Si nous pourrions citer une centaine de prédictions prophétiques qui se sont déjà accomplies, entre quelques jours et plus de 1400 ans après le moment où il fit ses prédictions[1], nous en citerons ici 7 (signes et prédictions miraculeuses), au sujet du Prophète (ﷺ).
(1) La prédiction que son ennemi juré, Abû Lahab refusera de se convertir à l’Islam coûte que coûte pendant un certain nombre d’années, alors qu’il lui aurait suffi de feindre une pseudo-conversion pour discréditer totalement le Prophète dans ses prédictions comme auprès de sa communauté, mais son orgueil étant trop ancré en lui, il refusa et la prédiction prophétique se réalisa. En effet, Abû Lâhab (qui est un surnom signifiant « père de la flamme ») avait eu 10 ans pour contredire la révélation de la Sûrah Al-Massad sous-entendant qu’il ne se convertira pas extérieurement ou intérieurement à l’Islam : « Que périssent les 2 mains d’Abû Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres » (Qur’ân 111, 1-5). Cette Sûrah a dérouté un certain nombre de personnes, car il y a une malédiction s’abattant sur un « nom » particulier, mais il faut savoir qu’il s’agit en fait d’un surnom, surnom qui certes parle historiquement d’une personne précise, à savoir `Abd al-`Uzza ibn `Abd al-Muttalib ibn Hisham al-Qurashî, qui est aussi l’archétype du tyran qui a usé et abusé de sa richesse matérielle pour persécuter, blesser, torturer, calomnier, faire la guerre, agresser et chasser à la fois un Prophète (ici son propre neveu Muhammad) et ses fidèles hors de leur ville natale. Si le Qur’ân n’a pas employé explicitement son vrai nom, c’est parce que le Qur’ân parle surtout des archétypes, et que ce qui relève de l’archétype, bien que prenant historiquement appui sur une personne particulière, ne se restreint pas qu’à celle-ci, mais peut s’appliquer à toutes les autres personnes qui suivent la même voie ou développent les mêmes traits, ou qui se retrouvent dans la même situation.
(2) La Promesse divine que le Qur’ân se répandra au sein de nombreux peuples et sur les continents habités, cette Promesse a été accomplie. Le Qur’ân signifie aussi ce qui est le plus récité et rassemblé, ce qui constitue un autre miracle puisqu’il est bien le Livre le plus mémorisé sur terre, le plus récité et ce qui rassemble le plus les croyants, et ce, sur tous les continents habités, où à plusieurs moments de la journée, des centaines de millions de personnes le lisent, le récitent, l’enseignent ou le mémorisent, bien plus que tous les autres chants sacrés ou les musiques les plus répandues à l’international, malgré les nombreuses tentatives de combattre le Qur’ân, d’interdire l’adhân, etc. dans un certain nombre de pays (occidentaux et autres comme la Chine de Xi Jinping dans certaines régions, la Corée du Nord, l’Inde ultra-nationaliste de Modi, etc.).
(3) La Promesse divine que la descendance du Prophète sera nombreuse et abondante contrairement à celle de son ennemi juré (dont on ne lui connait en effet aucune descendance, et ce déjà dans les 2 premiers siècles de l’Hégire. Allâh dit : « Nous t’avons certes accordé l’Abondance. Alors prie ton Seigneur, et sacrifie. Celui qui te hait, voilà qui restera sans postérité » (Qur’ân 108, 1-3). On retrouve en effet la descendance prophétique, aussi bien à travers Al-Hassân qu’Al-Hussayn, non seulement en Arabie, mais aussi en Perse, en Chine, dans plusieurs régions d’Afrique, en Europe (dans les Balkans, comme en France ou au Royaume-Uni), en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, en Australie, en Turquie, au Maghreb, dans le Caucase, etc. Il y eut en effet de nombreux mariages et enfants au sein de la famille alide et autres. On trouve encore de nombreux descendants du Prophète qui possèdent par ailleurs un arbre généalogique complet remontant jusqu’au Prophète Muhammad (ﷺ), notamment parmi les grands maîtres spirituels du Tasawwuf et leurs disciples.
(4) La prophétie du fait que la Palestine, l’Egypte, la région et la ville de Constantinople (Istanbul), la Perse, le Yémen et le Shâm passeront sous l’autorité musulmane et la bannière de l’Islam, ce qui s’accomplira en moins d’un demi-siècle après le départ de ce bas-monde du Prophète (ﷺ), sous le califat de ses plus proches Compagnons (Abû Bakr, ‘Umar, ‘Uthmân et ‘Alî), à l’exception de Constantinople qui passa sous l’autorité musulmane avec le Sultan Fatih Mehmet Han en 1453 (réalisant ainsi la prophétie du fait que les premiers chefs arabes, qui ne parviendront pas à conquérir Constantinople, mais qu’après eux, un commandant non-arabe et son armée bénie, accompliront cette prophétie).
Pour la Perse, le Yémen et le Shâm (Syrie, Jordanie, Liban et une partie de l’Iraq, qui furent sous la domination byzantine, et une partie sous l’empire sassanide) : « Nâfi’ ibn ‘Utbah a dit : « Nous étions avec le Messager d’Allâh (ﷺ) lors d’une bataille, puis des gens venus de l’ouest, vêtus d’habits de laine, se présentèrent au Prophète (ﷺ) et se positionnèrent sur un monticule. Ils étaient debout et le Messager d’Allâh (ﷺ) était assis. Je me suis alors dit à moi-même : « Avance-toi vers eux, et mets-toi entre eux et lui, afin qu’ils ne l’assassinent pas ! ». Mais je me suis ravisé en me disant : « Peut-être, a-t-il une conversation confidentielle avec eux ». Je me suis alors avancé vers eux et je me suis mis entre eux et lui. J’ai alors retenu 4 phrases, que je comptai avec [les doigts] de la main. Il (ﷺ) a dit : « Vous serez amenés à combattre (par la force des choses) les Arabes idolâtres de la Péninsule arabique (qui refusent la paix et qui vous seront hostiles), et Allâh vous accordera la victoire sur eux ; puis vous combattrez la Perse et Allâh vous accordera la victoire sur eux ; ensuite, vous combattrez Byzance et Allâh vous accordera la victoire sur eux ; enfin, vous combattrez le Faux-Messie et Allâh vous accordera la victoire sur lui ». Il a dit : « Nâfi’ a dit : “Ô Jâbir ! Nous ne verrons sortir le Faux-Messie qu’après la conquête de Byzance ! »[2].
Dans un autre hadith : « En creusant le fossé, les musulmans sont tombés sur une pierre qui refusait simplement de se briser. Étant affamés depuis 3 jours, les Compagnons s’étaient évanouis. Incapables de réussir dans cette tâche, ils se sont finalement présentés devant le Prophète et ont dit : « Il nous est impossible de briser une pierre. » Le Prophète (ﷺ) avait également attaché une pierre sur son ventre à cause de la faim, mais il se rendit là-bas immédiatement à leur demande, souleva un pic et frappa la pierre en prononçant le nom d’Allâh. Quand le fer frappa la pierre, une étincelle jaillit, suite à quoi le Prophète (ﷺ) lança à haute voix : « Allâhu Akbar ! Puis il dit : « On m’a accordé les clés du royaume du Shâm. Par Allâh, en ce moment, je contemple les palais de pierre rouge du Shâm ! ». Le coup avait quelque peu écrasé une partie de la pierre. Le Prophète (ﷺ) brandit le pic une seconde fois au nom d’Allâh, ce qui produisit à nouveau une étincelle, suite à quoi le Prophète (ﷺ) dit : « Allâhu Akbar ! Cette fois, j’ai reçu les clés de la Perse, et je vois les palais blancs d’Al-Mada’in ». Le rocher avait été brisé dans une large mesure. Le Prophète (ﷺ) brandit le pic une troisième fois, ce qui produisit une autre étincelle et le Prophète (ﷺ) a dit : « Allâhu Akbar ! J’ai reçu les clés du Yémen ! Par Allâh, on me montre les portes de San’a en ce moment » Finalement, le rocher fut complètement fendu »[3].
Pour la Palestine, et surtout sa capitale Jérusalem : « Comptez 6 signes qui indiquent l’approche de l’Heure : ma mort, la conquête de Jérusalem, un fléau qui vous affligera (et vous tuera en grand nombre) comme le fléau qui afflige les brebis, l’accroissement des richesses jusqu’au point que même si l’on donne 100 dinars à quelqu’un, il ne sera pas satisfait, puis une affliction qu’aucune maison arabe ne fuira, puis un traité de paix entre vous et Bani Al-Asfar (c’est-à-dire les Occidentaux, les « Romains », les « Byzantins ») qui vous trahiront et vous attaqueront sous 80 drapeaux, Sous chaque drapeau il y aura 12 000 soldats et combattants »[4]. Plusieurs pays musulmans ont en effet été trahis par des nations occidentales (USA, France, Belgique, Royaume-Uni, Canada, etc. et d’autres pays faisant partie de l’OTAN ainsi que des pays de l’Est) et non-occidentales (notamment la Russie), au point où de nombreux pays et des centaines de milliers de soldats ont été envoyés en Afghanistan et en Irak notamment, pour y semer le chaos, alimenter le terrorisme, massacrer des populations civiles, piller les richesses, etc., mais il se peut, au vu de la situation actuelle dans le monde, qu’une guerre encore plus globalisée et intense, voit le jour, dans le monde musulman comme ailleurs. De même qu’aujourd’hui, les gens ne se contentent plus d’un salaire moyen, mais veulent toujours plus, l’expression du hadith pouvant signifier vouloir devenir millionnaire ou milliardaire.
Concernant l’Egypte il y a plusieurs ahadiths dont celui-ci : « Lorsque l’Egypte sera conquise, soyez pleins d’égard et de bonté envers les Coptes car ils disposent d’un lien de sang et de parenté » et dans un autre hadith : « ils disposent d’une dhimma (protection) et d’un lien de parenté » signifiant par-là que la mère d’Isma’îl était des leurs[5].
Par rapport à Constantinople (Istanbul), le récit indiquant que le Prophète Muhammad (ﷺ) faisait une petite sieste au milieu de la journée dans la maison d’Umm Haram, la tante de son compagnon Anas. Elle était également la sœur adoptive du Prophète (ﷺ). Il se réveilla, un sourire accroché aux lèvres de son visage toujours illuminé. Umm Haram lui demanda ce qu’il le faisait sourire. Le Prophète (ﷺ) lui dit : « La première armée de mes partisans qui entreprendra une expédition navale, le Paradis leur sera rendu obligatoire (sur eux-mêmes) ». Umm Haram a ajouté : « J’ai dit : « Ô Messager d’Allâh serai-je parmi eux ? ». Il a répondu : « tu es parmi eux ». Le Prophète a alors dit : « J’ai été informé dans mon rêve que la première armée qui assiégera Constantinople (la ville de l’empereur byzantin) sera bénie et verra ses péchés pardonnés ». J’ai demandé « Est-ce que je serai l’un d’entre eux, Ô Messager d’Allâh ? ». Il a répondu, « non » »[6]. Historiquement, cela correspond aux Compagnons – dont Mu’awiyya – qui ont entrepris cette expédition navale sous le califat de ‘Uthmân. Il faut rappeler que Byzance avait lancé les hostilités en faisant la guerre aux Musulmans, et qu’en plus de cela, les régions sous leur domination étaient souvent mal gérées, et que les populations – notamment chrétiennes et juives – étaient souvent l’objet de persécutions et de fortes taxations, et dans ce contexte, où Byzance tentait d’écraser les Musulmans, et ne respectant pas toujours les traités de paix, les Musulmans se préparaient donc à mener des expéditions contre Byzance, et le premier affrontement à Constantinople eut lieu à l’époque des Compagnons. Ce hadith décrit d’une part une première expédition navale, correspondant à celle qui eut lieu à Chypre (une île), et ensuite une expédition terrestre sur Constantinople. Les Musulmans qui y prendront part – s’ils sont sincères et exempts de cruauté et d’injustice dans leur comportement – seront pardonnés et considérés comme des martyrs s’ils meurent au combat. Alors que dans les autres ahadiths le Prophète (ﷺ) parlait directement de conquête assurée (pour ses Compagnons) concernant la Perse, l’Egypte, la Palestine, le Shâm, etc., pour Constantinople, il (ﷺ) précisa qu’il y aura plusieurs tentatives et plus armées (à des intervalles de temps différents), la première n’étant pas assurée de la victoire (débouchant sur une conquête politique et militaire).
Un autre Hadith indique que plus tard – après la tentative menée par ses Compagnons -, une autre armée (à une époque ultérieure) conquerra Constantinople avec une armée : « Certes, la ville de Constantinople sera conquise. Quel excellent commandant que celui qui la conquerra, et quelle excellente armée que la sienne »[7]. Ce hadith est bien sahîh contrairement à ce qu’en ont dit certains, d’autant plus que cela ne peut désigner historiquement que la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, étant donné la forte symbolique de cette ville, et le bouleversement majeur que cela a produit dans l’Histoire, comme l’ont affirmé aussi bien les historiens occidentaux que musulmans.
Un autre hadith spécifie un autre événement en lien avec cette ville, se déroulant (historiquement) plus tard : « Vous avez entendu parler d’une ville dont un côté est sur la terre et l’autre sur la mer (Constantinople) ». Ils dirent : « Messager d’Allâh, oui ». Là-dessus, il dit : « La dernière heure ne viendrait que si 70 000 personnes de Bani lshaq l’attaquaient. Quand ils atterriraient là-bas, ils ne se battraient pas avec des armes ni ne feraient pleuvoir des flèches mais diraient seulement : « Il n’y a de divinité qu’Allâh et Allâh est le Plus Grand », et un côté de celui-ci tomberait. Thawr (l’un des narrateurs) a dit : « Je pense qu’il a dit : « La partie au bord de l’océan ». Alors ils disaient pour la seconde fois : « Il n’y a de divinité qu’Allâh et Allâh est le Plus Grand » et le deuxième côté tombait aussi, et ils disaient : « Il n’y a de divinité qu’Allâh et Allâh est le Plus Grand » et les portes leur seraient ouvertes et ils y entreraient et, ils rassembleraient le butin de guerre et le distribueraient entre eux quand un bruit se ferait entendre disant : « En vérité, le Dajjal est venu. Et ainsi ils laisseraient tout là-bas et repartiraient »[8].
« La Dernière Heure ne viendrait pas avant que les Romains (puissances occidentales) n’atterrissent à al-A’maq ou à Dabiq. Une armée composée des meilleurs (soldats) des habitants de la terre à cette époque viendra de Médine (pour les contrer). Quand ils se rangeront en rangs, les Romains diront : « Ne vous mettez pas entre nous et ceux (musulmans) qui ont fait des prisonniers parmi nous. Combattons avec eux ; et les musulmans disaient : « Non, par Allâh, nous ne nous éloignerions jamais de vous et de nos frères pour que vous les combattiez ». Ils se battront alors et un tiers de l’armée s’enfuira, à qui Allâh ne pardonnera pas (pour leur couardise). Un tiers (de l’armée) qui sera constitué d’excellents martyrs aux yeux d’Allâh, sera tué et le dernier tiers qui ne sera jamais jugé gagnera et ils seront conquérants de Constantinople. Et comme ils seraient occupés à se distribuer le butin de guerre (entre eux) après avoir suspendu leurs épées aux oliviers, le Satan crierait : Le Dajjal a pris ta place parmi ta famille. Ils sortiraient alors, mais cela ne servirait à rien. Et quand ils viendraient en Syrie, il sortirait pendant qu’ils se prépareraient encore au combat en formant les rangs. Certes, le temps de la prière viendra et alors Jésus (la Paix soit sur lui) fils de Marie descendra et les conduira. Quand l’ennemi d’Allâh le verra, il disparaîtra tout comme le sel se dissout dans l’eau et s’il (Jésus) ne devait pas du tout les affronter, même alors il se dissoudra complètement (…) »[9].
Il y a donc plusieurs événements liés à Constantinople, et même si certains récits peuvent avoir mélangé quelques événements entre eux, on peut tout de même en retracer les grandes étapes, à savoir la première tentative militaire qui n’a pas aboutie à sa conquête – et cela eut lieu à l’époque des Compagnons -, puis sa conquête militaire et spirituelle – en 1453 sous le commandement du Sultan Fatih Mehmet lorsqu’il avait entre 19 et 21 ans -, puis plus tard, une récupération de la souveraineté de Constantinople (Istanbul) qui se fera uniquement par le takbir et sans bataille, – donc en principe sans armée réelle (le hadith ne parlant pas d’une reddition face à une force armée, mais le dhikr et la puissance spirituelle d’une foule de « simples » croyants, donc du peuple), et enfin, une bataille intense à l’issue de laquelle sortira le Dajjal « très peu de temps après », ce qui ne correspond donc pas au récit sur le hadith bénissant et faisant l’éloge du commandant et de son armée qui conquerront Constantinople, puisque cela fait déjà maintenant plus de 500 ans que cela eut lieu. Certains identifient la « reconquête symbolique » d’Istanbul par la victoire politique et populaire d’Erdogan lorsqu’il devint président de la Turquie, puis en replaçant la mosquée Sainte Sophie (Ayasofya) comme étant une mosquée après que Mustapha Kemal dit « Atatürk » l’avait transformé en musée, ce qui avait fortement déplu aux Musulmans comme aux Chrétiens, le lieu étant aujourd’hui mieux respecté en tant que mosquée (dont les fresques sont toujours accessibles – et gratuitement cette fois-ci – aux visiteurs). La victoire politique et symbolique fut célébrée avec le takbir lorsqu’Istanbul passa de l’autorité des kémalistes anti-religieux à celle des Musulmans conservateurs, mais cela pourrait concerner encore un événement futur et Allâh sait mieux. Certains ahadiths peuvent concerner aussi plusieurs événements se répétant de façon cyclique, comme l’apparition de tremblements de terres, de mouvements kharijites (extrémistes et terroristes), etc. Enfin, il faut préciser aussi que certains états européens (comme la Grèce) ainsi que la Russie, ont toujours pour projet de conquérir Istanbul/Constantinople, raison pour laquelle aussi l’Occident arme la Grèce et l’appuie dans sa volonté de provoquer la Turquie, de l’étranger en s’appropriant certaines zones maritimes appartenant légitimement à la Turquie, etc. – le traité de Lausanne signé par Mustapha Kemal et ses conseillers complique aussi fortement les choses depuis 1 siècle -.
(5) La Promesse divine que la renommée du Prophète (ﷺ) sera élevée et répandue comme l’indique le Qur’ân « Et exalté (et élevé) pour toi ta renommée ? » (Qur’ân 94, 4), et en effet, le nom masculin le plus répandu au sein de la population mondiale est « Muhammad » et ses dérivés[10], et « Maryam (Marie) » et ses dérivés pour les femmes, et le Qur’ân dit à son sujet : « (Rappelle-toi) quand les Anges dirent : « Ô Marie (Maryam), certes Allâh t’a élue au-dessus des femmes des mondes » (Qur’ân 3, 42) ainsi que : « Et celle (la vierge Marie) qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle (de vie) venant de Nous et fîmes d’elle ainsi que de son fils, un signe (miraculeux) pour les mondes » (Qur’ân 21, 91). Et concernant le Prophète Ibrâhîm et sa postérité (surtout via son fils Ismâ’îl et donc par le Prophète Muhammad qui permit de répandre sa renommée un peu partout sur Terre) : « Seigneur, accorde-moi sagesse (et savoir) et fais-moi rejoindre les gens de bien et de bonté. Octroie pour moi un langage de vérité destiné (et adapté) aux gens des derniers temps tout en m’accordant une mention honorable sur les langues de la postérité. Et fais de moi l’un des héritiers du Jardin des délices » (Qur’an 26, 83-85).
(6) Que la Perse (le peuple de Salmân al-Farisî) islamique reprendra le flambeau de l’Islam durant un temps : « Lorsque nous étions assis avec le Prophète, la Sûrah « Le Vendredi » (Sûrat al-Jumu’a) lui fut révélée. Quand le Prophète récita le verset « C’est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident, ainsi qu’à d’autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints. C’est Lui le Puissant, le Sage » (Qur’ân 62, 2-3). Je dis : « Qui sont-ils, Ô Messager d’Allâh ? ». Le Prophète ne répondit pas jusqu’à ce que je répète 3 fois. À ce moment Salmân était avec nous ». Le Messager d’Allâh mit sa main sur Salmân, disant : « Si la foi était aux pléiades, même alors certains individus de ce peuple (celui de Salmân, les Perses) l’auraient atteint » »[11].
(7) La période du Califat bien-guidé qui durera 30 ans, suivi des périodes où s’alterneront des royaumes monarchiques puis despotiques, puis l’apparition de mouvements anarchistes et criminels jusqu’à une période où les gens s’entretueront sans même en connaitre véritablement la raison, et qui concerne aussi notre époque actuelle.
Le hadith dit : « Le Califat (bien-guidé) illuminé par la prophétie durera 30 ans, ensuite viendra une période monarchique »[12].
D’après an-Nu’mân ibn Bashîr : « Nous étions assis dans la mosquée quand Abû Tha’laba al-Khushanî vint demander : ‘Ô Bashîr ibn Sa’d, mémorises-tu le hadith du Prophète (ﷺ) concernant les émirs ?
– « Moi je mémorise son sermon », répondit Hudhayfa.
Abû Tha’laba s’assit. Le Prophète (ﷺ) a dit, poursuivit Hudhayfa :
« La prophétie restera parmi vous autant qu’Allâh le souhaitera, puis Allâh y mettra un terme quand Il voudra. Il y aura alors un Califat suivant la voie prophétique, qui vous gouvernera autant qu’Allâh le souhaitera, puis Allâh y mettra un terme quand Il voudra. Puis viendra une royauté injuste (et dynastique) qui vous gouvernera autant qu’Allâh le souhaitera, puis Allâh y mettra un terme quand Il voudra. Puis viendra une royauté tyrannique qui vous gouvernera autant qu’Allâh le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand Il voudra. Puis viendra alors un Califat suivant la voie prophétique ». Puis le Prophète (ﷺ) se tut »[13]. Les autres ahadiths indiquent que le dernier califat (suivant la Voie prophétique) après la période de régimes politiques injustes et troubles, aura un lien avec la venue de l’imâm Mahdi (‘alayhî Salâm).
Concernant les khawarij, si ceux-ci sont apparus vers la fin du califat de l’imâm ‘Alî, leur mentalité réapparaitra à plusieurs reprises, et ce jusqu’à ce que leur mouvement prenne une certaine forme plus brutale et particulière à la fin des temps, comme l’indique ce hadith : « A la fin des temps apparaîtra un groupe de jeunes gens avec de nouvelles dents (c’est-à-dire jeune en âge), avec des mentalités insensées, déviantes et dérangées. Ils prononceront les « meilleures slogans » et ils réciteront le Qur’ân, mais cela n’ira pas plus loin que leurs gosiers. Ils traverseront (et sortiront de) l’Islam comme une flèche traverse sa cible. Quiconque les rencontre (sur le champ de bataille), qu’il les tue, car les tuer apportera une récompense d’Allâh à ceux qui les tuent (durant le combat) »[14]. Les combattre lorsqu’ils commettent leurs méfaits (notamment des actes terroristes et criminels) est récompensé car cela revient à élever la Parole divine, l’ordre, la justice et la sécurité pour les gens face à ceux qui transgressent la Loi divine, déforment la Parole d’Allâh, menacent la sécurité de la Nation ou du peuple, etc. Par « beaux slogans/discours » il faut entendre les belles promesses et motivations qu’ils scandent (par exemple : « faire revivre la Loi divine/Shar’îah, suivre le Qur’ân et la Sunnah, lutter contre l’injustice et les tyrans, etc. ») alors qu’ils font le contraire ou qu’ils empoisonnent encore plus la vie des citoyens et surtout des Musulmans. Et en effet, depuis les années 80 et surtout depuis les années 2014, nous voyons de nouveaux mouvements terroristes (pilotés en partie par les puissances occidentales ou régionales) sévir dans le monde musulman et ailleurs, et souvent portés par de jeunes gens qui prétendent faire triompher l’Islam mais qui transgressent les règles de fiqh, les fondements de la ‘aqida, l’éthique islamique, qui combattent la spiritualité musulmane, menacent les Musulmans et sèment le chaos et la terreur plus que l’ordre, la justice et la sécurité.
A noter que ses prédictions datent de l’époque durant laquelle le Prophète (ﷺ) et les Musulmans étaient en situation d’infériorité numérique et militaire (sur le papier) et n’étaient pas encore revenus victorieux de la libération de la Mecque (sous l’autorité des idolâtres despotiques qui avaient chassé les Mecquois convertis à l’Islam), et c’était donc là un « pari » très risqué, sachant que rien n’indiquait que les 2 superpuissances de l’époque (Byzance et la Perse) allaient en quelque sorte s’effondrer et perdre militairement et politiquement face à des Arabes qui n’avaient même pas encore d’empire et de civilisation.
Aujourd’hui la descendance de son ennemi juré n’existe plus tandis que la sienne s’est répandue abondamment à travers tous les continents, et ce malgré les tentatives, à certains moments de l’histoire, d’éliminer sa descendance et celle de ses proches. D’ailleurs, la lignée alide, à travers Hassan et Hussayn a surtout été protégée sous les califats de Abû Bakr, Umar et ‘Uthman, et la lignée qui a survécu à travers Hussayn provient du mariage avec ShahrBânû, mariage proposé par ‘Umar à l’imam Hussayn, la dernière fille du dernier empereur perse de l’époque sassanide Yazdegerd III (624 – 651), qui a régné officiellement entre 632 et 651 (il accéda au trône à l’âge de 8 ans environ, entouré de conseillers). Il est rapporté que plusieurs de ses filles épousèrent chacune un enfant de Abû Bakr, de ‘Umar et de ‘Alî. Shahrbanû avait aussi d’autres noms par lesquels les historiens et écrivains faisaient allusion comme Ghazâla, Sâdira, Salâma, Shahzanân et d’autres noms encore. L’une de ses sœurs aurait épousé ‘Abdullah Ibn ‘Umar devenant ainsi la mère de leur fils Salim[15], et l’autre aurait épousé ainsi Muhammad Ibn Abî Bakr, devenant la mère de Qassîm[16] (éduqué aussi par ‘Aîsha) et dont ce dernier aura pour fille Fâtima Umm Farwa qui épousera l’imâm Muhammad al-Bâqir qui est le père de l’imâm Ja’far As-Sadiq qui descendait par 2 fois de notre maître Abû Bakr et par une fois de l’imâm ‘Alî et du Prophète Muhammad. Dans le Kitab al-Kafi d’al-Kulayni, c’était la décision de ‘Umar pour Shahrbanu que de choisir librement son propre mari, et elle choisit l’imâm Hussayn, contrairement au récit fabriqué du savant shiite as-Saffar al-Qummi dans Basa’ir ad-Darajat[17].
Notes :
[1] Au moment où nous écrivons ses lignes, le dernier en date est celui-ci : « La dernière heure ne viendra pas avant que la richesse ne devienne abondante et débordante, à tel point qu’un homme sort sa Zakât de sa propriété et ne peut trouver personne pour l’accepter de lui et jusqu’à ce que la terre d’Arabie redevienne aux prairies et aux rivières ». Rapporté par Muslim dans son Sahîh n°157 ou 1679 selon les éditions, selon Abû Hurayra. Ce hadith s’est réalisé entre fin décembre 2022 et début 2023, où de nombreux endroits désertiques en Arabie sont redevenus verdoyants par la présence d’arbres, de fleurs, de plantes et d’autres éléments végétaux. Quant à la première partie du hadith, cela peut faire référence aux années 1980 et 2020, où les pays arabes du Golfe ont connu une période de grande prospérité, avec de nombreux milliardaires et millionnaires, et très de pauvres locaux, mais cela pourrait aussi concerner une période ultérieure, wa Allâhu a’lam. Voir quelques vidéos ici : “Saudi Arabia is turning green is it the sign of Qiyamah ?”, 8 janvier 2023: https://www.youtube.com/watch?v=RXbHyt6Eyes ; “In Makkah, the mountains and the desert turned green”, Abdullah Makki Vlogs, 10 janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=UQIJ8SBA5GI et “How Saudi Arabia Is Turning It’s Desert Into Green Forest”, Tech Space, 12 mai 2022 : https://www.youtube.com/watch?v=TVeHnZSP4ic Il y a aussi l’augmentation des fréquences des tremblements de terre dévastateurs, qui se sont produits notamment en Turquie et en Syrie au début du mois de février 2023.
[2] Rapporté par Muslim dans son Sahîh n°2900, selon Nâ’fi’ Ibn ‘Utbah.
[3] Rapporté par Ahmad dans son Musnad n°14249 et 18716 et par An-Nasâ’î dans ses Sunân n°3176 et 8807, avec de bonnes chaines comme l’a précisé Ibn Ḥajar dans Fatḥ al-Bāri (7/458) et aussi des chaines sahîh selon al-Ishbīli dans al-Aḥkâm aṣ-Ṣughrâ (510). Pour Jérusalem et la Palestine, voir al-Bukhari dans son Sahîh n°7118.
[4] Rapporté par al-Bukharî dans son Sahîh n°3176 selon ‘Awf Ibn Malik, et Ibn Mâjah dans ses Sunân n°4042.
[5] Rapporté par Al-Haythamî dans Majmâ’ Az-Zawâ’îd 10/62 selon une voie sahîh, ainsi que par Al-Hâkim dans Al-Mustadrâk et Ad-Dhahâbî qui l’a aussi authentifié dans Mukhtasar al-Mustadrak li al-Hakim 2/753, et At-Tabarânî l’a également rapporté.
[6] Rapporté par al-Bukharî dans son Sahîh n°2924 selon Khalid Ibn Madan, Muslim dans son Sahîh n°1912, Ibn Hajar dans Fath ul-Bâri 11/78 qui détaille le sujet, At-Tabarânî et d’autres l’ont aussi rapporté.
[7] Rapporté par Aḥmad dans son Musnad n°18189, Al-Bukharî dans son Târîkh aṣ-Ṣaghîr n°1482, aṭ-Ṭabarânî dans al-Mu‘jam al-Kabîr n°1282, al-Ḥâkim dans Al-Mustadrak n°8300 et authentifié par Ad-Dhahâbî dans sa vérification du recueil, al-Bukharî dans Târîkh al-Kabir 2/81, Ibn Mandah dans Ma’rifat as-Sahaba, Al-Bazzâr dans son Musnad ainsi qu’Abû Nu’aym, al-Baghawi et d’autres. L’une des voies est sahih, et bien qu’Al-Albani et Shu’ab al-Arna’ût ont affaibli l’une des voies sans raison valable selon de nombreux spécialistes du hadith – peut-être car cela revenait à admettre que le Prophète avait loué des asharites-maturidites et sûfis qui composaient le commandement militaire – dont le Sultan Muhammad Al-Fatih et son armée -.
[8] Rapporté par Muslim dans son Sahîh n°2920 sous l’autorité de Abû Hurayra.
[9] Rapporté par Muslim dans son Sahîh n°2897 selon Abû Hurayra.
[10] “Top 10 des prénoms les plus portés au monde, bonjour l’originalité”, Topito, 9 décembre 2021 : https://www.topito.com/top-prenoms-plus-portes-monde : « 1. Mohamed : C’est de loin le prénom le plus porté au monde. Surtout si on prend en compte toutes les déclinaisons. Les plus proches, comme par exemple Mohammed ou les plus éloignées, comme Mamadou ». Par ailleurs, la communauté musulmane est la communauté la plus pratiquante au monde actuellement (devant même les Chrétiens, les Juifs, les Hindous et les Bouddhistes, alors qu’elles sont plus anciennes) et peut-être même la plus nombreuse si on enlève les « chrétiens » qui ont quitté le Christianisme mais qui sont toujours comptés comme « chrétiens » ou « baptisés » (qui exigent d’introduire une demande officielle pour être retiré des registres, et ce qui englobe quelques centaines de millions de personnes à travers le globe).
[11] Rapporté par al-Bukharî dans son Sahîh n°4897 selon Abû Hurayra.
[12] Rapporté par At-Tirmidhî dans ses Sunân n°226 selon Sa’îd Ibn Jumhan, Abû Dawûd dans ses Sunân n°4647 selon Safinah, Ibn Hibbân dans son Sahîh n°6657 selon Safinah et n°6658 selon Abû Hurayra, Ahmad dans son Musnad et dans Jâmi’ al-Bayân al ‘ilm 2/1169 selon une chaine sahîh et d’autres. Il existe plusieurs chaines avec quelques variantes sur ce qui suit la prédiction prophétique des 30 ans, et certaines sont faibles, tandis que d’autres sont bonnes ou sahîh. Plusieurs d’entre elles sont bonnes (hassân) comme indiqués par Ibn Hajar al ‘Asqalânî dans Muwâfaqat al-khubr alkhabar fî takhrîj aḥâdîth al-Mukhtassar 1/141, Shu’ab al-Arna’ût dans son Takhrîj du Siyar A’lam an-Nubalâ d’Ad-Dhahabî, As-Shawkani dans Al-Sayl Al-Jarrar 4/506 et d’autres. Selon le calendrier lunaire, cela correspond bien aux règnes de Abû Bakr As-Siddiîq (2 ans, 3 mois et 10 jours), de ‘Umar ibn al-Khattâb (10 ans, 6 mois et 8 jours), de ‘Uthmân Ibn ‘Affân (11 ans, 11 mois et 9 jours), de ‘Alî Ibn Abî Tâlib (4 ans, 9 mois et 7 jours) et enfin de Hassân Ibn ‘Alî durant environ 6 mois, ce qui donne 30 ans. Avec le règne de Mu’awiyya, lui-même se proclama être le 1er Roi du monde musulman, opérant ainsi une rupture avec la pratique antérieure, mais plaçant toujours officiellement la Shar’îah comme Loi de l’empire. Avec son fils Yazid malheureusement, éduqué en partie dans une cour royale supervisée par des chrétiens hostiles à l’Islam, les transgressions et dérives se multiplièrent, le pouvoir sombrant dans la tyrannie et la brutalité, jusqu’à l’apparition du Calife et descendant d’Umar Ibn al-Khattâb, – il en est l’arrière-petit-fils de par son ascendance maternelle – à savoir ‘Umar Ibn ‘Abd al-‘Azîz (680 – 720) accédant au pouvoir en 99H/717 jusqu’à son assassinat en 101 H/720, il était connu pour sa piété, son ascétisme, sa spiritualité et sa justice, – Ibn ‘Arabî dans ses Futûhât dira même que lui et Mu’awiyya II (à ne pas confondre avec Mu’awiyya Ibn Abî Sufyân dit Mu’awiyya 1er) étaient de ceux qui avaient réalisé le Califat ésotérique (spirituel) ainsi qu’exotérique (temporel et politique) à l’instar d’Abû Bakr, ‘Umar, ‘Uthmân, ‘Alî et Hassân. Il était également très proche de Hassân al-Basrî (à la fois protégé par ‘Umar et ‘Alî, et disciple d’Alî) et de Muhammad al-Baqîr (célèbre imâm de la lignée alide, petit-fils de l’imâm Hussayn Ibn ‘Alî et défenseur de l’honneur et du rang éminent d’Abû Bakr et de ‘Umar face aux shiites du courant rafidite)..
[13] Rapporté par Ahmad dans son Musnad n°18406, Nur ad-Dîn Al-Haythami dans Majmâ’ al-Zawâ’îd 5/188-189, At-Tabarânî dans Al-Mu’jam Al-Awsat n°6577, Abû Dawûd At-Tayalasi dans son Musnad n°438, al-Bayhaqî dans Minhaj al-Nubuwwa, Al-Bazzâr dans son Musnad. At-Tabarî et d’autres, considéré comme hassân par Shu’ab al-Arna’ût et sahîh par d’autres comme le Shaykh Al-`Irâqî selon les voies.
[14] Rapporté par Ibn Mâjah dans ses Sunân n°168, An-Nasâ’î dans ses Sunân n°4102, At-Tirmidhî dans ses Sunân n°2188, Ahmad dans son Musnad n°1086, al-Bukhari dans son Sahîh n°3611, Muslim dans son Sahîh n°1066 et d’autres.
[15] Ṭûsî, al-Rijâl, p. 100.
[16] Shaykh Muhammad Mahdi Shams al-Din, The Authenticity of Shi’ism, Shi’ite Heritage: Essays on Classical and Modern Traditions, 2001, p. 49.
[17] Pour Mary Boyce, il y eut aussi l’implication de Salmân al-Farisî dans cette décision de choisir Hussayn comme mari (avec le consentement de Shahrbânû. Voir Mary Boyce, “Bībī Shahrbānū and the Lady of Pārs”. Bulletin of the School of Oriental and African Studies, University of London. 1967, p. 61. Elle note aussi que ce fut peut-être sous le califat d’Uthmân que cela eut lieu, selon un récit du savant shiite Ibn Babawayh dans Uyun Akhbar al-Ridha, mais dont l’authenticité n’est pas établie.
Chab – :
Beau rappel des paroles d’Allah soubhana taàlla et de notre prophète Mohammed SWS.
Dommage que tu es mis discrètement t’es pensées entre les lignes.
Méfiez vous a notre époque surtout des mourji qui sont très nombreux car c’est leurs époque contrairement aux khawarij qui sont peu nombreux à notre époque.
Vous reconnaissez un khawarij parce qu’il sort contre le gouverneur qui applique l’islam sur lui est sur terre, le khawarij combat les musulmans et laisse les mécréants ( alliance avec eux ).
Le khawarij rajoute et devient dur, par exemple il peut te tuer pour avoir volé une date et te rendre mécréants.
Le mourji très nombreux a notre époque lui est laxiste responsable de l’état dune grande partie des gens qui ne prient pas, les mourji leur ont appris cette fameuse phrase ” c’est le cœur qui compte ” pour cela des millions de gens ne font rien et veulent ressembler aux mécréants. Alors que notre prophète SWS a maintes reprises nous a dit de nous différencié des mécréants de ne pas leur ressembler et cela de manière vestimentaire et apparence physique en incluant les coutume et traditions et fêtes ect…
Les mourji ne comprennent pas ce qu’est la foi, la croyance, ils ne connaissent pas la relation entre le cœur et les actes en général.
Ils te disent sans cesse que c’est le cœur qui compte en ne donnant pas d’importance aux actes des membres ou en diminuent considérablement son importance .
Ils ne savent pas que les actes sont le reflet de ce qu’il y a dans le cœur.
Et ils se contredisent beaucoup à cause du mélange qu’ils ont fait de la religion.
Le khawarij a des caractéristiques physiques aussi.