les influences supérieures qu’ils transmettent normalement à notre monde ne peuvent plus se manifester à l’extérieur, étant arrêtées par cette « coquille » impénétrable dont nous parlions tout à l’heure ; où donc, dans un semblable état de l’ensemble humain et cosmique tout à la fois, pourrait-on bien trouver une défense tant soit peu efficace contre les « hordes de Gog et Magog » ?

     Ce n’est pas tout encore : ce que nous venons de dire ne représente en quelque sorte que le côté négatif des difficultés croissantes que rencontre toute opposition à l’intrusion de ces influences maléfiques, et l’on peut y joindre aussi cette espèce d’inertie qui est due à l’ignorance générale de ces choses et aux « survivances » de la mentalité matérialiste et de l’attitude correspondante, ce qui peut persister d’autant plus longtemps que cette attitude est devenue pour ainsi dire instinctive chez les modernes et s’est comme incorporée à leur nature même. Bien entendu, bon nombre de « spiritualistes » et même de « traditionalistes », ou de ceux qui s’intitulent ainsi, sont en fait tout aussi matérialistes que les autres sous ce rapport, car ce qui rend la situation encore plus irrémédiable, c’est que ceux qui voudraient le plus sincèrement combattre l’esprit moderne en sont eux-mêmes presque tous affectés à leur insu, si bien que tous leurs efforts sont par là condamnés à demeurer sans aucun résultat appréciable ; ce sont là, en effet, des choses où la bonne volonté est loin d’être suffisante et où il faut aussi, et même avant tout, une connaissance effective ; mais c’est précisément cette connaissance que l’influence de l’esprit moderne et de ses limitations rend tout à fait impossible, même chez ceux qui pourraient avoir à cet égard certaines capacités intellectuelles s’ils se trouvaient dans des conditions plus normales.

  • Dans le symbolisme de la tradition hindoue, cette « Grande Muraille » est la montagne circulaire Lokâloka, qui sépare le « cosmo » (loka) des « ténèbres extérieures » (aloka) ; il est d’ailleurs bien entendu que ceci est susceptible de s’appliquer analogiquement à des domaines plus ou moins étendus dans l’ensemble de la manifestation cosmique, d’où l’application particulière qui en est faite, dans ce que nous disons ici, par rapport au seul monde corporel.
  • Dans la tradition hindoue, ce sont les démons Koka et Vikoka, dont les noms sont évidemment similaires.
  • Le symbolisme du « monde souterrain » est double, lui aussi, et il a également un sens supérieur, comme le montrent notamment certaines des considérations que nous avons exposées dans Le Roi du Monde ; mais ici il ne s’agit naturellement que de son sens inférieur, et même, peut-on dire, littéralement « infernal ».
  • Ces cinq couleurs sont le blanc, le noir, le bleu, le rouge et le jaune, qui dans la tradition extrême-orientale correspondent aux cinq éléments, ainsi qu’aux quatre points cardinaux et au centre.
  • Il est dit aussi que « Niu-koua coupa les quatre pieds de la tortue pour y poser les quatre extrémités du monde », afin de stabiliser la terre ; si l’on se reporte à ce que nous avons dit plus haut des correspondances analogiques respectives de Fo-hi et de Niu-koua, on peut se rendre compte que, d’après tout cela, la fonction d’assurer la stabilité et la « solidité » du monde appartient au côté substantiel de la manifestation, ce qui s’accorde exactement avec tout ce que nous avons exposé ici à cet égard ».

Et dans le chapitre 22 (Signification de la métallurgie), il mettait en garde les modernes conditionnés par le matérialisme et le naturalisme, où un demi-siècle plus tard, ses avertissements se sont réalisés par l’augmentation des catastrophes et des retours du bâton des activités humaines totalement absorbées par le matérialisme, qui détruisent la planète et l’Humanité graduellement : « On comprendra peut-être mieux ce que nous venons de dire si l’on remarque que les métaux, suivant le symbolisme traditionnel, sont en relation non seulement avec le « feu souterrain » comme nous l’avons indiqué, mais encore avec les « trésors cachés », tout cela étant d’ailleurs assez étroitement connexe, pour des raisons que nous ne pouvons songer à développer davantage en ce moment, mais qui peuvent notamment aider à l’explication de la façon dont des interventions humaines sont susceptibles de provoquer ou plus exactement de « déclencher » certains cataclysmes naturels. Quoi qu’il en soit, toutes les « légendes » (pour parler le langage actuel) qui se rapportent à ces « trésors » montrent clairement que leurs « gardiens », c’est-à-dire précisément les influences subtiles qui y sont attachées, sont des « entités » psychiques qu’il est fort dangereux d’approcher sans posséder les « qualifications » requises et sans prendre les précautions voulues ; mais, en fait, quelles précautions des modernes, qui sont complètement ignorants de ces choses, pourraient-ils bien prendre à cet égard ? Ils sont trop évidemment dépourvus de toute « qualification », ainsi que de tout moyen d’action dans ce domaine, qui leur échappe en conséquence de l’attitude même qu’ils ont prise vis-à-vis de toutes choses ; il est vrai qu’ils se vantent constamment de « dompter les forces de la nature », mais ils sont certes bien loin de se douter que, derrière ces forces mêmes, qu’ils envisagent en un sens exclusivement corporel, il y a quelque chose d’un autre ordre, dont elles ne sont réellement que le véhicule et comme l’apparence extérieure ; et c’est cela qui pourrait bien quelque jour se révolter et se retourner finalement contre ceux qui l’ont méconnu.

À ce propos, nous ajouterons incidemment une autre remarque qui ne semblera peut-être que singulière ou curieuse, mais que nous aurons l’occasion de retrouver par la suite : les « gardiens des trésors cachés », qui sont en même temps les forgerons travaillant dans le « feu souterrain », sont, dans les « légendes », représentés à la fois, et suivant les cas, comme des géants et comme des nains. Quelque chose de semblable existait aussi pour les Kabires, ce qui indique que tout ce symbolisme est encore susceptible de recevoir une application se référant à un ordre supérieur ; mais, si l’on s’en tient au point de vue où, du fait des conditions mêmes de notre époque, nous devons nous placer présentement, on ne peut en voir que la face en quelque sorte « infernale », c’est-à-dire qu’il n’y a là, dans ces conditions, qu’une expression d’influences appartenant au côté inférieur et « ténébreux » de ce qu’on peut appeler le « psychisme cosmique » ; et, comme nous le verrons mieux en poursuivant notre étude, ce sont effectivement les influences de cette sorte qui sous leurs formes multiples, menacent aujourd’hui la « solidité » du monde.

Pour compléter cet aperçu, nous noterons encore, comme se rapportant évidemment au côté « maléfique » de l’influence des métaux, l’interdiction fréquente de porter sur soi des objets métalliques pendant l’accomplissement de certains rites, soit dans le cas de rites exotériques (1), soit dans celui de rites proprement initiatiques (2). Sans doute, toutes les prescriptions de ce genre ont avant tout un caractère symbolique, et c’est même ce qui en fait la valeur profonde ; mais ce dont il faut bien se rendre compte, c’est que le véritable symbolisme traditionnel (qu’on doit bien se garder de confondre avec les contrefaçons et les fausses interprétations auxquelles les modernes appliquent parfois abusivement le même nom) (1) a toujours une portée effective, et que ses applications rituelles, en particulier, ont des effets parfaitement réels, bien que les facultés étroitement limitées de l’homme moderne ne puissent généralement les percevoir. Il ne s’agit point là de choses vaguement « idéales », mais, bien au contraire, de choses dont la réalité se manifeste parfois d’une façon en quelque sorte « tangible » ; s’il en était autrement, comment pourrait-on expliquer, par exemple, le fait qu’il y a des hommes qui, dans certains états spirituels, ne peuvent souffrir le moindre contact même indirect des métaux, et cela même si ce contact a été opéré à leur insu et dans des conditions telles qu’il leur soit impossible de s’en apercevoir par le moyen de leurs sens corporels, ce qui exclut forcément l’explication psychologique et « simpliste » par l’« autosuggestion » (2) ? Si nous ajoutons que ce contact peut aller, en pareil cas, jusqu’à produire extérieurement les effets physiologiques d’une véritable brûlure, on conviendra que de tels faits devraient donner à réfléchir si les modernes en étaient encore capables ; mais l’attitude profane et matérialiste et le parti pris qui en résulte les ont plongés dans un incurable aveuglement.

(1) Cette interdiction existe notamment, du moins en principe, pour les rites islamiques du pèlerinage, bien que, en fait, elle ne soit plus rigoureusement observée aujourd’hui ; de plus, celui qui a accompli entièrement ces rites, y compris ce qui en constitue le côté le plus « intérieur », doit s’abstenir désormais de tout travail où le feu est mis en oeuvre, ce qui exclut en particulier les forgerons et autres métallurgistes.

(2) Dans les initiations occidentales, ceci se traduit, dans la préparation rituelle du récipiendaire, par ce qui est désigné comme le « dépouillement des métaux ». On pourrait dire que, dans un cas comme celui-là, les métaux, outre qu’ils peuvent nuire effectivement à la transmission des « influences spirituelles », sont pris comme représentant en quelque sorte ce que la Kabbale hébraïque appelle les « écorces » ou les « coquilles » (qlippoth), c’est-à-dire ce qu’il y a de plus inférieur dans le domaine subtil, constituant, s’il est permis de s’exprimer ainsi, les « bas-fonds » infra-corporels de notre monde ».

Et les effets, dons spirituels et prodiges dont parlent ici René Guénon, existent encore de nos jours, et nous en avons-nous-mêmes été témoins par la Grâce divine. Michael A. Cremo (né le 15 juillet 1948 à New York aux Etats-Unis), – son nom lié à sa confession religieuse hindoue est Drutakarmā Dāsa -, historien, spécialisé en archéologie, historien et philosophe des sciences, ainsi qu’essayiste, est membre de l’History of Science Society et de l’American Anthropological Association.

Dans son livre Histoire secrète de l’espèce humaine publié en français en 2002 aux éditions Du Rocher (en anglais Forbidden Archeology: The Hidden History of the Human Race, 1993, une édition plus précise avec tous les détails et les débats scientifiques autour de l’étude des fossiles et artefacts), il recense différentes découvertes archéologiques, paléontologiques et matérielles remettant en question la théorie de l’évolution (et non pas seulement l’interprétation néodarwinienne) et l’histoire évolutive des hominidés. Il se rattache au courant créationniste par sa religion, le Gaudiya Vishnouisme, mais admet – en conformité avec les doctrines hindoues qui parlent de millions d’années pour l’histoire humaine – l’origine très lointaine et ancienne de l’espèce humaine, et sans remettre en question les méthodes de datation moderne, conclut que les hommes – selon les fossiles qu’il a étudié et recensé -, pouvaient être contemporains des dinosaures et étaient plus anciens que les espèces simiesques (Voir aussi Science et Inexpliqué, n°34, juillet-août 2013, « Questions à… Michael A. Cremo », p. 24). Son ouvrage a fait évidemment polémique, beaucoup de spécialistes (historiens, archéologues, paléontologues ou autres scientifiques) l’ont acclamé et apprécié, souvent même dans des cercles privés (étant donné les pressions émanant des institutions contre toutes les voix scientifiques critiques) tandis que d’autres l’ont critiqué, par des attaques personnelles et idéologiques et des affirmations gratuites, très rarement accompagnées de démonstrations scientifiques. Si certains fossiles et artefacts peuvent être contestés concernant l’interprétation des auteurs du livre (les erreurs ou lacunes dans les analyses scientifiques sont toujours possibles, même encore aujourd’hui), dans l’ensemble le nombre très élevé de preuves archéologiques et paléontologiques impose de revoir radicalement la théorie officielle (dans les institutions) de l’histoire de l’espèce humaine. Il est d’ailleurs commun que certaines roches, artefacts ou autres éléments matériels qui sont analysés, offrent des estimations très différentes concernant les datations (des fourchettes très larges) à chaque nouvelle analyse, de même que des objets dont on sait dater de quelques siècles, donnent pourtant une estimation de centaines de milliers (ou de millions) d’années selon les méthodes de datation moderne… Les mêmes échantillons ont parfois été envoyés à différents laboratoires, qui ont abouti à des estimations chronologiques très différentes.

Michael Cremo estime – et il n’est pas le seul – qu’il existe des preuves archéologiques soutenant l’idée que l’être humain existe depuis des temps extrêmement reculés et qu’il n’est pas une évolution de créatures simiesques, citant les travaux de la paléontologue britannique Mary Leakey (1913 – 1996) et de son mari Louis Leakey (1903 – 1972) lui aussi paléontologue, et de Josiah Whitney (1819 – 1896) géologue et professeur de géologie à Harvard et chef de l’agence du California Geological Survey (1860 – 1874) -. Lui comme d’autres – notamment le mathématicien et géobiologiste Richard Leslie Thompson (1947 – 2008) et le géophysicien Seyyed Hossein Nasr – parleraient plutôt d’involution humaine (une régression sur plusieurs plans) de l’être humain au fil des siècles (voyant leur matériel génétique s’altérer et se dégrader, ainsi que l’aspect spirituel de leur identité et de leur être).

En 1996, la chaine NBC avait diffusé un documentaire basé sur les découvertes archéopaléontologiques recensées par divers chercheurs appelé The Mysterious Origins of Man : https://www.youtube.com/watch?v=GUcqiQ1b8Zk ; le documentaire fait intervenir quelques spécialistes et auteurs comme Michael Cremo, Richard Thompson, la géologue Virginia Steen-McIntyre, l’anthropologue Carl Baugh (dont certaines affirmations en dehors de ce documentaire sont très contestables, au-delà même des critiques idéologiques habituelles émanant souvent des milieux fanatiques parmi les néodarwiniens, qui eux-mêmes n’hésitent pas à défendre des affirmations pseudo-scientifiques et grotesques sur de nombreux sujets scientifiques, mais qui ont pourtant l’appui des institutions officielles de leur côté) et d’autres.

Le paléontologue Richard Erskine Frere Leakey (1944 – 2 janvier 2022) – fils de Louis et Mary Leakey – avait découvert à l’Ouest du lac Turkana au Kenya, le fossile du garçon de Turkana, découvert en 1984 par Kamoya Kimeu lors d’une prospection : « Ce fossile, inventorié sous le code KNM-WT 15000, est à ce jour le squelette d’Homo ergaster le plus complet que l’on connaisse. Adolescent âgé d’une quinzaine d’années, les paléoanthropologues estiment qu’à l’âge adulte, il aurait dépassé la taille de 1,80 m, révélant qu’il y a près de 2 millions d’années certains de nos ancêtres pouvaient déjà avoir une corpulence semblable à celle des Homo sapiens. Leakey et Roger Lewin racontent l’histoire de leur découverte dans Réexamen des origines (1992). Peu de temps après la découverte du Garçon de Turkana, Leakey et son équipe découvrirent un crâne appartenant à une nouvelle espèce, Australopithecus aethiopicus (KNM-WT 17000) ».

Dans les domaines de l’archéologie et de la paléontologie, il y a énormément de spéculations gratuites et hypothétiques, d’interprétations divergentes et de d’estimations controversées, et la moindre découverte peut ainsi tout bouleverser. Les modélisations informatiques sur l’apparence (visage, peau, etc.) des ancêtres lointains sont souvent orientées idéologiquement et ne peuvent pas être prises pour argent comptant, comme reflétant la réalité. Paradoxalement, alors que les scientistes et « évolutionnistes » aiment dire que la science « évolue » constamment et qu’il ne faut pas se montrer « dogmatique » et « borné », ils sont les premiers à refuser certaines découvertes majeures remettant en cause partiellement ou radicalement leurs croyances et leurs modèles, et à taxer les scientifiques qui s’opposent à eux de « charlatans » ou de « controversés », comme si la « science » leur appartenait et était une idéologie dont ils étaient les seuls « gardiens autorisés » de façon auto-proclamée, et comme s’ils avaient la science infuse et que leurs thèses étaient acceptées de tous – ce qui n’est pas du tout le cas – et relevant d’une certitude incontestée (là aussi erronée, car au fil des 30 dernières années, de nombreuses théories que l’on croyait établies – comme la théorie du tout-génétique, l’évolution linéaire du vivant, l’apparition chronologique de certaines espèces humaines et animales, certaines théories physiques, etc. ont volé en éclat, tout comme certaines théories en psychologie, en neurosciences, en médecine, etc.).

L’ouvrage a été réédité en 2021 et préfacé par le chercheur François de Sarre aux éditions Ethos. De Sarre est spécialisé en histoire, en zoologie et en paléontologie. François de Sarre est né le 16 mai 1947 à Dudweiler en Allemagne et est de culture franco-allemande. Spécialisé en Ichtyologie, en Sciences de l’Évolution, en Paléoanthropologie et passionné d’Histoire, François de Sarre est l’un des rares défenseurs francophones des thèses « récentistes ». Il est entré en contact avec des historiens comme Heribert Illig, Christian Blöss, et Uwe Topper qu’il a rencontré à plusieurs reprises afin d’étayer ses recherches. François de Sarre a étudié de 1964 à 1973 la Zoologie, la Botanique et la Paléontologie à l’Université de la Sarre, à Saarbrücken en Allemagne. Après quelques années consacrées à la recherche en Tunisie, de 1973 à 1976, il devient consultant et auteur de publications scientifiques destinées au grand public, principalement en France et en Allemagne. Lié d’amitié avec Bernard Heuvelmans (1916-2001), il se passionne pour la théorie de la Bipédie initiale dont il devient un ardent défenseur. En 1988, il fonde à Nice le CERBI (Centre d’études et de recherches sur la Bipédie initiale). De 1989 à 1991, il participe aux fouilles du Laboratoire d’anthropologie du Lazaret à Nice. Il est également membre de la Societas Europea Ichthyologorum (SEI) à Francfort-sur-le-Main. Ses activités scientifiques majeures restent l’Ichtyologie, les sciences de l’Évolution, la théorie de la Bipédie initiale, ainsi que la Cryptozoologie. François de Sarre est l’auteur ou le co-auteur d’une centaine de publications, dans la Presse spécialisée en Ichtyologie, ou dans des magazines de diffusion pédagogique des connaissances scientifiques et environnementales.

« Beaucoup de découvertes étonnantes ont été faites ces deux derniers siècles, remettant totalement en cause la crédibilité des thèses dites officielles sur l’origine de l’Espèce humaine. Ces découvertes sont dérangeantes pour beaucoup de chercheurs et d’institutions lorsqu’elles prouvent que d’anciennes civilisations étaient bien plus avancées que ce que nous avons appris… Des civilisations parfois âgées de plusieurs dizaines de millions d’années. Dans cet ouvrage, Michael Cremo et Richard Thompson unissent leur connaissance de la paléontologie ainsi que leur honnêteté intellectuelle pour nous faire découvrir l’histoire de l’Homme de manière, certes peu académique, mais scientifiquement pertinente. Ce livre n’est nullement le fruit de thèses farfelues et ubuesques, mais il s’agit d’une étude et d’un constat uniquement basé sur des faits et des découvertes : fossiles portant de curieuses incisions, pierres taillées anormalement anciennes, objets attestant d’une culture avancée en des temps reculés prouvant parfois la maîtrise de l’écriture, restes humains étonnamment modernes… Les preuves sont nombreuses et diverses, mais pourtant ignorées. Le chercheur moderne ne cesse de pratiquer le « filtrage des connaissances », se faisant l’aveugle défenseur de la « thèse conventionnelle » et oubliant le véritable but de la Science. Cette pratique constitue une tromperie scientifique d’autant plus grande lorsqu’elle est faite de manière volontaire et délibérée. Le Zoologiste François de Sarre qui se situe dans le domaine de l’étude de la Bipédie initiale pour finalement arriver aux mêmes conclusions que Michael Cremo et Richard Thompson, nous offre également son analyse dans une préface pour cette nouvelle édition. Après la lecture de ce livre, votre conception de ce que vous considériez encore hier comme l’« Histoire de notre civilisation » sera alors entièrement bouleversée. L’Histoire secrète de l’espèce humaine est certainement le document le plus troublant sur l’origine de l’Homme ».

Franck Krieger, historien et archéologue de formation, commentait (sur Amazon) leur livre (édition de 2002) le 17 mai 2007 : « Je suis historien et archéologue de formation, et comme nombreux d’entre eux qui n’ont jamais adhéré à la théorie évolutionniste* que les intégristes de la science ont imposé de force comme un fait établi sans jamais avoir rien prouvé, voilà 20 ans que j’attendais la publication d’un tel ouvrage.

Et je ne suis pas déçu, car loin de faire partie de l’un de ces nombreux déchets à sensations sortant tout droit de l’esprit fantasque des excités qui publient d’habitude ce genre d’ouvrage, c’est au contraire une oeuvre scientifique majeure extrêmement sérieuse et rigoureuse, qui est à mon avis l’une des publications archéologiques les plus importantes que la science ait jamais publié.

Ce livre marque le point de départ téméraire d’une nouvelle ère vers une archéologie objective et ouverte qui va peu à peu se démarquer des anciennes écoles (on pourrait même dire des sectes dans certains cas) dirigées par de vieux dinosaures obtus et tyranniques.

On peut espérer qu’il marque en même temps la fin de l’intégrisme scientifique accompagné de ses réseaux obscurantistes d’une certaine intelligientsia mafieuse dirigée par quelques mandarins qui n’auraient jamais du pouvoir se trouver à la tête de la recherche archéologique, car ils sont à l’origine de l’orientation partiale de la pensée humaine par l’imposition arbitraire de leurs théories quelquefois volontairement truquées. Et elles sont malheureusement toujours admises de fait depuis plus d’un siècle, jusque dans les manuels des écoles primaires sans que personne n’ose ou ne pense à les contredire.

On pourrait même aller jusqu’à dire que ceci est un crime contre l’humanité puisque ce mode de pensée spéculatif oriente tous les hommes qui sont à la recherche de leur passé et donc de leur évolution, vers de fausses pistes. Ainsi, tous les concepts qui sont échafaudés à partir de là sont faussés puisqu’ils sont fondés sur des données erronées.

* Je précise que lorsque je dénonce les théories évolutionnistes, ce ne sont pas celles de C.R. Darwin mais celle des préhistoriens, qui ont détourné et rendu erronées les études de Darwin. Ces dernières ont été confirmées par les généticiens de notre époque, lorsqu’ils ont découvert l’existence des allèles (gènes variant) qui permettent au génotype de se modifier pour s’adapter à de nouvelles situations. On voit que Darwin n’a jamais envisagé ni sous-entendu que les espèces vivantes ont pu apparaître à un état primaire pour tendre vers une perfection ultime, mais que toutes les espèces s’adaptent constamment à leur environnement (donc rien ne permet pour l’instant de connaître l’état, évolué ou bestial, de l’espèce humaine il y a des millions d’années). La théorie de Darwin n’a pas le moindre lien avec celles des préhistoriens qui affirment de la façon la plus spéculative qui soit, que l’espèce humaine est apparue à un état d’ectoplasme il y a quelques millions d’années, pour tendre vers notre état actuel (sous entendu de s’améliorer constamment que ce soit par métissage ou autre). Darwin n’a jamais parlé de cela ; l’adaptation n’est pas synonyme d’amélioration, et bien que cela soit l’une de ses composantes, il faut aussi admettre que des régressions sur le plan génétique en sont le deuxième aspect, car toute adaptation est éphémère en soi, dans un sens ou dans un autre ».

Michael Cremo fut invité dans plusieurs émissions télévisées pour en parler, et évoquait quelques découvertes ainsi que ce qu’il appelle le « filtrage des connaissances » et « l’autocensure » – phénomènes aujourd’hui très connus et répandus dans le monde scientifique (surtout dans les domaines de la santé, de l’histoire, de la biologie, de la psychologie, de l’archéologie et de la physique) qui consistent inconsciemment d’une part à ne pas accorder beaucoup d’importance aux faits et découvertes qui ne s’intègrent pas dans les paradigmes dominants – et qui sont jugés alors comme étant des « anomalies » – et d’autre part les chercheurs ou découvreurs qui s’autocensurent par peur de perdre leur poste, leur emploi, leur prestige ou leur subside, puisqu’ils peuvent être calomniés, diabolisés, emprisonnés, licenciés ou assassinés dans certains pays et par certaines institutions influentes dont leur pouvoir et fortune dépendent de « l’autorité » conférée par leur paradigme.

“Michael Cremo – L’histoire Interdite de l’archéologie”, postée par Dr. Michael Wolf : https://www.youtube.com/watch?v=lYT1O_MnUgA

Un documentaire intitulé Géants : Le Mystère & Le Mythe (en anglais : Giants: The Mystery and the Myth) sorti en 2001 et faisant intervenir plusieurs spécialistes, abordait la question des Géants : https://www.youtube.com/watch?v=sfw75tfjva4

« Le mythe des géants, est un documentaire qui cherche à élucider le mystère autour de ces créatures fantastiques, qui depuis la nuit des temps, fascine et intrigue l’imaginaire humain.

De nombreuses traditions anciennes, mythes et légendes, relatent la présence de géants sur le sol terrestre, célèbres héros réels ou mythologiques qui ont traversé l’histoire de l’humanité. Les géants sont des humains d’un type particulier que nous connaissons par rapport à la bible avec les Nephilim, ces fils des anges et des femmes, et par les mythologies grecques et nordiques, en passant par David et Goliath, le livre d’Henoch.

Le gigantisme est un fait scientifiquement constaté aux différentes périodes biologiques. Il suffit simplement de nous souvenir du gigantisme végétal de l’air primaire, ou plus tard au secondaire, et de la taille incroyable des dinosaures qui peuplèrent la Terre pendant des millions d’années. La fin du tertiaire quant à lui, a vu l’émergence de mammifères gigantesques comme les mammouths.

En suivant cette logique, il est possible d’envisager aussi l’apparition d’hommes de très grandes tailles dans l’histoire de l’évolution. Des scientifiques semblent d’ailleurs avoir retrouvés quelques ossements d’hominidés de grandes statures, qui accréditeraient cette hypothèse. Des traces de ces géants ont été trouvés un peu partout dans le monde…

Tout en se penchant sur l’archéologie, les découvertes d’ossements, ou encore l’histoire ancienne, Alex Hamilton-Brown tente de répondre aux questions que nous nous posons sur ces géants, en étudiant les témoignages de scientifiques, archéologues et écrivains.

La bible nous a fait découvrir une race de géant appelé les Nephilim ! Dans de nombreuses mythologies grecques, les Nephilim étaient considérés comme étant les enfants résultant de l’accouplement entre les anges et les femmes.

Voici quelques-unes des découvertes ayant été récemment relatés :

– Découverte d’un squelette géant dans une province du nord des Philippines mesurant plus de 5,18 mètres.

– Découverte dans le sud-est de la Chine d’ossements appartenant à d’autres humains ayant une taille de plus de trois mètres.

– Le Dr. C.N. Dougherty a irréfutablement démontré qu’on a trouvé dans la vallée des Géants, au Texas, des centaines de traces de sauriens de différentes espèces et, dans chaque cas, ces empreintes s’accompagnaient de traces géantes de pas humain.

– Le Dr. Rex Gilroy (archéologue australien et directeur du Mount York Natural History Museum), a découvert à Mount Victoria diverses empreintes fossiles de pieds de géant dont l’authenticité ne saurait être mise en doute.

Louis Burkhater était un grand docteur qui représentait autrefois la France lors des congrès concernant l’histoire de la préhistoire. Celui-ci écrivit en 1950 : « Nous montrerons clairement que l’existence d’une race d’hommes gigantesques dans la période acheuléenne doit être considérée dès à présent comme prouvée scientifiquement » (“Géants : Le Mystère & Le Mythe”, posté le 9 septembre 2014 par PLejAReNWwW : https://www.dailymotion.com/video/x25jvhk).

Ce documentaire publié en 2001 aux Etats-Unis est très intéressant car il fait intervenir de nombreux experts (archéologues, généticiens, historiens, physiciens, etc.) – même si certains intervenants comme Zecharia Sitchin mélangent science-fiction, croyances personnelles, interprétations anachroniques et littéralistes -, et comporte des analyses basées sur des théories et éléments physiques, sur la littérature mondiale, les « mythes » des anciennes civilisations, les découvertes archéologiques, les Textes religieux, etc. Ce documentaire n’a pas échappé aux adeptes du cercle zététique, mais dans une de leur vidéo (analysant aussi d’autres « documentaires » en plus de celui-ci), ils (notamment Hygiène mentale – qui n’a pas souvent une très bonne hygiène mentale au demeurant) n’ont proposé aucune réfutation d’ordres scientifique ou rationnel, mais se contentaient d’user de sophismes ou de moqueries sans jamais rien proposer de convaincant (seule critique pertinente : certains intervenants font état de leurs conclusions ou positions, mais sans citer d’éléments probants, mais soit parce que le réalisateur n’a pas insisté là-dessus, soit parce que certains passages – peut-être trop longs ou trop techniques – n’ont pas été gardés lors du montage final, mais il faut alors se référer à leurs ouvrages et publications). Ils nient aussi le fait que certaines institutions ou responsables académiques aient voulu détruire certaines preuves, étouffer certaines affaires gênantes ou refusaient idéologiquement d’accepter un certain nombre de découvertes ou théories pouvant mettre à mal leurs croyances matérialistes, scientistes, évolutionnistes ou autres, ce qui n’est pourtant ni impossible, ni des cas isolés, avec de très nombreux exemples aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, en Russie à l’ère de l’Union soviétique, etc., et encore aujourd’hui, comme nous le voyons en Occident, avec l’hystérie pseudo-vaccinale liée au Covid-19 avec des scientifiques assassinés, des chercheurs et médecins licenciés, « discrédités », moqués ou écartés, avec des enquêtes qui sont entravées par les autorités et qui n’aboutissent pas pour trouver et sanctionner les responsables (notamment sur l’origine du Covid à Wuhan).

L’ouvrage L’Atlantide et le règne des géants (éd. J’ai Lu, 1954) discute aussi du sujet, et met en perspective les récits traditionnels (comme la vision de « l’arrêt du Soleil » dans le ciel, l’existence des géants, etc.) dans la Bible comme chez les Grecs, les Egyptiens de l’époque antique et d’autres peuples, avec les théories scientifiques développées par les scientifiques de son époque (dans les années 1950) dont un certain nombre de réflexions et de théories reste encore pertinentes à l’heure actuelle. Il recensait également quelques découvertes par rapport aux géants (des hommes ayant une taille de 3 à 4 m. Un à Java et un dans la Chine du Sud (F. Weidenreich, Giant early man from Java and South China. Anthropological papers of the American Museum of Natural History, vol. 40 n°1, 1945. Apes, giants and man, Chicago, 1946. Des outils de pierre (bifaces) ont été trouvés (en Syrie et en Moravie) dont le poids, de 3 à 4 livres, implique chez les êtres qui les employaient une taille de 3 à 4 mètres (Burkhalter) et les ossements donnaient la même indication pour la taille.

Sur l’affaire de nombreux fossiles de géants détruits : « A US Supreme Court ruling has forced the Smithsonian institution to release classified papers dating from the early 1900′s that proves the organization was involved in a major historical cover up of evidence showing giants human remains in the tens of thousands had been uncovered all across America and were ordered to be destroyed by high level administrators to protect the mainstream chronology of human evolution at the time. The allegations stemming from the American Institution of Alternative Archeology (AIAA) that the Smithsonian Institution had destroyed thousands of giant human remains during the early 1900′s was not taken lightly by the Smithsonian who responded by suing the organization for defamation and trying to damage the reputation of the 168-year old institution.

During the court case, new elements were brought to light as several Smithsonian whistle blowers admitted to the existence of documents that allegedly proved the destruction of tens of thousands of human skeletons reaching between 6 feet and 12 feet in height, a reality mainstream archeology can not admit to for different reasons, claims AIAA spokesman, James Churward.

    «There has been a major cover up by western archaeological institutions since the early 1900′s to make us believe that America was first colonized by Asian peoples migrating through the Bering Strait 15,000 years ago, when in fact, there are hundreds of thousands of burial mounds all over America which the Natives claim were there a long time before them, and that show traces of a highly developed civilization, complex use of metal alloys and where giant human skeleton remains are frequently found but still go unreported in the media and news outlets» he explains.

A giant human femur uncovered in Ohio in 2011 by the American Association for Alternative Archeology, similar to the evidence presented in court

A turning point of the court case was when a 1.3 meter long human femur bone was shown as evidence in court of the existence of such giant human bones. The evidence came as a blow to the Smithsonian’s lawyers as the bone had been stolen from the Smithsonian by one of their high level curators in the mid 1930′s who had kept the bone all his life and which had admitted on his deathbed in writing of the undercover operations of the Smithsonian.

    «It is a terrible thing that is being done to the American people» he wrote in the letter. «We are hiding the truth about the forefathers of humanity, our ancestors, the giants who roamed the earth as recalled in the Bible and ancient texts of the world».

The US Supreme Court has since forced the Smithsonian Institution to publicly release classified information about anything related to the “destruction of evidence pertaining to the mound builder culture” and to elements “relative to human skeletons of greater height than usual”, a ruling the AIAA is extremely enthused about.

    «The public release of these documents will help archaeologists and historians to reevaluate current theories about human evolution and help us greater our understanding of the mound builder culture in America and around the world» explains AIAA director, Hans Guttenberg. «Finally, after over a century of lies, the truth about our giant ancestors shall be revealed to the world» he acknowledges, visibly satisfied by the court ruling.

The documents are scheduled to be released in 2015 and the operation will be coordinated by an independent scientific organization to assure political neutrality » (“Smithsonian Admits to Destruction of Thousands of Giant Human Skeletons in Early 1900′s”, World News Daily Report, 3 December 2014 : https://worldnewsdailyreport.com/smithsonian-admits-to-destruction-of-thousands-of-giant-human-skeletons-in-early-1900s/ ; l’article original publiait aussi 2 photos – l’une avec des crânes et l’autre avec un fémur de grande taille -.

Concernant les géants, au-delà des cas liés à des anomalies génétiques que nous pouvons observer à notre époque (avec quelques êtres humains dépassant les 2m50), des théories ont été avancées, et sachant que cela est rationnellement concevable et empiriquement possible puisque des espèces animales et des dinosaures par le passé ont atteint une taille « gigantesque », par rapport aux conditions environnementales, physiques, gravitationnelles et géologiques qui étaient les leurs, cela est donc possible, et l’on ne peut pas transposer nos conditions actuelles aux époques passées qui connaissaient d’autres conditions, tout comme l’apport nutritionnel d’un fruit dans les années 1950 était plus bien important que celui des fruits actuels dans les sociétés industrialisées : « Saviez-vous que la pomme que vous croquez aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle que vos parents ou vos grands-parents mangeaient il y a quelques décennies ? En effet, des dizaines d’études scientifiques canadiennes, américaines et britanniques confirment une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Si bien que les fruits et les légumes de nos supermarchés sont devenus de véritables coquilles vides sur le plan nutritionnel. Dans les fruits, les légumes et les céréales que nous consommons, la quantité de vitamines A et C, de protéines, de calcium, de fer et de tous les autres minéraux et oligo-éléments a chuté de manière drastique, divisée par deux, par 25 et même parfois par 100 en 70 ans.

Suite aux nombreux croisements, la pomme est particulièrement touchée par ce phénomène. Selon Terra eco qui s’est basé sur plusieurs études, il faudrait manger 100 pommes Golden qu’on trouve dans les supermarchés pour atteindre la teneur en vitamine C d’une ancienne variété de pommes comme la transparente de Croncels. Philippe Desbrosses, docteur en science de l’environnement à l’Université Paris VII, explique : « L’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif ». Les oranges et les pêches ne sont pas épargnées. En 1950, une seule orange suffisait pour nous apporter la quasi-totalité de notre apport journalier recommandé en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour atteindre la même teneur en cette vitamine précieuse pour notre défense immunitaire. Quant aux pêches, il faudrait en manger 26.

Pour inverser cette tendance, l’agriculture biologique a son rôle à jouer, indique le chercheur Brian Halweil dans son rapport « Still No Free Lunch ». Mais pour cela, les agriculteurs qui la pratiquent doivent veiller à ne céder à la tentation d’obtenir des meilleurs rendements en dopant la croissance avec des engrais et de l’eau ou en cueillant les produits avant leur maturité » (“Une pomme des années 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui”, Metro, 21 janvier 2015 : https://fr.metrotime.be/actualite/une-pomme-des-annees-1950-equivaut-100-pommes-daujourdhui).

Et dans un autre média sur le même sujet : « Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments (…) » (“Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui”, L’OBS, 21 novembre 2016 : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150126.RUE7557/une-pomme-de-1950-equivaut-a-100-pommes-d-aujourd-hui.html).

Du côté des espèces simiesques, il est reconnu que des espèces pouvaient atteindre les 3 mètres, il y a de cela environ 100 000 ans si l’on se fie aux méthodes de datation moderne : « le plus grand répertorié étant le Gigantopithèque (espèce asiatique plutôt quadrupède, proche des Orang-outans), qui devait mesurer jusqu’à 3 mètres de haut pour un poids allant jusqu’à 500 kg, et qui disparut il y a environ 100 000 ans » (Gabriel Siméon, « King Kong a existé : il a disparu il y a 100 000 ans », Science et Vie n°1182, 24 juin 2016 : https://www.science-et-vie.com/article-magazine/king-kong-a-existe-il-a-disparu-il-y-a-100-000-ans).

Des espèces qui sont bien plus petites que nous aujourd’hui, pouvaient mesurer par le passé, 2,5 mètres, soit 20 fois leur taille actuelle, comme les scorpions ou les libellules par exemple : « On croyait ces animaux – les arthropodes – plutôt limités en taille mais l’énorme griffe découverte en Allemagne ne laisse guère de doute : son propriétaire était un scorpion, il était plus grand qu’un homme et vivait en mer il y a 390 millions d’années. Trouvées dans une carrière située près de la ville de Prüm, en Allemagne (lander de Rhénanie-Palatinat), de curieuses traces de matière organique sur une pierre plate en morceaux formaient une sorte de puzzle. En le reconstituant, Markus Poschmann, paléontologue allemand, a compris sa nature : un chélicère de scorpion.

Araignées, scorpions et acariens (les arachnides) mais aussi les limules portent deux de ces instruments, formant une impressionnante pince non loin de la bouche, et qui ont donné son nom au groupe des chélicérates. Les traces dégagées par Markus Poschmann se trouvaient dans une couche de sédiments marins datée de 390 millions d’années, ce qui nous plonge au Dévonien, pendant le Paléozoïque (anciennement appelé ère primaire), au moment où tant d’espèces d’origine aquatique commençaient à envahir la terre ferme. D’énormes animaux ressemblant aux scorpions parcouraient les fonds marins, croquant les poissons, qu’ils devaient déchirer de leurs puissantes chélicères et dont les descendants allaient connaître leur heure de gloire sur les terres émergées.

Les plus grands d’entre eux (les euryptéridés) mesuraient parfois deux mètres, comme en témoignent de nombreux fossiles. Avec Simon J. Braddy, de l’université de Bristol (Grande-Bretagne) et O. Erik Tetlie, de l’université de Yale (Etats-Unis), Markus Poschmann a pu déterminer que sa chélicère gravée dans la pierre avait appartenu à une espèce déjà connue de scorpion de mer, Jaekelopterus rhenaniae, qui vécut entre 460 et 255 millions d’années avant le présent. Pourquoi étaient-ils si grands ?

Mais ce chélicère-là mesure 46 centimètres, ce qui implique une taille de 2,50 mètres pour la longueur totale de l’animal. Un record est tombé. Les biologistes n’imaginaient pas qu’un arthropode ait un jour atteint une telle taille.

« C’est une découverte extraordinaire, commente Simon Braddy. Nous savions depuis un certain temps grâce aux fossiles qu’il existait des mille-pattes monstrueux, des scorpions géants, des cafards colossaux et des libellules jumbo mais nous n’avions jamais réalisé, jusqu’à maintenant, à quel point certaines de ces anciennes bestioles étaient grandes ».

Pourquoi le gigantisme aurait-il été généralisé à cette époque ? Une explication proposée est que la teneur de l’atmosphère en oxygène était plus importante qu’aujourd’hui. D’autres pensent que les arthropodes ont dû s’adapter aux armures dont se dotaient les poissons, leurs proies principales, en pleine diversification à l’époque. Simon Braddy n’est pas convaincu par ces hypothèses. « Il n’y a pas d’explication unique », estime-t-il. Selon lui, une cause plus vraisemblable est la faible concurrence qu’offraient alors les vertébrés, rares et chétifs à l’époque, mais qui sont par la suite devenus redoutables, contraignant les scorpions et autres chélicérates à plus de discrétion ». (“Un scorpion géant de 2,5 mètres… heureusement fossile”, Futura Sciences, 22 novembre 2017 : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/paleontologie-scorpion-geant-25-metres-heureusement-fossile-13664/).

Les « géants » ont-ils pu côtoyer les dinosaures, comme le montrent d’anciennes peintures et représentations dans les civilisations anciennes notamment une représentation où l’on voit des hommes chevauchés des dinosaures quadrupèdes ? Cela n’est pas impossible, et des éléments vont dans ce sens, mais il faudrait encore un certain nombre de faits authentifiés pour en être sûr. Une petite liste de découvertes authentifiées (les fraudes et canulars n’ont pas été pris en compte) sur les représentations humaines des dinosaures datant de bien avant les premières découvertes de fossiles par l’archéologie moderne ont été recensées notamment sur ce site :

« – Sur ces pierres découvertes au Pérou, témoignages d’une civilisation très ancienne disparue, on peut voir de nombreux dinosaures, certains chassés, d’autres chevauchés… Voir les Pierres d’Ica.

– On a découvert en France, dans la vallée du Rhône, des silex taillés et gravés d’une civilisation âgée de plus de 20 millions d’années, sur lesquels sont gravés des dinosaures. Voir les Burdigaliens de Serre-Brigoule

– La grotte de Bernifal, située en Dordogne (France), est mondialement renommée pour ses 110 gravures et peintures rupestres, notamment ce magnifique mammouth tracé à l’argile (figure de gauche). Mais on montre moins l’image de droite qui semble montrer un dinosaure affrontant un mammouth…

– A partir de 1944, M. Julsrud a retrouvé plus de 33 000 figurines à Acambaro, Mexique. La plupart sont en terre cuite et ont été datées entre 1000 et 4000 ans av. J.C.. Un grand nombre de ces figurines représentent avec une précision étonnante, une grande variété de dinosaures. Il semble même qu’un certain nombre de ces animaux ait été domestiqués… Voir les figurines d’Acambaro.

– Les tribus aborigènes du Queensland, Australie, racontent l’histoire de Yarru ou Yarrba, un animal au long cou muni de nageoires. Cela ressemble étonnamment à un plésiosaure ! De plus, le système digestif est bien décrit, ce qui laisse à penser que cet animal a été chassé et dépecé.

– Au Zimbabwe, près de Salisbury, on a découvert des peintures rupestres dans des grottes situées dans les collines de Gorozomzi. Ces dessins représentent de façon très précise des éléphants, des hippopotames, des girafes et d’autres animaux dont un brontosaure ! L’image de gauche, représentant 3 animaux à long cou et à longue queue, provient de la grotte de Nachikufu près de Mpika au nord du Zimbabwe.

– Bien avant que nous ne connaissions les dinosaures, au Ghana et dans sa région, on se transmettait, de génération en génération, des poids à peser l’or. Ces poids représentaient l’animal totémique de leur propriétaire. De quel animal les négociants Ashantis se sont-ils inspirés ?

– Les anciens habitants de Sumatra ont décrit des animaux à long cou, à longue queue avec une crête sur la tête. Au Musée Ethnographique de Budapest, on peut admirer cette planche décrivant la chasse d’un animal qui pourrait être de la famille des corythosaures. ( ref. )

– Il existe en Amérique du Nord quelques pétroglyphes anciens, mais impossibles à dater précisémment, comme par exemple : Au Natural Bridges National Monument ; Dans le canyon Havasupai en Arizona.

– Les animaux figurant sur ce sceau cylindrique mésopotamien de 3 300 ans av. J.C. ressemblent singulièrement à des dinosaures…

– En 1902, Robert Koldewey, archéologue allemand, mit au jour la Porte d’Ishtar dans les ruines de Babylone. Alternant avec des lions et des aurochs, se trouve cet étrange animal, le sirrush (dragon). Cette porte, construite 600 ans av. J.C. par le roi Nabuchodonosor, a été reconstituée au Musée Pergamon de Berlin

– Cette urne trouvée à Caria en Turquie (datée de 530 av. J.C., environ) décrit un animal ressemblant à un mosasaure au milieu d’autres animaux marins parfaitement connus et identifiés ». (“Les dinosaures impossibles”, LDI5, mis à jour le 9 janvier 2007 : http://www.ldi5.com/paleo/dinos.php).

Sur les empreintes « d’hommes géants » le même site recensait quelques découvertes importantes :

« Quelle est la différence entre ces deux traces d’empreintes ? Celles de gauche sont “homologuées”, car elles cadrent parfaitement avec le dogme ; elles ont été trouvées dans le site de Laetoli en Tanzanie et datent de 3,8 millions d’années. Ce sont les pas laissés dans la boue par un(e) adulte et un enfant, qui ont ensuite été recouverts par des cendres volcaniques et que l’érosion a finalement découverts. Celles de droite font l’objet d’une grande controverse outre-Atlantique. Découvertes en 1908, près de Glenn Rose (Texas), elles montrent des traces humanoïdes de géants de 4 mètres de hauteur (selon les standards modernes ), mêlées avec des traces de dinosaures (de 120 à 130 millions d’années)

Même si les traces que l’on aperçoit au premier plan sur la photo du haut ( à droite ) ont sans doute été laissées par les membres antérieurs ou les métatarses de ces dinosaures, on a du mal à croire que l’érosion ait pu les transformer en celles que l’on peut voir dans la photo en dessous ( à droite ).

On ne s’étendra pas ici, dans les détails de cette controverse virulente, où :

– comme à Glozel, un scientifique, farouchement opposé à l’authenticité du site, a été surpris muni d’une barre de fer en train de détériorer ces traces, sans doute pour prouver qu’elles avaient été gravées par l’homme,

– comme à Ica, l’exploitation commerciale du site a entraîné son pillage et la fabrication de nombreuses empreintes, vendues aux touristes et servant d’alibi à la communauté scientifique pour invalider cette découverte.

D’autres empreintes d’hominidés ont été trouvées, notamment en Arizona à Tuba city, également à proximité de traces de dinosaures, mais elles sont moins nettes car fortement érodées. 

– En 1961, en France, sur le plateau de Daüs de la commune d’Ailhon situé en Ardèche, une empreinte d’humanoïde a été découverte à proximité d’empreintes de dinosaures dans du grès du trias moyen ( environ 220 millions d’années). Selon l’Abbé Albert F. de Lapparent, la déformation serait due à une surface portante abondamment imbibée d’eau, une boue trop liquide. Relevé effectué par M. P. Bellin (7).

– En 1968, un minéralogiste amateur W.J. Meister, à la recherche de fossiles de trilobites et de brachiopodes, vieux de 500 millions d’années, à Antelope Spring ( Utah ), trouva, à sa grande surprise en brisant une roche, ce qui ressemble à une empreinte de chaussure. Sur cette empreinte apparaît un trilobite écrasé.

– En 1969, Troy Johnson, un géologue de trente ans d’expérience de terrain, trouva une couche de grès pleine d’empreintes fossiles au sommet d’une colline à l’est de Tulsa ( Oklahoma ). Parmi les empreintes d’espèces animales disparues depuis 3 millions d’années, certaines semblaient parfaitement humaines avec 5 orteils. Il montra des moulages de ces empreintes à plusieurs experts qui le rejetèrent à cause des implications de sa découverte. (8)

– Dans les années 1970, le Dr Rex Gilroy, directeur du musée d’Histoire Naturelle de Mount York (Australi ), a découvert une empreinte géante au mont Victoria âgée de 200 millions d’années.

D’autres empreintes de pieds nus et de chaussures, mêlées à celles de dinosaures, datées de 100 millions d’années ont été trouvées dans la vallée de Carrizo dans le nord-ouest de l’Oklahoma.

– En 1984, le professeur Kourban Amanniazov, directeur de l’Institut de géologie de l’Académie des Sciences de Turkménie, a dirigé une expédition dans les montagnes de Kouguitang-Taou au sud-est du pays. Parmi les nombreuses traces de dinosaures, ils ont trouvé également une empreinte, pas très nette mais assez distincte, vieille de 150 millions d’années, qui ressemble à la trace d’un pied d’humanoïde. (9) ». (“Les empreintes impossibles”, LDI5, 21 novembre 2022 : http://www.ldi5.com/paleo/prints2.php).

Même chose pour les fossiles d’hominidés :

« Voici donc quelques-unes de ces exceptions, ces fossiles impossibles, qui mériteraient une étude sérieuse, même si c’était pour les invalider !

– Crâne de lignite de Freiberg : En 1842, un crâne humain, mal préservé, est trouvé dans du lignite (1) vieux de 15 à 50 millions d’années. Cet objet fait partie de la collection de l’Académie Minière de Freiberg en Allemagne.

– A partir de 1850, divers fossiles de mammifères (du mammouth au bison) ont été remontés d’une mine d’or de Table Mountain près de Needles en Californie. En 1863, un disque en pierre (à meuler ?) ainsi qu’un morceau de crâne humain sont découverts par le Dr R. Snell. En 1866, M. Mattison, propriétaire d’une mine, dégagea sous une couche de basalte, un crâne humain complet qui fut étudié par le Dr L. Wyman du Collège de Harvard. Ce crâne âgé de 12 millions d’années est d’un type moderne, son authenticité ne fait aucun doute à cause de l’imbrication naturelle des gravats.

– Relaté dans le Saturday Herald of Iowa City, le 10 avril 1867, des os humains et des pointes de flèches en cuivre ont été trouvés dans un filon d’argent à une profondeur de 400 mètres au fond de la mine de Rocky Point à Gilman (Colorado).

– La veine où ces objets reposaient est âgée de 135 millions d’années.

– En juillet 1877, à Spring Valley près d’Eureka (Nevada), quatre prospecteurs trouvèrent ce qui ressemblait à un os humain carbonisé pris dans une roche de quartzite brune. Une fois la roche enlevée, ils découvrirent une partie du fémur, les os du genou, de la jambe et du pied, d’un hominidé qui devait mesurer 3,5 mètres. La roche où ces restes étaient enserrés est estimée à 185 millions d’années.

– Un article du Scientific American, en 1880, rapporte la découverte d’un crâne humain, de morceaux de côtes, de vertèbres et d’une clavicule, dans une mine de fer près de Dry Branch, dans le comté de Franklin (Missouri), à une profondeur de 50 mètres, avec deux pointes de flèches en silex ainsi que du charbon de bois. En les manipulant, les os se brisèrent. Deux semaines et demi plus tard, 1,5 mètre plus bas, le Dr Booth trouva d’autres restes (un fémur, des vertèbres et d’autres morceaux de bois carbonisés ), sur une couche de minerai de fer qui portait des marques de tissage. L’âge estimé de ce minerai est de 425 millions d’années.

– En novembre 1926, dans le puits n°3 de la mine de charbon de Bear Creek, à 80 kilomètres au sud-ouest de Billings (Montana), l’archéologue J.C.F. Siegfriedt trouva une dent humaine (seconde molaire inférieure) dont l’émail s’était transformé en carbone et les racines en fer. Cette dent fut trouvée dans une couche datant de 30 millions d’années. Cette découverte ne suscita l’intérêt d’aucun autre spécialiste et, comme les autres, tomba dans l’oubli.

– En 1958, le Dr J. Huerzeler du Muséum d’Histoire Naturelle de Bâle, trouva à 180 mètres de profondeur, dans une mine de charbon en Toscane (Italie), la mâchoire écrasée d’un enfant de 5 ou 7 ans de type moderne.

– De plus, les strates dont elle a été extraite datant de 20 millions d’années, cette découverte impossible fut classée sans suite.

– En 1973, un collectionneur de roches, Lin Ottinger, en arpentant un plateau rocheux dégagé par les bulldozers pour préparer une exploitation minière, aux alentours de la mine de cuivre de Big Indian, au sud-ouest de Moab (Utah), trouva des morceaux d’os et des dents. Soucieux de sa découverte, il fit appel au Dr J.P. Marwitt, professeur d’anthropologie à l’Université de l’Utah à Salt Lake City, pour fouiller plus avant. Devant plusieurs observateurs, des photographes, des reporters munis de caméras, ils mirent à jour les moitiés inférieures de deux squelettes humains d’apparence moderne, disposés naturellement dans une couche âgée de plus de 100 millions d’années. Les fossiles furent ramenés à l’université pour une datation, non révélée jusqu’à présent, et le professeur Marwitt fut muté…

– En Italie, dans les années 1870, dans une mine de charbon, on a retrouvé le fossile d’un hominidé âgé de 12 millions d’années, baptisé Oreopithécus.

– Au début des années 1980, en explorant une mine de charbon désaffectée à ciel ouvert, près de Mahanoy (Pennsylvanie), Ed Conrad fit plusieurs découvertes troublantes. Sa première trouvaille fut un rocher contenant une inclusion dont les contours ressemblaient à un crâne vu de dessous. Sa deuxième trouvaille fut une pierre ressemblant étrangement au crâne d’un grand anthropoïde. Sa troisième trouvaille fut une autre inclusion dans un rocher, cette fois d’un crâne vu de profil, avec les mêmes protubérances qu’un crâne d’hominidé. D’autres fossiles pétrifiés d’os de fémur et de tibia furent également mis à jour. Ed conrad décida de soumettre ses découvertes au “Smithsonian Institute” qui refusa de faire une étude poussée. Des os d’hominidés pétrifiés de 280 millions d’années, c’est impossible donc… sarcasmes, moqueries… Attitude classique des scientifiques devant une découverte impossible, qui a poussé Ed Conrad à se ranger du côté des créationnistes. C’est avec des fonds privés que ces objets furent étudiés, analysés au microscope électronique, aux rayons X, infra-rouge, etc. Ainsi, le crâne a un palais et une prémolaire à double racine ; c’est à dire que, selon la science officielle, “Dame Nature” aurait eu non seulement la malice de faire un rocher à forte teneur en phosphate ressemblant à un crâne d’hominidé mais y aurait ajouté une cavité à l’emplacement du palais et une prémolaire, ainsi que la structure cellulaire des canaux Haversiens (visibles seulement au microscope).

– En juillet 2005 M. Mohammed Zaraouit a découvert dans une carrière de marbre à Tafilalet (Maroc), dans une couche géologique du dévonien un petit crâne fossilisé d’un primate qui devait être bipède et âgé de 360 millions d’années ! » (“Les fossiles impossibles”, LDI5, 14 juin 2006 : http://www.ldi5.com/paleo/prints.php).

Par conséquent, même en écartant les fraudes et les canulars, les quelques erreurs ou analyses défectueuses, le nombre d’éléments authentifiés, mais ne cadrant pas avec la « doxa officielle » reste important et exige que l’on recourt à d’autres paradigmes et à reconnaitre les faits qui sont considérés comme « impossibles » ou comme des « anomalies », que les adeptes de la doxa officielle préfèrent ignorer, occulter, rejeter idéologiquement ou discréditer sans preuves suffisantes. On le voit bien avec le cas du Covid et du pseudo-vaccin, où malgré l’accumulation des preuves de son inefficacité contre le Covid (en termes de contamination, transmission, formes légères, formes graves et décès) et l’échec de la « vaccination » (là où les pays globalement non-vaccinés se portaient globalement bien mieux, et en avaient fini avec la « crise » Covid avant les pays occidentaux), certains persistent à y croire envers et contre tout, car ils sont persuadés d’avoir raison et ont été formatés par la doxa officielle : « même quand les « vaccins » Pfizer ou Moderna ne fonctionnent pas, ne durent pas et présentent de grands dangers pour la santé, on ne peut pas s’en passer et nous vaincrons le virus que par la « vaccination » », voilà le comble de l’ignorance et de la superstition : un pseudo-vaccin inefficace qui ne correspond pas du tout aux définitions classiques d’un vaccin (qui protège et immunise contre le virus…) et qui peut causer la mort ou des maladies graves même aux jeunes qui étaient en bonne santé et qui avaient très peu de chances de faire des formes graves du virus en temps normal, eh bien, ils persévèrent dans cette voie-là, et obligeaient les animateurs et journalistes à la télévision de vanter la « vaccination » avec l’interdiction de dire le contraire sous peine d’être licenciés…

Il est parfois difficile de trouver la vérité, entre d’une part les mensonges d’Etat ou des institutions officielles qui étouffent pas mal d’affaires qui pourraient mettre en péril leurs gains financiers, leur pouvoir ou leur crédibilité, et d’autre part, certaines théories conspirationnistes qui inventent ou déforment certaines histoires ou prennent pour argent comptant certaines photos truquées pour en tirer des conclusions erronées, ou du moins hâtives et hypothétiques, comme par exemple cette information : « En 2004, lors de recherches gazières effectuées par la société Aramco dans le désert d’Arabie Saoudite, les employés de la société Aramco sont tombés sur un très grand nombre de squelettes de géants. Mais, l’armée Saoudienne a vite sécurisé les lieux et interdit l’accès à la zone. Les oulémas d’Arabie Saoudite ont identifié ces squelettes de géants aux dépouilles du peuple des Aad et l’information a filtré dans la presse, avant d’être très vite retirée afin de ne pas exposer la fausse théorie de l’Evolution de Darwin, théorie du Diable pour nier la Création », sauf que plusieurs sites ont débunké cette information basée sur des photos montages (“Was a Giant Skeleton Uncovered in Saudi Arabia?”, Snopes, 21 juin 2004 par David Mikkelson :  https://www.snopes.com/fact-check/giant-skeleton-uncovered-saudi-arabia/). Attention cependant à certains « facts checkers » qui font aussi parfois de la désinformation (notamment dans les domaines médicaux, géopolitiques ou autres) comme nous l’avions déjà repéré sur des agences de presse comme l’AFP ou des médias comme France Info, Sputniknews (média russe) et d’autres médias officiels, que ce soit concernant le Covid ou le « Vaccin Covid », la Syrie, la Turquie, l’Afghanistan, des sujets scientifiques ou autres, car ils ne sont pas infaillibles et ont souvent de nombreux conflits d’intérêt ou interrogent des « experts » non-fiables ou dont leur avis n’engage qu’eux et ne représente nullement le « consensus scientifique », avis qui sont contestés et réfutés par de nombreux autres experts dont beaucoup seraient qualifiés faussement de « contestés » ou de « charlatans » s’ils se montrent ouvertement trop critiques (même s’ils se fondent que sur des faits scientifiques et des données empiriques vérifiables).

Il y a toutefois des histoires plus complexes et plus sérieuses comme celle du Père Carlos Vaca – prêtre catholique – qui garda pendant des décennies les restes de squelettes de taille immense. La plupart des fragments d’os – d’êtres qui avaient une hauteur d’environ 7 mètres – ont été récupérés, à partir d’un site appelé « Changaiminas » en Équateur. Curieusement, Changaiminas traduit signifie « Cimetière des dieux ». (“7 Metre “Giant Skeleton” On Display In Switzerland”, Mystery History, 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=IBy8MuVxc-Q et “Los huesos de los gigantes en Ecuador”, 2012 : https://www.youtube.com/watch?v=_3M_f45wpAM).

La conférence donnée en 2011 en Afrique du Sud par Klaus Dona sur le sujet des géants vaut aussi le détour (postée par Christopher Wilson en 2013) : https://www.youtube.com/watch?v=x2vMK_hosmU

Le Qur’ân cite une nation très ancienne (aujourd’hui disparue) dont le qualificatif de « géant » a été employé à leur sujet (notamment les Âd et les Tamûd), – que certains ont interprété cependant dans le sens de « forts et puissants » (interprétation pertinente mais qui n’exclut pas forcément le sens littéral non plus) – et un hadith attribué au Prophète (ﷺ) par Abû Hurayra (bien que certains ici y voient un récit israiliyyât) rapporté par rapporté par al-Bukhari dans son Sahîh n°3336 et par Muslim dans son Sahîh n°7092 dit que les premiers hommes mesuraient parfois jusqu’à 60 coudées (donc un peu moins de 30 mètres) : « Adam fut créé par Allâh avec une taille de 60 coudées. Et puis Il lui dit : va saluer ces anges là et écoute leur réponse. Car elle constitue la manière de saluer qui t’est réservée, toi et tes descendants … Il (leur) dit : As-Salâmu ‘alaykûm et ils lui répondirent wa ‘alaykûm as-Salâm wa rahmatu-Llâh » en lui ajoutant « wa rahmatu-Llâh » ». Toute personne qui entrera au Paradis se présentera à l’image d’Adam. Mais la taille des humains n’a cessé de régresser depuis ». Mais s’agit-il d’une erreur du rapporteur (sur la taille exacte, ou usant d’une sorte de figure du style pour mentionner la grande taille des premiers humains), de la simple déduction d’Abû Hurayra (ou d’un rapporteur qui lui a imputé cela) ou s’agit-il de sa taille exacte au Paradis avant sa « chute » terrestre ? Les différentes interprétations sont possibles et scientifiquement, rien ne permet d’infirmer cela, sachant que les scientifiques sont incapables de savoir avec précision et certitude, quelle était la condition générale exacte (climat, géologie, environnement, alimentation, gravité, taux d’oxygène, etc.) sur la terre ou ailleurs dans l’espace, il y a de cela 2000 ans, 5000 ans, 100 000 ans ou plus. Les éléments archéologiques, historiques ou géologiques qu’ils trouvent sont trop « maigres » pour effectuer une modélisation et une représentation exactes, et doivent souvent y remédier en concoctant des théories contestables ou invérifiables, et des représentations issues de leur imagination plus que des faits.

Comme souvent, dans ce genre de choses, il peut donc y avoir une bonne part de vérité, avec aussi des représentations imaginaires, ou des « visions sataniques » en lien avec certains « rites » païens et sataniques liés aux jinns, en tout cas pour ce qui concerne les représentations de « créatures » aux apparences démoniaques. Tout comme de nombreuses superstitions ont été basées sur quelques faits ou témoignages (parfois douteux aussi) qui ont été exagérés, sortis de leur contexte, ou « mal corrélé » en faisant un lien systématique entre certains événements qui n’étaient en réalité pas forcément liés. Il y a un autre phénomène qui se rajoute à celui du « filtrage de la connaissance » (écarter inconsciemment ou idéologiquement tout ce qui ne coïncide pas avec notre « paradigme ») qui est celui de l’autocensure, ou par peur d’être moqués, licenciés, assassinés, emprisonnés ou rejetés, on préfère taire certaines vérités ou découvertes.
Ceci étant dit, même en l’absence de fossiles authentifiés, cela ne suffirait pas pour montrer l’impossibilité ou l’inexistence de certaines espèces, puisque nous n’avons pas retrouvé le fossile de milliards d’êtres vivants qui ont vécu sur Terre depuis que la vie existe sur notre planète.

Mais la Terre est-elle si « vieille » que ça ? A en croire les estimations qui ont beaucoup évolué depuis le 19e siècle, oui, et son âge est estimé actuellement à 4,55 milliards d’années. Or nous savons que le temps est relatif, et que sa « valeur » dépend du référentiel pris comme référence et mesure, et que la perception du temps, elle, peut varier d’une civilisation à l’autre, et même d’un endroit sur terre à un autre (comme depuis le sol français ou dans le ciel français en avion, la perception du temps change). Les scientifiques sont-ils en mesure de « prouver » et de « vérifier » que les valeurs liées à l’espace-temps s’exercent de la même manière partout dans l’univers ainsi qu’à toutes les « époques » ? Pour l’instant, ce n’est pas le cas, et ce qu’ils pensent et disent sont des estimations basées sur des conjectures et certaines méthodes qui offrent des mesures « théoriques », dont certains facteurs demeurent hypothétiques (par exemple concernant les couches géologiques, si celles-ci ont pu s’inverser ou se mélanger au fil des siècles à la suite de grandes catastrophes ou de cataclysmes de grande ampleur, les résultats ne seraient-ils pas faussés concernant les espèces ou éléments liés aux différentes ères géologiques ?). Quoi qu’il soit, de nombreux Textes sacrés et récits traditionnels, que ce soit de l’Hindouisme ou de l’Islam, parlent d’une échelle temporelle – bien que relative selon les référentiels – d’une valeur bien supérieure à 10 000 ans (selon notre mesure actuelle), voir par exemple l’ouvrage du géophysicien et métaphysicien Seyyed Hossein Nasr La connaissance et le sacré (éd. L’Age d’Homme, 1999). Il existe encore des géologues qui contestent la pertinence (et les résultats) des méthodes de datation moderne, notamment celles liées au Carbone 14, et où souvent les résultats donnent une fourchette très imprécise, parfois avec une différence « colossale » de plusieurs (dizaines) de millions d’années.

Même chose pour les estimations plutôt gratuites sur « la mort du Soleil » qui aura lieu d’ici quelques « milliards d’années » selon des scientifiques, qui n’apportent aucune preuve concrète, et qui n’intègrent pas l’imprévisibilité de certains phénomènes cosmiques, alors même que les scientifiques estiment parfois très mal la météo sur quelques heures ou quelques jours alors qu’on parle de notre planète.

Le géologue, polytechnicien et sédimentologue Guy Berthault conteste les méthodes de datation moderne, en ce sens que pour lui, les résultats n’offrent pas de certitude et reposent sur des estimations et des arguments indirects. En effet, les différentes strates et couches géologiques que l’on observe ne suivent pas forcément un ordre chronologique, puisqu’en cas de cataclysme, les couches peuvent se retourner ou se mélanger, notamment – c’est du moins ce qu’affirment des paléontologues, géophysiciens et des géologues – dans le cas par exemple d’un déluge couvrant une vaste zone. Ses arguments ont été exposés notamment dans Les principes de datation géologique en question – une nouvelle approche, la paléohydraulique paru dans la revue Fusion (n°81, Mai-Juin 2000). Il y écrivait ceci : « Hors de la sédimentologie, je voudrais donner deux informations supplémentaires importantes. Christian Marchal 7, de l’Onera, polytechnicien comme moi, a fait paraître en 1996 dans le Bulletin du Muséum d’histoire naturelle de Paris (complété par un erratum publié dans Geodiversitas en 1997), une étude intitulée « Une cause probable de grands déplacements des pôles terrestres », montrant que la surrection d’un grand massif montagneux comme l’Himalaya modifie de quelques millionièmes les moments d’inertie de la Terre, ce qui suffit à déplacer de quelques dizaines de degrés la position d’équilibre stable des pôles. Cette étude publiée précise qu’il résulte de ces déplacements des pôles, combinés avec la rotation de la Terre, de larges transgressions et régressions des océans ; leur amplitude étant beaucoup plus grande que les variations du niveau des océans dues à la glaciation ou la fonte des glaciers consécutives à des variations cycliques des paramètres orbitaux de la Terre. Cela peut expliquer, en plus des données de la paléohydraulique, l’existence de conditions diluviennes dans le passé géologique, outre celles attribuées à la chute de météorites. L’autre information se réfère aux datations radiométriques. Brent Dalrymple, grand spécialiste de datations par potassium-argon (K/Ar), a cité l’exemple de plusieurs volcans dont l’éruption est historiquement connue et dont la datation K/Ar diverge complètement. En 1996, j’ai suggéré à un géologue américain Steve Austin (1) de dater, par cette méthode, l’éruption du Mont Saint Helens en 1986. Comme il disposait d’un échantillon de dacite provenant du cône d’éruption, il en a décomposé une partie en ses constituants et les a donnés, ainsi que la roche entière, à dater à un laboratoire américain. Les résultats furent les suivants :

dacite 350 000 ans

feldspath 340 000 ans

amphibole 900 000 ans

pyroxène 2 800 000 ans

L’erreur vient de ce que les spécialistes supposent que la lave est entièrement dégazée lors de l’éruption et, en conséquence, que l’argon mesuré provient de la décomposition du potassium depuis la cristallisation de la lave en dacite après l’éruption, ce qui donne pour l’éruption des dates aberrantes. L’âge radioactif déterminé pour la dacite prouve qu’il est bien resté de l’argon dans la lave : la supposition faite est illusoire. Plus étonnants sont les âges différenciés de constituants dont la cristallisation fut pourtant quasi simultanée. Une autre série expérimentale est en cours, et cela à partir d’échantillons d’une intrusion de lave à la base du Grand Canyon, soumis à toutes les méthodes de datation radiométrique des roches. Les résultats devraient être connus cet été. J’observerai que la radioactivité, étant réputée indépendante de la pression et de la température du milieu, n’est pas affectée par le changement d’état magmas-cristal. La datation radiométrique d’une roche magmatique me semble donc contestable, quelque référence que l’on fasse aux isotopes stables, non affectés par le changement d’état.

(1) « Excess Argon within Mineral Concentrates from the new dacite lava dome at Mount St Helens Volcano », CEN Tech. J., Vol. 10, N°3, 1996 ».

Le 22 septembre 2018, il donna une conférence sur le sujet (avec de nouveaux éléments) intitulée Refonder la sédimentologie pour le CEP : https://youtu.be/wpv9B4dxscU

Marie-Claire van Oostertwyck-Gastuche, Docteur en sciences (physico-chimie) de l’Université de Louvain, agrégée de l’enseignement supérieur, et professeur des Universités, elle avait publié un papier scientifique sur la méthode du carbone 14. Dans une conférence intitulée L’âge des fossiles ou des roches et donnée au Colloque d’Orsay le 28 septembre 2012, elle questionnait l’âge des fossiles et des roches : https://www.dailymotion.com/video/x2idcxc

Le docteur en physique et chercheur du Laboratoire d’Electronique et de Technologie de l’Information au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA-LETI) Jean de Pontcharra, dans une conférence donnée à Mulhouse entre le 25 et le 27 octobre 2019, intitulée Datations radiométriques et datations de dinosaures au C14, exposait ce qui serait selon lui, les erreurs concernant les méthodes de datation moderne : https://www.youtube.com/watch?v=oMjBiTbSYcY

Le Pr Pierre Rabischong – une sommité dans les sciences de la vie -, rejoint aussi les travaux et conclusions de Jean de Pontcharra – ingénieur de CEA, Dr. de l’Université de Grenoble et Chercheur au CEA-LETI Filières BiCMOS submicroniques -, du géologue Guy Berthault et de la spécialiste de physico-chimie Marie-Claire Van-Oosterwijck-Gastuche, qui sont arrivés à la conclusion que les méthodes de datation moderne qui donnent des âges en plusieurs millions et milliards d’années ne sont pas du tout fiables et réalistes. Voir la conférence donnée par Pierre Rabischong “Le Darwinisme par Pr Pierre Rabischong”, Charles Peguy – Nîmes, 3 novembre 2015 : https://youtu.be/x0m7v204UZY?t=567

Le scientifique et métaphysicien Hamza Benaïssa écrivait aussi à ce sujet des choses intéressantes dans son ouvrage Les fondements idéologiques de l’anthropologie moderne (éd. El Maarifa, 2007).

Cette approche est donc intéressante, à la fois rationnellement et scientifiquement possible, mais ne fait évidemment pas du tout consensus parmi les spécialistes.

De même le modèle de la sphéricité de la terre est contesté par des millions de personnes actuellement (dont des personnes cultivées, qu’elles soient religieuses ou non) même par des physiciens et des astrophysiciens, et il en va de même pour le modèle héliocentrique qui est contesté par certains physiciens et astrophysiciens et où par exemple le célèbre scientifique (physicien, mathématicien et philosophe des sciences) et philosophe américain Wolfgang Smith a montré que les calculs et observations peuvent aussi s’intégrer parfaitement dans le modèle géocentrique dans un cadre relativiste, ne soutenant pas nécessairement le géocentrisme de Ptolémée ou médiéval dans tous ses aspects, mais il n’affirme pas pour autant que le modèle héliocentrique soit nécessairement faux, mais il précise que valeur scientifique dans la mesure où l’observation scientifique dépend du cadre de référence de l’observateur, ce qui est scientifiquement exact et pertinent – tout comme on le sait aussi en physique quantique où le rôle de l’observateur est déterminant et peut influer sur certaines mesures et perceptions -. Selon lui donc, la théorie de la relativité implique que l’héliocentrisme comme le géocentrisme ont une valeur scientifique dans la mesure où l’observation scientifique dépend du cadre de référence de l’observateur. Ainsi, toutes les observations et mesures faites à partir de la Terre — ou de tout satellite proche de la Terre — sont en fait géocentriques » comme il expliquait dans son ouvrage Sagesse de la cosmologie ancienne _ Les cosmologies traditionnelles face à la science contemporaine (éd. L’Harmattan 2012) ainsi que dans son article The Status of Geocentrism parue dans la revue Sacred Web, Vancouver, en 2002, vol. 9 : « Arguing that Tychonian geocentrism and Einsteinian acentrism are reconciled based on their different darshanas [viewpoints], Dr. Smith surveys the empirical evidence in favor of geocentrism and of heliocentrism, and makes out the case for geocentrism based on a science of relativistic physics that accords with traditional doctrine ». Les images qui illustrent le modèle héliocentrique sont des représentations théoriques faites par ordinateur, et non pas des « photos » directes puisqu’il faudrait envoyer très loin dans l’espace, un appareil permettant de filmer ou de photographier avec une grande précision (et sur de très longues distances) le plan d’ensemble de notre système solaire. Même pour la planète terre, ce sont des photos et images qui sont ensuite retravaillées par ordinateur et juxtaposer.

Adhérer à l’une ou l’autre de ses théories n’implique pas d’être idiot ou intelligent, puisque des personnes lucides et très intelligentes à travers les âges, ont adhéré à l’une et l’autre de ses théories, mais il faut voir ensuite quels sont les éléments fiables et tangibles qui cadrent le mieux avec la théorie de la terre plate ou de la terre sphérique, du modèle géocentrique ou héliocentrique. Les partisans de ses 4 théories s’affrontent d’ailleurs à coups d’arguments « scientifiques », logiques, philosophiques et religieux (et l’on retrouve aussi des non-religieux et des athées qui défendent les théories de la terre plate et du géocentrisme). Il faut admettre aussi que les nombreux mensonges de la NASA et de la CIA et des institutions que les Etats-Unis ont financé en Europe et ailleurs, ont nourri de nombreuses thèses conspirationnistes, car là où l’Etat nous ment, il y a anguilles sous roches, et des cascades de mensonges qui s’enchainent, incluant presque tous les domaines de la vie : l’histoire, la santé, la politique, l’archéologie, l’agroalimentaire, l’astrophysique, la médecine, la biologie, la psychologie, l’économique, etc., et les nombreux scandales mondiaux (santé, agroalimentaire, économie, politique, etc.) qui s’accumulent et qui sortent officiellement (après un silence ou un déni durant des décennies ou des années) rendent tout cela possible. Il en faut ensuite très peu pour que des charlatans, des gens peu crédibles ou aux idées « folles » (ou influencées par des suggestions psychiques de jinns) tombent dans d’autres excès et déformations de la réalité.

Concernant les platistes, il ne faut pas s’en moquer, car depuis la Grèce antique, de grands esprits et savants se sont opposés les uns les autres sur la question de la forme de la planète terre, et que les gens de notre époque, se basent encore sur des arguments d’autorité et des éléments indirects ou des perspectives orientées par rapport aux photos et aux vidéos qui servent à justifier leur théorie (que ce soit les platistes comme les sphéristes). Certains esprits raisonnables et loin de tout fanatisme parmi les platistes, avancent tout de même des arguments parfois intéressants (en lien avec certains phénomènes terrestres et atmosphériques qui nous sont « cachés ») mais qui peuvent tout de même se concilier avec le modèle d’une terre sphérique (qui est – mais cela n’engage que nous – plus belle, harmonieuse et complexe que le modèle de la terre plate). On peut leur reconnaitre en tout cas leur curiosité, le fait de ne pas se contenter de croire aveuglément en ce qui leur a été enseigné depuis tout petit, à mener leurs propres recherches et à cogiter sur tout cela, sans pour autant se montrer virulent envers les sphéristes, ce qui contraste avec certains fanatiques parmi les platistes.

Une petite précision ici sur Wikipédia qui n’est malheureusement pas du tout une encyclopédie libre, et qui est souvent très orientée quand il est question de science, d’histoire, de politique et de religion, avec des jugements de valeur catégoriques nullement scientifiques ou objectives, décrétant qui est « hérétique » ou « pseudo-scientifique », qui est « despote » ou « corrompu », mais défendant des criminels de guerre et encourageant la pseudo-science des firmes pharmaceutiques et discréditant (pour des raisons politiques et idéologiques) des scientifiques intègres (parfois de très haut niveau) quand les multinationales demandent d’activer leur réseau pour diaboliser ou disqualifier un dirigeant, un scientifique, un chercheur ou autre.

Une autre théorie qui divise les géophysiciens est celle de l’expansion terrestre qui fut déjà postulée il y a quelques siècles, selon laquelle les déplacements des continents et l’évolution de la lithosphère sont la conséquence d’une augmentation importante et accélérée de la surface et donc du volume de la Terre. Ivan Yarkovsky, en 1888, cherchant à reformuler la gravitation, fonda une théorie fondée sur les flux d’éther. Selon ses hypothèses, il déduisit que l’éther était absorbé par les corps célestes donc que leur masse devait s’accroître. (Ivan O. Yarkovsky, Hypothèse cinétique de la Gravitation universelle et connexion avec la formation des éléments chimiques, 1888).

Les géophysiciens ne s’accordent pas sur ces théories et plusieurs modèles explicatifs ont été proposés.

« Les modèles à masse constante impliquent que par le passé, la densité moyenne de la Terre était très nettement supérieure à sa densité moyenne actuelle (5,5). Par exemple un doublement du rayon terrestre en 250 millions d’années implique une multiplication par huit du volume durant cette période, et donc une densité moyenne de 44 au Trias, alors que la densité actuelle du noyau interne de la Terre est de 13. Si la constante gravitationnelle est restée constante, ceci implique que l’accélération gravitationnelle en surface aurait été de 39 m/s² il y a 250 millions d’années, ce qui aurait nécessité des adaptations physiologiques et morphologiques majeures de la faune et la flore du Trias, qui ne sont pas observées. En comparaison, à densité constante et pour un rayon deux fois inférieur au rayon actuel, la gravité de surface aurait été d’environ 4,9 m/s² ce qui ne nécessite que des adaptations mineures et favorise même le gigantisme ou l’apparition du vol (Stephen Hurrell, Dinosaurs and the Expanding Earth, OneOff publishing, 2003).

Claude Deviau soumet également l’hypothèse que les monopôles magnétiques théorisés par Georges Lochak (ancien directeur de la Fondation Louis-de-Broglie) sous forme de leptons magnétiquement excités, venant du Soleil et convergeant vers les pôles, devraient produire au moins de l’hydrogène au cœur de la croûte terrestre et dans le manteau (Claude Deviau, Lettre à la Rédaction : Sur l’origine des champs pétroliers géants, Annales de la Fondation Louis de Broglie, vol. 32-4, 2007).

 Cette hypothèse donne une piste quant à une accumulation possible de matière dans la Terre. De plus, ces monopôles magnétiques ont la particularité de favoriser les fusions nucléaires via la force faible (Georges Lochak, The Equation of a Light Leptonic Magnetic Monopole and its Experimental Aspects, 17 janvier 2008 : https://arxiv.org/abs/0801.2752) et induisant les transmutations nécessaires à l’obtention de la diversité observée en éléments chimiques au sein de la Terre. Leonid Urutskoev de l’Institut Kurchatov rapporte avoir observé les monopôles magnétiques prévus par Georges Lochak (Georges Lochak, Leonid Urutskoev, Low-Energy nuclear reactions and the leptonic monopole, 2006, in Condensed Matter Nuclear Science: Proceedings of the 11th International Conference on Cold Fusion: Marseilles, France, 31 October- 5 November 2004, 2006, pp. 421-437) ». (Wikipédia, Juin 2022).

Le géologue australien Samuel Warren Carey (1911 – 2002) fut l’un des premiers défenseurs officiels de la théorie de la dérive des continent et ses travaux sur les plaques tectoniques l’ont conduit à élaborer la théorie de l’expansion terrestre notamment dans son ouvrage The Expanding Earth (éd. Elsevier, Amsterdam, 1976).

Le géologue australien James Maxlow (né en 1949) adopta aussi cette thèse à la suite de ses observations et travaux lors « du travail effectué en tant que technicien dans la région minière de Pilbara, en Australie-Occidentale. La région de Pilbara est une structure en forme de dôme, de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre. Cette zone sédimentaire, contenant beaucoup de silice, est très riche en dépôts de fer et est le plus grand gisement de minerai de fer dans le monde. L’intérêt le plus marquant de ces dépôts, du point de vue géologique, est que malgré leur séparation actuelle de plus de 300 km, ils ont la même structure et sont parfaitement compatibles les uns avec les autres comme s’ils avaient fait partie auparavant de la même structure géologique. Les études de Maxlow ont montré que la partie centrale de la structure en forme de dôme de Pilbara a été érodée, et que la structure entière pourrait être un fragment de la surface de la Terre vieux de 2,5 milliards d’années. De par la position des couches de la coupole, il est possible de déterminer le rayon de la Terre à cette époque ». Il publia un livre intitulé Terra non firma Earth, One-Off Publishing, 2005.

D’autres spécialistes comme Cliff Ollier, Donald Findlay, Giancarlo Scalera, Stefan Cwojdziñski, Jan Koziar et Leszek Jamrozik, Dennis McCarthy, Andrew Kugler, le géologue russe Yu Chudinov, Konstantin Meyl, Klaus Vogel, soutiennent aussi cette théorie, et beaucoup d’entre eux participèrent à la conférence du 4 au 9 octobre 2011 à l’école internationale de géophysique d’Erice en Sicile qui portait sur cette thématique.

En 2001, Kevin et Matthew Taylor (père et fils) publièrent le livre La Terre sans horizon (en anglais : Land of No Horizon, éd. Tlonh Publishing, 2001) que la critique a globalement salué, dans lequel ils proposent une théorie dans laquelle la Terre est creuse, et dans une phase d’expansion qui doit conduire à un état final d’équilibre. Dans leur théorie, la présence d’un soleil central de petite taille, alimenté par des radiations provenant de la surface intérieure de la coquille terrestre, explique notamment le magnétisme terrestre. Les auteurs disent que l’expansion des objets creux finirait par se séparer, mais le processus de croissance des planètes et des étoiles implique que de la nouvelle matière est constamment reçue du Cosmos, que la Terre, et très probablement tous les objets célestes de la galaxie, traversent un processus naturel, processus de croissance qu’il y a 200 millions d’années, la planète avait à peu près la taille de la lune actuelle. Ce postulat scientifique de Taylors est tout à fait possible : que le bombardement, pendant 4 milliards d’années, de météorites, d’astéroïdes, de comètes et d’autres débris du cosmos est responsable de l’expansion et de l’augmentation de la gravité de l’orbe creux et, par conséquent, du rétrécissement des grands dinosaures et/ou de l’extinction. Ils avancent également aussi de nombreux éléments scientifiques, interprétés dans le sens d’une sorte de déluge universel. Un commentateur du livre avait résumé quelques questions « clés » qui interrogent et qui permettaient, selon lui, de favoriser la théorie de la terre creuse plutôt que celle de la terre solide :

« La planète Terre est-elle creuse ou solide ? Quelles preuves y a-t-il pour une théorie de la terre solide, et d’autre part quelles preuves sont disponibles pour soutenir la postulation que notre planète est CREUSE ?

Pourquoi la boussole refuse-t-elle de travailler près des pôles ?

Pourquoi certains oiseaux nordiques en hiver volent-ils vers le nord plus profondément dans le pôle ?

Pourquoi la terre est-elle aplatie aux pôles ?

Pourquoi les pôles n’ont-ils jamais été atteints ?

Pourquoi le soleil est-il invisible si longtemps en hiver près des points les plus éloignés au nord ou au sud ?

Qu’est-ce que l’aurore boréale ?

Où se forment les icebergs d’eau douce et comment ?

Pourquoi y a-t-il de la neige colorée dans la région arctique ?

Pourquoi fait-il plus chaud près des pôles qu’à neuf cents ou seize cents kilomètres d’eux ?

Pourquoi la glace de l’océan Arctique est-elle souvent remplie de roches, de gravier et de sable ?

De plus, il existe des preuves photographiques claires de lumières brillantes rayonnant des pôles nord et sud de la planète Mars, Vénus et Jupiter, sans parler de nos aurores boréales ».

Certains arguments qui font dire aux platistes que la terre est plate, sont tirés de ce genre d’observations, sauf qu’elles peuvent aussi s’expliquer dans le modèle d’une terre sphérique.

Le 13 octobre 2010, Priscilla V. publiait aussi ce texte, un compte-rendu de ses propres recherches et de la lecture de cet ouvrage : « J’ai entendu parler de ce livre pour la première fois sur Coast to Coast AM avec George Noory. Au cours de l’interview (qui peut être entendue dans son intégralité sur YouTube au moment de la rédaction de cet article), les auteurs ont déclaré qu’ils avaient passé douze ans à faire des recherches à ce sujet et ont répondu à toutes les questions possibles afin qu’il n’y ait aucun doute dans l’esprit des lecteurs quant à savoir si la terre est réellement creuse ou non. Après avoir lu ce livre, j’avais plein de questions en tête. J’ai envoyé une lettre aux auteurs le 16 juillet 2009. Cette revue contient toutes les questions et la plupart des commentaires.

Tout d’abord, ce livre est incroyable. Il explique à peu près tout (géologiquement parlant). Depuis que j’ai entendu parler pour la première fois de la théorie de la terre creuse, j’en ai été complètement enchanté. Tous les livres que j’ai achetés et lus sur ce sujet m’ont amené à croire que la terre pourrait en fait être creuse. Je veux y croire, mais je pense aussi qu’il est sain de garder une vision sceptique (…). Mes questions aux auteurs (…) : Vous déclarez que la paroi planétaire s’amincit à mesure que le vide intérieur se dilate, poussant la masse des planètes et provoquant ainsi une expansion. Ne doit-il pas y avoir une sorte de trou ou de trous reliant le vide intérieur et l’extérieur, sinon le vide intérieur deviendrait un vide ? D’où vient l’atmosphère intérieure ?

Si le centre de gravité contient une fine couche de fusion séparant la croûte interne et externe, qu’en est-il des légendes indiquant que des personnes font le voyage de la surface externe à la surface interne ? N’y aurait-il pas seulement des poches de masse fondue au lieu d’une couche uniforme englobant toute la terre ?

Comment expliquez-vous le lien des scientifiques entre les émissions de carbone et les cycles de la période glaciaire ? Est-ce purement pseudo-scientifique ?

Qu’en est-il du basculement des pôles ? Quelle est sa place dans l’histoire de la Terre en expansion ?

L’éruption des caldeiras a-t-elle eu un effet majeur sur la formation de la planète ?

Cela devient difficile, mais vous avez utilisé le chiffre de 300 000 km/sec pour la vitesse de la lumière alors que la vitesse correcte est de 299 792 458 m/sec (entre autres estimations). Pour être pris au sérieux par tout membre d’une communauté scientifique, je pense qu’il aurait été préférable d’utiliser la notation la plus précise possible. Mais encore une fois, je pinaille sur celui-ci.

Qu’est-ce qui empêche le soleil central d’émettre des radiations et des rayons UV à un rythme constant ? La vie serait-elle possible dans un environnement aussi confiné ? Encore une fois, ne devrait-il pas y avoir un moyen pour qu’ils s’échappent par des trous dans le mur planétaire ?

Chaque planète est-elle destinée à devenir une étoile ? Croyez-vous que Jupiter deviendra un jour une deuxième étoile de notre système solaire ?

Je ne pense pas que vous ayez fourni suffisamment de preuves pour convaincre le lecteur de l’existence d’un soleil central. Je pense que Marshall B. Gardner était sur la bonne voie, expliquant que lorsque la planète se formait à partir d’une nébuleuse, le soleil central (matière stellaire) était la force centrale gardant la forme sphérique. Puisque son travail est terminé une fois que le mur planétaire s’est étendu jusqu’au point d’équilibre, peut-être que le soleil central finira par s’éteindre au lieu de consommer la planète ? Cela aurait du sens lorsque l’on considère les “planètes mortes”. Pourquoi avez-vous omis de remonter aussi loin dans l’évolution planétaire ?

Si les dinosaures régnaient sur la terre avant l’expansion planétaire, comment ont-ils survécu si longtemps si la Pangée n’avait pas d’océans ? Où était leur source d’eau ?

Si des trous à travers le globe étaient créés à partir de la pression de construction de l’intérieur de la terre, n’y aurait-il pas une boréale au-dessus de chacun d’eux du soleil intérieur qui brille à travers ?

Y a-t-il des preuves océanographiques pour soutenir votre théorie des couches de sédiments remplissant les trous dans le mur planétaire ?

Votre théorie des planètes gazeuses est fascinante. Y a-t-il des preuves provenant de sondes suggérant qu’il y a un vide au-delà des parois planétaires gazeuses ? Si l’unité centrale est attirée vers la plus grande masse de l’atmosphère environnante dans toutes les directions, qu’est-ce qui la fait perdre son équilibre et s’éloigner du centre ?

La gravité et le soleil sont-ils les causes du vieillissement ? Est-ce l’explication des légendes des peuples de la terre intérieure vivant jusqu’à des centaines d’années, comme indiqué dans la Bible ? Si nous devions vivre sur la terre à partir de maintenant, vivrions-nous 2 à 300 ans en théorie ?

Quelles preuves avez-vous pour théoriser que la race connue sous le nom de « Greys » sont nos ancêtres ou même vivent dans la terre ? Qu’en est-il de l’ancienne race de géants qui sont plus aptes au titre ?

Dans le chapitre Les Origines de l’Humanité, avez-vous fait des recherches bibliques et étudié les interprétations des autres ou est-ce une pure spéculation basée sur la théorie de la terre creuse ?

Où l’âge de l’Atlantide, de la Lémurie et de l’Empire de Rama se situe-t-il dans cette histoire mondiale ?

Qu’en est-il de l’histoire d’Olaf Jansen sur le Dieu Smokey ? Où lui et son père sont-ils entrés dans la terre creuse et d’où sont-ils sortis s’il n’y a pas d’ouvertures polaires ?

Où l’amiral Richard E. Byrd a-t-il volé pour se rendre sur la terre creuse ?

J’ai vraiment apprécié ce livre, ne vous méprenez pas; Je le recommande à toute personne intéressée par le sujet. La théorie de l’expansion de la Terre est une théorie qui mérite d’être approfondie. Nous dépensons d’innombrables dollars à explorer l’espace extra-atmosphérique, mais nous connaissons peu la terre sous nos pieds sur laquelle nous marchons ».

Les nombreuses disparitions mystérieuses en mer pourraient aussi être expliquées par cette théorie :

« Si le triangle des Bermudes est bien connu de tous, il existe un autre endroit au monde où d’innombrables disparitions de bateaux et d’avions ont été signalées : le triangle de l’Alaska. Bien évidemment – et même si l’endroit n’est pas très connu – il suscite beaucoup de curiosité et de nombreuses théories circulent sur le sujet. Vortex spatio-temporels, monstre mythique, ou simple coïncidence, qu’en est-il réellement du triangle de l’Alaska ? Le triangle des Bermudes d’Alaska, plus de 16 000 disparitions qui restent inexpliquées. Le triangle de l’Alaska – un nom qui dérive du fameux triangle des Bermudes – est une zone de nature sauvage reliant les trois points de la ville de Juneau, de Barrow et d’Anchorage. La zone couvre également la région nord de la chaîne de montagnes Barrow. Pendant des décennies, le triangle a fait l’objet de recherches et de discussions en raison de multiples disparitions mystérieuses qui y ont eu lieu. En effet, dans le triangle des Bermudes de l’Alaska, les avions tombent, les randonneurs disparaissent et les habitants ainsi que les touristes semblent disparaître dans des contextes qui restent actuellement inexpliqués. L’une des plus célèbres disparitions dans la région s’est produite en octobre 1972 lorsque trois politiciens américains, Hale Boggs, Nick Begich et Russell Brown, ainsi que le pilote Don Jonz et son avion ont disparu. Les disparus ont été activement recherchés pendant 39 jours et un impressionnant arsenal avait été déployé pour les recherches, mais absolument rien n’a été trouvé, ni dépouille ni épave. À l’époque, les théories du complot affirmaient que la disparition avait été orchestrée ou dissimulée par le directeur du FBI, J. Edgar Hoover, en réponse aux luttes politiques intenses qu’il avait eues avec Hale Boggs. À ce jour, aucune trace de l’avion ou des hommes n’a été retrouvée.

Depuis cette disparition très médiatisée, de nombreuses autres personnes ont été portées disparues à proximité du triangle de l’Alaska. Officiellement, plus de 16 000 personnes y ont disparu depuis 1988, et le taux de disparition y a été évalué à 1 personne sur 250. Jusqu’à présent, la meilleure explication rationnelle sur ces multiples disparitions est liée au fait que la région est essentiellement constituée d’une nature vierge et sauvage qui regorge de nombreux dangers potentiels. À cela s’ajoute le fait que la région a un climat capricieux, pouvant tromper même les explorateurs les plus aguerris. 

Bien évidemment, beaucoup de théories cherchent à expliquer ces mystérieuses disparitions avec des théories plus mystiques et rocambolesques. Certains théoriciens du complot ont notamment évoqué le fait que cela pourrait avoir un lien avec les extraterrestres, un vortex spatio-temporel ou encore une force maléfique – d’où l’allusion au triangle qui est lié au symbole sataniste. La théorie des extraterrestres a notamment été alimentée par le fait que l’équipage d’un avion japonais avait affirmé avoir été suivi par trois objets volants non identifiés en survolant le triangle de l’Alaska.

Certains croient également que ces disparitions sont liées au Bigfoot, et certains indigènes expliquent que cela pourrait être l’œuvre d’un démon métamorphe nommé Kushtaka. D’après la légende, ce démon est bienveillant malgré le fait qu’il doit capturer des humains pour prendre leur âme. Quelle que soit la véritable explication qui se cache derrière le triangle de l’Alaska, de nombreux mystères persistent, et cela a été une source d’inspiration pour certains. Le meilleur exemple en la matière est notamment l’émission The Alaska Triangle diffusée sur la chaîne américaine The Travel Channel. L’émission consiste à rassembler des témoignages et des analyses par des experts pour chercher des explications aux disparitions dans la région ». (“Le triangle d’Alaska, un endroit mystérieux où plus de 16 000 personnes ont disparu”, Daily Geek Show, 17 juin 2020 : https://dailygeekshow.com/triangle-alaska-disparition/).

  La littérature ancienne – ainsi que des témoignages modernes – évoquent des créatures identifiées à un certain type de troglodytes, un peu étranges, proches des humains, mais avec des apparences différentes qui font penser aux extraterrestres de la science-fiction.

Il n’est pas impossible, en dehors des cas liés aux jinns ou aux hallucinations, ou encore à l’imaginaire, qu’il s’agit de créatures réelles, isolées du monde ordinaire et des cités humaines, et qui vivent dans des endroits reculés et souvent inaccessibles, mais dont certains individus s’éloignent exceptionnellement de leur habitat naturel, ce qui expliquerait la nature de certains témoignages d’aventuriers qui mènent des expéditions en s’aventurant dans des régions très lointaines et reculées, même s’il n’est pas à exclure, dans un certain nombre de cas, des mensonges ou des exagérations pour se vanter ou faire parler de soi, ou impressionner les gens lorsque l’on revient en quelque sorte bredouille.

Une bonne vidéo (malgré quelques erreurs et raccourcis simplistes comme sur la découverte des Amériques, où il existe bien des preuves textuelles et historiques avant la venue de Christophe Colomb) synthétisant le savoir disponible concernant les anciennes civilisations a été publiée en juin 2022 par la chaine Arcana les Mystères du Monde, intitulée Histoire des anciennes civilisations – Archéologie interdite – Mise à jour 3.0 :

Mais sans même parler des théories de la terre creuse (encore défendue par des scientifiques donc), chaque décennie a son lot d’étonnantes découvertes : d’immenses galeries souterraines, certaines abritant tout un écosystème sont ainsi découvertes – pouvant potentiellement abriter des espèces uniques dont certaines que l’on pensait disparues -, tout comme des continents disparus que l’on a retrouvé sous les eaux.

« Nichée au cœur de la jungle vietnamienne, Son Doong, la plus grande grotte du monde, ouverte depuis huit ans aux visiteurs, est un modèle d’écotourisme, mais cet écosystème unique est menacé par des projets touristiques. Ce dédale souterrain, creusé et érodé depuis des millions d’années s’élève par endroits à 200 mètres de haut : il pourrait contenir un bloc d’immeubles new-yorkais avec des grattes-ciels de 40 étages. A l’intérieur, un tunnel de plus de cinq kilomètres, une barrière de calcite de 90 mètres de haut – la “Grande Muraille du Vietnam”, des stalagmites et des stalactites gigantesques… En 1991, Ho Khanh, un cueilleur du coin, découvre par hasard l’entrée de la cavité, cachée dans le parc national de Phong Nha-Ke Bang, classé au patrimoine de l’Unesco. Il tente de revenir mais est incapable de retrouver l’orifice, dissimulé dans une épaisse jungle, et le site retombe dans l’oubli pendant près de 20 ans. En 2009, Khanh et une équipe de chercheurs britanniques repèrent de nouveau l’entrée et la grotte est enfin répertoriée. Quatre ans plus tard, une partie est ouverte aux touristes (…) ». (“Vietnam : Son Doong, la plus grande grotte du monde, un écosystème unique sous la menace”, Geo, 20 janvier 2021 : https://www.geo.fr/environnement/vietnam-son-doong-la-plus-grande-grotte-du-monde-un-ecosysteme-unique-sous-la-menace-203475).

Voir aussi “Hang Soon Dong est la plus grande galerie souterraine sur Terre”, Brut – 9 avril 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=Ecjf6LlzWyQ

Ces dernières années, un autre continent a été découvert : « La découverte d’un nouveau continent au XXIe siècle, baptisé Zealandia et grand comme les deux tiers de l’Australie, peut laisser sceptique mais son existence est bien réelle. Il y a trois ans des explications à ce sujet avaient été données à Futura-Sciences par le géophysicien français Julien Collot, qui avait pris une part active à la mise en évidence de ce continent à 94 % sous la surface de l’océan Pacifique. On en sait un peu plus aujourd’hui sur les mystères de l’origine de Zealandia avec la publication des résultats des analyses d’une campagne de forages et un documentaire.

Il y a presque trois ans, un groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, français et australiens annonçait rien de moins que la découverte d’un septième continent baptisé Zealandia. Des indices de son existence existaient déjà depuis les années 1970 mais l’idée n’était considérée et débattue sérieusement par la communauté scientifique que depuis une vingtaine d’années. Malheureusement les preuves manquaient pour aller plus loin.

Il faut dire que le continent suspecté, bien que censé s’étendre sur quasiment l’équivalent des deux tiers de la surface de l’Australie est à 94 % sous la surface de l’océan Pacifique, parfois sous des milliers de mètres d’eau et surtout recouvert par une épaisse couche de sédiments. Il n’émerge essentiellement que sous la forme des terres de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie, comme l’expliquait Futura-Sciences dans le précédent article ci-dessous (…) ». (“Zealandia : l’origine du mystérieux continent englouti est liée à la ceinture de feu”, Futura Sciences, 22 février 2020 : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-zealandia-origine-mysterieux-continent-englouti-liee-ceinture-feu-66542/).

L’article induit parfois en erreur dans le sens où ils confondent hypothèses et certitudes comme lorsqu’ils disent : « On sait aussi qu’il est nettement sous le niveau de l’océan depuis des dizaines de millions d’années et on ne peut donc aucunement le rattacher aux mythes de l’Atlantide ou du continent Mu car aucun représentant du genre Homo n’existait alors », mais que cela ne soit pas l’Atlantide des Grecs, peut-être bien, mais on « sait » que si l’on en croit les méthodes de datation moderne, que l’Homme existait à ce moment-là.

Même chose pour des villes souterraines d’une incroyable beauté et complexité, qui « perturbent » et fascinent les chercheurs contemporains, ce qui montre que nos Ancêtres n’étaient pas des idiots dépourvus de savoir de pointe (concernant la médecine, l’astronomie, les mathématiques, l’architecture, l’alimentation, la construction, l’ingénierie, etc.) : « Turquie : il abat un mur et découvre une ville souterraine de 18 niveaux pouvant accueillir 20 000 habitants

Les travaux réservent parfois des surprises, et celle de cet homme en Turquie est de taille… Une ville ancienne et souterraine de 8 étages était cachée sous ses pieds (…) La Terre est habitée depuis des lustres, et nous ne sommes évidemment pas les premiers à avoir posé nos valises sur notre terrain… C’est le constat qu’un habitant Turque a pu faire, en abattant le mur de sa cave… Derrière ce mur, il a découvert un trésor archéologique de taille : une ville entière…. Découverte.

Derinkuyu, signifie « puits profond », est une ville et un district de la province de Nevşehir, en Anatolie centrale (Turquie). Située dans la région de Cappadoce, elle est connue des archéologues pour sa cité souterraine… La plus grande de Turquie. Selon les archéologues et historiens, cette cité existerait depuis Xénophon (IVème et Vème siècle Avant J-C).

Les études indiquent que les gens de l’époque vivaient dans ces cités souterraines, mais elles servaient aussi d’abris aux animaux et de stockage des denrées. Une véritable ville construite sous terre. Plus tard, la cité de Derinkuyu aurait été agrandie au début de la période byzantine (Vème siècle après J-C). (…) On sait donc que cette cité souterraine est la plus grande de Turquie, mais il reste encore de nombreuses zones à découvrir. D’autres constructions sur terre, elles, sont venues recouvrir cette cité souterraine. Un homme a découvert en 1963, que le mur de sa cave cachait en réalité un « morceau » de cette cité souterraine. Alors qu’il achète une vieille maison qui a besoin d’être rénovée, il abat l’un des murs de sa cave… Derrière ce mur, il découvre une pièce qui semble être une chambre… Piqué par la curiosité, il s’avance pour finalement découvrir une ville entière… Devant ses yeux se dévoilent un pressoir à vin, un monastère et même une église… Souvenez-vous, cette ville souterraine était habitée par des chrétiens qui se protégeaient des persécutions. En tout, ce sont 8 étages de bâtiments qui se cachaient derrière le mur de sa cave… Des milliers d’années que ce mur cachait un trésor inestimable. D’après les archéologues qui ont travaillé sur cette découverte, cette ville pouvait accueillir jusqu’à 20 000 personnes, soit l’équivalent d’une ville comme Aix-Les-Bains (73), Beaune (21) ou Agen (47)… Cependant, ils admettent aussi que cette découverte ne représenterait qu’un quart de la ville entière. Ils ont également trouvé des preuves de vie d’animaux en ces lieux. A l’évidence, les bâtisseurs de l’époque avaient trouvé un moyen de vivre sous terre sans être asphyxiés… Un système d’aération ingénieux qu’ils étudient toujours d’ailleurs. Une cinquantaine de villes comme celle-ci devrait exister dans la région de Cappadoce. D’ailleurs Derinkuyu serait reliée à la ville de Kaymakli par un tunnel long de 8 kilomètres ! Depuis cette découverte, la cité souterraine est devenue une attraction touristique très populaire… En revanche, on ne sait pas si l’homme a l’origine de la découverte a tout de même pu rénover sa maison… Ce qui semble un peu compliqué au vu de la découverte historique qu’il a faite en 1963… » (“Turquie : il abat un mur et découvre une ville souterraine de 18 niveaux pouvant accueillir 20 000 habitant”, Neozone, 17 janvier 2022 : https://www.neozone.org/science/turquie-il-abat-un-mur-et-decouvre-une-ville-souterraine-de-18-niveaux-pouvant-accueillir-20-000-habitants/). On y trouvait des tombeaux, des écuries pour les animaux domestiques, des centres d’éducation, des salles de bain, des habitations, des lieux de culte, des cuisines, des salles de stockage, des puits, des stockages d’armes et d’autres choses de ce genre. En hiver comme en été, ce monde souterrain connaissait une température « stable et agréable ». Voir aussi Derinkuyu – L’Incroyable Monde Souterrain, Planète Raw, 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=eFC2iAU-JNs (l’auteur avance une hypothèse contestée sur la persécution des Grecs par les Turcs).

Les pyramides, les sphynx et d’autres structures similaires, qui sont présentent un peu partout sur Terre sont aussi remarquables, et divisant les chercheurs ; certains pensent qu’ils sont bien plus anciens et qu’ils peuvent dater de l’époque où les continents ne formaient qu’un seul bloc, à moins que ces différents continents étaient en mesure de communiquer « rapidement » entre eux, ou que les peuples voyageaient déjà entre les différents continents (peut-être un peu plus proches les uns des autres à cette période).

Dans l’ouvrage L’archéologie interdite: De l’Atlantide au Sphinx de Colin Wilson (éd. Alphée, 2006) nous apprenons beaucoup de choses qui poussent à revoir certaines théories modernes concernant les anciennes civilisations – qui étaient bien plus avancées qu’on ne le pensait -, même si certaines nouvelles théories ne sont pas à prendre pour argent comptant (notamment celles de l’hypothèse extraterrestre, qui est une piste évoquée en raison du préjugé encore trop ancré, que les Anciens étaient forcément très ignorants et « stupides » à cause de la théorie erronée de la psychologie darwinienne)  : « Des découvertes récentes laissent penser que le Grand Sphinx de Gizeh, en Egypte, daterait de plus de 10 000 ans avant notre ère, soit plusieurs milliers d’années avant la plus ancienne civilisation connue de l’histoire humaine. Mais comment a-t-on pu réaliser ce tour de force architectural à une époque aussi reculée ? En Amérique du Sud, les inscriptions laissées par la civilisation toltèque révèlent d’incroyables connaissances astronomiques et mathématiques. Comment un tel savoir est-il apparu chez un peuple qui ignorait l’usage de la roue ? Utilisées par les marins du XVe siècle, les antiques cartes de Piri Re’is comportent des tracés d’une précision inconnue en ces temps. D’après quelles sources ont-elles été établies ? Passant en revue de nombreux faits troublants et toujours inexpliqués par l’archéologie officielle, Colin Wilson démontre que l’humanité et la culture pourraient être bien plus anciennes qu’on ne l’imagine… Une hypothèse doit être avancée : avant même l’éclosion de Sumer, de l’Egypte et de la Grèce antiques, il existait une civilisation dont les navires sillonnaient les mers. Plus encore : à partir des traces qui nous en sont parvenues, c’est le système de connaissances de ces mystérieux « Anciens » qui pourrait être reconstitué. En marge de l’archéologie conventionnelle, L’Archéologie interdite nous convie à une passionnante exploration des grandes énigmes de la civilisation ».

Les ouvrages du chercheur, documentaliste et écrivain J. Douglas Kenyon méritent aussi d’être mentionnés, par rapport aux développées et aux recensions archéologiques et historiques qui en sont faites, malgré des critiques concernant certaines interprétations ou hypothèses que l’on peut contester. Dans Les histoires interdites (éd. Cristal, 2007) : « D’un point de vue “classique”, l’Histoire est linéaire, partant d’un point A pour parvenir à un point B, elle est en quelque sorte évolutive. Pourtant, un nombre croissant de voix s’élève pour remettre en question les dogmes officiels, communément pris pour argent comptant. Pourtant, des faits têtus demeurent, qui pourraient remettre en question tout ce que nous croyons savoir. Nulle explication cohérente n’a pu leur être fournie dans une telle perspective schématique. Certaines théories se font jour, qui fort étrangement rejoignent ce que nous affirmaient déjà les sages de l’Antiquité. J. Douglas Kenyon, directeur du magazine Atlantis, s’est fait l’écho de ces voix dissidentes, de ces réalités trop souvent négligées ou mises sous le boisseau parce qu’elles questionnent et bouleversent nombre d’idées préconçues. Une histoire qui commence bien avant la préhistoire. L’Egypte, l’Atlantide, l’existence de très anciennes civilisations d’origine extra-terrestre… Délires mystiques ? Ce livre vous prouvera le contraire, car d’importants faisceaux de présomptions s’avèrent des plus embarrassants pour nombre de scientifiques. L’humanité a-t-elle à plusieurs reprises connu dans son histoire apogée et déclin, sur tous les plans, y compris, au risque de déplaire à certains, au niveau technologique ? Que savons-nous réellement de la méthode utilisée pour construire les Pyramides, et de leur utilité ? Que pouvons-nous en supposer, à la lumière de faits incontestables, presque aussi sûrement que deux et deux font quatre ? “Histoires interdites” explore les recoins secrets de la mémoire collective. Il n’affirme pas, il prouve que certaines “vérités” ne prennent place que par la manipulation et la dissimulation d’événements essentiels et dérangeants. Que l’histoire de nos civilisations remonte à bien plus loin que la soi-disant Préhistoire. Il en relève les traces constantes avec une énergie qui force le respect. Parce que certaines réalités ne peuvent éternellement être tues. Un livre courageux, qui remet en cause la plupart des dogmes officiels pour explorer la face cachée d’une histoire voulue linéaire. L’auteur l’affirme haut et fort : certaines civilisations, bien avant la chronologie officielle, avaient atteint une apogée sur le plan technologique. Il en fournit, à chaque page des éléments de preuves plus que troublants. Un ouvrage dérangeant et fondamental ».

Et dans Les sciences interdites (éd. Cristal, 2009) : « Un livre courageux qui rassemble 42 dossiers écrits par 19 chercheurs venant d’horizons différents et qui se basent sur leurs propres expérimentations, sur des faits déclarés, sur des sources qui ne souffrent aucune contestation possible. Ils explorent plusieurs découvertes de la Science et de la Technologie qui ont toutes été rejetées, dissimulées, à défaut d’être confisquées, par la communauté scientifique conventionnelle. Les États sont passés maîtres dans l’art de la dissimulation et de la désinformation. Avec la mondialisation, on peut déclarer sans risque de se tromper que nous sommes tous victimes de cette véritable «omerta». La pensée unique nous amène, petit à petit à ne plus réfléchir sur rien. Nous nous conduisons comme de véritables automates dont le seul droit qui vaille est de consommer, écouter et payer… La technique de ceux qui pèsent le plus est de constamment nous désinformer sur tout. Même les politiques semblent souvent dépassés et dépourvus de solutions.

Qui dirige encore ? Et Qui dirige Quoi ? De-ci, de-là, des boucliers se lèvent, certains tentent de se faire entendre, au risque de représailles multiples et parfois très graves. C’est le cas pour ce livre où 19 chercheurs venus d’horizons différents ont travaillé sur des dossiers «empoisonnants» pour beaucoup et exploré certaines découvertes de la science et de la technologie, dissimulées par l’insidieuse dictature de la communauté scientifique conventionnelle. Parmi ces dossiers : la télépathie et la vision à distance, maintes fois ex­périmentées avec succès; le pouvoir de l’eau et de sa sensibilité à refléter les pensées ; la rencontre d’une scientifique prix Nobel avec une médium ; Astronome non conformiste, il met au défi la théorie sur les origines de l’Univers… La santé ; la conscience humaine; la biologie ; les ondes guérisseuses ; les moines tibétains; les guerres climatiques ; l’énergie solaire… et de nombreuses autres questions qui ont soulevé d’immenses remous lors de leur publication. Au nom du droit de savoir, la publication de ce livre, bien que retardée, est aujourd’hui à la disposition de tout lecteur éclairé, qui, à l’instar de nombreux chercheurs, ne se résignera jamais au diktat de ceux qui veulent coûte que coûte imposer leurs convictions sans jamais se remettre en cause ».

 Signalons aussi l’ouvrage B.A.-BA des sciences impossibles (éd. Pardès, 2004) de Dominique Becker et Fabrice Kircher : « Encore aujourd’hui, devant les montagnes de pierre que sont les pyramides égyptiennes, qui s’élancent vers le ciel, tels de gigantesques escaliers, on ne peut qu’être ébloui. Admiratif, aussi, devant les pierres des forteresses péruviennes, à 30 ou 40 angles, entre lesquelles on ne peut même pas insérer une lame de couteau. Les sciences des temps passés nous offrent bien d’autres merveilles. Certaines connues, d’autres ignorées, combattues, laissées dans l’ombre des faits maudits. Ainsi, l’Antiquité a-t-elle connu la bombe atomique ? l’avion ? le sous-marin ? l’électricité ? l’antigravitation ? A-t-elle développé des sciences qui nous restent encore, aujourd’hui, mystérieuses ? Ce B.A.-BA des sciences impossibles fait le point sur tous ces sujets de controverses et évoquera aussi bien d’autres réalisations dont il faut présumer que les Anciens avaient connaissance, si nous nous référons aux sources littéraires, archéologiques, épigraphiques, voire légendaires. De l’énigme de la pyramide de Khéops et de l’Arche d’Alliance à la technique de la prothèse, en passant par la robotique, nous verrons que la science antique n’avait rien à envier à la nôtre … ».

En partant à la recherche des anciens documents (sacrés ou non), des civilisations du passé, ils sont tombés sur d’étonnantes techniques et sciences perdues, à la base d’appareils très sophistiqués, et de productions humaines vraiment étonnantes dans le domaine de l’ingénierie, de la construction, de l’architecture, de l’aéronautique, de l’optique, de l’astronomie, des mathématiques et de la médecine. Ils citent différents exemples défiant toutes les explications scientifiques modernes (lampes perpétuelles, la flèche Anjalika, l’Arc Gandiva, les machines d’Héron d’Alexandrie, les piles électriques de Bagdad, les paratonnerres du temple de Salomon, les mégalithes, les pyramides égyptiennes dont celle de Kheops, satellites artificiels, engins volants, etc.). Tout cela doit nous pousser à reconsidérer la totalité de la psychologie évolutionniste (qui s’effondre face aux faits) qui postulait l’ignorance de nos lointains ancêtres avec leurs « croyances irrationnelles » et leur méconnaissance des lois de l’univers, alors que selon les faits empiriques, de nombreux peuples anciens étaient bien supérieurs (sous plusieurs aspects) à ceux de notre époque, et que leur connaissance scientifique (en plus des sciences traditionnelles) n’avait rien à envier à la nôtre (qui a perdu les secrets de nombreuses sciences sacrées et traditionnelles qui plus est). Ces sciences traditionnelles remonteraient au moins, selon la Tradition, aux Prophètes Idrîs et Luqmân, connus pour leur sagesse et pour leur science dans ces domaines. Si certains éléments peuvent s’interpréter peut-être selon le paradigme moderne, d’autres sont infirment très clairement le paradigme moderne fondé sur la psychologie évolutionniste.

Il faut toutefois se garder de conclure trop vite à l’hypothèse extraterrestre, car cela découle d’une ignorance de la sagesse et des sciences traditionnelles dont étaient dépositaires les anciennes civilisations – c’est le préjugé moderne qui nous fait penser qu’ils étaient forcément « arriérés » sans aucune preuve formelle – et car les jinns suggèrent souvent aux hommes détournés du Divin et de la spiritualité, les idées les plus folles et les aberrantes, pour se détourner de la Sagesse et vouer un culte à de fausses divinités ou à des idoles, d’autant plus que si les gouvernements liés au Forum de Davos évoquent ouvertement la question des OVNI’s et des extraterrestres, cela est en lien plutôt avec le Dajjal (dont l’idéologie et le système sont en place et correspondent aux descriptions et prédictions fournies par les Traditions spirituelles depuis très longtemps concernant les temps eschatologiques).

Beaucoup de régions peuvent changer aussi selon les époques, comme l’apparition ou la disparition de lacs, de forêts, de verdures, etc. Il n’est donc pas judicieux de rejeter les témoignages des anciens sous prétexte qu’aujourd’hui nous ne voyons plus certaines forêts ou certains lacs, ou certaines espèces végétales, etc. : « La mer d’Aral est en fait… un lac. Un lac salé d’Asie centrale, à cheval sur le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. En 1960, ce lac alimenté par les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria était le quatrième plus grand au monde. Sa surface s’étendait alors sur 67 300 km2, soit l’équivalent de deux fois la Belgique ! De nombreuses villes prospéraient autour de ses rivages, notamment grâce à la pêche. Aujourd’hui, avec la diminution de la surface de la mer d’Aral, on ne compte désormais qu’environ 4 000 tonnes de poisson pêchées chaque année, contre plusieurs centaines de milliers dans les années 1950, et de nombreux villages ont été abandonnés. En 1960, les Soviétiques ont décidé de cultiver les vastes steppes du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Objectif : transformer les steppes désertiques en champs de coton et de blé. Ils ont alors détourné une partie des fleuves pour irriguer leurs cultures et ont ainsi privé la mer d’Aral de 20 à 60 km3 d’eau, chaque année. En 1970, la mer d’Aral avait déjà perdu 9/10e de sa surface. Résultat : son taux de salinité a grimpé et des millions de poissons sont morts suite à l’assèchement (…) ». (“Disparition de la mer d’Aral : les causes d’un désastre écologique”, National Geographic, 9 novembre 2017, Marie Dias-Alves : https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2014/10/disparition-de-la-mer-daral-les-causes-dun-desastre-ecologique).

Souvent les non-religieux aiment se moquer de tout cela en prenant le cas de la licorne rose dans l’espace, comme si cela était comparable avec des lois (invisibles à l’œil nu) de la physique ou avec la nécessité du Principe créateur. Or le cas de la licorne rose ne relève pas de l’impossible sur le plan rationnel, ni sur le plan scientifique. En effet, une telle créature pourrait exister et est concevable sur le plan rationnel. Du point de vue scientifique, il existe des espèces proches de la licorne concernant l’apparence, à savoir les chevaux et plusieurs espèces possédant des cornes (comme le rhinocéros par exemple). Pour autant, cela ne veut pas dire que leur existence soit vraie, puisqu’il faudrait le prouver, ou en avoir vu soi-même pour confirmer l’existence de telles créatures, bien qu’en soi, leur existence soit possible. C’est exactement le même cas pour une peuplade éloignée de la technologie (télévisions, ordinateurs, appareils photos) et de la civilisation, et qui ne connaitrait pas l’existence de chevaux ; il leur paraitra étrange que telles créatures (jamais vues ou imaginées) puissent exister, mais lorsqu’on leur apportera la preuve de leur existence, ou même en les voyant d’eux-mêmes en leur apportant des chevaux pour qu’ils les contemplent ou les touchent, ce qui était rationnellement possible leur apparaitra aussi empiriquement fondé.

Mais les théories sur les Annunakis et reptiliens, dont les seuls éléments tangibles sont liés au monde des jinns, sont souvent exagérées et tirées par les cheveux notamment quand ils parlent des écritures sacrées et des anciens écrits qu’ils comprennent mal et interprètent de travers, là où il s’agit d’Anges, de jinns et de Saints, et donc d’expériences spirituelles, ce que l’on peut confirmer en pratiquant soi-même la Voie spirituelle pour comprendre et expérimenter les doctrines en question.

De façon générale, par rapport aux théories modernes, comme on peut le voir, la communauté scientifique est divisée sur de nombreuses théories liées à la biologie, à la médecine (notamment les vaccins en général et sur la définition de ce qu’est un virus), à la physique, à la géophysique, à l’astrophysique, sur la parapsychologie, aux neurosciences, à l’archéologie, à la géologie et dans d’autres sujets encore.

A titre d’exemple, la théorie exposée dans ce documentaire paru en 2022 est intéressante, car elle permet d’expliquer les failles et les contradictions des nombreuses hypothèses (et recherches) scientifiques actuelles dans le domaine médical, qui fait face à une situation inédite entre ignorance, manipulation et conditionnement (ayant un rôle similaire à celui de la sorcellerie) et succession d’échecs en tous genres, car en effet, l’état actuel de la médecine officielle est à la fois peu glorieux, très inefficace pour guérir de nombreuses maladies et dont parfois ce modèle médical est même à la source de nouvelles maladies -. C’est aussi en raison de l’impuissance de cette médecine officielle que beaucoup ont (eu) recours à des solutions ou « médecines » alternatives dont certaines relèvent tout autant de la charlatanerie (soit par amateurisme, soit par pur appât du gain économique). Plus que jamais, il est temps d’explorer de nouveau la médecine traditionnelle (ancestrale) en se débarrassant des préjugés et erreurs issus de la médecine moderne, tout comme il faut se méfier de la médecine dite alternative quand celle-ci est plus liée au new-âge et au spiritisme qu’autre chose : « TERRAIN expose la tyrannie de la fausse pandémie mondiale, fondée sur le modèle erroné de la maladie connu sous le nom de « théorie des germes ». Ce documentaire en deux parties explore la théorie du terrain, un modèle de santé qui fonctionne en symbiose avec la nature pour promouvoir le bien-être et la guérison, sans recourir à un paradigme médical corrompu et défectueux. TERRAIN motive et inspire les spectateurs à comprendre le pouvoir et la responsabilité du consentement. La première partie de TERRAIN remet en question la théorie des germes, un système de croyance obsolète et non scientifique basé sur des fraudes et des mauvaises interprétations. La deuxième partie de TERRAIN explore les conséquences globales de l’adoption d’un modèle de santé non viable basé sur la théorie des germes et ouvre la porte à un biome synergique d’autocorrection et de guérison connu par tous les êtres vivants sous le nom de théorie du terrain. Un film produit par Marcelina Cravat et Andrew Kaufman. Avec le Dr Andrew Kaufman, le Dr Barre Lando, le Dr Stefan Lanka, le Dr Mark McDonald, le Dr Tom Cowan, le Dr Kelly Brogan, le Dr Samantha Bailey, Sayer Ji, Sally Fallon, Peggy Hall, Tony Roman, Alphonso Faggiolo et Veda Austin ». (https://odysee.com/@PilluleRouge:1/Le-Terrain:5).

Le pseudo-savoir des modernes n’est finalement une succession de dérives et d’impasses qui se nourrissent mutuellement les unes des autres ; les matérialistes par leur myopie intellectuelle et réductionnisme du Réel sont incapables de rendre compte de nombreux phénomènes qui dépassent leur croyance, et cela ne peut qu’alimenter les fantasmes ou croyances d’autres groupes de la modernité, comme les mouvements new-âge et spirites.

On comprend ainsi la nécessité de la Religion traditionnelle, à savoir fournir une cosmogonie cohérente, des rites spirituels et religieux capables d’assurer un besoin spirituel et social – et de nous protéger des influences psychiques et infrahumaines (évitant les délires « genristes » de type LGBT, certaines violences sociétales, la dégénérescence des mœurs, etc.), et de fournir des principes qui permettent d’éviter (normalement) les illusions du matérialisme comme les dangers du satanisme et du spiritisme.

En conclusion, le débat ne doit plus se situer sur « est-ce possible ou non ? » scientifiquement ou rationnellement – puisque cela relève du possible – mais sur les éléments probants permettant de confirmer ou d’infirmer les affirmations des uns et des autres : simples erreurs, mensonges délibérés, ou autres explications plus plausibles dans tels ou tels cas ? De la même manière que de nombreux scientifiques peuvent mentir ou se tromper au cours de leurs recherches et travaux pour différentes raisons, mais où on ne peut pas rejeter en bloc leur discipline ou la science, sur le simple fait qu’il existe des menteurs ou des gens sujets à l’erreur en leur sein.

Mais certains se montrent bornés par orgueil, ignorance ou par peur de « l’inconnu » ou de s’être fourvoyé et trompé durant un très long moment de leur vie, tout en ayant défendu des croyances aveugles et des idéologies ne relevant nullement de la science ou ne s’imposant pas rationnellement. Beaucoup de discours de vulgarisation scientifique faussent l’état réel du savoir, évincent les contradictions ou la nature hypothétique de nombreuses affirmations, ne mentionnent pas les divergences, confondent certitudes, hypothèses, théories, croyances et paradigmes, se cachant derrière leur ignorance en même temps que leur arrogance, étant donné que les gens du commun croient en l’autorité « absolue » de la science moderne, les idéologues de la science profitent de leur crédulité pour leur faire avaler certaines couleuvres, en plus de dépenser une importante partie des richesses du pays dans des études ou expériences (parfois interdites et immorales) qui ne mènent parfois à rien, voire même à polluer l’environnement, entretenir l’ignorance de la population ou à des catastrophes écologiques.

Et cela confirme d’une part la nécessité d’organiser sa vie selon les priorités en vue de préparer son voyage vers l’Au-delà, de purifier son âme, de préserver son corps, de mieux connaitre la nature, de pacifier les relations humaines et d’observer le cosmos, et d’autre part, que la Science (certaine) vient du Divin (Source de toute connaissance), et que comme le dit le Qur’ân : « et il ne vous a été donné, en fait de Science, que peu de chose » (Qur’ân 17, 85).

De même, la Sürate 46 Al-Ahqaf synthétise très bien notre situation actuelle et le caractère cyclique de l’histoire de l’Humanité : « Ha, Mim. La révélation du Livre émane d’Allâh, Le Puissant, Le Sage. Nous n’avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux qu’en toute vérité et [pour] un terme fixé. Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis. Dis : « Que pensez-vous de ceux que vous invoquez en dehors d’Allâh ? Montrez-moi donc ce qu’ils ont créé de la terre ! Ou ont-ils dans les cieux une participation avec Allâh ? Apportez-moi un Livre antérieur à celui-ci (le Qur’ân) ou même un vestige d’une science (profitable et véritable), si vous êtes véridiques ». Et qui est plus égaré que celui qui invoque en dehors d’Allâh, celui qui ne saura lui répondre jusqu’au Jour de la Résurrection ? Et elles [leurs fausses divinités] sont indifférentes à leur invocation. Et quand les gens seront rassemblés [pour le Jugement] elles seront leurs ennemies et nieront leur adoration [pour elles]. Et quand on leur récite Nos versets bien clairs, ceux qui ont mécru disent à propos de la vérité, une fois venue à eux : « C’est de la magie manifeste ». Ou bien ils disent : « Il l’a inventé ! ». Dis : « Si je l’ai inventé, alors vous ne pourrez rien pour moi contre [la punition] d’Allâh. Il sait parfaitement ce que vous propagez (en calomnies contre le Qur’ân) : Allâh est suffisant comme témoin entre moi et vous. Et c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux ». Dis : « Je ne suis pas une innovation parmi les messagers ; et je ne sais pas ce que l’on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé ; et je ne suis qu’un avertisseur clair ». Dis : « Que direz-vous si [cette révélation s’avère] venir d’Allâh et vous n’y croyez pas, qu’un témoin parmi les fils d’Israîl en atteste la conformité [au Pentateuque] et y croit pendant que vous, vous le repoussez avec orgueil… En vérité Allâh ne guide pas les gens injustes ! ».
Et ceux qui ont mécru dirent à ceux qui ont cru : « Si ceci était un bien, ils (les pauvres) ne nous y auraient pas devancés ». Et comme ils ne seront pas laissés guider par lui ils diront : « Ce n’est qu’un vieux mensonge ! ». Et avant lui, il y avait le Livre de Mûsâ (le Prophète Moïse), comme guide et comme miséricorde. Et ceci est [un livre] confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. Ceux qui disent : « Notre Seigneur est Allâh » et qui ensuite se tiennent sur le droit chemin. Ils ne doivent avoir aucune crainte et ne seront point affligés. Ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement, en récompense de ce qu’ils faisaient (comme bonnes œuvres). Et Nous avons enjoint à l’être humain de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché; et sa gestation et sevrage durant 30 mois; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint 40 ans, il dit : « Ô Seigneur! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne oeuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis (à Toi) ». Ce sont ceux-là dont Nous acceptons le meilleur de ce qu’ils oeuvrent (en bien) et passons sur leurs méfaits, (ils seront) parmi les gens du Paradis, selon la promesse véridique qui leur était faite. Quant à celui qui dit à ses père et mère : « Fi de vous deux ! Me promettez-vous qu’on me fera sortir de terre alors que des générations avant moi ont passé ? ». Et les 2, implorant le secours d’Allâh, [lui dirent]: « Malheur à toi ! Crois. Car la promesse d’Allâh est véridique ». Mais il (répond) : « Ce ne sont que des contes d’Anciens ». Ce sont ceux-là qui ont mérité la sentence [prescrite] en même temps que des communautés déjà passées avant eux parmi les jinns et les hommes. Ils étaient réellement perdants. Et il y a des rangs [de mérite] pour chacun, selon ce qu’ils ont fait, afin qu’Allâh leur attribue la pleine récompense de leurs oeuvres; et ils ne seront point lésés. Et le jour où ceux qui mécru seront présentés au Feu (il leur sera dit) : « vous avez dissipé vos [biens] excellents et vous en avez joui pleinement durant votre vie sur terre : on vous rétribue donc aujourd’hui du châtiment avilissant, pour l’orgueil dont vous vous enfliez injustement sur terre, et pour votre perversité ». Et rappelle-toi le frère des Âd (Hûd) quand il avertit son peuple à Al-Ahqaf – alors qu’avant et après lui, des avertisseurs sont passés – [en disant] : « N’adorez qu’Allâh. Je crains pour vous la correction d’un jour terrible ». Ils dirent : « Es-tu venu à nous détourner de nos (fausses) divinités ? Eh bien, apporte-nous ce que tu nous promets si tu es du nombre des véridiques ». Il dit : « La science n’est qu’auprès d’Allâh. Je vous transmets cependant le message avec lequel j’ai été envoyé. Mais je vois que vous êtes des gens ignorants ». Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées, ils dirent; « Voici un nuage qui nous apporte de la pluie ». Au contraire ! c’est cela même que vous cherchiez à hâter : C’est un vent qui contient une correction douloureuse, détruisant tout (ce qui devait l’être), par le commandement de son Seigneur ». Puis, le lendemain on ne voyait plus que leurs demeures. Ainsi rétribuons-Nous les gens criminels. En effet, Nous les avions consolidés dans des positions que Nous ne vous avons pas données. Et Nous leur avions assigné une ouïe, des yeux et des coeurs, mais ni leur ouïe, ni leurs yeux, ni leurs coeurs ne leur ont profité en quoi que ce soit, parce qu’ils niaient les signes d’Allâh. Et ce dont ils se moquaient les cerna. Nous avons assurément fait périr les cités autour de vous; et Nous avons diversifié les signes afin qu’ils reviennent (de leur mécréance et de leurs méfaits). Pourquoi donc ne les secourent pas, ceux qu’ils avaient pris, en dehors d’Allâh, comme divinités pour [soi-disant] les rapprocher de Lui ? Ceux-ci, au contraire, les abandonnèrent ; telle est leur imposture et voilà ce qu’ils inventaient comme mensonges. (Rappelle-toi) lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de jinns pour qu’ils écoutent le Qur’ân. Quand ils assistèrent [à sa lecture] ils dirent : « écoutez attentivement « … Puis, quand ce fut terminé, ils retournèrent à leur peuple en avertisseurs. Ils dirent : « Ô notre peuple ! Nous venons d’entendre un Livre qui a été descendu après Mûsâ, confirmant ce qui l’a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit. Ô notre peuple ! Répondez au prédicateur d’Allâh et croyez en lui. Il [Allâh] vous pardonnera une partie de vos péchés et vous protégera contre une correction douloureuse. Et quiconque ne répond pas au prédicateur d’Allâh ne saura échapper au pouvoir [d’Allâh] sur terre. Et il n’aura pas de protecteurs en dehors de Lui. Ceux-là sont dans un égarement évident. Ne voient-ils pas qu’Allâh qui a créé les cieux et la terre, et qui n’a pas été fatigué par leur création, est capable en vérité de redonner la vie aux morts ? Mais si. Il est certes Omnipotent. Et le jour où seront présenté au Feu ceux qui ont mécru (on leur dira) : « Ceci n’est-il pas la vérité ? ». Ils diront : « Mais si, par notre Seigneur ». Il dira : « Eh bien, goûtez la correction pour votre mécréance (après avoir rejeté sciemment la Vérité et les bonnes œuvres) » Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messager doués de fermeté; et ne te montre pas trop pressé de les voir subir [leur correction]. Le jour où ils verront ce qui leurs est promis, il leur semblera qu’ils n’étaient restés [sur terre] qu’une heure d’un jour. Voilà une communication. Qui sera donc anéanti sinon les gens pervers ? »
(Qur’ân 46, 1-35). Cette Sürah résume l’orgueil de certaines nations humaines après avoir acquis une certaine force et une maigre science, alors qu’ils ne méditent pas d’où proviennent les Bienfaits dont ils jouissent, ni ne méditent sur le sort des anciennes civilisations, dont certaines se pensaient invulnérables, mais qui ont péri malgré leur puissance et leur savoir. A notre époque, des nations puissantes gouvernées par des tyrans et des pervers se sont également écroulées, et d’autres sont en passe de subir le même sort, après avoir semé le désordre et le chaos sur terre, en pensant ne jamais être punis ou mis à genou pour leurs crimes.

Pour ceux qui ont étudié le ‘ilm al kalâm les choses deviennent plus claires, puisque toutes ces théories relèvent du possible du point de vue rationnel, et qu’il est nécessaire, afin de trancher certaines questions, de recourir aux Textes sacrés (comme le Qur’ân et la Sunnah dont leur fiabilité et pertinence ont été démontrés à tous les niveaux) ainsi qu’aux éléments empiriques et aux observations que l’on peut faire, pour voir ainsi comment tout ça peut être intégré dans une théorie scientifique bien élaborée et cohérente. Maintenant il faut garder à l’esprit que ce ne sont pas des questions liées aux fondements de la Religion et du Réel et que donc chacun est libre à chacun de croire (ou souscrire) ou non à certaines théories sur la planète, l’espace ou l’histoire, mais ceci évidemment sans fanatisme et en évitant de parler des choses qui pourraient perturber les autres en public ou menacer leur vie, leur dignité et leur santé.

Plusieurs théories peuvent être cohérentes et proposer des explications (divergentes) afin d’expliquer les mêmes phénomènes. Mais si on perd de vue les principes métaphysiques, on tournera en rond indéfiniment et on se perdra dans des détails sans jamais en saisir l’essentiel ni avoir une approche plus approfondie des phénomènes en question, comme l’avait si bien expliqué René Guénon dans La Crise du monde moderne (au chapitre 4 – Science Sacrée et science profane) : « En voulant séparer radicalement les sciences de tout principe supérieur sous prétexte d’assurer leur indépendance, la conception moderne leur enlève toute signification profonde et même tout intérêt véritable au point de vue de la connaissance, et elle ne peut aboutir qu’à une impasse, puisqu’elle les enferme dans un domaine irrémédiablement borné (1). Le développement qui s’effectue à l’intérieur de ce domaine n’est d’ailleurs pas un approfondissement comme certains se l’imaginent ; il demeure au contraire tout superficiel, et ne consiste qu’en cette dispersion dans le détail que nous avons déjà signalée, en une analyse aussi stérile que pénible, et qui peut se poursuivre indéfiniment sans qu’on avance d’un seul pas dans la voie de la véritable connaissance. Aussi n’est-ce point pour elle-même, il faut bien le dire, que les Occidentaux, en général, cultivent la science ainsi entendue : ce qu’ils ont surtout en vue, ce n’est point une connaissance, même inférieure ; ce sont des applications pratiques, et, pour se convaincre qu’il en est bien ainsi, il n’y a qu’à voir avec quelle facilité la plupart de nos contemporains confondent science et industrie, et combien nombreux sont ceux pour qui l’ingénieur représente le type même du savant ; mais ceci se rapporte à une autre question, que nous aurons à traiter plus complètement dans la suite.

La science, en se constituant à la façon moderne, n’a pas perdu seulement en profondeur, mais aussi, pourrait on dire, en solidité, car le rattachement aux principes la faisait participer de l’immutabilité de ceux-ci dans toute la mesure où son objet même le permettait, tandis que, enfermée exclusivement dans le monde du changement, elle n’y trouve plus rien de stable, aucun point fixe où elle puisse s’appuyer ; ne partant plus d’aucune certitude absolue, elle en est réduite à des probabilités et à des approximations, ou à des constructions purement hypothétiques qui ne sont que l’oeuvre de la fantaisie individuelle. Aussi, même s’il arrive accidentellement que la science moderne aboutisse, par une voie très détournée, à certains résultats qui semblent s’accorder avec quelques données des anciennes « sciences traditionnelles », on aurait le plus grand tort d’y voir une confirmation dont ces données n’ont nul besoin ; et ce serait perdre son temps que de vouloir concilier des points de vue totalement différents, ou établir une concordance avec des théories hypothétiques qui, peut-être, se trouveront entièrement discréditées dans peu d’années (2). Les choses dont il s’agit ne peuvent en effet, pour la science actuelle, appartenir qu’au domaine des hypothèses, alors que, pour les « sciences traditionnelles », elles étaient bien autre chose et se présentaient comme des conséquences indubitables de vérités connues intuitivement, donc infailliblement, dans l’ordre métaphysique (3). C’est d’ailleurs une singulière illusion, propre à l’« expérimentalisme » moderne, que de croire qu’une théorie peut être prouvée par les faits, alors que, en réalité, les mêmes faits peuvent toujours s’expliquer également par plusieurs théories différentes, et que certains des promoteurs de la méthode expérimentale, comme Claude Bernard, ont reconnu eux-mêmes qu’ils ne pouvaient les interpréter qu’à l’aide d’« idées préconçues », sans lesquelles ces faits demeureraient des « faits bruts », dépourvus de toute signification et de toute valeur scientifique.

Puisque nous en sommes venu à parler d’« expérimentalisme », nous devons en profiter pour répondre à une question qui peut se poser à ce sujet, et qui est celle-ci : pourquoi les sciences proprement expérimentales ont-elles reçu, dans la civilisation moderne, un développement qu’elles n’ont jamais eu dans d’autres civilisations ? C’est que ces sciences sont celles du monde sensible, celles de la matière, et c’est aussi qu’elles sont celles qui donnent lieu aux applications pratiques les plus immédiates ; leur développement, s’accompagnant de ce que nous appellerions volontiers la « superstition du fait », correspond donc bien aux tendances spécifiquement modernes, alors que, par contre, les époques précédentes n’avaient pu y trouver des motifs d’intérêt suffisants pour s’y attacher ainsi au point de négliger les connaissances d’ordre supérieur. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit point, dans notre pensée, de déclarer illégitime en elle-même une connaissance quelconque, même inférieure ; ce qui est illégitime, c’est seulement l’abus qui se produit lorsque des choses de ce genre absorbent toute l’activité humaine, ainsi que nous le voyons actuellement. On pourrait même concevoir que, dans une civilisation normale, des sciences constituées par une méthode expérimentale soient, aussi bien que d’autres, rattachées aux principes et pourvues ainsi d’une réelle valeur spéculative ; en fait, si ce cas ne semble pas s’être présenté, c’est que l’attention s’est portée de préférence d’un autre côté, et aussi que, alors même qu’il s’agissait d’étudier le monde sensible dans la mesure où il pouvait paraître intéressant de le faire, les données traditionnelles permettaient d’entreprendre plus favorablement cette étude par d’autres méthodes et à un autre point de vue.

Nous disions plus haut qu’un des caractères de l’époque actuelle, c’est l’exploitation de tout ce qui avait été négligé jusque-là comme n’ayant qu’une importance trop secondaire pour que les hommes y consacrent leur activité, et qui devait cependant être développé aussi avant la fin de ce cycle, puisque ces choses avaient leur place parmi les possibilités qui y étaient appelées à la manifestation ; ce cas est précisément, en particulier, celui des sciences expérimentales qui ont vu le jour en ces derniers siècles. Il est même certaines sciences modernes qui représentent véritablement, au sens le plus littéral, des « résidus » de sciences anciennes, aujourd’hui incomprises : c’est la partie la plus inférieure de ces dernières qui, s’isolant et se détachant de tout le reste dans une période de décadence, s’est grossièrement matérialisée, puis a servi de point de départ à un développement tout différent, dans un sens conforme aux tendances modernes, de façon à aboutir à la constitution de sciences qui n’ont réellement plus rien de commun avec celles qui les ont précédées. C’est ainsi que, par exemple, il est faux de dire, comme on le fait habituellement, que l’astrologie et l’alchimie sont devenues respectivement l’astronomie et la chimie modernes, bien qu’il y ait dans cette opinion une certaine part de vérité au point de vue simplement historique, part de vérité qui est exactement celle que nous venons d’indiquer : si les dernières de ces sciences procèdent en effet des premières en un certain sens, ce n’est point par « évolution » ou « progrès » comme on le prétend, mais au contraire par dégénérescence ; et ceci appelle encore quelques explications.

Il faut remarquer, tout d’abord, que l’attribution de significations distinctes aux termes d’« astrologie » et d’« astronomie » est relativement récente ; chez les Grecs, ces deux mots étaient employés indifféremment pour désigner tout l’ensemble de ce à quoi l’un et l’autre s’appliquent maintenant. Il semble donc, à première vue, qu’on ait encore affaire dans ce cas à une de ces divisions par « spécialisation » qui se sont établies entre ce qui n’était primitivement que des parties d’une science unique ; mais ce qu’il y a ici de particulier, c’est que, tandis qu’une de ces parties, celle qui représentait le côté le plus matériel de la science en question, prenait un développement indépendant, l’autre partie, par contre, disparaissait entièrement. Cela est tellement vrai qu’on ne sait plus aujourd’hui ce que pouvait être l’astrologie ancienne, et que ceux mêmes qui ont essayé de la reconstituer ne sont arrivés qu’à de véritables contrefaçons, soit en voulant en faire l’équivalent d’une science expérimentale moderne, avec intervention des statistiques et du calcul des probabilités, ce qui procède d’un point de vue qui ne pouvait en aucune façon être celui de l’antiquité ou du moyen âge, soit en s’appliquant exclusivement à restaurer un « art divinatoire » qui ne fut guère qu’une déviation de l’astrologie en voie de disparition, et où l’on pourrait voir tout au plus une application très inférieure et assez peu digne de considération, ainsi qu’il est encore possible de le constater dans les civilisations orientales.

Le cas de la chimie est peut-être encore plus net et plus caractéristique ; et, pour ce qui est de l’ignorance des modernes à l’égard de l’alchimie, elle est au moins aussi grande qu’en ce qui concerne l’astrologie. La véritable alchimie était essentiellement une science d’ordre cosmologique, et, en même temps, elle était applicable aussi à l’ordre humain, en vertu de l’analogie du « macrocosme » et du « microcosme » ; en outre, elle était constituée expressément en vue de permettre une transposition dans le domaine purement spirituel, qui conférait à ses enseignements une valeur symbolique et une signification supérieure, et qui en faisait un des types les plus complets des « sciences traditionnelles ». Ce qui a donné naissance à la chimie moderne, ce n’est point cette alchimie avec laquelle elle n’a en somme aucun rapport ; c’en est une déformation, une déviation au sens le plus rigoureux du mot, déviation à laquelle donna lieu, peut-être dès le moyen âge, l’incompréhension de certains, qui, incapables de pénétrer le vrai sens des symboles, prirent tout à la lettre et, croyant qu’il ne s’agissait en tout cela que d’opérations matérielles, se lancèrent dans une expérimentation plus ou moins désordonnée. Ce sont ceux-là, que les alchimistes qualifiaient ironiquement de « souffleurs » et de « brûleurs de charbon », qui furent les véritables précurseurs des chimistes actuels ; et c’est ainsi que la science moderne s’édifie à l’aide des débris des sciences anciennes, avec les matériaux rejetés par celles-ci et abandonnés aux ignorants et aux « profanes ». Ajoutons encore que les soi-disant rénovateurs de l’alchimie, comme il s’en trouve quelques-uns parmi nos contemporains, ne font de leur côté que prolonger cette même déviation, et que leurs recherches sont tout aussi éloignées de l’alchimie traditionnelle que celles des astrologues auxquels nous faisions allusion tout à l’heure le sont de l’ancienne astrologie ; et c’est pourquoi nous avons le droit d’affirmer que les « sciences traditionnelles » de l’Occident sont vraiment perdues pour les modernes. comprendre la nature du changement auquel les sciences modernes doivent leur origine, et qui est tout le contraire d’un « progrès », qui est une véritable régression de l’intelligence ; et nous allons maintenant revenir à des considérations d’ordre général sur le rôle respectif des « sciences traditionnelles » et des sciences modernes, sur la différence profonde qui existe entre la véritable destination des unes et des autres.

(1) On pourra remarquer qu’il s’est produit quelque chose d’analogue dans l’ordre social, où les modernes ont prétendu séparer le temporel du spirituel ; il ne s’agit pas de contester qu’il y ait là deux choses distinctes, puisqu’elles se rapportent effectivement à des domaines différents, aussi bien que dans le cas de la métaphysique et des sciences ; mais, par une erreur inhérente à l’esprit analytique, on oublie que distinction ne veut point dire séparation ; par là, le pouvoir temporel perd sa légitimité, et la même chose, dans l’ordre intellectuel, pourrait être dite en ce qui concerne les sciences.

(2) La même observation vaut, au point de vue religieux, à l’égard d’une certaine « apologétique » qui prétend se mettre d’accord avec les résultats de la science moderne, travail parfaitement illusoire et toujours à refaire, qui présente d’ailleurs le grave danger de paraître solidariser la religion avec des conceptions changeantes et éphémères, dont elle doit demeurer totalement indépendante.

(3) Il serait facile de donner ici des exemples ; nous citerons seulement, comme un des plus frappants, la différence de caractère des conceptions concernant l’éther dans la cosmologie hindoue et dans la physique moderne ».

Juste après, il poursuit en parlant de la science en tant que telle : « Une science quelconque, suivant la conception traditionnelle, a moins son intérêt en elle-même qu’en ce qu’elle est comme un prolongement ou une branche secondaire de la doctrine, dont la partie essentielle est constituée, comme nous l’avons dit, par la métaphysique pure (1). En effet, si toute science est assurément légitime, pourvu qu’elle n’occupe que la place qui lui convient réellement en raison de sa nature propre, il est cependant facile de comprendre que, pour quiconque possède une connaissance d’ordre supérieur, les connaissances inférieures perdent forcément beaucoup de leur intérêt, et que même elles n’en gardent qu’en fonction, si l’on peut dire, de la connaissance principielle, c’est-à-dire dans la mesure où, d’une part, elles reflètent celle-ci dans tel ou tel domaine contingent, et où, d’autre part, elles sont susceptibles de conduire vers cette même connaissance principielle, qui, dans le cas que nous envisageons, ne peut jamais être perdue de vue ni sacrifiée à des considérations plus ou moins accidentelles. Ce sont là les deux rôles complémentaires qui appartiennent en propre aux « sciences traditionnelles » : d’un côté, comme applications de la doctrine, elles permettent de relier entre eux tous les ordres de réalité, de les intégrer dans l’unité de la synthèse totale ; de l’autre, elles sont, pour certains tout au moins, et en conformité avec les aptitudes de ceux-ci, une préparation à une connaissance plus haute, une sorte d’acheminement vers cette dernière, et, dans leur répartition hiérarchique selon les degrés d’existence auxquels elles se rapportent, elles constituent alors comme autant d’échelons à l’aide desquels il est possible de s’élever jusqu’à l’intellectualité pure (2). Il n’est que trop évident que les sciences modernes ne peuvent, à aucun degré, remplir ni l’un ni l’autre de ces deux rôles ; c’est pourquoi elles ne sont et ne peuvent être que de la « science profane », tandis que les « sciences traditionnelles », par leur rattachement aux principes métaphysiques, sont incorporées d’une façon effective à la « science sacrée ».

La coexistence des deux rôles que nous venons d’indiquer n’implique d’ailleurs ni contradiction ni cercle vicieux, contrairement à ce que pourraient penser ceux qui n’envisagent les choses que superficiellement ; et c’est là encore un point sur lequel il nous faut insister quelque peu. On pourrait dire qu’il y a là deux points de vue, l’un descendant et l’autre ascendant, dont le premier correspond à un développement de la connaissance partant des principes pour aller à des applications de plus en plus éloignées de ceux-ci, et le second à une acquisition graduelle de cette même connaissance en procédant de l’inférieur au supérieur, ou encore, si l’on préfère, de l’extérieur à l’intérieur. La question n’est donc pas de savoir si les sciences doivent être constituées de bas en haut ou de haut en bas, s’il faut, pour qu’elles soient possibles, prendre comme point de départ la connaissance des principes ou, au contraire, celle du monde sensible ; cette question, qui peut se poser au point de vue de la philosophie « profane », et qui semble avoir été posée en fait dans ce domaine, plus ou moins explicitement, par l’antiquité grecque, cette question, disons-nous, n’existe pas pour la « science sacrée », qui ne peut partir que des principes universels ; et ce qui lui enlève ici toute raison d’être, c’est le rôle premier de l’intuition intellectuelle, qui est la plus immédiate de toutes les connaissances, aussi bien que la plus élevée, et qui est absolument indépendante de l’exercice de toute faculté d’ordre sensible ou même rationnel. Les sciences ne peuvent être constituées valablement, en tant que « sciences sacrées », que par ceux qui, avant tout, possèdent pleinement la connaissance principielle, et qui, par là, sont seuls qualifiés pour réaliser, conformément à l’orthodoxie traditionnelle la plus rigoureuse, toutes les adaptations requises par les circonstances de temps et de lieu. Seulement, lorsque les sciences sont ainsi constituées, leur enseignement peut suivre un ordre inverse : elles sont en quelque sorte comme des « illustrations » de la doctrine pure, qui peuvent la rendre plus aisément accessible à certains esprits ; et, par là même qu’elles concernent le monde de la multiplicité, la diversité presque indéfinie de leurs points de vue peut convenir à la non moins grande diversité des aptitudes individuelles de ces esprits, dont l’horizon est encore borné à ce même monde de la multiplicité ; les voies possibles pour atteindre la connaissance peuvent être extrêmement différentes au plus bas degré, et elles vont ensuite en s’unifiant de plus en plus à mesure qu’on parvient à des stades plus élevés. Ce n’est pas qu’aucun de ces degrés préparatoires soit d’une nécessité absolue, puisque ce ne sont là que des moyens contingents et sans commune mesure avec le but à atteindre ; il se peut même que certains, parmi ceux en qui domine la tendance contemplative, s’élèvent à la véritable intuition intellectuelle d’un seul coup et sans le secours de tels moyens (3) ; mais ce n’est là qu’un cas plutôt exceptionnel, et, le plus habituellement, il y a ce qu’on peut appeler une nécessité de convenance à procéder dans le sens ascendant. On peut également, pour faire comprendre ceci, se servir de l’image traditionnelle de la « roue cosmique » : la circonférence n’existe en réalité que par le centre ; mais les êtres qui sont sur la circonférence doivent forcément partir de celle-ci, ou plus précisément du point de celle-ci où ils sont placés, et suivre le rayon pour aboutir au centre. D’ailleurs, en vertu de la correspondance qui existe entre tous les ordres de réalité, les vérités d’un ordre inférieur peuvent être considérées comme un symbole de celles des ordres supérieurs, et, par suite, servir de « support » pour arriver analogiquement à la connaissance de ces dernières (4) c’est là ce qui confère à toute science un sens supérieur ou « anagogique », plus profond que celui qu’elle possède par elle-même, et ce qui peut lui donner le caractère d’une véritable « science sacrée ». Toute science, disons-nous, peut revêtir ce caractère, quel que soit son objet, à la seule condition d’être constituée et envisagée selon l’esprit traditionnel ; il y a lieu seulement de tenir compte en cela des degrés d’importance de ces sciences, suivant le rang hiérarchique des réalités diverses auxquelles elles se rapportent ; mais, à un degré ou à un autre, leur caractère et leur fonction sont essentiellement les mêmes dans la conception traditionnelle. Ce qui est vrai ici de toute science l’est même également de tout art, en tant que celui-ci peut avoir une valeur proprement symbolique qui le rend apte à fournir des « supports » pour la méditation, et aussi en tant que ses règles sont, comme les lois dont la connaissance est l’objet des sciences, des reflets et des applications des principes fondamentaux ; et il y a ainsi, en toute civilisation normale, des « arts traditionnels », qui ne sont pas moins inconnus des Occidentaux modernes que les « sciences traditionnelles » (5). La vérité est qu’il n’existe pas en réalité un « domaine profane », qui s’opposerait d’une certaine façon au « domaine sacré » ; il existe seulement un « point de vue profane », qui n’est proprement rien d’autre que le point de vue de l’ignorance (6). C’est pourquoi la « science profane », celle des modernes, peut à juste titre, ainsi que nous l’avons déjà dit ailleurs, être regardée comme un « savoir ignorant » : savoir d’ordre inférieur, qui se tient tout entier au niveau de la plus basse réalité, et savoir ignorant de tout ce qui le dépasse, ignorant de toute fin supérieure à lui-même, comme de tout principe qui pourrait lui assurer une place légitime, si humble soit-elle, parmi les divers ordres de la connaissance intégrale ; enfermée irrémédiablement dans le domaine relatif et borné où elle a voulu se proclamer indépendante, ayant ainsi coupé elle-même toute communication avec la vérité transcendante et avec la connaissance suprême, ce n’est plus qu’une science vaine et illusoire, qui, à vrai dire, ne vient de rien et ne conduit à rien.

(1) C’est ce qu’exprime par exemple une dénomination comme celle d’upavêda, appliquée dans l’Inde à certaines « sciences traditionnelles », et indiquant leur subordination par rapport au Vêda, c’est-à-dire à la connaissance sacrée par excellence.

(2) Dans notre étude sur L’Ésotérisme de Dante, nous avons indiqué le symbolisme de l’échelle dont, suivant diverses traditions, les échelons correspondent à certaines sciences en même temps qu’à des états de l’être, ce qui implique nécessairement que ces sciences, au lieu d’être envisagées d’une manière toute « profane » comme chez les modernes, donnaient lieu à une transposition leur conférant une portée véritablement « initiatique ».

(3) C’est pourquoi, suivant la doctrine hindoue, les Brâhmanes doivent tenir leur esprit constamment dirigé vers la connaissance suprême, tandis que les Kshatriyas doivent plutôt s’appliquer à l’étude successive des diverses étapes par lesquelles on y parvient graduellement.

(4) C’est le rôle que joue, par exemple, le symbolisme astronomique si fréquemment employé dans les différentes doctrines traditionnelles ; et ce que nous disons ici peut faire entrevoir la véritable nature d’une science telle que l’astrologie ancienne.

(5) L’art des constructeurs du moyen âge peut être mentionné comme un exemple particulièrement remarquable de ces « arts traditionnels », dont la pratique impliquait d’ailleurs la connaissance réelle des sciences correspondantes.

(6) Pour s’en convaincre, il suffit d’observer des faits comme celui-ci : une des sciences les plus « sacrées », la cosmogonie, qui a sa place comme telle dans tous les Livres inspirés, y compris la Bible hébraïque, est devenue, pour les modernes, l’objet des hypothèses les plus purement « profanes » ; le domaine de la science est bien le même dans les deux cas, mais le point de vue est totalement différent ».

S’intéresser à ces théories est évidemment permis en Islam – le Qur’ân demandant aux musulmans de réfléchir, de méditer sur la Création, d’explorer le monde, de poser leur regard sur le ciel, de contempler le cosmos et de s’interroger sur les peuples passés dont les cités disparues -, mais le musulman a aussi des priorités plus importantes car ronde ou plate, solide ou creuse, qu’il y ait eu des géants ou non, la terre existe et on y vit, l’histoire et l’archéologie ne nous ont pas livré encore tous leurs secrets, nous continuons de découvrir chaque année des fossiles, données diverses, galeries souterraines, d’anciennes cités ensevelies sous la terre, et nous ne connaissons pas plus de 5% de ce qu’il y a sous les eaux et dans l’espace, et même sur la surface de la terre, de nombreuses zones nous sont encore inaccessibles malgré nos appareils technologiques de pointe, et ce, sans mentionner encore les nombreux sujets déformés ou cachés par les grandes puissances généralement (que ce soit concernant certaines îles, certaines technologies, sur l’histoire, la géopolitique, la santé ou d’autres choses en lien avec l’occultisme). Partout dans les zones que les gouvernements interdisent au grand public et même à des agents de l’Etat (sauf les plus hauts gradés), pour des raisons sans aucun lien avec la sécurité intérieure ou la préservation de l’environnement, les secrets d’Etat sont motivés par des raisons diverses, parfois occultistes, d’autres fois scientifiques ou criminels, ce qui ne peut que nourrir les théories conspirationnistes – parfois vraies ou partiellement vraies mais aussi d’autres qui sont fausses ou loufoques -. Les zones reculées de l’Antarctique, les triangles des Bermudes (où de nombreux milliardaires connus pour leur corruption et parfois pour les réseaux pédocriminels auxquels ils ont participé, possèdent des îles dans la même région), la zone 51 et d’autres endroits encore entourés de mystères, tout cela interroge et suscite évidemment la curiosité. Certaines théories sont évidemment possibles, mais à défaut de preuves tangibles et de témoins oculaires crédibles et dignes de confiance, certaines théories ou hypothèses ne seront probablement jamais confirmées (à moins que certains dossiers classés secret défense soient déclassifiés quelques décennies plus tard, nous livrant ou confirmant des données mais là aussi partielles, le mensonge ou la subjectivité humaine pouvant toujours biaiser les perceptions et déformer quelques peu les faits). On peut donc avancer les hypothèses et théories que l’on estime crédibles et relevant du possible – tant qu’aucune confirmation catégorique ne vient les infirmer (et de simples témoignages des autorités officiels ne relève pas de la « preuve » car on sait que de nombreuses raisons officielles invoquées pour justifier des guerres, couvrir des crimes, autoriser des expériences interdites et cruelles, etc., sont rarement totalement vraies, tout comme les mises en scène de tel président se faisant inoculer le « vaccin » ne constitue pas une preuve car on ne sait pas ce qu’il y avait dans la dose qui lui a été injectée par exemple). Il faut donc rester prudent.

Après ce sont des sujets intéressants qu’il est permis d’explorer mais sans fanatisme, ni takfir (excommunication) ni en délaissant ce qui est essentiel et plus important. Ces divergences scientifiques n’ont pas d’impacts sur les fondements et la valeur de la foi, de la doctrine dans son essence, ni dans les finalités à atteindre, tout comme les théories de l’évolution – bien qu’elles soient critiquées par d’éminents scientifiques également – ne posent pas de problème en soi puisque l’évolution – comme le disait Darwin lui-même – n’exclut pas le Principe créateur, la matière et les lois qu’Il a créé et institué sur lesquelles reposent l’évolution ; et les finalités étant réalisées (l’apparition de l’Homme, la biodiversité, la dimension spirituelle et morale, etc.) peu importe les modalités (Dieu peut faire ce qu’Il veut, et peut réaliser Son dessein par la voie de l’évolution, celle du créationnisme ou par des voies plus intermédiaires), cela ne doit pas obséder le croyant ni le détourner des choses qu’il sait de façon certaine, et des priorités spirituelles, intellectuelles, religieuses, éthiques et sociales qui sont les siennes.

Dans ce genre de cas, on peut défendre une théorie en pensant qu’elle est juste si on dispose de nombreux éléments – toujours sans fanatisme et sans la sacraliser – tout en admettant la possibilité, aussi infime soit-elle qu’elle puisse être erronée ou perfectible, ou alors en refusant de prendre formellement position en faveur d’une théorie ou en refusant de rejeter catégoriquement une autre théorie – sauf celles qui sont fausses par des observations et expériences directes qui ne laissent aucun doute quant à leur inanité -.

En conclusion, beaucoup de théories matérialistes ou antitraditionnelles ont été réfutées et infirmées par la science elle-même (une accumulation de preuves, de découvertes et de faisceaux d’indices), les récits traditionnels sur les anciens peuples et leur état d’avancement ont été corroborés par un certain nombre de découvertes archéologiques et historiques, les phénomènes liés à l’occultisme ont été confirmés, les réseaux sataniques ont été démasqués également, et certaines théories scientifiques anciennes sont de nouveau prises au sérieux par des groupes de scientifiques, que ce soit sur la terre (théorie de la terre creuse et de l’expansion terrestre), la médecine traditionnelle qui surpasse en efficacité la médecine moderne en termes de soins et de connaissance des besoins corporels et énergétiques de l’Homme, etc. Et enfin, d’autres théories vacillent et sont contestées ou délaissées par un nombre croissants de scientifiques et de chercheurs, notamment les théories de l’évolution (et surtout celle du néodarwinisme), le modèle matérialiste dans les neurosciences, le réductionnisme en physique réduisant tout le Réel à la seule « matière », et il y a désormais une pleine reconnaissance de la « Transcendance » et de la spiritualité quand on parle de physique quantique, de médecine, de neurosciences ou de parapsychologie, puisque d’une part les phénomènes psychiques sont bien attestés, que la spiritualité produit des effets perceptibles sur la santé, la matière et la psychologie, et que la médecine traditionnelle a fait clairement ses preuves et que de nombreux médecins y ont recours face aux multiples échecs de la médecine moderne sur de nombreux plans.



Notes :

(1) Voir “Existence de Dieu : les mathématiques ont enfin la réponse”, Science et Vie, 18 avril 2022 par Thomas Cavaillé-Fol et Kyrill Nikitine : https://www.science-et-vie.com/article-magazine/existence-de-dieu-les-mathematiques-ont-enfin-la-reponse ; voir aussi la démonstration mathématique de Gödel sur la nécessité de Dieu, l’existence des Anges et des démons (ou mauvais esprits).

(2) Voir notamment L’OMS dans les griffes des lobbyistes, Arte, 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=N-mL9gX9gws ; Big Pharma, labos tout-puissants – Interview, Arte 2021, avec Luc Hermann : https://www.youtube.com/watch?v=ma7rf7TjXaE

(3) Voir notamment Bernard Crutzen, Malaria Business, 2017 : https://www.lumni.fr/video/malaria-business ; Bill Gates ou l’art de la famine rentable, Canard Réfractaire, 23 juin 2022 : https://www.youtube.com/watch?v=9Q7VR4pyCUQ

(4) “Accidents médicaux : «Nous voulons plus de transparence»”, Le Figaro, 5 février 2015 : https://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/02/05/23347-accidents-medicaux-nous-voulons-plus-transparence ; “« Livre noir de la médecine » : conseils pour les victimes d’erreurs médicales”, Psychomédia, 12 avril 2016 : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2016-04-12/erreurs-medicales-defendre-ses-droits

(5) La suite de Hold Up et de Hold On, Hold Out :  Les 2 premiers films documentaires se fondaient globalement sur des études et preuves scientifiques (quelques points cependant demeuraient hypothétiques et à vérifier) mais tout est démontré scientifiquement (et de nombreux experts indépendants corroborent aussi ce qui est évoqué dans le documentaire, sorti en avril 2022 : https://dissidencetv.fr/19/04/2022/sante/covid-19/hold-out-film-complet/ ; voir aussi “Faut-il se méfier de la 5G ?”, Investigations et Enquêtes”, 25 octobre 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=By5nFUiZmak

(6) Virginie Joron, députée européenne proche du RN (seul défaut que l’on pourrait lui trouver) fait cependant un travail remarquable par rapport aux enjeux liés à la santé et à la liberté, et analyse les rapports et décisions prises par la Commission européenne et sa présidente (non-élue) corrompue – et impliquée dans de nombreux scandales – Ursula Von der Leyen, notamment sur sa chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCtInFrr2qMgXoMt7aLbCDeg


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