Elle est Umm Kulthûm bint ‘Alî (as), la fille de l’imâm ‘Alî (as) et de Fatima (as), et la petite-fille du Prophète Muhammad (ﷺ). Elle est la plus jeune fille de l’imâm ‘Alî contrairement à Zaynab (bint ‘Alî) qui était l’ainée. Née vers l’an 6 H (627) à Médine, elle connut le Prophète (ﷺ) quelques années avant qu’Allâh ne le rappela à Lui. Elle était connue pour son ascétisme, sa piété et son noble comportement.
Des éléments historiques, les sources sunnites comme des sources shiites confirment leur mariage, comme le savant shiite Muhammad Baqir al-Majlisi dans Mir’at ul-Uqûl 21/199, le savant de culture shiite mais influencé par le tasawwuf (et les grands savants sunnites/sûfis) Nasr ud-Dîn At-Tûsî dans Al-Mabsût 4/272, le Hafiz sunnite Ad-Dhahâbî dans Siyâr A’lam an-Nubalâ’ 3/501, le chroniqueur sunnite et partisan de la famille alide Muhammad Ibn Sâ’d dans son Kitâb al-Tabaqat al-Kabir 8/464, le célèbre historien et exégète sunnite At-Tabarî dans son Târîkh au tome 13, le grand savant du Hadîth et historien Ibn ‘Asâkir dans Târîkh Madîna Dimashq 19/486, l’exégète et juriste shafiite (sunnite) Ibn Kathîr dans As-Sira an-Nabawiyya et d’autres. Cependant certains savants shiites tardifs comme al-Mufid dans al-Masâʾil al-sarawîyya (pp. 86-87), Nasir Hussayn ibn Amir Hamid Hussayn dans Ifham al-a’da wa al-khusum fi nafy ‘aqd Umm Kulthum, Sayyid Kiramat ‘Ali Hindi dans Qawl Mahtum fi ‘Aqd Umm Kulthum, Aqa Buzurg Tihrani dans al-Dharîʿa et d’autres ont refusé l’existence de ce mariage, mais leur argumentation est faible (disant que les récits passent par Zubayr ibn Bakkar qu’ils ne reconnaissent pas comme étant digne de confiance alors que de nombreuses narrations ne passent pas par lui) et est réfutée par de nombreux récits authentiques et bons – émanant aussi bien des membres des Ahl ul Bayt que des autres – qui indiquent bien que ce mariage eut lieu, qu’il s’agissait bien de la fille de l’imâm ‘Alî (et non pas de la fille de Abû Bakr et de ‘Asmâ Bint ‘Umays comme le pensent certains) et que ce mariage ne fut pas accepté sous la contrainte – l’imâm ‘Alî n’étant pas un lâche comme le pensent certains shiites qui disent qu’à la moindre difficulté face aux droits du Prophète (ﷺ), de Fatima, de ses enfants ou de lui-même, il agirait de façon lâche, mentirait au nom et sur la Religion, et accepterait les pires injustices qui soient, ce qui est inconcevable selon le Qur’ân, la Sunnah, l’histoire et le kashf -. Les 4 avis connus chez les shiites sont donc réfutés, à savoir que (1) ce mariage n’a pas eu lieu ; (2) qu’il s’agissait en fait d’une jinn femelle ayant pris l’apparence de la fille de ‘Alî ; (3) que le mariage eut lieu sous la contrainte ; et (4) que le mariage eut lieu mais que ce fut avec la fille d’Abû Bakr. La plupart des savants shiites jusqu’au 4e siècle hégirien reconnaissent ce mariage, mais à partir du 5e siècle, avec le savant shiite Al-Mufid, des divergences au sein des shiites sont apparues à ce sujet. Les savants shiites comme Muhammad ibn Ya’qub Al-Kulaynî (m. 329 H) dans al- Kafi et Abû al-Qassim al-Kufi (m. 352 H) dans al-Istighathah fi Bida` al-Thalathah, relatent plusieurs récits remontant jusqu’à l’imâm Ja’far selon eux (par des narrateurs qui ont falsifié certains récits mais qui sont bien acceptés et reconnus chez les shiites duodécimains) qui confirment ce mariage entre ‘Umar et Umm Kulthûm bint ‘Alî, mais selon eux ayant été fait sous la contrainte, et faisant passer l’imâm ‘Alî pour un hypocrite et un lâche – ce qui est inadmissible pour nous et surtout selon le Qur’ân et la Sunnah -.
Parmi les récits shiites, citons en exemple ces 2 là qui sont tirés de Furu` al-Kafi (6/117) :
« Humaid ibn Ziyad—Ibn Sama`ah—Muhammad ibn Ziyad—`Abd Allah ibn Sinan—Muawiyah ibn `Ammar—Imam Ja’far al-Sadiq : [Muawiyah ibn `Ammar dit :] Je lui ai demandé au sujet d’une femme dont le mari est mort : Doit-elle passer son ` iddah dans sa maison, ou où elle veut ?
Il a répondu : « Où elle veut. Quand `Umar est mort, `Ali est venu et a emmené Umm Kulthûm chez lui » et : « Muhammad ibn Yahya et autres—Ahmed ibn Muhammad ibn `Isa—al-Hussain ibn Sa`id—al-Nadr ibn Suwaid—Hisham ibn Salim—Sulaiman ibn Khalid, qui dit : J’ai demandé à l’Imâm Ja’far al-Sadiq au sujet de la femme dont le mari est décédé : Où devrait-elle passer son ` iddah ? Dans la maison de son mari, ou là où elle veut ? ». Il a dit : « Où elle veut. Quand `Umar mourut, `Ali vint, prit Umm Kulthum par la main et l’emmena chez lui ».
Le savant Al-Mufid après avoir tenté de nier l’existence de ce mariage, conclut cependant qu’il possède bien un fondement mais qu’il avait été fait sous la contrainte – car sinon cela serait incompatible avec tout leur dogme sur l’usurpation du Califat et sur la nature mauvaise et diabolique de Abû Bakr et de ‘Umar – : « Amir al-Mu’minin (‘Alî) a été contraint de marier sa fille à l’homme, parce qu’il le contraignait et le menaçait. Il ne peut donc y avoir aucun argument contre Amir al-Mu’minin parce qu’il y a été contraint pour sa propre sécurité et celle de ses shiites. Il s’est donc conformé sous la contrainte, tout comme nous disons que la contrainte permet même la prononciation de Kufr (mécréance). Allâh dit : « Sauf celui qui est forcé, mais son coeur est satisfait dans la foi » ».
Son élève Sayyed Murtadâ (m. 436 H) et célèbre frère du compilateur du Nahj al-Balaghah, Sayyed Radi, ne fut pas convaincu de l’argumentaire de son maître Al-Mufid (dans sa tentative de nier l’existence de ce mariage) mais reconnut lui aussi son existence en l’expliquant par la contrainte dans ses ouvrages As-Shafi et Tanzih al-Ambiya’ wa al-A’immah : « Quant à donner sa fille en mariage, nous en avons mentionné la réponse dans le livre al-Shafi en détail, et qu’il n’a consenti à donner sa fille qu’après avoir été menacé et menacé et après de longues altercations ».
Le célèbre exégète shiite Abû `Ali al-Fadl ibn Hassân al-Tabarsi (m. 502 H) dit dans son I`lam al-Wara’ bi A`lam al-Huda (p. 204) : « Quant à Umm Kulthum, c’est elle que `Umar ibn al-Khattab a épousé. Nos compagnons (collègues savants) disent qu’il (`Ali) ne l’a épousée qu’après avoir opposé beaucoup de résistance, refusé sévèrement et trouvé des excuses. En fin de compte, il a été contraint par les circonstances de confier son affaire à `Abbâs ibn `Abd al-Muttalib qui l’a mariée ».
L’imâm Mâlik dans son Al-Muwattâ’ (n°1071) rapporte selon l’imâm Ja’far (Ja’far Ibn Muhammad), selon son père qui a dit : « Fatima, la fille du Prophète, pesa les cheveux de Hasan, de Hussayn, de Zaynab et d’Umm Kalthûm, et donna en aumône l’équivalent (en poids) en or ».
Comme souvent dans les polémiques entre sunnites et shiites, les sources shiites se contredisent énormément sur les événements qui sont bien relatés et établis au point d’inventer une histoire complètement parallèle et alternative mais sans bases historiques ou vérifiables (souvent leurs récits sont tardifs, apocryphes et ne remontent pas – concernant les chaines de transmission – jusqu’au Prophète (ﷺ) et aux membres de sa famille) ; dès que les sources premières contredisent les dogmes imamites, les shiites renient soit ces événements, soit évoquent la « taqiyya » (supposée ; mais indigne pourtant de la noblesse des Ahl ul Bayt !) des membres de la famille alide ou trouvent des explications à dormir debout qui contredisent en fin de compte le Qur’ân, la Sunnah, l’histoire, le bon sens ; les dévoilements spirituels et la propre voie des Ahl ul Bayt. Ainsi, les polémistes parmi les shiites prennent souvent des récits isolés et inventés, pour les élever au rang de dogme, et omettent ou occultent les récits et faits authentiques et abondants qui contredisent leurs allégations et qui contredisent le Qur’ân sur le rang émérite des Compagnons qui ont soutenu le Prophète (ﷺ), abandonné leurs biens et leurs demeures pour Allâh et Son Messager, qui ont émigré et combattu auprès du Prophète (ﷺ), etc.
Par exemple, le fait que l’imâm ‘Alî nomme lui-même 3 de ses fils Abû Bakr, `Umar et `Uthmân (ce qui est même mentionné par le savant shiite al-Mufid dans Kitab al-Irshad, pp. 268-269) alors que si les accusations shiites étaient avérées, jamais l’imâm ‘Alî ne les aurait nommé d’après les noms de ceux qui lui auraient usurpé son droit au Califat (selon le dogme imamite) ni ceux qui seraient responsables – toujours selon leur dogme – de la mort de son épouse Sayyida Fatima (as).
Pour tenter d’expliquer cela, ils diront qu’Abû Bakr était une kunya, qu’il existait d’autres personnes appelées ‘Umar, ‘Aîsha et ‘Uthmân à cette époque, or les récits authentiques et bons montrent que l’imâm ‘Alî et sa descendance, avaient nommé leurs enfants, en l’honneur et en mémoire de ‘Aîsha l’épouse du Prophète, de Abû Bakr le Compagnon du Prophète, de ‘Umar ibn al-Khattâb et de ‘Uthmân Ibn Affân, car ils étaient proches les uns des autres et qu’ils n’ont jamais coupé les liens avec la famille Alide ! De même, sachant que les shiites tardifs maudiront ‘Aîsha, ‘Umar, Abû Bakr et ‘Uthmân, pourquoi perpétuer la tradition, au sein de la famille alide, de nommer leurs enfants par des noms que les sectaires parmi les shiites ne feront que souiller et maudire ? Pourquoi les savants shiites sectaires ne pratiquaient pas la tradition des ahl ul bayt de nommer leurs enfants ‘Aîsha, Hafsa, Abû Bakr, ‘Umar et ‘Uthmân ?
Le Calife ‘Umar Ibn al-Khattâb (as), qui voulait garder et multiplier les liens avec la descendance du Prophète (ﷺ), après avoir contribué – par la Grâce divine – à perpétuer la descendance prophétique par la voie de l’imâm Al-Hussayn (as) – à travers le mariage avec Shahrbanu (fille de l’empereur perse Yazdegerd III qui régna de 632 à l’an 651) qu’il donna en mariage à l’imâm al-Hussayn (as) qui donnera plus tard la lignée des imâms bénies (depuis l’imâm ‘Alî Zayn ul Abidîn – l’imâm As-Sajjâd – qui jouit d’une immense considération aussi bien chez les sunnites que les shiites) – alla voir l’imâm ‘Alî (as) pour demander sa fille en mariage. Lorsqu’elle fut pubère et nubile – apte au mariage -, ‘Alî lui envoya sa fille afin qu’elle décide si elle désirait ou non se marier avec ‘Umar (as). Après avoir vu le Calife ‘Umar, et après que ce dernier fit la promesse à ‘Alî (as) qu’il (‘Umar) sera l’homme qui la traitera et considérera de la meilleure façon de sorte qu’aucun autre homme sur terre ne pourra faire mieux que lui. Sayyida Umm Kulthûm accepta ainsi de se marier avec ‘Umar.
Ibn Sâ`d dans at-Tabaqat al-Kubra (8/338, éd. Dar al-Kutub al-`Ilmiyyah, Beyrouth 1990) relate d’après une chaine comportant des membres éminents des Ahl ul Bayt : « J’ai été informé par Anas ibn `Iyyad al-Laythi, qui rapporte sous l’autorité de Ja’far ibn Muhammad [al-Sâdiq], et lui de son père [Muhammad al-Bâqir] que `Umar ibn al-Khattâb a demandé à `Alî ibn Abi Talib la main d’Umm Kulthûm (sa fille) en mariage. `Alî a dit : « J’avais gardé mes filles pour les fils de Jafar [le frère de ‘Alî] ». `Umar a dit : « Laisse-moi l’épouser, ô Abû al-Hassân, car par Allâh, il n’y a aucun homme sur la face de la terre qui cherche à réaliser grâce à sa bonne compagnie ce que je cherche à réaliser ». `Alî a dit: « Je te l’accorde (alors) ». Alors `Umar s’est rendu chez les Muhajirûn entre la tombe [du Prophète ﷺ) et la chaire. Ils (`Alî, `Uthmân, Zubayr, Talhah et ‘Abd ar-Rahmân) avaient l’habitude de s’y asseoir, et chaque fois qu’une affaire arrivait des frontières, `Umar venait les voir là-bas et les consultait. Il est venu vers eux et leur a dit : « Félicitez-moi. Ils l’ont félicité et lui ont demandé : « Avec qui te félicitons-nous, ô Amir al-Mu’minin ? ». Il répondit : « Avec la fille de `Alî ibn Abi Talib ». Puis il leur raconta que le Prophète (ﷺ) avait dit : « Tout lien de parenté et toute descendance seront coupés le jour de la Résurrection, sauf ma parenté et ma descendance ». `Umar a dit : « J’ai eu la compagnie du Prophète (ﷺ) ; J’aimerais aussi avoir (en plus) cette parenté ».
Cette narration est rapportée de la part de Anas ibn `Iyyad al-Laythi qui est considéré par des savants shiites comme étant un compagnon digne de confiance de l’imâm Ja’far (voir par exemple al-Najashi et Ibn Mutahhar al-Hilli qui disent de lui qu’il était « thiqah, sahih al-hadith » c’est-à-dire fiable et transmetteur de ahadiths authentiques ; al-Ardabili, Jami` al-Ruwat 1/109).
Concernant ce mariage, comme le rapporte Ibn Sâ’d dans ses Tabaqat al-Kabir (vol.8) ‘Alî donna à sa fille un vêtement rayé et lui dit : « Apportez-le au Commandeur des Croyants (‘Umar) et dis-lui : « Mon père a dit : « Si tu aimes ce vêtement, garde-le ; si tu ne l’aimes pas, retournez-le » ». Quand elle apporta ce message à ‘Umar, elle a rapporté : « Il n’a pas défait le vêtement ni regardé quoi que ce soit sauf moi », c’est-à-dire qu’il était absorbé par la présence d’Umm Kulthûm plutôt que par le cadeau qu’elle lui avait apporté de la part de son père. Il lui a dit qu’il était heureux et satisfait, et ‘Alî approuva ainsi ce mariage entre ‘Umar et sa fille – ‘Umar lui donna une dot de 40000 dirhams et se marièrent en Novembre ou Décembre 638 (17 H de Dhu’l-Qâda). ‘Umar a annoncé le mariage à ses amis, qui l’ont félicité et a ensuite dit qu’il avait entendu le Prophète Muhammad (ﷺ) dire que « Chaque lignée et descendance sont coupées le Jour du Jugement, à l’exception de ma lignée et de ma descendance » (comme cela est rapporté par exemple par ‘Abd ar-Razzaq dans al-Musannâf 6/164 et par Al-Bayhaqî dans Sunân Al-kubrâ 7/64). En entendant cela, ‘Umar a voulu être ainsi dans la lignée de Muhammad, preuve de son amour pour le Prophète (ﷺ) et sa famille, et ce bien qu’il fut déjà Calife et beau-père du Prophète (ﷺ) qui épousa en effet sa fille Hafsa (bint ‘Umar).
Ils eurent deux enfants, Zayd et Ruqayya, qui épousera plus tard Ibrahim, un fils de Sa’d ibn Abi Waqqas, dont elle eut une fille. Leur troisième fille Fatima a épousé Abd al-Rahman, le fils de Zayd ibn al-Khattab (demi-frère du Compagnon et Calife ‘Umar ibn Al-Khattâb).
Une histoire de leur vie conjugale raconte aussi comment Umm Kulthûm envoya un cadeau (un parfum) à Martina, l’épouse de l’empereur byzantin Héraclius (qui a régné entre 610 et 641) et impératrice byzantine. L’impératrice envoya un très beau collier pour Umm Kulthûm en retour. Il est rapporté – notamment par Ibn Kathîr dans sa Sira an-Nabawiyya – par plusieurs voies notoires et solides qu’Umar témoignait beaucoup d’amour, de respect et d’honneur à Umm Kulthûm, non seulement en raison de sa noble personnalité, mais aussi car elle était la petite-fille du Messager d’Allâh (ﷺ).
Elle donnera à ‘Umar 2 enfants, à savoir Zayd Ibn ‘Umar et Ruqayya bint ‘Umar.
Zayd et Ruqayya descendaient donc à la fois du Prophète Muhammad (ﷺ), de ‘Alî (as) et de ‘Umar (as), et donc du Prophète (ﷺ) ainsi que de 2 Califes parmi les mieux guidés et les plus célèbres, à savoir ‘Umar et ‘Alî.
Tout comme Sayyida ‘Asma bint ‘Umays épousa Sayyidûna Abû Bakr après la mort de Sayyidûna Ja’far Ibn Abî Tâlib, Sayyida Umm Kulthûm épousera Awn Ibn Ja’far (son cousin) après la mort du Calife ‘Umar (as), mais Awn Ibn Ja’far décéda peu de temps après, et elle finira par épouser Muhammad Ibn Ja’far (un autre cousin) qui lui aussi décéda quelque temps après, et elle finit par épouser ‘Abdullah Ibn Ja’far. Il ne lui a été rapporté aucun enfant issu de ses 3 derniers mariages.
Des récits indiquent – mais leur authenticité ne fait pas l’unanimité – qu’elle et son fils (Zayd Ibn ‘Umar) furent empoisonnés sur ordre du dirigeant umayyade Abd al-Malik Ibn Marwan, sans doute, dit-on, car Zayd et sa mère ont un lien direct avec 2 califes bien-guidés éminemment respectés parmi la communauté musulmane de l’époque, à savoir ‘Umar et ‘Alî, et car Umm Kulthûm et son fils Zayd avaient un lien direct avec le Prophète (ﷺ).